Personne n’en a parlé, et pour cause. Ce n’est qu’une image. Un instant infime de la vie politique française contemporaine. Une poignée de secondes à l’antenne de la petite chaîne qui retransmet les débats de l’Assemblée nationale, La Chaîne parlementaire. Ce 24 octobre, le Premier ministre Élisabeth Borne, le ministre chargé des Relations avec le Parlement Franck Riester et le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire sont assis, côte à côte, dans l'enceinte du palais Bourbon, comme il se doit, sur les sièges réservés au gouvernement. Ils écoutent Marine Le Pen clamer du haut du perchoir les raisons pour lesquelles elle a décidé, et les 88 autres députés du groupe RN avec elle, de voter la motion de censure contre le gouvernement en mêlant les voix du groupe RN à celles de la NUPES. Un joli coup tactique qui met LR au pied du mur - c'est le premier objectif de la manœuvre -, place aussi la NUPES dans l’embarras et renvoie la Macronie face à ses failles, sa solitude et ses échecs.
- Page 3
-
-
CRISE DE L'ÉNERGIE : L'EUROPE BIENTÔT À L'ARRÊT ?
-
Élisabeth Borne annonce une possible dissolution de l’Assemblée nationale
Dans un entretien accordé au quotidien portugais Publico samedi 30 octobre, le Premier ministre français, Elisabeth Borne, a évoqué la possibilité d'une dissolution de l’Assemblée nationale en cas de blocage durable de la part des députés : « S’il y a une alliance pour faire tomber le gouvernement de la part de groupes qui ne peuvent pas gouverner ensemble, revenir aux urnes peut être un chemin ».
-
La Russie face à l’Europe, géopolitique et panslavisme
-
Quimper (29) : Un Juif roué de coups parce qu’il arborait un tatouage de l’étoile de David et qu’il écoutait une chanson juive. Le coupable, un multirécidiviste d’origine tunisienne, n’ira pas en prison
À Quimper, un homme était poursuivi pour des violences à caractère antisémite. Il a été jugé et condamné par le tribunal, vendredi 28 octobre 2022. Mais a échappé à la détention.
Une soirée alcoolisée s’est achevée par des violences à Quimper. L’auteur présumé, un homme de 32 ans, d’origine tunisienne, a été jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel, vendredi 28 octobre 2022.
Dans la nuit de lundi 21 à mardi 22 octobre, à Quimper, le prévenu reçoit chez lui une amie et une connaissance de cette dernière. Tous les trois consomment de l’alcool.
-
Délinquance étrangère : des chiffres pour en mesurer l’ampleur
-
Moscou suspend sa participation à l’accord sur les céréales suite à l’attaque de Sébastopol
par Sputnik Afrique.
Moscou a annoncé avoir suspendu sa participation à l’accord portant sur l’exportation de produits agricoles à partir des ports ukrainiens, après l’attaque de drones dans la baie de Sébastopol repoussée par l’armée russe.
Ce samedi 29 octobre, la Russie a décidé de ne plus participer à l’accord sur les exportations de céréales destinées aux pays pauvres, a déclaré le ministère de la Défense russe.
« Compte tenu de l’acte terroriste réalisé par le régime de Kiev avec la participation d’experts britanniques contre des navires de la Flotte de la mer Noire et des navires civils impliqués dans la sécurité des couloirs céréaliers, la Russie suspend sa participation à la mise en œuvre de l’accord sur les exportations des produits agricoles des ports ukrainiens », a expliqué la Défense russe sur Telegram.
-
Refus d’obtempérer : violences urbaines à Beauvais après la mort accidentelle d’un récidiviste
Un récidiviste qui a pris « tous les risques »
Vendredi, vers 15 h 30, un homme à scooter a refusé d'obtempérer aux policiers nationaux de Beauvais. Selon le procureur de la République de Beauvais, Caroline Tharot, il était « non porteur des gants réglementaires, circulait à vitesse excessive dans les rues de Beauvais ». Par ailleurs, il roulait à une vitesse excessive pour échapper à l’interpellation en prenant « tous les risques ». Les policiers municipaux ont pris alors le relais de la course-poursuite à moto.
-
LA RELEVE DU RAP IDENTITAIRE - LSSL#34 (Kiba, SiriusAMC, LYS, Le Maréchal)
-
Mette Frederiksen, Première ministre social-démocrate du Danemark : “Ce sont les classes populaires qui payent le prix de l’immigration de masse”
Au Danemark, les élections législatives s’annoncent très serrées le 1er novembre. Dix-sept partis sont en lice en vue de former un gouvernement de coalition. Mais sur le thème de l’immigration, tous semblent désormais d’accord : pas d’assouplissements en vue concernant l’accueil des réfugiés et des immigrés, une politique parmi les plus dures en Europe.
Au cœur de la campagne, il y a les problèmes de pénuries de personnel dans le domaine de la santé et les questions liées à l’économie et au coût de l’énergie. À droite et à gauche, tous les partis y vont de leurs propositions. Mais l’immigration n’est plus un sujet.
Un adulte sur 10 ne votera pas le 1er novembre, un adulte sur 10 né au Danemark, mais de parents étrangers. Voilà l’une des conséquences de la fin du droit du sol, qui date de 2001. C’était le premier signe d’un durcissement opéré par la droite, arrivée au pouvoir grâce au soutien de l’extrême droite. Depuis, les idées du Parti du peuple danois, le parti anti-immigration, ont gagné du terrain jusque dans les rangs du parti social-démocrate.