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  • Macron – Trump : le duo gagnant du G7 ? – Journal du mardi 27 août 2019

     

    Macron – Trump : le duo gagnant du G7 ?

    Il a réussi son coup et il le sait. Après un G7 réussi à Biarritz, Emmanuel Macron a tenu à savourer le moment avec une conférence de presse de fermeture après s’être affiché fièrement aux côtés de Donald Trump. Des coups de com‘ qui mettent la pression sur le président français pour les prochains mois.

    Amazonie : incendie diplomatique franco-brésilien

    Alors que les pays du G7 ont proposé une aide de 20 millions de dollars pour combattre les feux en Amazonie, le président brésilien, Jair Bolsonaro, a rejeté l’offre et accuse Emmanuel Macron d’ingérence. Une fracture entre les deux chefs d’Etat qui dépasse le cadre des incendies.

    GAFA : une victoire en trompe l’oeil

    Le président de la république et ses équipes se félicitent d’avoir tenu bon sur la taxe Gafa tout en évitant une augmentations des tarifs douaniers du vin français à destination des Etats-Unis. Une joie de façade qui cache une réalité un peu plus complexe.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/macron-trump-le-duo-gagnant-du-g7

  • Macron, le G7 et les écolos

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    Le billet de Patrick Parment

    On ne peut nier qu’Emmanuel Macron a réussi « son » G7. Un G7 qui s’est joué à plusieurs niveaux. Sur le fond, il s’agissait rien moins que de contrer les influences planétaires chinoises dans les domaines tant politique qu’économique et de réaffirmer la primauté de l’Occident et de son modèle économique, le libre-échangisme. Pour cette raison majeure, Donald Trump n’avait aucune raison de saboter ce G7 comme il est coutumier dans ce genre de raout. Emmanuel Macron avait préparé le terrain lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine à Brégançon, afin de ramener le tsar russe dans le giron occidental. Car, suite aux différents embargos qui touchent son pays, Poutine avait enclenché une série d’entretiens avec Pékin. Autre preuve, la présence du premier ministre indien Narendra Modi, plutôt proche des Russes, et qui incarne la résistance aux visées chinoises en Asie.

    Tout était donc réuni pour satisfaire un Donal Trump, symbole d’un monde régi par le libre-échange et dont l’Amérique est de fer de lance. Macron, ayant fait preuve de sa vassalité, Donald Trump pouvait repartir satisfait de ce G7.

    D’autant que Trump se fout complètement de la querelle déclenchée par Macron à l’encontre du président brésilien, Jair Bolsonaro. Cette vindicte subite est destinée à la politique intérieure française et à la montée, réelle ou fictive (?), des écolos en vue des prochaines élections municipales. Car Macron veut également phagocyter cet électorat qui manque à son palmarès.

    Rappelons les faits. Macron a violemment mis en cause la politique du président Jair Bolsonaro, au sujet des feux de la forêt amazonienne. Bref, Macron s’en prend, au-delà cette forêt qui serait l’un des grands poumons de la planète, au leader populiste, limite facho, aux yeux de notre président. Macron se pose ainsi en défenseur de la démocratie et mieux encore, de la planète. Il va même jusqu’à déclarer vouloir abandonner les accords passés entre l’Europe et le Mercosur – ce qui, entre nous soit dit, serait une excellente chose.

    Sauf que ce que vise Macron, c’est bel et bien l’électorat écolo. Car sur le fond, l’affaire amazonienne est marginale. Le vrai poumon de la planète ce sont les océans et non cette forêt qui n’entre dans le processus qu’à hauteur de 5%. D’autre part, les feux les plus importants ne sont pas en Amérique latine mais en Afrique. Enfin, le Brésil n’est pas le seul concerné puisque la forêt amazonienne concerne tout autant les pays limitrophes du Brésil. Jair Bolsonaro n’a pas tort quand il dit que « l’Amazonie sera sauvée par les Brésiliens et non par la rhétorique hystérique et mensongère des médias aux ordres, des bureaucrates transnationaux et des ONG ».

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/08/27/macron-le-g7-et-les-ecolos-6172202.html

  • Ce que la réforme des retraites va changer

    retraites.jpgEmmanuel Macron a indiqué ce lundi ses préférences pour la réforme des retraites à venir. Entre passage au système par points et individualisation de l'âge d'équilibre, voici ce cette réforme pourrait changer.

    https://www.peupledefrance.com/2019/08/ce-que-la-reforme-des-retraites-va-changer.html#more

  • Une élève anglaise disqualifiée pour opinion anti-halal… puis réintégrée

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    Touche pas à mon halal. Les autorités anglaises traquent l’islamophobe. Tapette à souris en main, ils le guettent, l’attendent au virage. Il peut surgir à tout moment. Dans la rue, un journal, à la télé, dans un texte, un discours… Et même à l’école ! C’est affreux. Horribeul.

    Une élève de 16 ans, nous rapporte le Sun du 18 août, qui passait un examen s’est rendue coupable du fameux mal qui ronge l’Angleterre et même l’Europe tout entière. En tant que végétarienne convaincue, la jeune dévergondée s’est saisie de son stylo à bille et a écrit les mots insoutenables que nous reproduisons ici entourés de guillemets en béton armé : « Je trouve l’idée de la viande halal dégoûtante. » En 2019, oser affirmer que le halal… Ah non… Le meuglement de la vache qui agonise dans de terribles souffrances durant de longues minutes n’est-il pas doux à nos oreilles de correcteurs ? Oh yes it is! Et le bêlement du mouton égorgé sans étourdissement préalable ne nous rappelle-t-il pas les vocalises de Joe Cocker ?

    Cheveux droits sur la tête, gravement traumatisé, le jury s’empressa de disqualifier la candidate impie. L’islamophobie était flagrante, le racisme consommé. Le mot « obscène » fut extirpé du dictionnaire. Après s’être excusés d’avoir un jour existé, les correcteurs rentrèrent chez eux se cacher sous la moquette, honteux d’avoir lu de telles ignominies.

    Aggravation de cette douloureuse affaire, l’histoire se déroule dans une région d’Angleterre dont le nom mériterait à lui seul d’être dénoncé pour atteinte aux valeurs morales de l’islam : le Sussex. Une véritable incitation à la débauche. Une impudeur caractérisée. Le cas sera examiné ultérieurement.

    Revenons donc à nos moutons anglais. Revenus de leur séjour expiatoire sous la moquette, les membres du jury s’entendirent arguer par la partie plaignante, à savoir la mother de l’islamophobe en jupette plissée, que son dégoût pour le halal provenait d’un végétarisme forcené et non, ô surtout pas, d’une quelconque aversion pour la sainte religion musulmane. « Mais qu’allez-vous penser, darling ? Elle préfère les carottes râpées, les poireaux vinaigrette. Elle n’a rien contre la religion qui prescrit les égorgements d’animaux sans étourdissement. Il se pourrait même qu’elle adore ! »

    Face à l’argumentation, les chochottes de la bien-pensance firent demi-tour. Éviction de l’élève annulée. « Nous admettons qu’au départ, nous n’étions pas parvenus à la bonne conclusion et que nous étions trop sévères. » Au nom de l’autre cause sacrée du progressisme, la fautive fut amnistiée. Le végétarisme excuse la candidate impie. De ce verdit, il faut donc déduire que les carnivores anglais n’ont pas le droit d’émettre une opinion défavorable au halal. La raison du rejet se doit d’être en conformité avec l’idéologie du moment.

    Il va sans dire que la jeune Abigail Ward aurait recueilli les félicitations du jury si elle s’était insurgée contre la corrida. « Oui, mais si le toréador est musulman ? » dit une voix au fond de la classe… « Que dire ? Bien ? Pas bien ? » Pfff… l’examen devient too much compliqué.

    Jany Leroy

    https://www.bvoltaire.fr/une-eleve-anglaise-disqualifiee-pour-opinion-anti-halal-puis-reintegree/

  • Les temps de réconciliation

    6a00d8341c715453ef0240a4a48e2e200d-320wi.jpgIl semble beaucoup trop tôt pour évaluer la réussite diplomatique qu'évoque au soir de la réunion de Biarritz le journal officiel de Boboland[1]. Plus mesurables nous paraissent la question de la paix civile des Français et celle d'une meilleure coopération entre Européens.

    Dans une précédente chronique[2] nous déplorions en effet le peu de fiabilité de la réunion de conditions réconciliatrices dans le contexte du gouvernement actuel. Ceci en dépit des appels présidentiels, communication essentiellement rhétorique.

    Il a existé cependant des précédents historiques, dans la France d'autrefois. On pourrait, on devrait, aujourd'hui encore s'y référer. L'exemple dont la mémoire nationale a conservé le plus longtemps le souvenir remonte sans doute au couronnement d'Henri IV.

    En l'an de grâce 1589, la race des Valois s'étant éteinte, la branche des Bourbons était appelée à lui succéder par cette loi de succession si simple que les juristes avaient appelée, au XIVe siècle, loi salique. Malgré plus de 300 ans de distance depuis la mort de leur ancêtre, saint Louis, après une histoire tumultueuse, et en dépit du triste épisode du Connétable mettant son épée au service de Charles Quint, la légitimité politique de la nouvelle lignée dynastique n'était contestée que par les partisans fanatiques de la continuation des guerres de religion.

    Il fallut certes 5 ans pour aboutir en 1594 au sacre du roi de France, à Chartres, car la Ligue catholique contrôlait Reims.

    Ce ne fut encore que 4 ans plus tard, seulement, que fut signé en 1598 l'Édit général de Nantes, complété par diverses dispositions y compris celles de l'édit de Fontainebleau signé en 1599 par le Vert Galant pour son petit royaume de Navarre où les protestants tenaient encore le haut du pavé.

    Charte exemplaire du rassemblement cet ensemble maintint l'équilibre religieux dans le royaume pendant près d'un siècle. Mais elle avait nécessité 10 ans d'efforts, reprenant des tentatives infructueuses marquées par les édits d'Amboise (1563), Saint-Germain, (1570) et Poitiers (1577).

    Cette longue route du Vert Galant, la Restauration, sous son descendant Louis XVIII s'efforça de la suivre.

    D'emblée ce sentier escarpé fut semé d'embûches auxquelles s'employèrent les grands habiles, notablement Fouché et Talleyrand, en imposant par exemple que le Sénat impérial devînt Chambre des pairs, etc. Pas question de toucher aux intérêts des acquéreurs de biens nationaux de l'époque révolutionnaires, ceux que Beau de Loménie considère comme les fondateurs des dynasties bourgeoises.

    N'oublions jamais, en effet, qu'en 1814 le retour des Bourbons avait été accueilli par une liesse générale du peuple français. L'affreux survivant du Comité de salut public robespierriste Carrère l'atteste dans ses Mémoires publiées 30 ans plus tard.

    C'est ainsi que fut publiée la très belle déclaration de Louis XVIII rentrant par Saint-Ouen.

    Que dit en effet le frère du roi martyr Louis XVI, l'oncle du pauvre petit Dauphin[3]reconnu pour Louis XVII ? Il annonce simplement le retour "d'un Français de plus en France".

    Parmi les pages, si admirables du point de vue littéraire, de Chateaubriand, on perçoit sans difficulté que ce règne ne fut point senti comme suffisamment contre-révolutionnaire par ceux que leurs adversaires appelaient ultraroyalistes, encore qu'ils n'employaient point eux-mêmes cette étiquette.

    On ne relira sans doute jamais assez la page terrible des Mémoires d'Outre-Tombe[4] où il dit son horreur de voir dans les allées de la nouvelle Cour, "le vice appuyé sur les bras du crime".

    Dans la pratique, toutefois on peut mesurer, aussi, toute la grandeur et toutes les difficultés de ce règne réconciliateur et réparateur qui assura une des périodes les plus brillantes et les plus heureuses de l'Histoire de France.

    On peut hélas mesurer aussi la distance qui nous en sépare.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. Le Monde en ligne le 26.8 à 20h57 "A Biarritz, Macron estime que le sommet du G7 a créé les conditions d’une rencontre entre Trump et Rohani"
    [2] cf. L'Insolent du 20.8 "Réconciliation : un dur métier"
    [3] et dont la Restauration ne reconnut jamais la dépouille présentée pour telle au cimetière de Sainte-Margueritte puisque celle-ci ne fut, mystérieusement, ni transférée à la chapelle expiatioire, ni à Saint-Denis.
    [4] Ensuite, écrit-il, je me rendis chez Sa Majesté : introduit dans une des chambres qui précédaient celle du roi, je ne trouvai personne ; je m'assis dans un coin et j'attendis. Tout à coup une porte s'ouvre: entre silencieusement le vice appuyé sur le bras du crime, M. de Talleyrand marchant soutenu par M. Fouché ; la vision infernale passe lentement devant moi, pénètre dans le cabinet du roi et disparaît. Fouché venait jurer foi et hommage à son seigneur ; le féal régicide, à genoux, mît les mains qui firent tomber la tête de Louis XVI entre les mains du frère du roi martyr ; l'évêque apostat fut caution du serment.

    https://www.insolent.fr/

  • PMA pour toutes : les termes de “mère et mère” seront inscrits sur l’acte de naissance

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    Comment seront nommés les parents sur l’extrait d’acte de naissance d’un enfant né grâce à l’élargissement de la PMA à toutes les femmes ?

    Depuis un mois, la question n’avait pas trouvé de réponse claire. La secrétaire d’État Marlène Schiappa n’avait guère éclairé sur le sujet le 26 juillet dernier face à Apolline de Malherbe. Ni la ministre de la Santé la semaine dernière face à Jean-Jacques Bourdin, qui avait alors renvoyé la balle à son homologue de la Justice, Nicole Belloubet.

    Cette dernière a finalement apporté une réponse : ce sera “mère et mère”.

    https://fr.novopress.info/215248/pma-pour-toutes-les-termes-de-mere-et-mere-seront-inscrits-sur-lacte-de-naissance/

  • NOTRE FEUILLETON ESTIVAL : UN ETE AVEC JACQUES BAINVILLE... (36)

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    Aujourd'hui : 38. L'incident des obsèques...

    Tiré de notre Album "Maîtres et témoins"... (II) : Jacques Bainville" (186 photos)

    L'incident des obsèques...

    Paris, 13 février 1936, au croisement du boulevard Saint-Germain et de la rue de l'Université. 
    La foule attend le cortège funèbre de Jacques Bainville, dont la dépouille doit être transportée depuis son domicile, rue de Bellechasse, à la gare de l'Alma, pour être inhumée à Marigny, en Normandie. 
    L'Église catholique - qui ne s'est pas honorée en la circonstance... - lui a refusé les obsèques religieuses, en raison de la "mise à l'Index" de l'Action française par le pape Pie XI, en 1926....
    Le quotidien de la Ligue d'Action française a appelé ses lecteurs à se masser, à midi, l'heure de la levée du corps, boulevard Saint-Germain....
    Le corps du défunt a été exposé dans la cour de l'immeuble de la rue de Bellechasse. 
    A midi, deux discours sont prononcés : l'un par Léon Daudet, au nom des amis du défunt, l'autre par Me Henri Robert, directeur de l'Académie Française (extraits) :1. De Me Henri Robert : 
    «La mort de Jacques Bainville est pour tous ceux qui l'ont connu, aimé et admiré, un sujet de profonde tristesse. Certes, nous le savions malade, atteint aux sources mêmes de la vie, mais nous voulions espérer quand même. II nous donnait l'exemple, en luttant avec un indomptable courage, un magnifique stoïcisme contre le mal qui le torturait. Il avait auprès de lui, pour l'aider dans ce dur combat, sa femme dont les soins attentifs et l'inlassable dévouement réussirent par une sublime conspiration, à l'arracher plusieurs fois à son cruel destin. Sa femme et son fils, ses confrères et ses amis ne sont pas les seuls à ressentir profondément la perte douloureuse qu'ils viennent de subir. Les Lettres françaises sont aussi en deuil. Maurice Donnay, en le recevant à l'Académie, a fait de notre confrère un magistral et définitif éloge. Dans les tristes circonstances présentes, je ne puis qu'évoquer son oeuvre. Jacques Bainville a écrit des livres qui ont consacré sa grande réputation, et il est toujours resté fidèle au journalisme dans lequel il avait fait ses débuts, alors qu'il sortait à peine du lycée, en écrivant à Francisque Sarcey une lettre que celui-ci inséra dans Le Temps. Voir pour la première fois son nom imprimé dans les colonnes d'un grand journal, quelle joie et quel orgueil pour un collégien. Ce simple fait décida peut-être de sa vocation... »
    2. De Léon Daudet :
    «C'est comme vis-à-vis quotidien de Jacques Bainville, à notre table commune de travail de l'Action Française depuis vingt-huit ans, que je viens apporter à l'admirable veuve et au fils de notre cher ami, le suprême témoignage de notre douleur et aussi de notre fierté. Fierté que peuvent partager tous les collaborateurs de ce grand écrivain qui fut aussi un grand patriote. Eadem velle eadem nolle ea est vera amicitia. Vouloir les mêmes choses, ne pas vouloir les mêmes choses, voici la véritable amitié. La fidélité amicale de Bainville était connexe à la fidélité de ses convictions politiques. Il disait de Charles Maurras qu'il lui devait tout, sauf le jour. Cette formule pourrait être celle de la plupart d'entre nous. Tant de peines profondes et aussi de joies et de certitudes en commun ont créé entre nous, les maurrassiens, une solidarité que la mort même ne saurait anéantir. S'il est vrai que l'amour est plus fort que la mort, cela n'est pas moins vrai de l'amitié et au-delà des tombeaux quand il s'agit d'écrivains et d'hommes d'action, celle-ci se continue par leurs oeuvres, par leurs actes, par leurs intentions fraternelles. Amis, nous le fûmes dans la patrie, dans la France, notre mère, dont les dangers, les risques nous apparurent ensemble. Historien né, objectif et clairvoyant, pressentant les effets dans les causes comme un Thucydide et un Fustel de Coulanges, Bainville était atteint de cette transe des époques troubles : l'angoisse pour le pays. Il n'était pas de jour qu'il ne m'en parlât ou n'y fît allusion. Poète par surcroît et de l'esprit le plus vif, le plus spontané, il voyait, navigateur des âges écoulés, monter à l'horizon les points noirs, annonciateurs de la tempête. Un article de lui dans la revue d'Action Française du 14 juillet 1914, intitulé Le Rêve serbe, annonce avec précision et clarté le mécanisme de la guerre européenne qui vient... Sa plume ne tomba de ses mains qu'à la dernière minute. Jusqu'à ses derniers moments il s'entretint avec nous des sujets les plus divers, de ceux surtout qui lui tenaient au coeur. Cela nous permettait à nous, les collaborateurs de chaque jour, de lui cacher notre inquiétude. La veille de sa mort, il s'occupait avec Maurras de La Bruyère et il nous parlait de ses projets. Une seule plainte : quand pourrai-je reprendre avec vous nos petits dîners d'amis. Cher Bainville, tendre, délicat, grandiose ami, jusqu'à l'heure d'aller vous rejoindre, quand nous aurions dû vous précéder nous ne cesserons de penser à vous, de vous pleurer, de prier pour vous. »
    Au premier rang de l'assistance, se pressent les plus hautes personnalités de la politique et des lettres...
    Le cortège est précédé de deux chars remplis de fleurs et de couronnes, dont celles du duc et de la duchesse de Guise.
    Charles Maurras et la reine Amélie du Portugal suivent aussitôt après la famille.
    L'imposant cortège s'engage dans le Boulevard Saint-Germain, et c'est alors que se produit "l'incident" : une automobile, dans laquelle ont pris place Léon Blum et Georges Monnet, est arrêtée par la foule, qui attend le passage du cortège. 
    Il est évidemment impossible, étant donnée la notoriété de Bainville, et l'importance de l'événement, qu'une personnalité comme Léon Blum ait été dans l'ignorance de ce qui se passait à cet endroit, et à ce moment-là...
    Il semble que l'auto voulut passer malgré tout, coupant ainsi la double haie de la foule attendant, de part et d'autre du boulevard, le passage du cortège.
    Léon Blum reconnu, des cris et des sifflets se firent entendre. Provocation ? La vitre arrière de la voiture fut brisée, et un mouvement de foule eut lieu autour du véhicule... Léon Blum et Mme Monnet furent légèrement contusionnés... 
    Les Camelots du Roi, présents sur les deux trottoirs du Boulevard, protégèrent Blum, qui se fit conduire à l'Hôtel Dieu.
    Quand il revint à la Chambre des députés, il fut accueilli aux cris de "Dissolution des Ligues". 
    Et Albert Sarraut, ministre de l'Intérieur, fit signer, par le président Albert Lebrun, la, dissolution de toutes les organisations d'Action Française, que suivit celle de toutes les ligues nationales...
    Sur cette malheureuse journée des obsèques, Albert Thibaudet écrit :
    "...Les trois formes des guerres historiques françaises semblèrent conviées aux obsèques de Bainville.
    D'abord, notre forme la plus française de la guerre religieuse, celle que connaissent bien les lecteurs de Port-Royal.
    Ensuite la guerre civile : on a, dans le malheureux incident Léon Blum, la sensation physique de cette Discorde que les poètes épiques, et Boileau dans le Lutrin, invoquent pour signifier un moment exceptionnel où tout sort de la mesure, tout est déréglé, tout est déchaîné démoniaquement. Je saurai désormais ce que veut dire l'hémistiche : la Discorde triomphe...
    Enfin, la guerre étrangère : le jour des obsèques était le jour de la discussion du pacte franco-soviétique, sur les conséquences duquel je n'ai pas d'opinion, mais Bainville en avait une, très nette, et l'un de ses derniers articles disait : "Une alliance avec les Soviets offre tout ce qu'il faut pour vous amener à la guerre."
    On songe alors à la dernière phrase de Jaco et Lori, où Jaco disparaît dans les arbres : "Je criai par trois fois : Ca finira mal !"
    Le cortège funèbre de Jacques Bainville s'est déroulé justement entre les trois cris."

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/27/notre-feuilleton-estival-un-ete-avec-jacques-bainville-6171802.html

  • Feux de forêt en Amazonie : un prétexte pour s’en prendre à Jair Bolsonaro

    Feux de forêt en Amazonie : un prétexte pour s’en prendre à Jair Bolsonaro

    Les fausses informations sont tellement nombreuses qu’il devient impossible de toutes les corriger. Les feux de forêt en Amazonie ne sont qu’un prétexte pour s’en prendre à Jair Bolsonaro. Petit florilège :

    Selon la Nasa, l’Afrique subsaharienne est davantage en proie aux flammes que l’Amazonie :

    5d61362b488c7b0a348b4567-403x300.pngUn examen plus approfondi permet même de se rendre compte que l’étendue des feux semble généralisée sur l’ensemble de pays comme l’Angola, la Zambie ou la Tanzanie, et très présents au Congo. Pourtant, on ne trouve aucune mention de ces incendies, que ce soit dans la presse locale africaine, ou dans la presse internationale. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il s’agit d’un phénomène habituel, et régulier. Mais qui n’en reste pas moins inquiétant.

    Explication.

    Au mois de juin dernier, la NASA elle-même expliquait que les incendies étaient monnaie courante en Afrique à cette période de l’année. Et ils ne sont pas dus à la sécheresse ni à la pollution, mais bien aux pratiques agricoles. La NASA l’appelle “slash and burn”, on parle chez nous de “culture sur brûlis”, une technique peu coûteuse et facile à appliquer : le bois est coupé puis brûlé, et la couche de cendres fournit aux terres défrichées une couche riche en nutriments pour aider à fertiliser les cultures (…)

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  • Macron un cheval de Troie américain à l’Élysée par Wayne Madsen – les 7 du quebec

    Même Dieu vous avait prévenu!

    Bon c’est le dessinateur, Sébastien Dieu, qui officie souvent chez P. Jovanovic, et dont je me suis servie pour illustrer ce billet qui traite de la liste des licenciements mondiaux, mais quand même… Parce qu’ici on sait depuis le début de qui Macronest le N.O.M. Dès le 31/01/2016 on avait lu ceci ; En pleine polémique, Clara Gaymard quitte General Electric – La patronne du groupe américain en France officialise son départ quelques jours après avoir été convoquée à l’Élysée pour s’expliquer sur les suppressions de postes chez Alstom. Mission accomplie pour Clara Gaymard. Trois mois à peine après avoir bouclé l’acquisition de la branche énergie d’Alstom, la patronne française de General Electric a annoncé à notre confrère « Challenges » qu’elle s’apprêtait à quitter le groupe américain, confirmant des informations de « L’Obs ». L’annonce doit en être officialisée demain par un communiqué interne. Mercredi, Clara Gaymard a dû se rendre à l’Élysée pour s’en expliquer auprès de François Hollande et d’Emmanuel Macron, en compagnie de Jeffrey Immelt le patron américain de General Electric. Lire l’intégralité de l’article, source NouvelObs ► Copains Comme Cochons !

    Politique française sous influence : Macron seconde taupe yankee à l’Élysée

    Et çà continue, Sarko était déjà une taupe de la CIA au sommet de l’État français, Hollande un sbire des roitelets du Golfe, le gugusse Macron « Young Leader » de chez Rothschild va parachever le marasme au profit de ses payeurs de l’empire sis à la City de Londres…

    ~ Résistance 71 ~

     Macron un cheval de Troie américain à l’Elysée

    Wayne Madsen | 17 mai 2017 | URL de l’article en français ► http://lesakerfrancophone.fr/macron-un-cheval-de-troie-americain-au-palais-de-lelysee

    URL de l’article source en anglais ► http://www.strategic-culture.org/news/2017/05/17/macron-american-trojan-horse-elysee-palace.html

    URL de l’article R71 ► https://resistance71.wordpress.com/2017/05/24/politique-francaise-sous-influence-macron-seconde-taupe-yankee-a-lelysee/

    Le nouveau président français, Emmanuel Macron, qui a été poussé dans la course présidentielle française en tant que contrepoids pro-Union européenne pour empêcher l’élection de la leader du Front national Marine Le Pen, semble avoir plus qu’une relation décontractée avec les États-Unis. Alors qu’il travaillait au sein du ministère de l’Économie, successivement comme inspecteur spécial et comme ministre, Macron a supervisé le vol virtuel des industries françaises stratégiques, par des entreprises américaines ayant des liens solides avec la communauté américaine du renseignement.

    Le piratage des ordinateurs du mouvement de campagne En Marche ! de Macron par des hackers inconnus a fourni un matériel intéressant. Les défenseurs de Macron affirment que les fichiers informatiques publiés sont soit faux, soit des informations externes. Cependant, un ensemble de fichiers portant sur le vol virtuel du géant de la technologie de l’information en France, par des personnes connectées à la CIA, est exactement le type de fichiers que l’on s’attend à trouver lors de la campagne de Macron. Le premier travail de Macron dans le gouvernement français était de protéger les intérêts des entreprises françaises de la concurrence et surtout des acquisitions étrangères.

    Le travail des services de renseignement américains pour acquérir le leader de la technologie des cartes à puce français Gemplus International a débuté en 2001 et l’opération était en grande partie terminée en 2004, l’année où Macron est devenu inspecteur des finances au ministère de l’Économie française. L’industrie française a longtemps été une cible pour la surveillance et / ou l’acquisition par des entreprises américaines. La CIA a joué un rôle important dans ces opérations de guerre économique. Par exemple, la société française d’électronique Thomson-CSF était une cible majeure pour l’Agence de sécurité nationale des États-Unis (NSA) et la surveillance de la CIA.

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  • Grande puissance agricole mondiale pendant longtemps, la France est désormais en déclin dans ce domaine. Voici comment elle en est arrivée là.

     En 2023, la France importera davantage de produits agricoles qu’elle n’en exporte.
    En 2023, la France importera davantage de produits agricoles qu’elle n’en exporte. (Reuters) 
    Il semble bien loin le temps où la France était la grande puissance agricole et agroalimentaire mondiale, aux côtés des États-Unis.
    De deuxième exportateur dans les années 1990, le pays est passé à la quatrième place, derrière les États-Unis, l’Allemagne et les Pays-Bas, voire à la sixième aujourd’hui, hors produits transformés.
    À ce rythme, en 2023, la France importera davantage de produits agricoles qu’elle n’en exporte, pointe un récent rapport du Sénat.
    Même tendance dans l’agroalimentaire.
    Pour la première fois depuis la guerre, notre balance commerciale avec les pays européens a été négative en 2018!
    Comment expliquer un tel recul? 
    Le déclin de notre compétitivité est une des réponses. 
    Les charges salariales ont bondi ces dernières années, tandis que des distorsions de concurrence majeures se sont instaurées avec nos voisins. 
    Dans le secteur de la viande, l’Allemagne n’avait pas de salaire minimum jusqu’en 2015. 
    Grâce à la main-d’œuvre bon marché, le pays s’est hissé en tête de la production européenne en quinze ans, reléguant la France au huitième rang, souligne le cabinet Xerfi. 
    Même phénomène pour les fruits et légumes, avec l’Espagne, devenu le champion dans ce domaine. Résultat, pour compenser leurs coûts, les Français ont coupé dans les investissements, entraînant retards techniques et absence d’innovations. Un cercle vicieux.
    Un manque de stratégie
    Ce déclin s’explique aussi par un manque de stratégie. 
    Longtemps, les Français n’ont pas eu de politique à l’export, se contentant de vendre le surplus de leurs productions sans se soucier des attentes. 
    Dans le secteur du porc, la France est restée sur du milieu de gamme, quand le marché s’est tourné vers le premium. 
    Le Danemark est devenu leader du bio, tandis que l’Espagne a misé sur le haut de gamme avec le jambon ibérique ou pata negra. 
    Les vins et spiritueux, les céréales et le sucre sont encore notre force à l’international.
    Mais pour combien de temps ? 
    Depuis peu, nos vins souffrent à l’export, pâtissant de leurs appellations complexes et de leurs prix élevés, nos blés font face à une redoutable concurrence des pays de la mer Noire et notre production de betteraves sucrières sera amputée de quatre usines l’an prochain.
    lejdd