
Depuis une petite semaine, la municipalité communiste de Noisy-le-Sec occupe le devant de la scène médiatique, entre les bouffées de chaleur d’un été torride et la rencontre en Alaska d’un Russe qui tire son épingle du jeu et d’un Américain qui a juré de finir de se payer la vieille Europe, qu’il vient d’ailleurs de rançonner. Imaginez-vous qu’un « petit groupe de quartier » (je vous rassure, ce ne sont pas des paroissiens de Saint-Nicolas-du-Chardonnet), composé de trois ou quatre péquins, a menacé de casser tout le matériel de projection cinématographique de la ville si Barbie, le film de Greta Gerwig, financé par Mattel – le fabricant des poupées Barbie qui inondent le monde, qu’il s’agisse de la version Barbie portant le voile islamique ou de la poupée handicapée ou estropiée – était diffusé en plein air sur grand écran. Comme le souhaitait une majorité d’habitants de la ville, en grande partie peuplée de Maghrébins.




