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En apprenant, le 3 mai, que le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, était arrivé en France pour se soigner, nous avons été plusieurs à nous interroger sur ce voyage.
En temps normal, ce déplacement serait tout à fait compris et incrémenté dans la longue liste des bons procédés de la Françafrique, mais là, on reste perplexe. En allant consulter les comptes réseaux sociaux du gouvernement ivoirien, on y apprend que leur Premier ministre est en France pour effectuer des examens médicaux hors cadre d’évacuation sanitaire. Rappelons que, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, les frontières de la Côte d’Ivoire sont fermées à tout trafic de personnes (terrestre, maritime ou aérien) depuis le 22 mars 2020. Ne sont autorisés que les trafics de marchandises sous réserve de contrôles sanitaires. Par ailleurs, pour les mêmes raisons liées au Covid-19, les frontières de l’Union européenne et celles de l’espace Schengen sont fermées depuis le 17 mars au trafic de personnes, à l’exception des citoyens européens et leurs proches.
Depuis plusieurs semaines, sur une grande partie de la planète, les usines sont restées portes closes, les voitures n’ont pas quitté les garages, le ciel s’est quasiment vidé de ses avions et la pollution de l’air a chuté, tout comme le bruit des villes. Des canards ont réinvesti des rues de Paris, quand celles de San Francisco voyaient réapparaître quelques coyotes. Qui n’a pas entendu un proche se réjouir de cette « pause » ? D’un retour à la nature qui serait, somme toute, une contrepartie bienvenue à la crise générée par la pandémie de coronavirus. « La pause actuelle donne l’impression d’une rupture dans un cycle et l’occasion de mettre à plat ce qui est utile dans la société et ce qui ne l’est pas », confirme Vincent Bontems, philosophe et chercheur au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Pour le chercheur, ces questionnements sont les « symptômes d’une crise culturelle », notamment autour d’une notion qu’il a beaucoup étudiée : le progrès.
Apparu au sein du gauchisme idéologique d'après mai 1968, le féminisme contemporain n'est plus une idéologie de la défense et de la promotion des femmes dans la société, mais constitue une arme idéologique de destruction massive des valeurs traditionnelles de la société européenne, qui exerce son pouvoir de nuisance au travers d'un véritable terrorisme intellectuel et judiciaire.
Le mouvement féministe des années 1950-75, celui de la génération née avant la Seconde Guerre mondiale, se préoccupait d'abord de l'amélioration des conditions sociales de la population, et en particulier de la promotion des femmes dans la société. Mais après Mai 1968, le féminisme de la deuxième vague, a muté sur le plan idéologique, il a changé d'objectif : pour le féminisme contemporain, l'Ennemi absolu, ce n'est plus le patron capitaliste rapace ou la société de consommation qui véhicule des stéréotypes machistes, mais c'est clairement l'homme blanc, le mâle blanc hétérosexuel, le super-prédateur viril et solaire qui a construit une civilisation supérieure de par son génie, sa force, sa volonté de puissance.
Malgré le titre (la Chine...), on a surtout parlé d'Europe ce Mardi soir...
1. Zemmour a raison de dire qu'il croira dans "cette" Europe quand l'Allemagne achètera des avions français, alors qu'elle vient d'annoncer qu'elle achèterait des avions "étatsuniens"; il a raison aussi, sur ce sujet, de moquer l'incohérence des allemands qui n'ont pas de mots assez durs contre le nucléaire français...
2. Puisqu'on parle de la puissance chinoise, Zemmour a encore raison quand il déclare que Bruxelles ne comprend rien à la Puissance, et que cette Europe technocratique se fonde sur une idéologie de sortie de l'Histoire; elle croit naïvement aux Droits, aux Marchés, à la Concurrence alors que Zemmour - et nous aussi - ne croient qu'aux Nations (Chine, Etats-Unis, France etc).
Eric Zemmour : "L'arrogance chinoise a réveillé tout le monde"
"A Guy Bertran de Balanda, à l'origine de cette chronique télévisuelle"...
3. Et puisque l'on parle de Nations, allions nous avec la Russie, notre alliée naturelle pour équilibrer les deux super puissances que sont la Chine et les Etats-Unis, en attendant celle qui monte : l'Inde... Selon la prédiction de De Gaulle, la Russie a bu le communisme comme le buvard boit l'encre et avec elle nous n'avons en réalité aucun contentieux majeur mais bien des affinités spirituelles et géopolitiques fondamentales...
4. Dernier point, et là Zemmour se trompe complètement lorsqu'il manifeste sa napoléonite : il dit "avec Napoléon, les anglais ont eu un adversaire à leur hauteur". Ne serait-ce pas plutôt avec Louis XVI ? Rappelons à notre cher Eric Zemmour - qui a pourtant lu Jacques Bainville- que Louis XVI est le seul Roi de France a avoir vaincu les anglais et sur terre et sur mer. Il a fait traverser l'Atlantique à l'armée française, au nez et à la barbe des anglais, que cette armée est allée vaincre aux Amériques avant de retraverser l'Atlantique pour rentrer victorieuse au pays. Une vingtaine d'années après, la funeste Révolution étant passée par là, Napoléon a été incapable de franchir les trente malheureux kilomètres qui séparent Calais de Douvres ! Il est bizarre qu'un esprit aussi brillant qu'Eric Zemmour commette une bourde pareille...
Après l’usine de masque, après le supermarché, après l’hôpital, après tant d’autres lieux, hier 5 mai Emmanuel Macron est allé s’exhiber encore, dans une école cette fois.
La BCE prise à revers ! Dans un arrêt rendu ce mardi, la Cour constitutionnelle allemande a remis en cause la politique anti-crise de la Banque centrale européenne. Une première en 22 ans d’existence qui pourrait menacer le plan de soutien à l’économie européenne lancé par l’institution. Dans les faits, les juges de Karlsruhe exigent que la BCE démontre, dans les 3 mois, qu’elle n’a pas enfreint les traités européens avec ses rachats de dette publique des Etats membres. Une politique que la justice allemande juge « douteuse ».
« Le choléra nous est arrivé dans un siècle de philanthropie, d’incrédulité, de journaux, d’administration matérielle », note Chateaubriand dans ses Mémoires d’outre-tombe. « Il s’est promené d’un air moqueur, à la clarté du jour, dans un monde tout neuf. » En 1832, on croyait que sous le soleil de la monarchie de Juillet s’épanouiraient enfin les fleurs de la prospérité, l’urbanisation, la révolution scientifique, l’industrialisation. Las, dans le ventre de Paris, le choléra semait la mort comme dans les temps médiévaux. En 2020, c’est dans le « nouveau monde » de la « start-up nation » que se promène d’un air malin le coronavirus, obligeant une nation avancée et moderne, une puissance mondiale, à recourir à la pratique primitive de la quarantaine généralisée. Libéralisme, alliance des bourgeoisies, saint-simonisme, barricades et maintenant épidémie : décidément, le dernier président de la mondialisation, Emmanuel Macron, aura eu plus d’un point commun avec le dernier roi de France, Louis-Philippe.
Confinement, verbalisations, StopCovid, fichier informatique des malades, vaccination obligatoire, « brigades des anges-gardiens », etc. : les signes de restriction des libertés publiques semblent se multiplier au nom du primat de la santé sur toute autre considération (on peut se demander si les élites en charge du bien public sont aussi soucieuses de la santé publique que de leur propre allégeance à la doxa humanitariste, laquelle sert d’échelle des vertus…).
Les indignations des “professionnels de la profession” restent feutrées. Pourtant, jeudi dans une rue de Paris, le journaliste Eric Zemmour a subi les injures d’un jeune néofasciste, qui s’est lui-même défini comme “islamo-racaille“. Rares ont été les journalistes qui ont fait connaître leur solidarité avec le confrère. Tout au contraire, Claude Askolovitch, qui a ses partisans à Libération et ailleurs, a soutenu dans un article (Slate) que “l’homme qui crache sur Zemmour est un autre Zemmour“, sans se rendre compte que lui-même, insultant l’insulté, prenait les traits frustres de l’agresseur. C’est d’ailleurs ce dernier, habité par un visible sentiment d’impunité, qui a diffusé son attaque sur les réseaux sociaux.