À l’heure même où Uderzo nous a quittés surgit, dans le paysage audiovisuel, un de ces personnages improbables qui, de temps à autres, rappellent au monde que s’il y a un pays viscéralement réfractaire aux injonctions des puissances de l’argent, c’est bien la France.
Il y eut le moustachu José Bové, devenu une des figures planétaires de l’altermondialisme pour avoir procédé au démontage du MacDo de Millau en août 1999 ; il y eut et il y a toujours le vicomte Philippe de Villiers, conspué et méprisé par l’intelligentsia française mais devenu une référence internationale en raison de l’extraordinaire succès du Puy du Fou, challenger des parcs Disney. Il y a les grandes figures des gilets jaunes, ces forts en gueule aux modestes origines qui ont fait trembler le pouvoir macroniste transnational, et il y a désormais le professeur Didier Raoult.