
Fraîchement débarqué en Ecosse, Trump tacle l’Europe, sur son immigration qui est en train de la tuer et sur ses éoliennes qui entachent le paysage et ne produisent pas grand-chose. Trump a le droit de le dire, beaucoup le pensent en Europe, qui eux, n’ont pas le droit de le dire, les narratifs sur le climat et l’enrichissement culturel ont la peau dure, même si la réalité est l’exact contraire du discours, à tel point que cela se voit bien depuis les Etats-Unis. Trump snobe carrément les Européens, négociant les droits de douane entre deux parties de golf, sur une terre sortie de l’Europe, sans que les Européens n’aient d’autre choix que d’essayer de ne pas plier trop vite. Précédemment, quelques jours avant, les mêmes Européens s’étaient fait snober également à Pékin, lors d’un sommet Chine/UE sans enthousiasme, le moins que l’on puisse dire. Pékin ne pérore pas, mais la Chine avance ses pions, prend des parts de marchés, en Afrique et au Moyen-Orient, là où les Européens étaient leaders et se sont perdus en considérations culturelles et religieuses, ignorant la bonne vieille sagesse : « Chacun chez soi et les moutons seront bien gardés ». Pour finir, Macron tout seul, s’en va reconnaître l’État Palestinien qui n’existe pas. Quand ça l’arrange, il explique que ça n’a aucun sens que la France prenne des décisions seule et quand ça l’arrange aussi, il prend des décisions seul sans vergogne. Starmer et Merz, qui ne sont pourtant pas des hommes d’État de haut vol, ont bien compris qu’il ne fallait pas s’emballer avec ces Palestiniens dont même les pays arabes ne veulent pas, on se doute un peu pourquoi. Mais voilà qu’une communication attesterait des rapports étroits entre le Hamas et la France macroniste, on se demande bien ce qui lui a pris, s’il a vraiment eu des discussions amicales avec ce parti terroriste et on comprend soudain mieux pourquoi, contre vents et marées et en dépit du moindre bon sens, il va reconnaître une entité inexistante et incapable de s’organiser pour gérer l’équivalent de deux départements français.