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La reconstruction de l’Ukraine n’est pas pour demain
Après avoir réussi à détruire l’Irak et l’Afghanistan [la Libye et la Syrie, NdT], les États-Unis estiment que la destruction de l’Ukraine est presque terminée. Lors de la récente réunion entre les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des États-Unis et de l’Inde à New Delhi dans le cadre du format 2+2, les deux pays «se sont accordés sur la nécessité d’une reconstruction post-conflit» en Ukraine. Cette déclaration ne correspond pourtant pas aux réalités du terrain.
Les Indiens et les Américains sont en train de siffler dans le noir. En fait, il faut s’attendre à une toute nouvelle phase des opérations militaires spéciales russes et on ne sait pas encore à quoi ressemblera l’Ukraine ensuite.
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« Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. » (Bossuet)
À la demande de nombreux lecteurs, voici le PDF du visuel sur la manif de dimanche dernier. À imprimer et à diffuser cliquez ici
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Immigration clandestine : 2023 sera une année record – une de plus
L’agence Frontex publie les chiffres concernant l’immigration clandestine entrée en Europe de janvier à octobre 2023. Que dire, sinon que l’invasion va bon train ? Sur la période, elle a augmenté de 18 %, ce qui représente 331.600 « Européens » de plus. C’est la hausse la plus élevée depuis 2015, année record.
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La croisade de Thomas Molnar contre le monde moderne
Dans le monde clos des intellectuels catholiques, Thomas Molnar reste un penseur à part. Philosophe, universitaire, écrivain et journaliste, l’ancien exilé hongrois réfugié aux États-Unis est rentré dans sa patrie dès la chute du communisme. Depuis il enseigne la philosophie religieuse à l’Université de Budapest. Mieux, avec la victoire des jeunes-démocrates de Viktor Orban, le professeur Molnar fut le conseiller culturel du jeune Premier ministre magyar avant de retourner dans l’opposition.
En France, les interventions de Thomas Molnar se font maintenant rares dans la presse, y compris parmi les journaux catholiques et nationaux. Il publia longtemps dans le bimensuel Monde et Vie d’où, d’une plume acérée, il diagnostique d’un œil sévère et avisé le délabrement du monde postmoderniste. En revanche, il continue la publication de ses ouvrages. Le dernier, Moi, Symmaque et L’Âme et la Machine, composé de deux essais, porte encore un regard inquiet sur le devenir de la société industrielle occidentale. Rarement, un livre aura justement traduit la crise mentale profonde dans laquelle sont plongés les catholiques de tradition. Il faut croire que l’accélération du monde soit brusque pour que le catholique Molnar se mette à la place du sénateur romain Symmaque, dernier chef du parti païen au IVe siècle. Symmaque fut le dernier à essayer de restaurer les cultes anciens...
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Macron sans boussole
Yves Thréard
Quand tout va de travers, restent les artifices de communication. Ils permettent de détourrner l’attention ou de masquer l’inaction. Emma nuel Macron a maintes fois éprouvé l’astuce depuis qu’il est à l’Elysée. Chacun se souvient du grand débat, dont il n’est rien sorti, mais qui a fait impression pendant la crise des «gilets jaunes». À la fin de l’été dernier, le rendez-vous de Saint-Denis, longue séance de dialogue – en fait, de bavardage - avec tous les chefs de parti, avait aussi été salué. Chapeau, l’artiste ! Sauf qu’à force de tirer sur l’élastique de la com, le ressort s’est cassé. La deuxième invitation à Saint-Denis, ce vendredi, est snobée par nombre de res- ponsables politiques. Les Ciotti, Faure ou Bompard, on ne les y reprendra plus. Paroles, paroles, paroles...
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FAQ : JÉSUS EST-IL JUIF ? (Scipion de Salm & Bruno Hirout)
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Quoi de nouveau ? La Tradition !
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Marlène Schiappa : « Quand j’ai fait passer la loi sur le harcèlement de rue, les opposants virulents n’étaient pas des réactionnaires voulant conserver le droit à importuner, mais des collectifs féministes ayant peur que cela stigmatise les “racisés” »
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États-Unis-Israël : La révolte des fonctionnaires contre Biden
par Francesca de Villasmundo
Les fonctionnaires du département d’État et de Capitol Hill s’en prennent à l’administration Biden pour son soutien inconditionnel à Israël. Un mémorandum divulgué par le département d’État pointerait du doigt le président Joe Biden, coupable de diffusion de «désinformation» sur le nouveau conflit entre le Hamas et Israël.
«Des dizaines d’employés du département d’État ont signé des notes internes adressées au secrétaire d’État Antony J. Blinken, exprimant leur profond désaccord avec l’approche de l’administration Biden concernant la campagne militaire israélienne à Gaza» lit-on dans le New York Times.