Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • Patriotisme total

    2446220986.jpgGeorges Feltin-Tracol

    Le 16 janvier 2014 s’éteignait à Tokyo à l’âge respectable de 91 ans Hirô Onoda. Il fut certainement l’ultime porteur des principes fondateurs de l’esprit samouraï, le dernier Japonais à avoir sacrifié sa vie pour la grande idée impériale.

    Le Lys noir de feu Rodolphe Crevelle en date du 21 juin 2012 présentait cet incontestable héros contemporain. Le titre du texte claquait tel un défi lancé à la moraline ambiante : « Comment gagner une guerre mondiale quand on est seul… » Hirô Onoda appartient à ces conscrits nippons qui, faute de moyens de transmission appropriés, ignorèrent la défaite de leur pays en 1945 et continuèrent à combattre sur des îles, plus ou moins isolées, de l’aire Asie – Pacifique.

    Jeune lieutenant à la fin du conflit, Hirô Onoda rejoint l’île occidentale de Lubang aux Philippines. Instruit auparavant dans une école de guérilla à Futamata, il reçoit des ordres explicites : 1) ne jamais se donner la mort, 2) désorganiser au mieux l’arrière des lignes ennemies une fois que l’armée impériale se sera retirée, 3) tout observer dans l’attente d’un prochain débarquement japonais.

    Lire la suite

  • Le pouvoir macronien face à la crise sanitaire : on annonçait un chef de guerre, on a des épiciers bavards

    Le pouvoir macronien face à la crise sanitaire : on annonçait un chef de guerre, on a des épiciers bavards

    Bien sûr, nous ne sommes pas en guerre : nous sommes en situation de crise. Et Emmanuel Macron, son Premier ministre, ses ministres et son directeur général de la santé nous submergent d’une vague de paroles incessante (amplifiée, c’est vrai, par le phénomène des chaînes dites d’information continue). Encore samedi avec cet exercice interminable de la conférence de presse d’Edouard Philippe, parce que voulu pédagogique. Comme si nous étions des enfants, la pédagogie étant la direction des enfants (et comme si d’ailleurs être pédagogue, c’était forcément être long et ennuyeux).

  • Marine Le Pen veut que les médecins de ville puissent prescrire la chloroquine contre le Covid-19

    1043031086_0:0:3072:1662_1000x0_80_0_1_cee663626a099a685e5b29678812e622.jpg.webp

    Marine Le Pen (RN) a jugé lundi nécessaire que les médecins de ville puissent prescrire la Chloroquine pour des symptômes «peu graves» du coronavirus afin d'éviter la saturation des hôpitaux et le risque de tri des malades, rapporte l'AFP.

    La Présidente du Rassemblement national a pris position dans la polémique autour de la prescription de chloroquine pour soigner le coronavirus.

    «Je pense qu'il faut tout de suite donner la possibilité à tous les médecins de ville qui savent ce qu'ils font et connaissent les effets secondaires possibles de ce médicament, la capacité de le prescrire à ceux qui sont contaminés avec des symptômes peu graves», a expliqué la présidente du Rassemblement national du France Info.

    La suite sur Sputnikfrance

  • Charles Gave: « Un choc pétrolier suivra la crise du coronavirus ». Le consommateur va-t-il trinquer ?

    Dans cette vidéo, Charles Gave anticipe un choc pétrolier dans les toutes prochaines années. Le prix du pétrole, dont personne ne parle aujourd’hui car il est extrêmement bas, va voir ses acteurs secoués par de nombreux changements. Les sociétés qui sont aujourd’hui investies dans le pétrole de schiste vont exploser. Une mauvaise nouvelle pour les entrepreneurs texans mais aussi et surtout pour les banques et fonds de pension qui leur ont prêté l’argent pour leurs installations.

    Tout ce petit monde va exploser. On peut s’étonner de la chute du prix du pétrole, dont on pensait manquer et dont on pouvait imaginer que le prix augmente au fur et à mesure de l’épuisement des réserves. Mais on peut expliquer l’effondrement du prix du pétrole par les mesures de confinement suite à la crise du coronavirus. En récession économique, le pétrole n’est tout simplement pas un sujet. Personne ne bouge, personne n’a besoin de pétrole…

    via Breizh Info

    https://www.tvlibertes.com/actus/charles-gave-un-choc-petrolier-suivra-la-crise-du-coronavirus-le-consommateur-va-t-il-trinquer

  • Sur le blog de Michel Onfray, " voici venu le temps des assassins".

    Ce virus risque de précipiter la mort de plus que des hommes… Il accélère le processus de décomposition de nos fausses démocraties qui montrent dans la lumière aveuglante des scialytiques hospitaliers ce qu'elles sont véritablement: de véritables autocraties libérales -pour ne pas dire des dictatures.

    A l'heure où j'écris, une loi dite d'urgence permet à l'employeur d'imposer à son salarié de prendre ses congés pendant la durée du confinement. Le sénat a limité la disposition à six jours ouvrables et l'Assemblée nationale a confirmé la chose en commission! Quel humanisme! Quelle humanité! Quelle générosité! Quelle grandeur d'âme!

    Ce sont les mêmes élus du peuple qui, il y a peu, crachaient sur la douleur de parents qui avaient perdu un enfant et auxquels il était refusé l'aumône de quelques jours de congés supplémentaires afin qu'ils puissent tenter de faire face, un peu, au malheur.

    Lire la suite

  • Que ferons-nous de la France post-coronavirus ?

    Marion Maréchal-Le Pen signe une tribune sur le blog Atlantico. Une charge sévère contre l’Etat macronien, la société multicultrelle et libérale-libertaire, une Union Européenne aux abonnés absents :

    “Depuis mon lieu de confinement, j’observe avec attention et inquiétude ce que cette crise du coronavirus révèle de l’état de notre pays. Occultant totalement la pression migratoire aux portes de la Grèce ou le débat sur les retraites, cette pandémie ébranle nos certitudes et met en lumière nos multiples faiblesses. Au-delà des mesures immédiates qu’imposent l’extinction de cet incendie sanitaire, il sera aussi temps de nous pencher sur les solutions structurelles qui devront suivre ce drame.

    La France, le jour d’après

    J’assiste, heure après heure, au défilé des experts, politiciens, journalistes sur les plateaux de télévision.

    Je les entends constater et déplorer la désindustrialisation de la France devenue incapable de produire des masques et des respirateurs sur son territoire. La menace de dizaines de milliers de morts leur ouvre enfin les yeux sur les vertus de l’indépendance nationale. Cet objectif politique, recherché par toute grande nation, n’est pas un simple slogan réactionnaire mais la liberté de ne pas être soumis au bon vouloir de pays étrangers pour sa survie. La France, sixième puissance mondiale, se voit contrainte de quémander l’aide de la Chine pour recevoir en urgence 1 million de masques. Que serait-il advenu de cette précieuse livraison si les chinois n’étaient pas parvenues à endiguer l’épidémie sur leur sol ?

    coronavirus/119201/

    Lire la suite

  • Cymes, Ndiaye, Dombasle, Goldman, Bruel : les grossistes de la bonne conscience

    capture-decran-2020-03-25-a-19-18-11-845x475.png

    Selon le réac François-René de Chateaubriand, « l’aristocratie a trois âges successifs : l’âge des supériorités, l’âge des privilèges et l’âge des vanités. Sortie du premier, elle dégénère dans le second et s’éteint dans le dernier. » En cette période de confinement, voici la question qui se pose à la piétaille que nous sommes : à quelle époque se situe notre aristocratie républicaine ?

    En république heureuse, moult catégories d’aristocraties cohabitent et collaborent sereinement : un vivre ensemble qui, contrairement à d’autres, a assez bien réussi. L’exception qui confirme la règle, peut-être. Parmi celles-là se distinguent l’aristocratie officielle, celle des élus, des experts et des courtiers accrédités des valeurs républicaines et, plus officieuse, celles des faux-semblants et des concessionnaires de la bonne conscience collective.

    Lire la suite

  • Ce sera 1929, puis l’hyperinflation et l’effondrement du Système

    visuel_crise_1.jpg

    Marc Rousset

    La remontée passagère des Bourses est due uniquement à l’intervention immédiate, et beaucoup plus rapide qu’en 2008, des banques centrales et des gouvernements, celle de la Fed pour les achats de bons du Trésor et les titres hypothécaires n’ayant plus de limites, avec des innovations telle que le rachat de créances privées (obligations gagées sur des prêts à la consommation). La Fed ouvre les vannes monétaires et fait tapis face à la crise du coronavirus. C’est ce que fait, également, la BCE lorsqu’elle rachète les dettes publiques irremboursables de la France et de l’Italie. La BCE, avec son nouveau bazooka de 750 milliards d’euros, porte son effort de rachat de titres, pour 2020, à 1.000 milliards d’euros. Quant aux règles comptables pour les banques, elles disparaissent ou sont assouplies.

    L’ensemble des mesures gouvernementales des pays du G20 représente 5.000 milliards de dollars. Les mesures du gouvernement américain s’élèveront à 2.000 milliards de dollars et, si l’on additionne l’ensemble des mesures des États européens, dont 1.100 milliards d’euros pour l’Allemagne, un plan sans précédent depuis la Deuxième Guerre mondiale, on se rapproche du chiffre américain. Les États-Unis, qui n’ont pas les lois sociales du chômage partiel, ont décidé de se rallier à la politique de « l’argent par hélicoptère, » avec un chèque du gouvernement fédéral d’environ 3.000 dollars pour une famille avec deux enfants.

    Lire la suite

  • Crise sanitaire, crise civilisationnelle (2), par Michel Maffesoli.

    La mort possible, menace vécue quotidiennement, réalité que l’on ne peut pas nier, que l’on ne peut plus dénier, la mort qu’inexorablement l’on est obligé de comptabiliser, cette mort, omniprésente, rappelle dans sa concrétude que c’est un ordre des choses qui est en train de s’achever.

    Ce qui est concret, je le rappelle : cum crescere, c’est ce qui « croît avec », avec un réel irréfragable. Et ce réel, c’est peut-être, réellement, la mort de cet « ordre des choses » ayant constitué le monde moderne !

    Mort de l’économicisme dominant, de cette prévalence de l’infrastructure économique d’origine marxiste, cause et effet d’un matérialisme à courte vue. Outre la « société de consommation », Jean Baudrillard a fort bien montré en quoi toute la vie sociale n’était qu’un « miroir de la production ». Ce qui est la réduction d’un être-ensemble essentiel à un « étant » on ne peut plus abstrait, uniquement préoccupé par le matériel que l’on ne maîtrise plus. On ne possède plus les objets, l’on est possédé par eux !

    Lire la suite