L’existence d'un hominidé différent de l’Homo sapiens sapiens vivant quelque part en Asie centrale n'a pas retenu l'attention des scientifiques, à quelques exceptions près, dont les paléoanthropologues Yves Coppens et Anne Dambricourt-Malassé qui avaient encouragé les recherches du naturaliste Jordi Magraner Retour sur une aventure humaine et scientifique.
Dans les années 1990, le naturaliste et herpétologiste Jordi Magraner a conduit plusieurs expéditions dignes d'Indiana Jones - à mi-chemin de la recherche scientifique et de l'équipée sauvage - dans l'environnement extrême des montagnes de l'Hindou Kouch, entre Pakistan et Afghanistan. Accompagné d'un photographe de terrain et d'un historien (le futur écrivain Erik L'Homme), Magraner donnait corps à un rêve : partir sur les traces de l'homme pongoïde révélé en 1974 par le zoologue Bernard Heuvelmans dans son livre L'homme de Néandertal est toujours vivant.