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  • Clichés et poncifs sur l’école libre

    Clichés et poncifs sur l’école libre

    Anne Coffinier dénonce les fakes news sur les écoles hors-contrat :

    Quand une personne ou une institution autre que l’Etat ouvre une école, elle est obligatoirement hors contrat. C’est la loi ! Pas un choix. C’est seulement après 5 ans d’existence qu’un tel établissement peut demander à passer sous contrat avec l’Etat. Seulement, en pratique, l’Etat n’accorde presque aucun contrat, surtout en période de budgets publics contraints. Aux écoles de se serrer la ceinture !

    Parlons à présent de ce qu’on appelle « l’école à la maison »  : elle concerne les enfants qui sont suivis par un précepteur ou bien par leurs parents, avec ou sans le soutien d’un cours par correspondance. La tendance est à la mode, tant elle répond à des situations de détresse, de harcèlement ou de phobie scolaire par exemple… Certaines familles choisissent aussi tout simplement de garder leurs enfants à la maison, parce qu’elles considèrent que les ressources de l’économie de l’information et de la connaissance sont la voie d’avenir pour instruire. Il faut y voir aussi un mouvement de société, qui tend à privilégier l’idée qu’il revient à l’enseignement de s’adapter aux enfants plutôt que l’inverse. Signe des temps, ce mouvement est global. Bien des artistes en herbe et des futurs sportifs de haut-niveau pratiquent  l’école à la maison…

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  • Le 49-3 jeté à la face du pays déjà bouillant : la provocation de trop ?

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    Avec le président de la République, et de plus en plus, en effet un autre monde.

    Un autre monde et non pas un nouveau, qui a duré le temps d’une promesse électorale.

    Un autre monde.

    Le rassemblement invoqué comme un mantra, une sorte de discours obligatoire qui vise par l’abstraction à faire oublier les déchirures concrètes et ostensibles du tissu national – est en miettes.

    Je n’incrimine pas forcément la responsabilité du Président dans ce délitement inédit ; en tout cas elle n’est pas exclusive.

    Mais pour qui essaie d’avoir une parole libre, d’être à la fois un citoyen concerné et un observateur curieux, le champ de ruines ne manque pas de frapper l’esprit et, davantage même, la sensibilité républicaine.

    Inutile de revenir sur le degré de haine exprimé à l’encontre d’ et parfois de son couple. S’il a commis des maladresses de langage et eu des attitudes perçues comme arrogantes ou condescendantes, elles ne peuvent pas expliquer à elles seules cette intensité d’hostilité sans commune mesure avec les effervescences politiques antérieures. Une détestation régalienne plus qu’une animosité civique.

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  • Après Arcelor Mittal, Arjowiggins, Michelin à la Roche-sur-Yon, Ibiden, Bosch à Rodez, Ford à Blanquefort, c’est maintenant Renault à nouveau la victime de la concurrence mondiale. A qui le tour demain ?

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    Pieter Kerstens

    Lors de l’adoption du traité de Maastricht, en vigueur depuis le 1er novembre 1993, tous les responsables politiques de gauche et de droite nous avaient clairement affirmé que cette Europe « sociale » serait la garante d’un nouveau développement économique et facteur de richesses nouvelles, permettant « plus de bonheur » à chacun.

    On peut en conclure que ce n’était que de la poudre aux yeux, répandue par les lobbies de la gauche caviar et de la droite cosmopolite, destinée à mettre en place le Nouvel Ordre mondial.

    Les nationalistes se sont toujours opposés aux docteurs honoris causa du mondialisme qui dévaste tous les secteurs économiques européens, pour le seul bénéfice des pays sous-développés qui nous submergent de leurs productions à prix bradés et de qualité médiocre.

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  • La Petite Histoire : Le génie de Vauban face à l’invasion anglaise


    Au printemps 1694, alors que la France est engagée dans la guerre de la Ligue d’Augsbourg, des espions informent Louis XIV qu’une flotte anglo-hollandaise prépare une attaque non loin du port du Brest. Le roi charge alors Vauban de prévenir toute tentative de débarquement dans ce secteur stratégique. Avec extrêmement peu de moyens, grâce à son génie tactique et son sens du commandement, le maréchal va alors faire des miracles en repoussant l’ennemi, qui repart piteusement, allant même jusqu’à dissuader toute nouvelle attaque pour les siècles à venir…

    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-le-genie-de-vauban-face-a-linvasion-anglaise

  • Le coronavirus, peste noire pour le mondialisme

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    Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère : Nul ne peut dire si l’épidémie de coronavirus sera endiguée ou se transformera en pandémie mondiale. Sur le plan humain, c’est l’incertitude. Mais sur le plan de l’idéologie, il y a une victime en état de mort clinique : le mondialisme.

    Les frontières, espoirs suprêmes

    Pour endiguer le virus, c’est un peu partout le recours aux frontières. La frontière, espoir suprême et suprême pensée pour limiter et contrôler tant que faire se peut la libre circulation des biens et des personnes. Mais rétablir, c’est avoir un coup fatal de retard sur le virus.

    Frontières fermées, c’est vrai pour la Chine, mais ce l’est aussi pour tous les pays touchés, et notamment l’Iran et demain l’Italie. La Chine a pris des mesures qui sont possibles dans des pays autoritaires. Cela pourrait porter ses fruits et le régime, aujourd’hui critiqué pour ses erreurs et ses lacunes évidentes, pourrait s’en tirer mieux que d’autres plus récemment contaminés.

    La Chine a toussé et le monde a tremblé et tremble encore. Ce virus a souligné la dépendance de l’économie mondiale à la croissance chinoise, eldorado d’un capitalisme condamné à s’étendre pour survivre. Ce mondialisme mercantile vient de trouver sa limite. Le protectionnisme si décrié devient presque un principe de précaution humain et économique. Les pays se ferment au tourisme chinois et rapatrient leurs ressortissants, c’est le cas du Maroc plus que de la France d’ailleurs.

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  • Coronavirus : simple correction boursière ou de nouveau 1929 ?

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    La vitesse de la dégringolade du CAC 40 et de Wall Street n’a été aussi rapide que pendant de graves crises. La baisse de 12-13 % des actions européennes en cinq jours et de plus de 10 % à Wall Street en quatre jours du S&P 500 se rapproche des records historiques.

    L’OMS a décrété le niveau de menace maximum. De nouveaux pays-sources apparaissent un peu partout dans le monde. Le ministre Véran recommande d’éviter désormais la poignée de main ; les rassemblements, en France, de plus de 5.000 personnes sont désormais interdits. Cette pandémie présente un effet de levier extrêmement élevé entre le nombre faible de morts, le nombre des personnes infectées et les conséquences économiques.

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  • Et hop ! Édouard Philippe dégaine le 49-3 un samedi aprèm, en pleine crise du coronavirus !

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    Vous croyiez que le Conseil des ministres extraordinaire de ce samedi avait pour but de préparer les mesures contre l’expansion du coronavirus ? Pas seulement. Vous aviez oublié le « en même temps ».  en a profité pour confirmer aux membres du gouvernement, et à tous les Français, qu’il utiliserait l’article 49-3 pour faire passer son texte sur la réforme des retraites. Il est allé l’annoncer ensuite aux députés :

    « Conformément à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution de 1958, et après en avoir obtenu l’autorisation du Conseil des ministres du 29 février, j’ai décidé d’engager la responsabilité du gouvernement sur le projet de loi instituant un système universel de retraites. »

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  • Maurice Bardèche Nuremberg ou la terre promise

    Maurice Bardèche Nuremberg ou la terre promise.jpegKontre Kulture réédite en un volume deux ouvrages de Maurice Bardèche devenus introuvables Nuremberg ou la terre promise (1948) et Nuremberg II ou les faux monnayeurs (1950) Au sortir de la Deuxième Guerre mondiale, l'auteur y délivre l'analyse critique la plus fine qui soit du système de domination mondiale qui venait de se mettre en place.

    Le présent ne surgit pas de nulle part. Il est de loin en loin dans l'histoire des moments de rupture où se jouent des choses décisives pour l'avenir. Ce sont des époques, au sens où l'entendait Bossuet : on s'y arrête pour considérer, comme d'un sommet, tout ce qui est arrivé devant et après. Y remonter est le seul moyen qui s'offre à l'historien de jeter un tant soit peu de clarté sur les chaotiques événements qui les ont précédés, car, dans l'obscurité de la lutte, une catastrophe se préparait. Et surtout, la compréhension de pareilles époques permet de décrypter les événements qui les ont suivis, jusques et y compris, lorsqu'il s'agit d'une période de laquelle nous n'avons cessé de subir l'influence, les événements présents.

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  • Brexit : Londres menace de mettre fin aux négociations, Bruxelles se prépare à un no-deal

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    Alors que les négociations sur la future relation commerciale entre l’UE et le Royaume-Uni vont commencer, le gouvernement britannique et la Commission européenne campent sur leurs positions, encore très éloignées.

    Le divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne va-t-il se terminer en mauvais termes ?

    Alors que le 2 mars s’ouvre le premier round des négociations sur la relation commerciale entre l’UE et le Royaume-Uni, pour une durée de 4 jours, Londres et Bruxelles affichent leur détermination à ne pas céder un pouce de terrain, quitte à ne pas trouver d’accord.

    Le gouvernement britannique a ouvert les hostilités ce 27 février, menaçant de claquer la porte des négociations post-Brexit dès juin en l’absence de progrès rapides. En l’état, le fossé existant avec Bruxelles est profond, comme en atteste la publication du mandat de négociation britannique.

    Une des principales pierres d’achoppement est l’exigence de Bruxelles que le Royaume-Uni continue à respecter certaines règles de l’UE sur le long terme, notamment en matière d’aides d’Etat, d’environnement, de droit du travail ou de fiscalité, en contrepartie d’une ouverture très large du marché européen, notamment sans droit de douanes pour les marchandises.

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