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anti-national - Page 1027

  • L'hyperviolence des antifas

    Alors que le milieu politico-médiatique dénonce "l'extrême-droite", aucun ne dénonce la violence de l'extrême-gauche. Dans les faits, il semble pourtant que les antifas ont provoqué les militants au look skin, lesquels se sont défendus avec les conséquences que l'on connaît. Or, les antifas ne sont pas de gentils pacifistes. Rien que leur nom montre qu'ils sont là pour en découdre.

    Ainsi, Clément Méric faisait partie d'un petit groupe d'étudiants criant «Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartier pour les fachos», le 17 avril, en marge d'une manifestation de la Manif pour tous. Il était connu des services spécialisés comme appartenant à un groupe de militants d'extrême gauche qui recherchaient la confrontation avec des militants d'extrême droite, avec lesquels ils «jouaient à cache-cache et se cherchent depuis quelque temps».

    Il n'y a pas si longtemps, c'est Mgr Marc Aillet qui était leur cible sans que cela n'émeuve nos élites :

    A
    Ce soir à Nantes, des antifs ont vandalisé une librairie catholique :

    1
    2
    Place Saint-Michel à Paris, une journaliste d'I-Télé a été prise à partie par ces extrémistes. Même NKM a été huée et Anne Hidalgo exfiltrée. A Toulouse la police ne peut plus protéger les Mères Veilleuses, qui sont obligées de trouver un lieu plus calme...

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • « Manif pour tous » : La répression policière dénoncée au Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies

    Le 6 juin 2013, au siège des Nations-Unies à Genève, à l’occasion de la procédure d’Examen Périodique Universel portant sur la France, l’ECLJ, représenté par son directeur, Grégor Puppinck, s’est adressé au Conseil des Droits de l’Homme pour dénoncer la répression policière en cours à l’encontre des manifestants en faveur de la famille et des droits des enfants. Voir ici la vidéo de l’intervention (temps de parole : 2 minutes) 

     

    L’Examen Périodique Universel (EPU) est un mécanisme des Nations-Unies par lequel le Conseil des Droits de l’Homme passe périodiquement en revue les actions de chaque Etat membre de l’ONU dans le domaine des droits de l’homme. Chaque Etat examiné fait l’objet de critiques et de recommandations et présente en retour les mesures qu’il entreprend pour améliorer la situation sur son territoire. L’ECLJ, en tant qu’organisation non gouvernementale (ONG) accréditée auprès des Nations-Unies a la faculté d’intervenir oralement devant le Conseil des Droits de l’Homme, ce qu’elle fait régulièrement pour défendre et promouvoir en particulier les libertés de religion, de conscience et d’expression à travers le monde. C’est la première fois que l’ECLJ intervient pour dénoncer des violations des droits de l’homme par un pays européen. De telles interventions permettent d’exposer publiquement des violations des droits de l’homme, et autant que possible, de contribuer à améliorer la situation dans les pays en cause. Concernant la France, les évènements récents témoignent en particulier d’abus graves dans l’usage de la force et des procédures de garde à vue et de contrôle d’identité contre les manifestants. S’agissant des gardes à vues et des contrôles d’identité abusifs, il s’agit là d’un problème structurel, également dénoncé par d’autres ONG, et qui doit être réglé. Quant aux violences policières, les victimes doivent pouvoir exercer des recours en justice contre leurs auteurs.

     

    Voici le texte de l'intervention :

     

    "Monsieur le Président,

    Dans le cadre de l'Examen Périodique Universel, l’ECLJ souhaite attirer l’attention du Conseil des droits de l’homme sur des événements graves qui se produisent actuellement en France en matière de contrôles d’identités, d'arrestations et de détentions arbitraires, ainsi que de violences policières. Depuis plus de huit mois, des millions de français manifestent pacifiquement dans toute la France pour défendre la famille et les droits des enfants contre une loi nouvelle qui crée un droit à l’adoption d’enfants et au mariage par les couples de même sexe. Ce mouvement social est le plus important en France depuis Mai 68. Plutôt que de tenir compte de ce mouvement, le gouvernement a menacé de l’interdire, il le réprime par l’usage abusif de gaz lacrymogènes contre la foule, par des violences policières, des arrestations et des détentions arbitraires par centaines, je dis bien – arbitraires et par centaines.

    Monsieur le Président,

    Du 24 au 26 mai, ce sont 350 personnes qui ont été interpellées (par la Police parisienne) et détenues en garde à vue jusqu’à trois jours durant. Sur ces 350 détenus, sept seulement ont été condamnés, et ce très légèrement. L’arrestation des 340 autres manifestants était arbitraire et politique. En plus, des centaines d’autres personnes ont été arrêtés et retenus pendant plusieurs heures au prétexte de contrôles d’identités. Souvent, elles ont été arrêtées « au faciès », parce qu’elles portent ce vêtement marqué du symbole du Mouvement. A aucun moment, la légalité de ces arrestations n’a été contrôlée par un magistrat indépendant. Ces manifestants sont à présent fichés, leurs identités et empreintes sont conservées par la police. En outre, le gouvernement a ordonné l’identification dans l’armée des officiers proche du mouvement. L’ECLJ documente tous ces cas de répression : nous recevons de très nombreux témoignages, notamment de victimes de brutalités policières, y compris sur des enfants et des mères de famille.

    Monsieur le Président, cette répression doit cesser et être dénoncée. Elle démontre en particulier un détournement des procédures de contrôle d’identité et de garde à vue. L’ECLJ invite donc respectueusement le Conseil des Droits de l’Homme à se saisir de ces violations particulièrement graves pour un pays qui se targue d’être exemplaire dans le respect des droits de l’homme. Je vous remercie."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Affaire Méric : le CSVR soutient les patriotes agressés physiquement et médiatiquement

    csvr200.jpgCommuniqué du Comité de soutien aux victimes de la répression :

    « Des jeunes patriotes ont été visiblement agressés ce mercredi par des militants d’extrême-gauche violents, dont c’est l’activité favorite. L’un des belliqueux « antifascistes » est décédé accidentellement lors de la rixe. Si cela avait été l’inverse, les médias n’auraient pas, ou à peine, évoqué l’affaire.
    Mais dans ce cas précis c’est à un véritable lynchage médiatique, à un torrent de désinformation auxquels on a assisté.
    Le CSVR annonce qu’il viendra en aide, dans la mesure de ses moyens, aux jeunes patriotes qui, pour s’être défendus, sont réprimés médiatiquement, policièrement et demain probablement judiciairement, pour des motifs politiques.
    Alors qu’à l’instar de la racaille, l’extrême-gauche multiplie les agressions depuis plusieurs années et en toute impunité, chacun peut se retrouver sur le banc des accusés pour s’être défendu.
    Vous pouvez faire parvenir sur cette page vos dons au CSVR qui transmettra. Mentionner « saint Lazare ». »

    Le Bureau du CSVR
    CSVR / ASMA
    BP 80308
    75723  PARIS CEDEX 15
  • Elections européennes : vers une scission à l'UMP ?

    Lu dans Valeurs actuelles :

     

    V"Sans doute la question européenne est-elle la plus vivace des divisions de l’UMP. L’échéance des élections européennes impose au parti de trancher. [...] Tout a commencé avec la publication du projet de fédération franco-allemande, proposé par le courant humaniste de l’UMP de Jean-Pierre Raffarin et Luc Chatel [...]. En réponse, huit députés de la Droite populaire, parmi lesquels Lionnel Luca, Philippe Meunier et Jacques Myard, signent un communiqué de presse menaçant d’une scission aux européennes. « Il n’y a aucun point commun entre nos visions, qui sont absolument irréconciliables », nous confie ainsi l’un d’entre eux. Les tensions sont vives : le député Philippe Meunier, ainsi, annonce qu’il ne « suivra(i) pas une liste qui prône l’Europe fédérale », quand Luc Chatel indique qu’étant « les plus européens de l’UMP, il faut que (leur) voix soit entendue »… [...]

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Me Pichon à L'Action Française : "On assiste à une dérive totalitaire du pouvoir."

    Entretien avec Me Frédéric Pichon président fondateur du Cercle des Avocats Libres, très impliqué dans la défense du mariage, de la famille et des libertés publiques, également malmenées par le pouvoir en place.

    L’Action Française : Vous êtes un avocat spécialisé dans le droit pénal et le droit du travail : qu’est-ce qui vous a poussé à créer en 2011 le Cercle des Avocats Libres, que vous présidez ?

    Me Frédéric Pichon : Je fais beaucoup de droit pénal de la presse et les dérives liberticides de ces textes — lois Pleven, Gayssot, Perben, Lellouche — en matière de liberté d’expression m’ont amené à créer ce collectif. Si les avocats qui sont en première ligne dans le domaine des libertés ne font rien, personne ne le fera à notre place. De plus notre immunité dans le prétoire ainsi que notre fonction nous donnent une certaine légitimité.

    Le Cercle et vous-même êtes très engagés dans la défense de la famille : pourquoi ?

    La famille est le noyau de la société. En remettant en cause cet élément structurant de la société humaine au nom de théories farfelues et destructrices (idéologie du genre) c’est à la civilisation qu’on s’attaque en général et en particulier aux plus faibles (les enfants).

    Le moins qu’on puisse dire est qu’une lourde répression s’abat quotidiennement depuis plusieurs mois sur les opposants au mariage homosexuel. Le Conseil de l’Europe s’est même inquiété. Où en sont les libertés publiques en France ?

    On assiste à une dérive totalitaire du pouvoir. On a des gens arrogants qui sont issus d’une caste coupée du peuple ( GODF, Inter LGBT Fondation Terra Nova, Pierre Bergé) et qui se croient tout permis parce qu’ils ont été élus par défaut en 2012. Totalement idéologues, ils sont prêts à imposer par la force s’il le faut leur projet destructeur. L’absence de condamnation de ces violences par une partie de la presse qui est largement acquise à ces idées ne peut que les conforter. Mais la résistance de cette jeunesse est inattendue et pour tout dire impressionnante et héroique.

    Cette répression se fait-elle dans des formes légales ? De nombreuses plaintes ont déjà été déposées contre les forces de l’ordre. Le préfet de police, voire Manuel Valls pourraient-ils un jour rendre compte de leurs agissements devant la justice ?

    Nous assistons à des arrestations et gardes à vue totalement arbitraires et nous étudions avec un collectif d’avocats organisés autour du CARP (Collectif des Avocats contre la Répression Policière) les plaintes et les voies de recours contre ces violences. Cela va prendre beaucoup de temps car la justice est lente sauf lorsqu’il s’agit de défendre les Femen mais nous ne lâcherons rien.

    Propos recueillis par François Marcilhac - L’Action Française n° 2864

    http://www.actionfrancaise.net
  • Le décryptage d’Alliance VITA sur l’actualité de la loi Taubira :

    « Quelle liberté de conscience pour les maires ? »

    L’EVENEMENT

    Depuis la promulgation de loi Taubira autorisant le mariage et l’adoption pour les couples de personnes de même sexe, le 17 mai 2013, de nombreux maires sont confrontés à un problème de conscience inédit.
     
    En tant qu’officiers d’état civil, les maires et leurs adjoints sont tenus de procéder aux célébrations des mariages dans les mairies et de les inscrire dans les registres de l’état-civil de la commune. La « clause de conscience » leur ayant été refusée, comment peuvent-ils exprimer leur liberté de conscience, au nom de principes éthiques supérieurs à la loi ?

    LE CHIFFRE

    14 900 maires refuseront de marier deux personnes de même sexe ; et dans 2 500 communes, maires et adjoints sont tous opposés à la loi. Ces estimations ont été diffusées en avril 2013 par le Collectif des maires pour l’enfance, qui a fédéré à ce jour 20 128 maires et adjoints ayant signé l’Appel des maires pour l’enfance.

    Ces maires, revendiquant leur droit imprescriptible à suivre leur conscience plutôt qu’une loi considérée comme injuste, resteront sans doute pour la plupart dans la discrétion. Mais certains pourraient être publiquement « mis en demeure » par des militants homosexuels d’appliquer la loi, avec des menaces de sanctions.

    LE RESUME DES ENJEUX

    1) Les positions en présence

    a) L’Association des maires de France (AMF), au cours de son audition à l’Assemblée nationale le 15 novembre 2012, a exprimé plusieurs demandes pour tenir compte des « cas de conscience » des maires opposés à la loi, en particulier :
    - Elargir le choix des communes où un couple peut se marier, en ajoutant les communes où résident les parents des époux (ce qui rajoute 4 lieux possibles) ;
    - Elargir les cas de délégation à ses adjoints, si le maire invoque un « empêchement moral » (forme atténuée d’une clause de conscience).

    b) Le Président François Hollande, au cours d’un discours devant l’AMF le 20 novembre 2012, a d’abord donné le sentiment d’accepter ces demandes comme légitimes, « dans un souci d’apaisement ». Il a notamment déclaré : « Des possibilités de délégation existent, elles peuvent être élargies, et il y a toujours la liberté de conscience. La loi s’applique pour tous, dans le respect néanmoins de la liberté de conscience ».

    Le lobby LGBT se scandalisa de ces déclarations dès le lendemain, en annonçant « suspendre toutes ses relations avec le gouvernement », et exigeant d’être reçu rapidement à l’Elysée pour « obtenir des explications sur ce qui est au mieux une maladresse, au pire une trahison ».
    Quelques heures plus tard, deux représentants de l’Inter-LGBT étaient reçus par le chef de l’Etat, et annonçaient à la sortie de l’entretien qu’aucune liberté de conscience ne serait reconnue dans la loi future.

    c) Le Gouvernement s’est très fermement opposé à toute forme d’objection de conscience et a refusé les divers amendements déposés, tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat. Les possibles sanctions administratives ou pénales ont été souvent rappelées dans les débats (voir ci-dessous).

    2) Deux dispositions nouvelles de la loi Taubira

    Le Parlement a introduit deux modifications ayant un impact potentiel sur la liberté des maires de célébrer ou non des mariages homosexuels :

    - De façon positive, par un amendement voté à l’unanimité des députés, il a élargi les lieux possibles de célébration : tout mariage pourra avoir lieu non seulement dans la commune de résidence d’un des époux, comme actuellement, mais aussi dans celle des parents de l’un d’entre eux (article 74 du code civil).

    - De façon négative, comme pour souligner l’absence de marge de manœuvre des maires et de leurs adjoints, il a tenu à rappeler que les officiers de l’état civil « exercent leurs fonctions sous le contrôle du procureur de la République » (article 34-1 du code civil).

    3) Les sanctions possibles contre un maire qui refuse de marier un couple homosexuel

    a) Les sanctions administratives

    - Le Préfet, au titre de ses pouvoirs généraux comme représentant de l’Etat, peut constater la carence du maire ou de ses adjoints et se substituer à eux, directement ou indirectement (article L.2122-34 du code des collectivités territoriales).

    - Le Gouvernement, constatant le manquement à ses obligations, peut suspendre un maire par arrêté ministériel pour une durée maximale d’un mois (sanction appliquée au maire de Bègles en 2004, pour le mariage illégal d’un couple homosexuel). Il peut aussi prendre une sanction plus sévère, même si peu probable : la révocation par décret motivé pris en Conseil des ministres, avec inéligibilité pendant un an (article 2122-16 du code des collectivités territoriales).

    - Le Tribunal administratif peut également prononcer la démission d’office d’un conseiller municipal qui refuse, sans excuse valable, « de remplir une des fonctions qui lui sont dévolues par les lois », ce qui le rend inéligible pendant un an (article 2121-5 du code des collectivités territoriales).

    b) Les sanctions pénales

    - Au titre du refus de marier, les sanctions peuvent être très lourdes : « Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique, agissant dans l'exercice de ses fonctions, de prendre des mesures destinées à faire échec à l'exécution de la loi est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende » (article 432-1 du code pénal). A titre de peine complémentaire, le juge peut prononcer l’interdiction des droits civiques, civils et de famille pour 5 ans au plus, ce qui entraine notamment l’inéligibilité (article 432-17 du code pénal).

    - La discrimination en raison de l’orientation ou de l’identité sexuelle, commise par tout citoyen de base, est sanctionnée de trois ans de prison et 45 000 Euros d’amende. Mais dans le cas du maire, officier d’état civil, les sanctions sont encore plus lourdes : « La discrimination définie aux articles 225-1 et 225-1-1, commise (…) par une personne dépositaire de l'autorité publique (…), est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende, lorsqu'elle consiste à refuser le bénéfice d'un droit accordé par la loi ou à entraver l'exercice normal d'une activité économique quelconque » (article 432-7 du code pénal).

    4) Les marges de manoeuvre des maires

    Au cours des débats parlementaires et dans les médias, plusieurs attitudes ont été évoquées pour permettre aux maires d’exercer leur liberté de conscience. Celles-ci peuvent être classées selon la gradualité dans une opposition de plus en plus ferme :

    - 1ère attitude : le maire a exprimé publiquement son désaccord de principe, mais accepte de célébrer le mariage parce qu’il veut respecter la loi au nom des principes républicains.
     
    - 2e attitude : le maire incite les personnes à aller célébrer leur mariage dans une autre commune que la sienne, puisqu’ils ont maintenant un plus grand choix.
     
    - 3e attitude : le maire refuse de célébrer le mariage, mais délègue un de ses adjoints qui accepte de le faire.

    - 4e attitude : le maire et tous ses adjoints refusent de faire le mariage, et une délégation est faite à un autre membre du conseil municipal qui exerce la fonction d’officier d’état civil à titre exceptionnel, pour un mariage précis.

    - 5e attitude : le maire refuse et préfère démissionner plutôt que de se faire imposer un acte que sa conscience récuse. Cette position peut aller jusqu’à la démission de l’ensemble du conseil municipal, provoquant de nouvelles élections.
     
    - 6e attitude : le maire exerce une forme d’objection de conscience en refusant d’organiser la célébration du mariage, puis il attend la réaction des pouvoirs publics. En cas de mesures administratives ou de poursuites judiciaires (cf plus haut), il invoque sa liberté de conscience et entre dans un bras de fer éthique et éventuellement médiatique avec les pouvoirs publics.

    5) Les initiatives récentes pour soutenir la liberté de conscience des maires

    Depuis le début des débats en 2012, et plus encore ces dernières semaines, différentes initiatives ont été prises pour défendre la liberté de conscience :

    - Le Collectif des maires pour l’enfance, créé en 2005, rassemble des milliers de maires et d’adjoints qui ont exprimé leur opposition de principe à la loi Taubira, et qui réclament le respect de leur liberté de conscience (voir § sur le chiffre).

    - Maires pour le Droit Familial, site internet créé en mai 2013, propose aux maires la signature d’une charte qui exige notamment la reconnaissance du droit à l’objection de conscience.

    - Le site Objection ! , créé également après le vote de la loi, veut défendre la liberté de conscience en France, en proposant des informations et diverses actions de soutien aux maires, mais aussi aux professions médicales, aux enseignants, etc.

    - Le sénateur de la Moselle non inscrit Jean-Louis Masson a déposé le 27 mai 2013 une proposition de loi créant une clause de conscience pour les maires et autres officiers d’état civil, concernant la célébration des mariages homosexuels.

    NOTRE COUP DE COEUR

    Trois citations d’auteurs célèbres, parmi beaucoup d’autres évoquées sur Twitter ces dernières semaines :

    « Ne fais jamais rien contre ta conscience, même si l'Etat te le demande », Einstein.

    « Chacun est moralement tenu de désobéir aux lois injustes », Martin Luther King.

    « La désobéissance civile est le droit imprescriptible de tout citoyen ; il ne saurait y renoncer sans cesser d’être un homme », Gandhi.


    NOTRE COUP DE GUEULE

    « Un agent public peut s’opposer à un ordre illégal, mais il ne peut pas invoquer une clause de conscience parce que, en qualité d’agent public, il doit se conformer à des principes constitutionnels, dont le premier est la neutralité du service public »,  Madame Taubira, débats à l’Assemblée nationale, 2 février 2013.

    Pour le Gouvernement, le maire qui agit en tant qu’officier d’état civil n’a aucune marge d’appréciation vis-à-vis de la loi. Mais la liberté de conscience se situe au-dessus des lois : elle n’a pas besoin d’être officiellement reconnue pour être mise en œuvre, elle existe « en soi » et peut toujours trouver un moyen approprié pour contester une loi injuste !

    ANNEXES 

    « Les clauses de conscience reconnues en droit français »

    Retrouvez et partagez le Décodeur sur www.alliancevita.org

  • Anne Kling - Menteurs et affabulateurs de la Shoah

    On peut dire qu’Anne Kling frappe fort avec son cinquième et nouveau livre : Menteurs et affabulateurs de la Shoah. Vaste sujet !
     
    Le livre vient de sortir et personne chez Contre-info ne l’a encore lu : nous vous signalons simplement sa parution, et sa disponibilité [ICI] pour 256 p. 18 €.
     
    Anne Kling est l’auteur de divers livres à succès, dont le CRIF, un lobby au coeur de la République et Les révolutionnaires juifs, qui viennent d’être réédités pour l’occasion. Tous ses livres peuvent se trouver [ICI].
     
    4e de couverture du nouveau livre :
     
    « Au fil des années, la shoah s’est transformée en sujet totalement tabou et sacralisé dans nos sociétés occidentales. Echappant aux historiens qui risquaient de la « banaliser », crime suprême, elle a fini par quitter le domaine du rationnel et de la critique historique pourentrer de plain-pied dans celui du « mystère ». Pour ne pas dire de la religion.
    Dans ces conditions, il n’est guère étonnant que des petits malins aient exploité à leur profit un filon qu’ils jugeaient prometteur. Cet ouvrage relate un certain nombre des tromperies avérées de ces menteurs de la shoah, récits d’imaginaires souffrances ou de tribulations présentées comme autobiographiques. Il relate également les affabulations, exagérations, inventions ou récupérations d’autres personnages, y compris celles d’anciens déportés dont les récits soulèvent quelques questions. »

  • Des gauchistes comme les autres

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    « La pensée anarchiste reste voilée par les clichés et des slogans : le « ni Dieu ni maître » et le drapeau noir ou la sombre légende -propre à épater ou à effrayer le bourgeois- des bandits tragiques et des poseurs de bombes en frac de la Belle Époque, en occultent souvent la force et la complexité. L’anarchisme est aussi parfois confondu avec une révolte infantile et fiévreuse, où le combat pour l’émancipation serait synonyme de toutes les transgressions et d’un libéralisme exacerbé. Aujourd’hui les anarchistes officiels -ceux que l’on croise en queue de manifestation, encadrés par la police, les syndicats et les partis de gauche- offrent en effet le spectacle affligeant de gauchistes comme les autres, de « mutins de Panurge » qui s’empressent de défendre toutes les bonnes causes de la bien-pensance progressiste. Ces anarchistes spectaculaires et subventionnés s’obstinent, lorsque les élites mondialisées assument fièrement de s’être libérées des derniers vestiges de la morale traditionnelle, à désigner l’ennemi dans le curé en soutane et le père de famille nombreuse ; à dénoncer les figures d’un vieux monde patriarcal que le turbo capitalisme a déjà liquidées. En d’autres temps, ces anars post-modernes auraient été justement qualifiés d’idiots utiles.

    Ces caricatures et ces malentendus empêchent donc encore les meilleurs esprits d’approcher une tradition critique qui pourrait pourtant inspirer des alternatives, tant au libéralisme mondialisé et aux idéologies du déracinement, qu’aux tentations de repli sur un État-Providence moribond et aux fantasmes de restauration autoritaire. De nombreux anarchistes ont en effet souvent développé des pensées et des pratiques à rebours des dogmes progressistes modernes. »

    Olivier François (Éléments n°147) http://lecheminsouslesbuis.wordpress.com/

    (photo : "un spectacle affligeant" … les mutins de Panurge semblent marcher vers  l’abattoir)

  • Le système de missile russe surface-air S-300, déjà déployé et fonctionnel en Syrie

    s-300-surface-to-air-missile

    Selon des reportages, un système de missile russe surface-air S-300 fut livré et déployé en Syrie.

    Israël a réagi par des menaces voilées. Le ministre israélien des Affaires militaires  Moshe Ya’alon a déclaré :

    « Ce geste est de toute évidence une menace pour nous [...] A ce stade-ci, je ne peux pas dire qu’il y a une escalade. Les livraisons ne sont pas encore en route et j’espère qu’elles ne seront pas envoyées. Si elles arrivent en Syrie, Dieu nous en préserve, nous saurons quoi faire. »

    Le président Assad a confirmé que le S-300 avait été livré.

    Il est important de mettre ces reportages dans un contexte historique. L’annonce de Moscou fut simplement décrite comme une « représaille » impromptue à la levée de l’embargo sur les armes de l’Union Européenne (UE).

    Cette interprétation irréfléchie des médias ignore la nature de la planification militaire. Le déploiement du système de missile surface-air S-300 en Syrie est au programme du ministère russe de la Défense depuis 2006.

    Moscou avait annoncé en juin 2006 le déploiement du système de défense aérienne S-300 PMU pour protéger sa base navale de Tartous au sud de la Syrie. Il était entendu que ce déploiement protègerait également l’espace aérien syrien.

    Un reportage indique le déploiement de S-300 PMU, tout en confirmant que « les systèmes [s-300] ne seront pas remis aux Syriens. Ils seront manœuvrés et entretenus par du personnel russe ». (Kommerzant en russe, c’est l’auteur qui souligne)

    Toutefois, l’intention affichée de Moscou était « de déployer un système de défense aérienne autour de la base, afin de fournir une couverture aérienne à celle-ci ainsi qu’à une partie importante du territoire syrien ». (C’est l’auteur qui souligne.)

    Selon nos sources, la Russie et la Syrie ont conclu un accord sur la modernisation de la défense aérienne de la Syrie. Ses systèmes de défense aérienne moyenne portée S-125 seront modernisés et équipés de missiles Pechora-2A. La mise à jour améliorera certainement la défense aérienne syrienne, dont le matériel a été fourni à la Syrie dans les années 1980. Moscou est également prêt à offrir à la Syrie des systèmes de missiles moyenne portée Buk-M1. À l’heure actuelle, les systèmes Strelets courte portée vendus à Damas l’an dernier sont les seuls engins sophistiqués du système de défense aérienne syrien (ces systèmes utilisent les missiles sol-air Igla). (Kommerzant (Russie) Le 28 Juillet, 2006)

    Développements récents

    Il y a lieu de croire que les principaux éléments du système de défense aérien S-300 ont été livrés et déployés en Syrie au cours des 18 derniers mois.

    Il semble que les principales composantes du système S-300 soient déjà fonctionnelles. Selon Arun Shavetz (24 novembre 2011), des conseillers techniques russes sont arrivés en Syrie en novembre 2011 afin d’« aider les Syriens à mettre en place un réseau de missiles S-300 ».

    Le reportage indique également qu’un système radar perfectionné a été installé en Syrie dans toutes les installations militaires et industrielles clés. « Le système radar couvre également des zones au nord et au sud de la Syrie, où il sera en mesure de détecter les mouvements de troupes ou d’avions se dirigeant vers la frontière syrienne. Les cibles radar comprennent presque tout le territoire israélien, ainsi que la base militaire d’Incirlik en Turquie, utilisée par l’OTAN. » (Ibid.)

    Il y a presque un an, en juin 2012, le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak a fait pression sur Moscou pour annuler la vente des S-300 à la Syrie. Le président russe Vladimir Poutine a confirmé la suspension de la vente des S-300 lors de sa visite en Israël. (Voir Israël convainc la Russie d’annuler la vente de missiles S-300 à la Syrie selon un représentant officiel, Xinhua, 28 juin 2012.)

    Bien qu’il ne soit pas officiellement confirmé que le S-300 soit déjà fonctionnel, la Syrie possède le système de défense aérienne Pechora-2M , lequel constituerait « une menace », à savoir un obstacle si « une zone d’exclusion aérienne » était mise en place en Syrie, ont admis des sources militaires étasuniennes. Le Pechora-2M est un système multicibles sophistiqué pouvant également être utilisé contre des missiles de croisière.

    Si cette défense aérienne n’avait pas été en place, l’instauration d’une « zone d’exclusion aérienne » par les États-Unis et l’OTAN aurait sans doute été envisagée plus tôt.

    Le Pechora-2M est un système de défense antiaérienne équipé de missiles sol-air à courte portée et conçu pour détruire des avions, des missiles de croisière, des hélicoptères d’assaut et d’autres cibles au sol ou à basse et moyenne altitude.

    Ci-dessus : Système de défense sol-air russe Pechora 2M déployé en Syrie.

    Par ailleurs, en réaction aux déploiements de missiles Patriot des États-Unis et de leurs alliés en Turquie, la Russie a livré des missiles Iskander perfectionnés à la Syrie, lesquels sont désormais pleinement opérationnel.

    On décrit l’Iskander comme un système de missile surface-surface « qu’aucun système de défense antimissile ne peut suivre ou détruire ».

    Le dernier Iskander peut voyager à une vitesse hypersonique dépassant 1,3 miles (2,09 km) par seconde (Mach 6-7) et sa portée d’une extrême précision excède 280 miles (450,62 km). Il détruit les cibles avec son ogive de 1500 livres (680 kg), un cauchemar pour n’importe quel système de défense antimissile.

    Iskander Mach 6-7

     Michel Chossudovsky http://www.mondialisation.ca

    Article original en anglais :

    Russia’s S-300 Surface to Air Missile, Already Deployed and Functional in Syria?, 30 mai 2013

    Traduit par Julie Lévesque, Mondialisation.ca 

    Michel Chossudovsky est directeur du Centre de recherche sur la mondialisation et professeur émérite de sciences économiques à l’Université d’Ottawa. Il est l’auteur de Guerre et mondialisation, La vérité derrière le 11 septembre et de la Mondialisation de la pauvreté et nouvel ordre mondial (best-seller international publié en plus de 20 langues).

  • Terroristes hébergés en France à 100 euros par jour

    Au nom des droits de l'homme, la France n'expulse pas certains terroristes, même après la fin de leur peine. Ces hommes sont assignés à résidence, mais les risques de fuite existent.
    Ils sont 12 actuellement en France. 12 terroristes hébergés par la France, alors qu'ils ont purgé leur peine. Assignés à résidence, plutôt que d'être expulsés, mais cela n'empêche pas certains de prendre la fuite, comme Saïd Arif en mai. (Une enquête de RTL) 
    OÙ VIVENT CES TERRORISTES ?
    Ces hommes sont répartis un peu partout en France, loin des grandes villes. Comme Merouane Benhamed, 40 ans, un ami de Saïd Arif. Condamné à la même peine, 10 ans de prison pour avoir programmé à ses côtés un attentat terroriste en France, il était le chimiste des filières tchétchènes.
    Sorti de cellule en 2011, l'homme vit maintenant pour une durée indéterminée dans un petit appartement à Codom, 7.000 habitants, dans le Gers. Merouane Benhamed a l'interdiction de travailler, de sortir du village. Et quatre fois par jour, il doit pointer à la Gendarmerie.

    "On est sorti de prison, on est quand même en prison, une prison infinie", raconte-t-il à RTL, comparant sa situation à celle d'un "otage". "Moralement, c'est une guerre psychologique."

    POURQUOI NE SONT-ILS PAS EXPULSÉS ?
    Au nom des droits de l'homme. La France n'expulse pas dans leur pays d'origine des personnes susceptibles d'y être torturées. C'est le cas de l'Algérie pour Merouane Benhamed… Il faut donc qu'il trouve un autre pays pour l'accueillir.
    Compliqué pour ces hommes réputés dangereux, dont personne ne veut vraiment : Merouane Benhamed en est à 16 refus.
    PEUVENT-ILS S'ÉCHAPPER FACILEMENT ? 
    Rien ne les en empêche vraiment. En tout cas pas les 4 pointages quotidiens à la gendarmerie. La DCRI ne peut pas tous les surveiller 24h/24 et il est impossible de les remettre en prison s'ils ne commettent pas d'infraction.
    La situation est ubuesque. Ces hommes tournent en rond comme des animaux en cage. L'absence totale de perspective les pousse de toute façon à fuir, comme un détenu condamné à perpétuité cherche à s'évader. Merouane Benhamed n'exclut d'ailleurs pas de quitter un jour discrètement Condom.
    "Vous avez peur de nous, laissez-nous partir", réclame-t-il. "Je ne cherche pas à rester en France, je n'appartiens à personne, je suis un homme libre, je reste un homme libre."
    LES POLICIERS SONT-ILS INQUIETS ?
    Pour le ministère de l'Intérieur, c'est un dossier sensible. Deux axes de travail sont à l'étude. Le premier, équiper ces hommes de bracelets électroniques : ça leur éviterait de pointer mais permettrait surtout de les surveiller de plus près.
    Le gouvernement travaille également au coup par coup sur la coopération internationale pour trouver un pays prêt à les accepter sur son sol. L'idée c'est bel et bien de se débarrasser de ces hôtes un peu gênants, hébergés aux frais de l’État, environ 100 euros par jour, un peu moins que s'ils étaient en prison. Le plus ancien des assignés, un kurde irakien, l'est depuis 10 ans.
    LES TERRORISTES, EUX SEULS, SONT-ILS SOUMIS À CE RÉGIME ?
    Non, ils sont en tout 850. Terroristes mais aussi meurtriers, violeurs et petits délinquants... En plus des risques de torture, existe une autre raison de non-expulsion : le droit à la santé. La France n'expulse pas des gens aux maladies aux "conséquences exceptionnelles".