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  • La nouvelle révolution vient des élites

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    L'impossibilité de rendre la droite intéligente.jpegMichel Geoffroy vient d'écrire un gros ivre sur La super-classe mondiale contre les peuples. L’ancien haut fonctionnaire, pétri par la culture du secret, découvre, pour nous, les arcanes d'un nouvel ordre.

    Entretien avec l'abbé G. de Tanouarn

    Qu’appelez-vous « la superclasse mondiale » ?

    Fondamentalement, ce n'est rien d'autre que le Pouvoir économique et financier, dérégulé et mondialisé dans la seconde moitié du XXe siècle. Car en 1989, après la disparition de la menace communiste, la fonction marchande se met à tout diriger en Occident. C'est ce qui me différencie par exemple des travaux d'un Henry Coston, autrefois : je ne pointe pas telle ou telle minorité à l'œuvre dans l'histoire, même si cette méthode a eu son intérêt, mais je décris un système, que je caractérise ainsi : l'usurpation de la souveraineté politique par le pouvoir économique et financier mondialisé et dérégulé en Occident. Il faut bien se dire que les 100 premières entreprises mondialisées, qui sont américaines en grande majorité, représente un PIB supérieur à celui de l'Union européenne. Ajoutons qu'elles peuvent se localiser où elles veulent pour payer le moins possible d'impôts aux États. Eh bien ! La super-classe mondiale, c’est le milieu humain qui naît du nouveau rapport de force entre l'économie et la finance mondialisées d'une part, la souveraineté politique d'autre part.

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  • En Irlande, une importante banque taxe les liquidités des fonds de retraite : bientôt en France ?

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    La folie des taux bas ne cesse de gangrener l’économie de l’Union européenne. Les  qui gardent des fonds dans leurs caisses sans les prêter sont taxées à 0,5 %. Or, les  sont devenues frileuses et hésitent de plus en plus à prêter des fonds à des clients de moins en moins solvables ; avec la pandémie, la situation risque de s’aggraver. De ce fait, même sans verser un quelconque intérêt à ses clients, un établissement bancaire perd souvent de l’argent. On estime que ce prélèvement de la BCE coûte 7 milliards, principalement aux  allemandes et françaises. Or, la solvabilité du système bancaire s’effrite ; on redoute une crise comparable à celle de 2008 et la faillite de nombreuses . Pour cette raison, pour limiter leurs frais, de nombreux établissements en Allemagne, en Suisse ou au Danemark répercutent les taux négatifs sur les clients institutionnels (assurances, caisses de retraite, fonds de pension).

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  • L'impossibilité de rendre la droite intelligente... 2/2

    Les multiples possibles du futur

    On y relève une grande variété de thèmes qui constituent, par leur traitement, une vue du monde. Il n'y a en effet pas de vue du monde si on n'aborde que des enjeux économiques ou géopolitiques, ou épistémologiques, ce qui ne serait déjà pas si mal. Il faut de l'esthétique, et de l'histoire, et de la littérature, et du style. Sans le moins du monde annexer les écrivains, il faut les entendre, et les donner à comprendre comme des créateurs de sens, et non pas de simples amuseurs pour « temps de loisirs ». Au temps des idéologies « à la mode » est en ce sens la suite indispensable de Vu de droite. Il y avait bien sûr des points de vue contestables chez AdB : réduire le complexe Merleau-Ponty, le subtil Henri Lefebvre, le foisonnant Deleuze, aux « enfants de Marx et Freud » (dans le premier article du «Figaro-Dimanche» en 1977)étaitun peu court. (Cela eût été confortable d'en rester là, ce qui dispensait de les lire tout aussi bien que de lire Marx et Freud). Mais si AdB était parfois rapide, il n'était ni malhonnête ni figé, ainsi que ses évolutions ultérieures l'ont montré. Et il y avait toujours chez lui une grande capacité d'interroger les généalogies des idées et donc les multiples possibles du futur.

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  • Sur Front Populaire, Junie Stella Kamnga: "Je n'ai eu aucun problème d'intégration en arrivant en France".

    Originaire du Cameroun, Junie Stella Kamnga est arrivée en France il y a trois ans. Elle accède à la notoriété en Juin 2020 après la diffusion sur les réseaux d'une vidéo dans laquelle elle dénonce les effets délétères du communautarisme et de l'idéologie racialiste en France. Elle est venue raconter son histoire.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/08/17/sur-front-populaire-junie-stella-kamnga-je-n-ai-eu-aucun-pro-6257994.html

  • Le big data au service des campagnes électorales

    Le bid data au service des campagnes électorales

    Membre de l’Universite Paris IV – Sorbonne, Thomas Flichy de La Neuville est agrégé d’histoire et docteur en droit. Ses travaux portent sur la capacite des civilisations à transmettre la vie sur la longue durée. Professeur à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr, il intervient dans de nombreuses universités étrangères, notamment à l’United States Naval Academy, la Higher School of Economics et l’Universite d’Oxford.

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  • L'impossibilité de rendre la droite intelligente... 1/2

    C'est la conclusion que l’on peut tirer de la lecture d’Au temps des idéologies «à la mode». Un recueil des articles publiés voici une trentaine d'années dans « le Figaro-Dimanche » et le Figaro Magazine par Alain de Benoist. Et le témoignage d'un moment décisif de l'histoire de la Nouvelle Droite.

    Le nouveau livre d'Alain de Benoist (AdB) rappellera à certains de vieux souvenirs. À d'autres, il ne dira rien. Les deux catégories de lecteurs, les anciens et les modernes, ont pourtant beaucoup à attendre de ce livre. Ils ne seront pas déçus. Il y a deux aspects dans Au temps des idéologies « à la mode ». Un recueil d'articles et un témoignage. Commençons par le témoignage. De 1977 à 1982, AdB et ses amis de la « Nouvelle Droite » (ND) expression qui n'était pas utilisée avant 1979, ont participé, et même un peu plus, à la création du Figaro Magazine. Celui-ci, supplément hebdomadaire du Figaro, lié à celui-ci en tant que faisant partie du groupe de Robert Hersant, mais parfaitement indépendant, fut assez vite un gros succès de presse. Il avait été précédé, un an auparavant, en 1977 par un supplément plus modeste, « Le Figaro-Dimanche », fort bien fait. Dans celui-ci, AdB et Louis Pauwels alternaient, chacun tous les 15 jours, une chronique à mi-chemin entre le mouvement des idées, côté AdB, et le mouvement des sensibilités littéraires et, d'une manière plus générale, le mouvement des sensibilités du temps, côté Pauwels.

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  • Qui sont les sauvages ?

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    par André Bercoff

    La canicule n’est plus seulement atmosphérique : elle devient, de plus en plus, cosa mentale. Tout se passe comme si le confinement n’était plus physique mais intégré, intériorisé, appliqué dans les têtes. Cependant que l’on nous demande, que l’on exige, d’observer les gestes barrières, le quotidien charrie des pelletées entières de tabassages, de crimes, de délits, de viols, de vols et autres violences qui ne soulèvent même plus l’indignation des médias et de l’opinion publique, les uns et l’autre affairés à l’unique objet de leurs ressentiments : la température

    Il ne se passe pas un jour sans que, un peu partout dans le royaume, les balises de l’effondrement se manifestent avec la régularité d’un métronome. Mais attention ! Ce qui compte, ce ne sont pas le sort des victimes, la douleur des familles, les bourreaux libérés sans aucune forme de procès, la justice en capilotade et l’impunité quasi-totale considérée comme l’un des beaux-arts. Ce qui importe, c’est l’observation stricte d’une novlangue devant laquelle Orwell lui-même pâlirait d’envie.

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  • Bernard Lugan : “Tous les peuples ont pratiqué l’esclavage. Mais seuls les Blancs l’ont aboli”

    Bernard Lugan : “Tous les peuples ont pratiqué l’esclavage. Mais seuls les Blancs l’ont aboli”

    livre-esclavage-1-couv.jpgLe nouveau livre de Bernard Lugan est disponible sur son site. Voici la présentation qu’il en fait :

    Tous les peuples ont pratiqué l’esclavage. Mais seuls les Blancs l’ont aboli. A travers la conquête coloniale, ils ont ensuite contraint ceux qui continuaient à le pratiquer à y renoncer. Or, seule la traite pratiquée par les Européens est criminalisée.
    Le 10 mai 2001, en votant à l’unanimité la « Loi Taubira », les députés français ont ainsi imposé une vision à la fois idéologique et manichéenne de la traite esclavagiste. Cette loi ne dénonce en effet que la Traite pratiquée par les Européens, faisant l’impasse sur la traite arabo-musulmane laquelle ne prit fin qu’avec la colonisation.
    Christiane Taubira a justifié cette singulière hémiplégie historique afin que « les jeunes Arabes (…) ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes » (L’Express, 4 mai 2006).
    Par leur vote, les députés français ont donc effacé de la Mémoire collective des dizaines de millions de victimes. A commencer par ces innombrables femmes et jeunes filles berbères razziées dans ce que les conquérants arabes appelaient la « moisson berbère ». Ibn Khaldun évoquait à ce sujet les « belles esclaves berbères, de toison couleur de miel ». Et que dire des millions d’enlèvements d’Européens opérés jusque dans les années 1800 en mer et le long des rivages méditerranéens, à telle enseigne que l’on disait alors qu’ « il pleut des esclaves chrétiens sur Alger » ?

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  • Mélénchon et la pêche au gris-gris

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    15 août, tout est désespérément calme sur l’océan politique français. Mer d’huile. Il y a bien  qui fait des ronds dans l’eau en jet-ski à Brégançon pendant que Maman s’occupe des petits-enfants. On a les pour. Il a bien le droit de s’amuser, de lâcher la pression, le jeune homme. C’est de son âge, et puis ça donne une image de dynamisme au sommet de l’État. Vous ne vouliez tout de même pas qu’on le surprenne assis sur une chaise longue en train de mater les filles sur la plage pendant que Brigitte fait des pâtés de sable. On a les contre. Pas très écolo, ce sport. Et s’exhiber comme ça, visage pas rasé et torse velu au vent alors que les Français sont invités à sortir masqués, franchement…

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