La motion de censure transpartisane a donc été écartée ce 20 mars. Par une assez courte majorité c'est vrai. Dans le contexte de grèves à répétition, de protestations, de mécontentements lisibles dans les sondages, et surtout du sentiment d'une réforme cosmétique, qui devra être reprise dans 3 ou 5 ans, cela me semble incontestable.
Il s'agissait, pour les technocrates de Bercy de calmer les préoccupations des marchés financiers, sans le concours desquels ils ne pourraient ni boucler le budget, ni payer les pensions. Sur ce dernier point on remarquera par exemple la précision de François Bayrou, qui ne passe pas vraiment pour un opposant radical :