par Dmitry Orlov
Plus de 18 mois se sont écoulés depuis le lancement de l’opération militaire spéciale (OMS) de la Russie, dont les objectifs déclarés sont les suivants :
- assurer la sécurité de la région du Donbass,
- démilitariser et dé-nazifier l’Ukraine
- et garantir son statut de neutralité à perpétuité.
Depuis lors, l’Occident collectif a fait un certain nombre de choses pour aider la Russie et pour se nuire à lui-même. Les sanctions antirusses, par exemple, ont permis d’atteindre de nombreux objectifs : elles ont débusqué une grande partie de la «cinquième colonne» russe et l’ont poussée à quitter le pays ; elles ont incité de nombreuses entreprises occidentales à cesser leurs activités en Russie, en vendant leurs actions à des sociétés russes à des prix défiant toute concurrence ; le refus d’accès au réseau bancaire SWIFT et les attaques spéculatives contre la monnaie russe ont isolé la Russie de l’Occident sur le plan financier et ont mis un terme à l’expatriation des bénéfices et à diverses formes de fuite des capitaux, freinant l’inflation dans la plupart des secteurs (à l’exception des véhicules de tourisme) ; et les bouleversements considérables que les sanctions, ainsi que la destruction du gazoduc Nord Stream ordonnée par Biden, ont provoqués sur les marchés mondiaux de l’énergie, ont fait grimper les recettes d’exportation de la Russie dans une mesure tout à fait embarrassante.
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