Les joutes verbales de la bataille électorale aux États-Unis sont en train d’atteindre des sommets d’une violence inédite. Les candidats utilisent une rhétorique offensante, haineuse, raciste et dégradante, une semaine avant l’élection du nouveau président US du 5 novembre.
L’actuel chef de l'État, le démocrate Joe Biden, a - par inadvertance - qualifié les partisans américains du candidat républicain Donald Trump d’« ordures », tandis que la démocrate Hillary Clinton, qui a perdu les élections de 2016, a comparé les rassemblements électoraux de Trump « avec les réunions nazies en 1939 ». Il est évident que de telles déclarations désobligeantes ne font que polariser davantage la société américaine déjà profondément politiquement divisée, contribuant, ainsi, à la croissance de l’intolérance, mais aussi de la haine intrasociale et raciale entre les supporters des deux partis, aux conséquences imprévisibles.
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