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anti-national - Page 1029

  • De quoi la référence au « populisme » est-elle le nom ?

    On parle en permanence du danger « populiste ».
    Et si cette référence masquait l’incapacité des élites à prendre en compte la rupture avec des classes populaires qui contestent les politiques menées ces dernières années, tant par la droite que par la gauche ?
    Christophe Guilluy donne son analyse, dans « Marianne », n° 841 du 1er au 7 juin 2013.

    Se poser la question du « populisme », obsédante aujourd’hui dans le débat public, c’est déjà tomber dans le piège de la mise à distance des classes populaires. Cet a priori récurrent permet de délégitimer leur discours. En effet, l’approche de la crise par le « populisme » vise à décrédibiliser les réactions des classes populaires et, in fine, à occulter les causes du rejet des classes dirigeantes. Cette rhétorique vise à écarter la responsabilité des partis de droite et de gauche depuis une trentaine d’années. Il s’agit, en fait, de rendre illégitime la contestation des choix économiques et sociétaux effectués par les organisations ayant exercé le pouvoir, quelles que soient leurs étiquettes.
    Si la mise en avant du « populisme » s’est généralisée parmi les élites, c’est parce qu’elle permet d’imposer un diagnostic « par le haut », en décrédibilisant le diagnostic « par le bas », celui des classes populaires. Or, contrairement à ce que l’on croit, le diagnostic rationnel, objectif, est celui des classes populaires, car ce sont elles qui vivent au quotidien, depuis trente ans, les effets de la mondialisation (stagnation ou déflation salariale, précarisation, chômage, fin de l’ascension sociale) et de son corollaire lié à l’immigration (aléas de la cohabitation, quartiers difficiles, problèmes de logement, déshérence de l’école, instabilité démographique, …).
    À la limite, on pourrait inverser le propos et dire que le « populisme » est le code de conduite des classes dirigeantes, car elles mentent sciemment aux classes populaires depuis des décennies sur leur projet néolibéral.
    Ainsi, contrairement à ce que l’on écrit et dit un peu partout, le diagnostic « par le bas » (désigné comme « populiste ») n’est pas le fruit d’un emportement irréfléchi, d’une radicalisation irrationnelle ou d’une protestation superficielle. Il s’agit bel et bien d’une analyse objective des retombées de choix économiques et sociétaux précis.
    Pourtant, à l’exception de quelques intellectuels, comme le philosophe Vincent Coussedière, auteur d’un livre intitulé Eloge du populisme, le problème est toujours abordé dans un sens péjoratif ou avec un regard condescendant. Certes, depuis le retour des « classes populaires » dans le débat public, la prudence est de mise. On ne dénonce plus le « beauf raciste et fasciste ». La stigmatisation du peuple « à la papa » a laissé place à une stigmatisation plus light.

    Des classes exclues et oubliées
    Aujourd’hui, on joue plutôt à la vigie antifasciste sur le mode de « l’histoire qui bégaie » ou de « la peur des années trente ». C’est plus subtil. Après chaque élection on a droit à la sempiternelle analyse sur le faible niveau scolaire des électeurs du FN, qui seraient peu éduqués, presque débiles et donc aptes à la manipulation. On suggère également que le « populisme » séduit des vieux (donc gâteux et limite débiles) qui ne comprennent rien au monde et se replient sur eux-mêmes.
    Le problème, c’est que l’électorat du FN est surtout composé d’actifs et de jeunes, alors qu’il est sous-représenté chez les plus de soixante ans. Jusqu’à présent, le vieillissement de la population est en réalité l’un des remparts les plus efficaces contre cette prétendue montée du « populisme ».
    Pour bien appréhender le phénomène, il faut l’instruire dans le temps long. Il est en effet la conséquence d’une mise à l’écart économique, sociale, culturelle, mais aussi géographique, d’une majorité des nouvelles classes populaires (ouvriers, employés, paysans, jeunes et retraités de ces catégories). Celles-ci ne font plus partie du projet des classes dirigeantes. Elles sont de plus exclues, oubliées, rejetées. D’où l’abstention et le vote FN, impossible à comprendre sans prise en compte de cette donnée structurelle.
    Dans ces conditions, le sempiternel débat sur les stratégies électorales du FN est vain. Si l’on n’agit pas sur les raisons qui conduisent à la montée de Marine Le Pen, il ne sert à rien de crier au loup. Le FN existe parce que des électeurs votent pour ce parti, et pas l’inverse. Les gens qui font ce choix ne sont ni débiles ni manipulés. Ils font des analyses rationnelles de leur vécu et en tirent des conséquences contestables, certes, mais qui s’expliquent. Et ils le font d’autant plus que Marine Le Pen a su adapter son discours à la sociologie de ses électeurs.
    Le « populisme » pose ainsi un problème de fond à l’ensemble de la classe politique. Il tend à faire disparaître la fracture artificielle entre la gauche et la droite, pour laisser pointer un affrontement entre les classes dominantes (qu’elles soient de droite ou de gauche) et les classes populaires. Il contraint les classes dirigeantes à ouvrir les yeux sur l’émergence de nouvelles classes populaires et d’une forme de contre-société.
    Christophe Guilluy, Marianne n° 841 - http://www.polemia.com
    1-7/06/2013

  • Le retour de Syrie de djihadistes français accroit la menace terroriste en France

    Le retour de Syrie de djihadistes français accroit la menace terroriste en France

    PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Selon la Lettre d’information stratégique et de défense TTU, les services de renseignement français dénombrent 120 djihadistes français partis se battre en Syrie depuis deux ans. Ils représentent ainsi 60 % des ressortissants français engagés dans les rangs d’Al-Qaïda. Si actuellement environ 10 sont au Mali (ou ils se battent contre l’armée française), cinquante en Syrie et quarante en transit, trente sont rentrés en France.

    C’est ce retour qui laisse penser à une augmentation de la menace terroriste sur le territoire national. Les renseignements soupçonnent aussi la création de cellules terroristes sur les modèles de celles présentes en Bosnie lors de la guerre. Peut-être est-il temps de revoir le modèle d’intégration à la française et de surveiller les frontières ?

    Crédit photo : Magharebia, via Flickr (cc). http://fr.novopress.info/

  • Marchés, machines, mafias

    Les oligarques sont hantés par « les marchés ». Que pensent-ils ? Que vont-ils faire ? Les taux d’intérêts, les dettes, les budgets nationaux, tout dépend des « marchés » qui réduiraient à peu de choses les marges de manœuvre des Etats. L’austérité est une contrainte !

    La déflation salariale une nécessité… sauf pour les grands patrons et les banquiers qui touchent des sommes mirobolantes !

    Le discours biaisé sur « les marchés » invoque pour se justifier la théorie économique : les marchés sont efficients, ils sont le thermomètre de l’activité générale, ils adressent les signaux qui permettent les investissements judicieux. Sur « les marchés », les opérateurs sont beaucoup plus pertinents que les régulateurs et la dérégulation maximale est par conséquent la condition de la bienfaisante concurrence. Telle est la vérité que nous devrions accepter, avec enthousiasme ou résignation selon les cas.

    En haut lieu, on est persuadé que « les gens » réagissent simplement aux stimuli des campagnes de communication. Ils ne savent pas que la théorie économique invoquée est comme la lumière d’une étoile morte ? Ils ont oublié que la crise commencée en 2007-2008 a détruit la légende de l’efficience des marchés financiers ? Admettons. Mais il suffit de regarder la télévision pour savoir ce qu’il en est des « marchés ». [...]

    La suite sur le blogue de Bertrand Renouvin

    http://www.actionfrancaise.net

  • Action des Hommens à Nancy

    1Succès des Hommens lorrains pendant la gay pride samedi dernier sur la place Stanislas à Nancy en début de soirée. Une vingtaine de membres masqués et torses nus ont protesté fièrement et pacifiquement contre la loi Taubira. Des incidents ont surgi juste avant le discours anti-Hollande. Certains membres ont été légèrement blessés suite au lancement de projectiles (bouteilles de verre, chaîne de vélo, ...) et à des affrontements physiques par un groupe anti-fascistes. Mais les Hommens ne lâcheront rien, jamais !

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • L’Europe des patries vs l’Europe de Bildelberg

    Nouveau sondage, nouvelle progression des intentions de vote en faveur du Front National. Après l’enquête dont nous rendions compte enregistrant  18% des voix pour les nationaux  lors des élections européennes de juin 2014,  un sondage Ifop pour Valeurs Actuelles publié aujourd’hui donne  cete fois  à la  « liste  FN soutenue par Marine Le Pen »  21% des suffrages, à égalité avec une liste  PS « soutenue par Harlem Désir »  et celle de l’UMP « soutenue par Jean-François Copé ». « Une liste Front de gauche, soutenue par Jean-Luc Mélenchon » obtiendrait 9%, « une liste EELV soutenue par Cécile Duflot » 7,5%, « une liste du Modem soutenue par François Bayrou » 7%, « une liste UDI soutenue par Jean-Louis Borloo » 6,5%, « une liste Debout la République soutenue par Nicolas Dupont-Aignan », 3%, une « liste NPA soutenue par Olivier Besancenot » remporterait 2% des votes.

     Certes,  le PS est plombé par le catastrophique bilan social, économique, sécuritaire du gouvernement  Ayrault, par  son sectarisme idéologique illustré par les attaques  contre la famille, du mariage homo à la baisse   du quotient familial pour les enfants à charge.

     L’UMP est quant à elle déchirée par des guerres intestines,  des orientations antagonistes, et  sort également  affaiblie après dix ans de règne au sommet de l’Etat qui ont vu  la poursuite du déclin français.

     Il n’en reste pas moins qu’il faut remonter à fin 1998 pour trouver un seul et unique  sondage plaçant le  FN à un niveau d ‘intention de vote aussi élevé.

     A l’époque  le  Mouvement  national  était  crédité de 19% des voix , déjà pour  un scrutin  européen, celui de 1999. Mais la scission mégrétiste était passée par là et avait cassé les reins de cette dynamique électorale, le FN parvenant finalement tout juste tout  à passer la barre des 5%.

     Autant dire que le score  enregistré par cette enquête au profit du FN et le plaçant d’ores et déjà au même niveau que le conglomérat euromondialiste UMPS, comporte un risque, celui de tentatives de déstabilisations et d’attaques de toutes sortes. Il faudra être vigilant car si le Système défend mal la France , il  protège formidablement bien et avec férocité  ses intérêts…

     Ceux de la France et des Français résident  incontestablement dans un  changement radical d’orientation de l’Europe. Il faut urgemment mettre en place les conditions de l’avènement de l’Europe des patries, de la collaboration   entre Etats libres et souverains pour laquelle milite  notamment l’Alliance Européenne des Mouvements nationaux (AEMN) présidée par  Bruno Gollnisch.

     Il faut en finir avec l’Europe de la paupérisation et du déclin dans tous les domaines, l’Europe de l’idéologie cosmopolite, du masochisme, de la haine de soi; l’Europe  de l’immigration sauvage et de  l’insécurité; l’Europe des délocalisations, de la crise, du chômage, en un  mot l’Europe de Bruxelles.

     Cette Europe là,  qui comme le rappelait Bruno Gollnisch dans l’hémicycle  européen en février 2012 s’adressant alors à celui qui était   président du Conseil, Mario Monti,  mais aussi au président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, tous deux anciens cadres de Goldman Sachs, est une Europe de la « régression sociale ». MM. Monti et Draghi ayant  été d’ailleurs  comme par hasard « (adoubés) par ces cercles un peu occultes et mondialistes que sont la commission trilatérale, le groupe de Bilderberg. »

     C’est justement demain a rapporté la presse britannique ( The Guardian, the Telegraph…) que débutera jusqu’au 9 juin  la réunion du groupe Bildelberg en Angleterre.  140 représentants de la caste supérieure, ministres, dirigeants de multinationales,  présidents et  directeurs généraux de fonds de pension, représentants de  la politique et de la finance mondiale seront présents , notamment  Valérie Pécresse et François Fillon,  si l’on en croit   la liste des participants disponible sur le site de cette officine…

       Selon des documents mis à jour par  Anonymous,  cette conférence serait financée   par l’Association Bildelberg,  un organisme de bienfaisance  qui  reçoit de  très gros chèques  émanant de British Pétroleum et…de Goldman Sachs.

     Une polémique est née en Angleterre sur l’absence de transparence de cette réunion des « maîtres du monde » et de leurs affidés. Aussi, pour la première fois depuis 1954   un bureau de presse non officiel a été installé sur place…pour amuser la galerie ?

     C’est ce que semble penser   un ancien ministre de l’Environnement de Tony Blair, Michael Meacher, qui estime que cette réunion de Bildelberg  est  « une cabale anti-démocratique de dirigeants occidentaux, réunis en privé pour maintenir leur pouvoir et leur influence en dehors d’un contrôle public. »

     Les Français qui veulent reprendre le contrôle des opérations nous l’avons vu, sont de plus en plus nombreux à savoir pour  qui voter. Cet élan doit se poursuivre et se confirmer, il est d’une nécessité vitale et Bruno Gollnisch jettera de nouveau toutes ses forces dans cette bataille là.

    http://www.gollnisch.com

  • Aux racines du lobby LGBT

    Christien Vanneste dénonce le lobby gay dans Minute :

    M"Le lobby gay est un mouvement qui trouve ses racines aux Etats-Unis dans la pensée de Harry Hay, un intellectuel marxiste et homosexuel. Dès la fin des années 1940, Harry Hay a théorisé le mode de dé veloppement de ce groupe de pression, en identifiant le groupe homosexuel comme étant un groupe dominé et en en faisant une sorte de prolétariat. Selon sa théorie, le groupe homosexuel devait s’engager dans un processus de libération par rapport à l’idéologie excluante de l’ensemble de la société. La différence avec le marxisme, et l’une des aberrations de son raisonnement, est que le prolétariat avait vocation à devenir majoritaire et à constituer la totalité du peuple alors que toute revendication des homosexuels constitués en groupe de pression ne peut être qu’ultra mi noritaire! Sauf à basculer dans une autre dimension, totalement irréelle, et c’est ce qui se passe avec la « théorie du gender », qui, comme le marxisme, est une théorie culturaliste, qui nie l’importance de la nature. On en arrive à dire que l’orientation sexuelle est plus importante que le sexe, ce qui est complètement absurde car il y a bien évidemment, physiquement, une différence entre les sexes. C’est encore Harry Hay qui, dans les années 1970, a apporté sa caution intellectuelle au mouvement LGBT dont je n’ai jamais compris qu’on ne dénonce pas certaines de ses propositions dans un grand éclat de rire."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Un village chrétien entièrement massacré par les rebelles syriens

    Ce lundi, les membres de l’Armée syrienne libre auraient attaqué le village d’al-Duvair à prédominance chrétienne dans la ville de Reef à la périphérie de Homs. Ils auraient massacré des civils, y compris des femmes et des enfants, avant que l’armée syrienne de Bachar al Assad intervienne en faveur des chrétiens selon les sources plus bas dans l’article.

    Cette attaque arrive après d’intenses combats dans la ville d’al-Qusseir, ce week-end, où les forces de Bachar Al-Assad ont infligé de lourdes pertes aux rebelles. Les forces d’Assad ont lancé une offensive en Avril dans le but de couper les lignes d’approvisionnement aux rebelles et en prenant la ville et ses environs conquise depuis l’année dernière. [...]

    La suite sur Alyaexpress.news.com

    http://www.actionfrancaise.net

  • « Kosovo : une guerre juste pour créer un État mafieux », de Pierre Péan

    Un pavé noir pour le Kosovo.
    Le Kosovo, sa guerre, ses épurations ethniques, fut le dernier épisode du démembrement de l’ancienne Yougoslavie. Les années ont passé, cette ancienne province serbe n’est rappelée à notre mémoire que timidement, par quelques organisations humanitaires qui se dévouent auprès des communautés serbes chrétiennes demeurées sur place et concentrées dans le nord du pays. Devenues une minorité à la suite de la mise sous administration de l’ONU en juin 1999 et de l’indépendance de l’ancienne province en février 2008, ces populations vivent sous le joug d’un pseudo gouvernement corrompu et maffieux. Pierre Péan, dans son livre Kosovo, se livre à un véritable reportage sur des manipulations et des intérêts masqués derrière le prétendu miracle kosovar. Mais les oppositions ethniques sont toujours présentes et le Kosovo reste « une poudrière »
    Polémia

    Pierre Péan nous donne une leçon de courage.
    Le nouveau livre de Pierre Péan, paru cette semaine chez Fayard, est un pavé noir de cinq cents pages. Sur la couverture nous dévisage un homme masqué par une cagoule frappée de l’emblème de l’UÇK. Au-dessus, un sous-titre rouge: « Une guerre « juste » pour un État mafieux ». Et surplombant le tout, en grosses lettres blanches : Kosovo.Le nouveau Péan est plus qu’un pavé : un monument de lucidité. Un temple du courage intellectuel et physique. Une brique d’amertume. Il s’ouvre et s’achève par le récit d’un épisode parmi les plus horribles de la guerre civile yougoslave: l’extraction, à vif, du cœur d’un jeune homme serbe par un jeune médecin albanais, tremblant de terreur, qui finira par se rendre et se confesser des années plus tard, hanté par son crime et traqué comme témoin gênant par ses ex-patrons, trafiquants de chair humaine. Lesquels patrons, Péan l’affirme à la suite de Dick Marty, sont des personnages de premier plan de l’État mort-né du Kosovo, issu de l’union passionnée de l’OTAN et d’une mafia sans merci.

    Kosovo Le nouveau livre de Pierre Péan
    Le voici dans toute sa hideuse vérité, belles âmes humanitaires, le fruit de vos songes creux. Si le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions, nous interroge Péan, à quoi mène cette autoroute d’illusions, de manigances politiques et d’aveuglement délibéré ? Son livre est une encyclopédie de la manipulation. En l’ouvrant, c’est une malle de souvenirs cauchemardesques que je déverrouille dans ma tête. Guerres fratricides attisées de l’étranger; montages photo à charge, grossiers et bâclés comme le sont les mensonges les plus efficaces; rumeurs de « camps de la mort » et de « viols de masse de femmes musulmanes » jetées après usage, mais qu’il était interdit de questionner sur le moment; dizaines de courriers inutiles à des rédactions de presse qui s’étaient promues agents RP des « gentils », bosniaques ou albanais; 78 jours de bombes sur la Serbie à cause de son refus de ramper; Kouchner et les militaires occidentaux se jetant dans les bras des caïds balkaniques…
    D’écœurement devant tant de bêtise, j’avais opté pour le camp des « méchants » Serbes. Passer pour un vilain aux yeux des imbéciles est une volupté de fin gourmet, aurait dit Courteline. Mais c’est faux. Cela flatte votre orgueil un instant, puis cela vous fait désespérer : soit de votre propre santé mentale, soit de celle des humains qui vous entourent.
    Le pavé de Péan, fortement documenté, est moins une consolation qu’un soulagement : non, ce n’était pas mon esprit qui déraillait. L’affaire qui a marqué mes années d’apprentissage et formé ma vision du monde était bel et bien un « Tchernobyl de l’information » qui a irradié les consciences en Occident, étouffé le sens commun et fait de l’esprit des masses un disque dur vierge, sans mémoire ni structure logique, prêt à avaler n’importe quel bobard diffusé d’« en haut ». Si, désormais, les nouvelles du monde à l’intention du grand public ressemblent à des contes à dormir debout, c’est dans l’ex-Yougo que ce théâtre de Guignol fut testé et mis au point.
     Slobodan Despot Le Causeur.fr
    26/05/2013

    Pierre Péan, Kosovo : une guerre juste pour créer un Etat mafieux, 15 mai 2013, Fayard, 506 pages.
    Voir aussi :

    Douze ans de désastre des Occidentaux au Kosovo et dans le monde

    La grande Albanie : un projet américain contre le monde orthodoxe

    http://www.polemia.com

  • La Question turque revient au coeur des inquiétudes légitimes

    130603Les émeutes d'Istanbul l'ont replacée dans l’actualité.

    Elle l'était déjà, à peine secrètement, quoiqu'en pensent nos dirigeants occidentaux aveuglés, dans la guerre civile de Syrie. Le projet d'une reconstitution de l'ancien empire ottoman, sous d'autres noms, habite les dirigeants actuels de ce pays : on les qualifie d'islamistes "modérés", à commencer par le tout puissant Erdogan.

    Ce petit livre donne l'essentiel des clefs pour comprendre ce pays, son identité, ses contradictions, sa réussite économique récente et ses ambitions – incompatibles avec la prétention de l'intégrer à l'Europe.

    Ce livre, court, dense en informations, d'une lecture facile, éclaire le sujet. ••• JG Malliarakis ”La Question turque et l’Europe” ••• 192 pages 20 euros franco de port à commander aux Éditions du Trident 39, rue du Cherche Midi 75006 Paris

    http://www.insolent.fr/

  • Un mage nommé Hollande

    Le nouveau gourou économique du PS, ce n’est plus Thomas Piketty – contre lequel Aurélie Filippetti avait porté plainte pour trop plein de torgnoles – mais une jeune femme de 39 ans, Karine Berger, une grande techno qui n’a pas besoin de fumer la moquette pour s’envoyer en l’air et nous refiler le résultat de ses rêves éthérés. Jugez-en par vous-même : Polytechnique, Sciences-Po, école de la statistique et de l’administration économique. Le genre de cursus qui vous mène tout droit à Bercy, ce qui fut le cas, quand Strauss-Kahn en était le patron de surcroît. Ajoutez à cela deux campagnes présidentielles, celle de Jospin puis de Hollande. Et, un court séjour dans le privé, l’assurance-crédit, ce qui n’est pas suffisant pour ressortir aguerri de la libre entreprise. Fonctionnaire donc qui, en raison des services rendus, s'est vue attribuer une circonscription dans les Hautes-Alpes. Et voici notre authentique nuisible qui atterrit à l’Assemblée nationale. 

    Elle a pris aussi le temps d’écrire un livre totalement délirant, avec une certaine Valérie Rabault, intitulé Les Trente glorieuses sont devant nous. C’est vous dire le délire avancé de la dame.

    Le problème, c’est qu’elle a toujours l’oreille de François Hollande où sa dernière trouvaille a trouvé un écho. Dans un édito de Challenges, canard du groupe Perdriel, le patron du Nouvel Obs, elle nous explique que l’économie fonctionne par cycles et que nous approchons du suivant. L’origine de la crise ? La faillite de Lehman Brothers en 2008. Or, écrit la dame, les crises « durent six à sept ans ». Donc, pour l’Europe, c’est en 2014 que nous sortirons du tunnel. Et la reprise française suivra automatiquement. Comme ça, par simple enchantement.

    Pourquoi, en effet, s’acharner à assainir les finances publiques et réduire le train de vie de l’Etat ? Le pire, c’est que Hollande a repris ces balivernes à son compte sur l’air de « demain on rase gratis ».

    Quid d’un marché du travail ultrarigide, d’une fiscalité étouffante et un secteur public boulimique ? D’une administration toujours colbertiste ! Les handicaps structurels de ce pays sont tels que l’on voit mal comment la France pourrait bénéficier d’une quelconque reprise.

    Qu’un Hollande se laisse berner par ce qui n’est jamais qu’une petite fonctionnaire, en dit long sur cette nomenklatura, de droite comme de gauche, qui ignore superbement les réalités. Et qui n’a aucune idée de ce qu’est l’entreprise.  Sans compter un patronat qui pousse au crime et se nourrit de la chair fraîche des immigrés qu’il exploite et sous-paie avec d’autant plus d’aisance que les syndicats ne représentent plus rien dans ce pays.

    C’est dire si nous ne sommes pas au bout de nos peines et que la reprise n’est pas pour demain. Le pire n’est pas à craindre, car on est déjà dedans. C’est d’autant plus navrant que nul n’ignore que ce pays dispose encore de remarquables ressources d’hommes et d’idées.

    http://lejournalduchaos.hautetfort.com/