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  • « Je ne cèderai rien ». Le discours macronien est une imposture

    « Je ne cèderai rien ». Le discours macronien est une imposture

    Une sorte de tic de langage revient souvent dans les discours du Président de la République : « je ne cèderai rien ». Parfois, « nous ne céderons rien ». C’est net et sans bavures. Quasiment viril, pour autant que ce qualificatif ait encore droit de cité.

    Petit florilège non exhaustif dans un ordre chronologique :

    • Cela commence très fort, au Louvre, lors du discours au soir de son élection le 7 mai 2017: « Nous ne céderons rien à la peur, nous ne céderons rien à la division, nous ne céderons rien au mensonge, nous ne céderons même rien à l’ironie, à l’entre-soi, à l’amour du déclin ou de la défaite ».
    • Le 16 juillet 2017, lors de la commémoration des victimes de la rafle du Vel d’Hiv : « Nous ne céderons rien à l’antisionisme, car il est la forme réinventée de l’antisémitisme… Et nous ne cèderons rien à toutes celles et ceux qui, sur tous les continents, cherchent à nous faire renoncer à la liberté, cherchent à recréer les divisions, cherchent à nous faire renoncer à cette humanité, notre démocratie, notre République».
    • En septembre 2017, à Athènes, commentant les manifestations contre sa réforme du Code du travail : «Je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes ».
    • Le 20 mars 2018, lors du discours à l’Institut de France pour la stratégie sur la langue française : « Il y a toujours des tyrans qui pratiquent la tyrannie en français et aimer le français n’est pas leur donner quitus mais toujours au creux du français il y a eu je crois cette volonté de liberté sans doute toujours inaccomplie, ce destin dont parlait l’abbé GREGOIRE dès 1794, ce projet dont parle aussi STETIE, cette volonté de ne pas céder».
    • Le 26 octobre 2018, lors d’une conférence de presse avec le président slovaque à Bratislava et à propos de la politique du gouvernement hongrois : “Ne rien céder à ceux qui veulent reculer sur les valeurs“.
    • Le 29 octobre 2018, lors d’une conférence de presse à l’Elysée, et à propos de la montée des « extrêmes droites » en Allemagne et en Europe : “ça m’inquiète, mais ça me motive dans le combat qui est le mien depuis le premier jour, celui de ne rien céder».
    • Le 10 novembre 2018, à la clairière de Rethondes : Il faut « ne rien céder aux passions tristes, aux tentations de la division».
    • Le 21 novembre 2018, à l’occasion de la réception de l’Association des maires de France : « Quand je dis que la République est en partage entre nous, c’est qu’il y a une chose qui relie les maires, le Président de la République, avec lui tout le gouvernement, et qui touche aussi l’ensemble des élus de la République, c’est qu’il y a une formidable attente. Et donc il ne faut rien céder à un vent mauvais qui voudrait que la faute est forcément à l’élu».
    • Le 29 novembre 2018, lors d’une conférence de presse en Argentine devant les français de Buenos Aires : “J’entends la colère légitime, l’impatience, la souffrance d’une partie du peuple qui veut vivre mieux plus vite “.
    • Le 5 février 2019, lors d’un discours prononcé au dîner annuel du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France : « Tendre la main, bâtir la paix, construire des ponts pour dialoguer, sans rien céder dans le même temps au discours de vérité, à ce que l’histoire dit, aux faits, à la réalité ».
    • Le 25 avril 2019, lors du propos liminaire de la conférence de presse tenue à l’issue du grand débat national: «  L’art d’être Français c’est à la fois être enraciné et universel, être attaché à notre histoire, nos racines mais embrasser l’avenir, c’est cette capacité à débattre de tout en permanence et c’est, très profondément, décider de ne pas nous adapter au monde qui nous échappe, de ne pas céder à la loi du plus fort mais bien de porter un projet de résistance, d’ambition pour aujourd’hui et pour demain ».
    • Le 6 mai 2019, lors de sa rencontre avec le Premier ministre des Pays-Bas : « il y a ceux qui veulent bâtir en Europe, pour l’Europe, pour nos concitoyens, qui ne veulent rien céder de ces 70 ans d’acquis mais veulent améliorer les choses pour avancer vers une Europe qui soit plus souveraine, plus efficace, plus forte, plus écologique et sociale également, et qui soit une véritable Europe puissance. C’est l’union qui fait la force. Et la bataille qui est la nôtre, dans nos pays comme de nombreux autres États, c’est de faire changer, avancer, progresser le projet européen, mais de ne rien céder à celles et ceux qui veulent le faire reculer».
    • Le 14 mai 2019, lors de l’hommage national aux deux commandos français morts au Burkina Faso pour sauver des otages : « Et nous sommes là pour affirmer avec toute l’énergie que donne la rage de la tristesse que nous ne céderons rien des combats pour lesquels vous vous êtes engagés et avez donné votre vie».
    • Et enfin, parce qu’il faut bien arrêter une litanie significative, revenons à son discours au Conseil représentatif des institutions juives de France le 20 février 2019 (et qui renouvelle sa déclaration du 16 juillet 2017) : « D’abord, nommer le mal ; qui ne voit que l’antisémitisme se cache de plus en plus sous le masque de l’antisionisme….  Nous aurons toujours l’exigence de vérité, de liberté, de fraternité et d’intelligence qui est la seule réponse à cette barbarie. L’exigence du courage qui doit être notre mission. Celle des Républicains que nous sommes. Elle est plus lente, parfois moins visible. Parfois nous trébucherons, mais n’y cédons rien ».

    Nous sommes donc rassurés.

    Maintenant, travaux pratiques tout frais (nous ne parlerons pas des 11 milliards d’euros débloqués après quelques actes des Gilets Jaunes) : le 23 juillet 2019 était soumis au vote du Conseil économique et social des Nations Unies un projet de résolution sur la situation des Palestiniennes et l’aide à leur apporter. Ce Conseil économique et social réunit 54 États Membres élus par l’Assemblée générale pour un mandat de trois ans et renouvelé chaque année par tiers. Un des multiples rouages de ce multilatéralisme tant apprécié par M.Macron.

    La résolution est pleine de bons sentiments pour ce qui concerne la situation des femmes. Elle fait référence à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, et aussi aux Stratégies prospectives de Nairobi pour la promotion de la femme ; elle affirme

    « qu’il est nécessaire de redoubler d’efforts pour prévenir et éliminer de la sphère publique et de la sphère privée toutes les formes de violence dont les femmes et les filles sont victimes dans toutes les régions du monde et soulignant à nouveau que cette violence porte atteinte aux droits fondamentaux des femmes et des filles et en entrave le plein exercice ».

    Bref, ce pourrait être du Schiappa.

    Et puis, vient la partie politique : la résolution note

    « avec une vive préoccupation les violations systématiques des droits de l’homme du peuple palestinien qu’Israël, Puissance occupante, continue de commettre, et leurs répercussions sur les femmes et les filles », et « réaffirme  que l’occupation israélienne continue de constituer un obstacle majeur pour les femmes et les filles palestiniennes en ce qui concerne l’exercice de leurs droits, l’amélioration de leur condition, leur autonomisation et leur participation au développement de leur société ».

    Israël est donc montré du doigt comme étant un obstacle majeur pour les droits des femmes palestiniennes. Obstacle majeur ou seul obstacle ? Elargissons l’analyse.

    Les sociétés musulmanes moyen-orientales ? La charia ? Pas citées, apparemment, pas un problème.

    L’Autorité palestinienne ? Le Hamas ? Pas cités. Certainement exemplaires sur ce plan.

    Les droits des femmes en Arabie Saoudite (membre dudit conseil) ? Lors de son examen périodique universel par le Conseil des droits de l’homme des mêmes Nations Unies en novembre 2018, le rapport du Haut-Commissariat des Nations-Unies dressait une liste assez étoffée des manquements aux droits de l’homme dans ce pays (lois discriminatoires à l’égard des femmes, des minorités religieuses, « infractions » d’apostasie et de blasphème, absence de principe de liberté d’expression, nombre croissant d’exécutions y compris pour des moins de 18 ans, châtiments corporels (y compris flagellation et amputation), détentions arbitraires, pouvoir judiciaire totalement dépendant du roi, aveux obtenus sous la contrainte (= torture) considérés comme recevables, code du travail n’interdisant pas le travail forcé de façon spécifique, discriminations dans les statuts personnels liées à l’application de la charia, accès des filles à l’éducation parfois limité…).

    Un rapport final contenant 258 recommandations avait alors été proposé. Le Dr Al-Aiban, président de la commission des droits de l’homme du royaume d’Arabie Saoudite avait déclaré : “nous examinerons de façon très positive et avec une grande attention toutes ces recommandations”.  Et le rapport final avait été approuvé à l’unanimité. Donc, en Arabie Saoudite, tout va bien. L’Arabie Saoudite a voté la résolution dénonçant Israël comme obstacle majeur aux droits des femmes palestiniennes.

    L’Iran (membre dudit conseil) : il suffit peut-être pour les lecteurs du Salon beige de rappeler la condamnation dans ce pays de l’avocate Nasrin Sotoudeh pour son refus du port du voile islamique. L’Iran a voté la résolution dénonçant Israël comme obstacle majeur aux droits des femmes palestiniennes.

    De même, le Yemen et le Pakistan, pays dont on connaît la politique active en faveur des droits des femmes et membres dudit conseil, ont voté la résolution dénonçant Israël comme obstacle majeur aux droits de femmes palestiniennes.

    N’y aurait-il donc pas eu comme une sorte de parfum d’anti-sionisme dans la résolution ?

    Le Royaume-Uni, l’Allemagne se sont abstenus. Les Etats-Unis et le Canada ont voté contre la résolution.

    Que fit la France dont le Président avait dit : « D’abord, nommer le mal ; qui ne voit que l’antisémitisme se cache de plus en plus sous le masque de l’antisionisme » et « Nous ne céderons rien à l’antisionisme, car il est la forme réinventée de l’antisémitisme » ?  Vous l’avez compris, la France a voté pour la résolution.

    Ah, au fait, « le vote français s’inscrit dans le cadre de la mobilisation constante en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes en France et dans le monde, érigée en grande cause nationale par le Président de la République le 8 mars 2017 ».

    C’est sans doute dans ce cadre mobilisateur que la France a joint son vote à celui de l’Iran qui, 2 jours avant, le 21 juillet, venait de confirmer la condamnation d’une autre militante des droits de l’homme, Mme Sepideh Farhan, à 74 coups de fouet et 6 ans de prison pour ses activités. Et vous avez entendu parler d’une protestation de Mme Schiappa ? Un communiqué ? Un tweet ?

    Le discours macronien est une supercherie.

    https://www.lesalonbeige.fr/je-ne-cederai-rien-le-discours-macronien-est-une-imposture/

  • Agnès Buzyn : « pour ceux qui auront travaillé toute leur vie, la retraite minimum sera de 1000€ »

     
    Alors que le gouvernement entame sa rentrée politique, Agnès Buzyn était envoyée en première ligne à BFM ce mercredi, pour promouvoir l’épineuse réforme des retraites.
    Entre fausse volonté de dialogue et mépris évident pour les plus précaires, la pilule ne passera pas.
    « Est-ce qu’il y aura une pension minimum ? » : Agnès Buzyn, ministre de la santé invitée sur le plateau de BFM ce mercredi, était interrogée sur la réforme à venir.
    « Oui, répond cette dernière. 1000 euros minimum, c’est prévu. ».
    Peu après, la représentante du gouvernement envoyée au front pour défendre cette réforme sensible fait un ajout qui a son importance : « Pour les gens qui auront travaillé toute leur vie évidemment, si les gens arrêtent de travailler, si les gens ne travaillent pas… »
    Une réforme contre les inégalités ?
    Avec cette réforme des retraites, le gouvernement s’attaque au dossier le plus explosif du quinquennat, dans le contexte d’une crise qui n’a cessé de s’approfondir pour la Macronie, après l’affaire Benalla, les démissions de ministres et surtout, l’irruption des Gilets jaunes sur le devant de la scène politique, sans même parler de De Rugy et son « Homard Gate ».
    C’est pourquoi, marchant sur des œufs, les fervents défenseurs de cette réforme mettent les formes quand il s’agit d’en faire la promotion, privilégiant en apparence la concertation et le débat public.
    Mais les déclarations de Buzyn sur le plateau de BFM n’auront pas l’effet escompté.
    Car qu’est-ce que 1000 euros pour quelqu’un qui aurait travaillé toute sa vie ?
    1000 euros, c’est un revenu qui, à l’heure actuelle, est considéré comme en-deça du seuil de pauvreté. 1000 euros c’est un montant qui ne permet même pas de couvrir les dépenses minimales d’un étudiant en Île-de-France ; on voit mal comment les retraités s’en sortiraient mieux avec cette somme. 1000 euros, c’est une somme ridicule qui n’est pas indexée sur l’inflation et la hausse du coût de la vie.
    C’est une somme qui équivaut à 5 % des 20 000 euros de pension mensuelle estimée que touchera Emmanuel Macron lorsqu’il prendra sa retraite.
    Mais ce qu’implique surtout l’annonce d’Agnès Buzyn, à contre-courant de tout le discours du gouvernement qui vise à défendre la réforme des retraites comme un pas vers plus d’égalité, c’est que la nouvelle loi va considérablement désavantager les carrières courtes ou discontinues. 
    Parce que ce qu’explique en creux la ministre de la Santé, c’est que toutes celles et ceux qui n’auront pas « travaillé toute leur vie » ne pourront même pas être assurés de toucher une pension minimum de 1000 euros. 
    Et les personnes qui sont les plus concernées par les temps partiels et les arrêts longue durée… ce sont notamment les femmes. 
    L’égalité entre les genres, grande cause du quinquennat ?
    La pénibilité du travail, la précarité, le chômage… toutes ces données sont donc effacées d’un coup de baguette magique au travers de cette réforme, qui vise en dernière instance à niveler par le bas les pensions de retraite et acter que celles et ceux qui auront vécu dans la précarité au cours de leur vie seront condamnés à être encore plus pauvres après l’âge de la retraite… s’ils ne sont pas morts avant.
    « Consultation citoyenne » ou poudre aux yeux ?
    L’autre annonce de Buzyn sur ce même plateau télévisé concernait des questions de méthode : « Aujourd’hui nous commençons à travailler avec les partenaires sociaux, Édouard Philippe recevra tous les syndicats les 5 et 6 septembre avec Jean-Paul Delevoye et moi-même. Et puis nous allons également consulter les grands élus et évidemment les citoyens ».
    Une apparente volonté de dialogue, qui pourtant sonne creux, car la ministre était bien en peine d’expliquer les formes concrètes que sont censées prendre ces « consultations citoyennes ».
    Interrogée sur cette initiative, Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, déclarait lors de la conférence de presse post-conseil des ministres que malgré cette « consultation », Macron avait « appelé le gouvernement à de la vigilance […] après le mouvement des Gilets jaunes » et qu’il incitait ses ministres à « avoir beaucoup de détermination à mener les réformes, pour honorer l’engagement qui était le sien au cours de la campagne présidentielle ».
    Des déclarations qui tendent à montrer que le gouvernement compte bien faire passer ses attaques quel que soit le résultat d’une éventuelle consultation, cherchant à remettre en route le rouleau compresseur néolibéral après de nombreux mois d’une intense mobilisation sociale.
    Questionné plus précisément sur la possibilité de modifier des « paramètres clés » de la réforme des retraites après les résultats de la consultation, au cours de la conférence de presse qui marquait la rentrée des ministres, Sibeth Ndiaye déclarait que « des débats ont déjà eu lieu au cours de la campagne présidentielle » et qu’il est « des paramètres sur lesquels nous ne reviendrons pas, qui sont nécessaires ».
    À commencer par le recul de l’âge du départ en retraite.
    Ainsi, et bien que les directions syndicales soient pour l’heure bien utiles au gouvernement en acceptant le jeu du dialogue social, permettant à la Macronie de donner une illusion d’ouverture et de concertation, il est évident que le gouvernement se prépare à faire passer en force ce qui s’annonce comme l’attaque anti-sociale la plus violente du quinquennat.
    Une déclaration de guerre aux plus précaires, qu’il s’agit de combattre dans son ensemble, sans négocier les miettes, et ce dès la rentrée.
    Crédits photos : Capture d’écran BFM TV

  • G7, de Rambouillet à Biarritz

    Valery-Giscard-D-estaing-1975.jpgQuand le président Giscard d'Estaing proposa que les chefs des six plus grands pays de l'OCDE passent trois jours ensemble loin des affaires pour discuter de l'état du monde, il n'eut qu'à choisir un des nombreux châteaux de France, proche d'un aéroport. Et ce fut Rambouillet. Chacun savait parler directement à son homologue, le sommet était en anglais et en français, et les fauteuils les plus occupés étaient ceux qui regardaient la cheminée. On était en novembre. La déclaration finale mérite sa lecture en cliquant ici. Les pays s'orientaient vers la libéralisation des échanges pour palier les désagréments du choc pétrolier de 1973. Notons qu'il y avait eu précédemment des réunions à Washington entre ces mêmes partenaires pour harmoniser les réactions vis à vis du défi pétrolier "arabe" provoqué par Kadhafi et Mattei (ENI) contre les Sept Soeurs*.
    En pleine guerre froide, la géopolitique du moment était pire qu'aujourd'hui. On ne se posait pas la question d'être sérieux. Aujourd'hui on cherche à faire sérieux ! D'où le barnum du 45ème G7 à Biarritz. Le président Macron, à qui l'on reconnaît une belle aisance rhétorique, joue l'affaire comme un festival d'Avignon basque. Admirez-moi, admirez-moi ! Et toute la côte est sous occupation du pouvoir central pour que la parade des démocraties soit réussie. Le détail des dispositions de confinement a de quoi surprendre en plein mois d'août le long de la très touristique côte basque. Qui entrera dans la ville bunkerisée pendant les trois jours de l'exercice ? Mais le maire de Biarritz est content. Il sera sur la photo.
    Bien sûr le sommet appelle un contre-sommet qui lui se tiendra à Hendaye. Sans émeutes, quoi se mettre sous la dent ? La presse attend du sang comme à l'accoutumée, en rappelant les G7 qui ont dérapé comme à Gênes. Elle fait des émissions sur le black block, parle d'abondance des alter-mondialistes, antifas et autres alternatifs écologistes jaunes ou verts. Jean-Dominique Merchet, et bien d'autres avec lui, ne saura se contenter des punchlines de Donald Trump et du communiqué final en langue de bois. Il énumère sur LCI tous les risques potentiels avec une gourmandise non dissimulée. Il va y avoir du sport, ne quittez pas l'écran !
    Mais il manquera l'acteur qui donnait la réplique jadis. Aussi pour rehausser le prestige national, monsieur Macron a recréé le prologue de Paillasse en invitant le petit Csar à Brégançon. Débarqué d'un hélicoptère lourd plus grand que le "fort", Vladimir Poutine s'est prêté à la représentation théâtrale qui s'est déroulée à nul effet, comme prévu. La Russie est prise au piège de l'hybris poutinien qui a fait l'erreur stratégique de Crimée. Si la reprise de la municipalité russe de Sébastopol pouvait se fonder sur des motifs historiques qu'on ne rappellera pas (Catherine II etc), capturer toute la Crimée était stupide à deux points de vue : cela déclenchait la bronca occidentale et des sanctions très pénalisantes ; le pays est un désert stérile sans eau ni électricité, cher à entretenir et à sécuriser, pure perte ! Eut-il réfléchi avant de lancer ses troupes anonymes, que Poutine aurait eu tout le temps d'expliquer pourquoi "Sébastopol" était russe pour l'éternité et moyennant une compensation financière, aurait réglé la question avec l'Ukraine (qui se gardait le désert !). Et qui pis est, la guerre à bas bruit du Donbass et de la passe de Kertch n'est justifiée chez l'état-major russe qu'en défense de la péninsule de Crimée. En attendant ? en attendant on fera semblant. 

    Le G7, qui a dérivé lentement du club anglais plein cuir à la foire de 7797236625_emmanuel-macron-le-18-mars-2019.jpgChatou, va être remodelé par la présidence française, ainsi que nous l'explique le site officiel de l'Elysée :

    Le G7 [sera] l’occasion, en 2019, de faire évoluer le format du groupe, en y associant 1/ de grandes démocraties qui ont une influence régionale majeure ; 2/ des partenaires africains pour bâtir un partenariat renouvelé ; 3/ des acteurs clés de la société civile, avec l’objectif de former des coalitions autour de projets et de solutions pour lutter contre toutes les formes d’inégalités, de façon plus efficace, légitime, concrète.Vont donc s'ajouter aux fondateurs, l'Afrique du Sud, le Chili, l'Australie, l'Inde, Le Burkina Faso, l'Egypte, le Sénégal, le Rwanda ; et des associations de défense des libertés civiles dont le nom est affublé du chiffre "7", tels Youth7, Labour7, Women7 etc...
    Si on dit barnum, c'est bien le Barnum historique à trois pistes où seule la piste centrale est intéressante.
    Fallait-il bloquer le Pays basque en plein été pour trois jours de cirque ? On notera pour finir qu'à l'exception des Etats-Unis, aucun des pays participants n'a de problème avec un autre pays présent à Biarritz. Mais tous ou presque ont de graves problèmes avec des pays hors-G7. Ce qui souligne l'inutilité du show diplomatique à l'intention des masses laborieuses et démocratiques.
    (*) Les Sept Soeurs : BP, CFP, Texaco, Mobil, Chevron, Shell et Standard Oil
  • Ces « réfugiés » qui partent en vacances… dans leur pays d’origine, par Franck Deletraz

    Voilà une affaire hautement révélatrice de la gigantesque escroquerie que recouvre aujourd’hui le statut de « réfugié » dans nombre de pays de l’Union européenne, et notamment en Allemagne. Dénoncé par Die Welt et par Deutsche Welle, le scandale de ces centaines de « réfugiés » syriens qui, bien qu’ayant affirmé être en danger dans leur pays d’origine, n’hésitent pas à retourner régulièrement en vacances en Syrie fait – tout de même ! – un peu grincer des dents outre-Rhin, où le ministre de l’Intérieur Horst Seehofer a menacé de déchoir ces gens de leur droit d’asile. Une affaire qui ne concerne que l’Allemagne, penseront peut-être certains, mais qu’en est-il en France ?

    « Nous devons annuler [leur] statut de réfugiés »

    Rappelons que, depuis 2011, Berlin a accordé l’asile politique à quelque 780 000 Syriens qui prétendaient pour certains fuir le régime d’Assad, pour d’autres les égorgeurs de l’EI, et les deux pour la plupart d’entre eux. Or, il se trouve que, leur statut de « réfugiés » en poche, un certain nombre de ces « persécutés en grand danger » n’ont pas hésité à retourner régulièrement en vacances au « bled », aux frais du contribuable allemand… Autant dire que ces gens, comme l’écrasante majorité des clandestins qui déferlent chaque jour sur notre continent, sont surtout des migrants économiques et non des « réfugiés » ayant droit à l’asile politique. Une nuance capitale dont se moque évidemment la chancelière Merkel qui, comme chacun sait, s’est fixé pour objectif d’accueillir un maximum de clandestins pour pallier la faillite démographique de son pays, mais pas son ministre de l’Intérieur. Très irrité par ce scandale, Horst Seehofer a en effet rappelé avec le plus grand bon sens que « si un réfugié syrien passe régulièrement ses vacances en Syrie, il ne peut pas affirmer sérieusement être persécuté en Syrie » et donc « nous devons annuler son statut de réfugié ». Ce qui, selon le BAMF, l’office allemand des migrations et des réfugiés, aurait déjà été fait pour… 39 806 Syriens !

    Et en France, combien de faux « réfugiés » ?

    Un scandale qui, de toute évidence, est très loin de ne concerner que l’Allemagne. Quand on connaît l’incroyable incurie des autorités françaises en matière de lutte contre l’immigration, le nombre astronomique de déboutés du droit d’asile qui ne sont jamais expulsés et sont tout bonnement relâchés dans la nature, il ne fait aucun doute que de très nombreux étrangers officiellement « réfugiés » en France doivent régulièrement partir en vacances dans leur pays d’origine sans déranger plus que cela notre gouvernement. Les allées et venues de ces gens sont-elles seulement surveillées ? Evidemment, non. Et il est fort peu probable, hélas, que cette affaire de faux réfugiés qui fait actuellement grand bruit outre-Rhin encourage nos autorités à s’intéresser d’un peu plus près aux agissements des bénéficiaires de l’asile politique dans notre pays.

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 22 août 2019

    https://fr.novopress.info/

  • L’ONU parle officiellement d’immigration de remplacement (Replacement Migration)

    L’ONU parle officiellement d’immigration de remplacement (Replacement Migration)

    Cela ne vous rappelle rien ? On attend avec impatience une réaction des médias dominants français qui nient le Grand remplacement :

    Replacement Migration: Is It a Solution to Declining and Ageing Populations?

    United Nations projections indicate that over the next 50 years, the populations of virtually all countries of Europe as well as Japan will face population decline and population ageing. The new challenges of declining and ageing populations will require comprehensive reassessments of many established policies and programmes, including those relating to international migration.

    Focusing on these two striking and critical population trends, the report considers replacement migration for eight low-fertility countries (France, Germany, Italy, Japan, Republic of Korea, Russian Federation, United Kingdom and United States) and two regions (Europe and the European Union). Replacement migration refers to the international migration that a country would need to offset population decline and population ageing resulting from low fertility and mortality rates.

    https://www.lesalonbeige.fr/lonu-parle-officiellement-dimmigration-de-remplacement-replacement-migration/

  • Brexit or not Brexit ?

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Sauf aboutissement des manœuvres partisanes que mène un Parti travailliste tenté de renouer avec ses démons gauchistes des années 1970, allié aux libéraux centristes et à une fraction des conservateurs, artificiellement coalisés dans une recherche désespérée de nouvelles élections après l'éventuel vote d'une motion de défiance ; sauf intervention aussi improbable qu'institutionnellement aventureuse de la Reine ; sauf nouveau délai accordé par la Commission avec l'aval de Berlin, le Royaume (encore) Uni devrait, avec ou sans accord, quitter pour de bon l'Union  Européenne dans deux mois.
    Il faudra alors rendre hommage à Boris Johnson d'avoir su respecter la décision souveraine du peuple britannique, rompant ainsi avec les habitudes félonnes des dirigeants européens.
    La sortie de cette union technocratique synonyme d'impuissance et de négation d'un destin civilisationnel répond sans nul doute à une aspiration anglaise profonde, à la fois identitaire et économique.
    Pour autant, au moment où les forces nationales et populaires s'organisent et émergent dans de nombreux pays du continent afin de prendre les commandes, non seulement de leurs Etats, mais aussi d'une Europe politique encore à construire, il serait désolant que la Grande Bretagne s'éloigne trop définitivement de ce qui reste une ambition suprême, conforme à l'Histoire.
    Boris Johnson, grand admirateur de son prédécesseur au 10 Downing street, Winston Churchill, auquel il consacra une biographie remarquable "Comment un seul homme changea l'Histoire", se souvient bien sûr de la réplique cinglante que fit l'ancien Premier ministre à Charles De Gaulle : "Entre le Grand Large et le continent, nous choisirons toujours le Grand large".
    De fait, Churchill devenu domestique de Roosevelt, fut, comme on le sait, l'exécutant docile du maître américain, en particulier lors des funestes conférences de Yalta et de Téhéran, qui décidèrent du sort cruel de toute une partie de l'Europe abandonnée à la dictature rouge.
    Soixante quinze ans plus tard, les appels du pieds appuyés de Donald Trump au nouveau Premier ministre britannique peuvent faire craindre que ce qui fut sera.
    Le risque est que le "Leave" dont Boris Johnson fut un partisan acharné pendant la campagne référendaire, ne soit au final synonyme de "Return" : retour dans les bras déjà tendus des États-Unis d'Amérique.
  • Les radars tourelles déjà en feu : Macron, Philippe et Castaner n’ont décidément rien compris !

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    Ici même, il y a quinze jours, Jean-Luc Tari vous informait de l’implantation des nouveaux radars tourelles, plus performants, plus sûrs, plus, plus… et terminait par la question que les concepteurs et les décideurs auraient dû se poser avant toute implantation : « Quelle sera la réaction des Gaulois réfractaires au changement ? »

    Certes Christophe Castaner avait donné aux préfets des consignes d’extrême discrétion pour cette opération de remise en état du parc de radars détruit aux deux tiers à l’occasion de la révolte des gilets jaunes, qui, faut-il le rappeler, partit de là.

    Un début de réponse vient d’être apporté par des Gaulois de…Savoie. Le Parisien, dans un article au titre éloquent (“Les «invincibles» radars tourelles déjà vandalisés“), rapporte qu’en une nuit, du 12 au 13 août, sur 6 nouveaux radars, l’un a été incendié et deux autres détruits avant même leur installation. Mais il n’y a pas que la Savoie à abriter d’irréductibles Gaulois : dans l’Aude, ce ne sont pas moins de huit radars tourelles sur 14 qui ont été dégradés ou incendiés ! Le Parisien ajoute sobrement que « partout en France, les actes de vandalisme se multiplient. Masse, essence, peinture… tout est bon pour neutraliser ces serial flasheurs. »

    Il y a un an jour pour jour, en plein cœur du mois d’août, j’indiquais ici même que les attaques contre les radars partout en France annonçaient une véritable révolte.

    Un an après la crise des gilets jaunes, les mêmes responsables, Emmanuel Macron, Edouard Philippe et Christophe Castaner, sont toujours à leur poste et commettent les mêmes grossières erreurs. Au moment où il a de nouveau le feu à ses radars perchés, le Président Macron, tweete en anglais sur la forêt amazonienne : “Our house is burning“. N’a-t-il pas vu que ses “serial flasheurs are also burning in his own house” ? Mais peut-être faudrait-il qu’il se mette enfin à l’apprentissage intensif du gaulois pour la rentrée.

    Au fait, à ce stade d’aveuglement, de bêtise et d’imprudence dans la conduite d’un peuple et d’un pays en crise, vous diriez que ce sont des “serial” quoi, nos trois amis ?

    Dominique Monthus

    https://www.bvoltaire.fr/les-radars-tourelles-deja-en-feu-macron-philippe-et-castaner-nont-decidement-rien-compris/

  • Navire-taxi « Open Arms » : tout était bidon

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    Commentaire de Gates of Vienna :

    Nouveau bateau de « sauvetage des réfugiés », nouvelle arnaque

    Cette fois, c’est l’Open Arms, dont les propriétaires disent qu’il est rempli d’enfants désespérés et en mauvaise santé. Il s’avère que la situation désespérée est un mensonge, que des mineurs sont majeurs et que la mauvaise santé est un mensonge – une fake news sur toute la ligne.

    ******

    Article du Giornale di Sicilia, 18 août 2019

    N.d.t. : c’était donc avant que les migrants ne soient finalement autorisés à débarquer à Lampedusa pour être transférés vers les pays d’accueil.

    Open Arms, inspection à bord : « Aucune urgence ». Des migrants sautent à la mer.

    D’après ce que nous avons appris sur l’inspection de l’Open Arms ordonnée par le Procureur général d’Agrigente, il n’y avait aucun problème hygiénique ou sanitaire critique de nature à déclencher l’urgence. L’inspection a été effectuée hier [samedi] pour vérifier les conditions d’hygiène et de santé à bord du navire où se trouvaient 107 naufragés.

    Les migrants étaient entassés sur le pont du bateau, dormaient par terre sans matelas, se couvraient de draps et de nappes, et selon l’ONG ils étaient psychologiquement épuisés.

    Selon le rapport des médecins de Cismo (Centre italien d’étude des médecines orientales), il pourrait y avoir des cas de gale, mais pour l’instant, il n’y en a aucune confirmation officielle. Pour les 107 migrants qui sont encore à bord, c’est le 17ème jour sur ce navire encore bloqué au large de Lampedusa, en face de Cala Francese.

    Selon le rapport des médecins de Cismo (Centre italien d’étude des médecines orientales), il pourrait y avoir des cas de gale, mais pour l’instant, il n’y en a aucune confirmation officielle. Pour les 107 migrants qui sont encore à bord, c’est le 17ème jour sur ce navire encore bloqué au large de Lampedusa, en face de Cala Francese.

    Manifestement, la controverse se poursuit. « Des patients imaginaires, des mineurs imaginaires, des urgences sanitaires imaginaires… L’ONG Open Arms et ses complices atteignent le sommet du ridicule ; les Italiens sont bons mais pas idiots », a écrit Matteo Salvini sur Facebook.

    « Jour 17. Misérables. Misérables sont ceux qui prennent en otage 107 êtres humains « sans nom » et des bénévoles pour faire de la propagande xénophobe et raciste. Complices, tous ceux qui le permettent et qui plaisantent sur leur douleur », a répliqué l’ONG sur Twitter.

    Dix-neuf mineurs sur les 27 personnes débarquées de l’Open Arms seront transférés à Porto Empedocle par ferry. Les huit autres, qui ont admis être adultes après leur débarquement, resteront au « hotspot » de l’île et des contrôles médicaux seront effectués pour évaluer leur âge réel.

    « Nous ne pouvons plus contenir le désespoir. Nous ne pouvons plus expliquer. Il n’y a pas de mots. Vous êtes des lâches. #unportosicurosubito [un port sûr tout de suite] », a twitté pour sa part l’ONG espagnole Open Arms, avec une vidéo de quatre migrants qui ont essayé d’atteindre Lampedusa à la nage, après s’être jetés à l’eau avec des gilets de sauvetage. Trois sauveteurs les poursuivent et les ramènent à bord du bateau.

    Article original : Giornale di Sicilia (avec photos)

    Traduction anglaise : Gates of Vienna

    Traduction française Cenator pour LesObservateurs.ch

    https://www.alterinfo.ch/2019/08/22/navire-taxi-open-arms-tout-etait-bidon/

  • Racisme anti-blanc : la réponse cinglante d’un policier au négationisme du député Aurélien Taché

    Le site internet du magazine Le Point vient de publier la tribune libre d’un policier. Celui-ci répond à Aurélien Taché, député LREM du Val-d’Oise et membre du pôle idée de ce parti, qui a diffusé un tweet la semaine dernière niant l’existence du racisme anti-blanc.

    Il faut se souvenir que c’est déjà ce député Taché qui s’était illustré en comparant le voile islamique à un simple serre-tête.

    Le policier qui a rédigé cette tribune publiée par Le Point précise qu’il n’est pas Français de souche.

    Sachez aussi que j’ai bien conscience qu’il est dangereux de s’attaquer à ce sujet. Toutefois, non seulement je suis policier et donc déjà catalogué comme facho par nos détracteurs, mais de plus, comme le prouve ce tweet, je pense que la lutte contre le racisme s’exprime trop fréquemment de manière hystérique et caricaturale. (…)

    J’en ai assez de voir beaucoup trop de nos concitoyens se rejeter cette crainte d’être assimilé comme raciste, telles une patate chaude ou une grenade. Assez de voir ce combat être utilisé comme un faux-semblant, d’autant plus quand le but est de ratisser large. Enfin, même si mon devoir de réserve m’oblige normalement à me taire, ce genre de posture influe beaucoup trop concrètement sur ma vie de citoyen et de policier, ces dernières années, pour que je me taise davantage. (…)

    C’est pourquoi j’en viens enfin à son allusion au « prétendu racisme anti-Blanc », qui pour moi trahi clairement tout le reste de son œuvre. Il est inadmissible de nier ce racisme au même titre que les autres. Je croise des victimes concrètes de ce fléau chaque jour. Il suffit d’aller visiter certains forums ou même certains réseaux sociaux pour vérifier l’ampleur du phénomène. Les Blancs y ont toutes sortes de surnoms. Ça va du petit Babtou au grand Babtou, quand ce n’est pas Gouffa, Kouffar ou simple mécréant. Cependant, généralement, la victime idéale y est tout simplement décrite comme le « céfran », facile à impressionner, facile à dévaliser, facile à humilier.

    Dans beaucoup de quartiers, le petit céfran est non seulement une proie facile, mais aussi une aubaine pour se faire valoir auprès des potes. Il est déjà tellement accablant, en tant que policier, de ne pas pouvoir freiner ce phénomène convenablement et il faudrait en plus, d’après monsieur Taché et d’autres grands esprits, que nous les laissions seuls à la cave. Au nom de quoi devrions-nous nier ces plaies saignantes ?

    Je suis désespéré à cette idée que l’on n’appelle plus un chat, un chat. Ces dissimulations de la vérité ou ces mensonges par omission, peu importe comment on les nomme, sont néfastes quoi que l’on dise. Je prétends même que cette politique décadente est en fait en grande partie responsable de ces amalgames dont notre société souffre. Le rejet de la vérité est un boomerang qui nous reviendra en pleine tronche à un moment ou à un autre. La véracité du terrain est indiscutable. Et non, monsieur Taché et consorts, vous n’arriverez pas à nous convaincre du contraire de ce que nos yeux voient.

    https://www.medias-presse.info/racisme-anti-blanc-la-reponse-cinglante-dun-policier-au-negationisme-du-depute-aurelien-tache/111578/