Jusqu'à la semaine dernière, on imaginait Saint-Brevin-les-Pins, à moins d'une heure de Nantes, au sud de l'estuaire de Saint Nazaire, avec ses huit kilomètres de plages de sable fin et sa forêt classée au Conservatoire du littoral, comme un paradis pour vacanciers.
Une image de carte postale écornée depuis la validation du permis de construire et l'arrivée d'engins de chantier la semaine dernière, suite au rejet du recours du collectif Préservation de la Pierre Attelée
L'association de riverains et de parents d'élèves sont en effet « sous le choc » depuis qu'ils ont appris le projet de la mairie d'implanter un nouveau centre d'accueil pour demandeurs d'asile (CADA) sur un terrain résidentiel, à 100 mètres de la plage, entre camping et école primaire. Pour des raisons assez floues, l'ancien hébergement pour migrants implanté ailleurs datant de 2016 qui, à l'époque déjà, avait cristallisé les oppositions, devrait être détruit. Y sont actuellement logés « une vingtaine de jeunes hommes inoccupés qui font du foot toute la journée », selon des témoins.