anti-national - Page 1073
-
Solidarité
-
Syrie : Israël joue avec le feu islamiste
Ils sont nombreux les “idiots utiles” des fous d’Allah
Il est évident que Tel Aviv s’inquiète à juste titre de l’implication de l’Iran dans le conflit syrien et d’un éventuel renforcement du Hezbollah libanais. Il n’en reste pas moins que son intervention militaire directe dans cette guerre civile la transforme en déflagration régionale. Israël prend des risques et joue avec le feu. A quoi servirait d’affaiblir les chiites radicaux du Liban si la conséquence est la prise du pouvoir à Damas par des sunnites fanatiques et proches de la mouvance Al-Qaïda. On pourrait reprendre la formule « ni Allal, ni casher » adaptée de celle de Churchill sur la destruction de l’Allemagne nazie renforçant la menace soviétique « on a tué le mauvais cochon ».
“Selon un nouveau bilan, au moins 42 soldats ont été tués et le sort d’une centaine d’autres est inconnu à la suite du raid israélien“, a déclaré Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Un premier bilan faisait état de 15 morts. Selon Rami Abdel Rahmane, les trois sites visés par les Israéliens “comptent 150 hommes, mais on ignore si tous s’y trouvaient lors du raid“. Les autorités syriennes n’ont, jusqu’à présent, donné aucun bilan officiel, mais le ministère des Affaires étrangères dans une lettre à l’ONU avait affirmé que “cette agression avait causé des morts et des blessés et des destructions graves dans ces positions et dans des régions civiles proches“. L’opposition syrienne s’inquiète donc elle aussi de l’intervention israélienne.
Le retour des armes chimiques
La Commission d’enquête internationale indépendante sur la Syrie, mandatée par l’ONU, a affirmé lundi qu’elle «n’avait pas obtenu de résultats permettant de conclure que des armes chimiques ont été utilisées par les parties au conflit». «En conséquence et à ce jour la Commission n’est pas en mesure de commenter davantage ces allégations», ajoute un communiqué qui apparaît comme un désaveu des déclarations dimanche à la presse d’un de ses membres, le procureur suisse Carla del Ponte, qui a parlé d’usage de gaz sarin par les rebelles.
Del Ponte, qui dans ses précédents mandats, notamment en tant que procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), s’était faite remarquer par des déclarations radicales aux médias, avait affirmé dimanche soir à la chaîne de télévision publique suisse du Tessin, avoir vu un rapport sur «des témoignages recueillis concernant l’utilisation d’armes chimiques, en particulier de gaz neurotoxique, par les opposants et non par le gouvernement».
L’idole des traqueurs de criminel de guerre ne devient plus crédible quand elle témoigne en défaveur des « gentils auto-proclamés » !
Y aurait-il une justice internationale elle aussi politisée ?
Pour Damas, les raids israéliens prouvent que les rebelles sont «les outils d’Israël à l’intérieur» du pays. Et «la communauté internationale doit savoir que la situation dans la région est devenue plus dangereuse après l’agression», a déclaré le ministre de l’Information Omrane al-Zohbi. «Le gouvernement syrien confirme que cette agression ouvre largement la porte à toutes les possibilités», a-t-il ajouté. La télévision syrienne a annoncé en soirée que «les missiles étaient prêts pour frapper des cibles précises en cas de violation», sans plus de précisions.
Dans sa lettre à l’ONU, Damas a accusé l’État hébreu d’appuyer les rebelles, notamment le Front Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda. De son côté, l’Armée syrienne libre (ASL, rebelles) a estimé que ses opérations n’étaient «pas liées aux raids israéliens ou à autre chose» tandis que la Coalition de l’opposition a condamné le raid israélien mais accusé le régime d’être responsable de l’affaiblissement de l’armée qu’il utilise «contre la population». L’Iran a aussitôt répliqué par la voix du commandant de l’armée de terre, le général Ahmad-Reza Pourdastan, qui s’est dit prêt à «entraîner» l’armée syrienne.
Il n’y a pas qu’Israël bien sûr qui joue avec le feu.
Jean Bonnevey, 09/05/2013 http://fr.novopress.info
Source : Metamag. Reproduit avec son aimable autorisation.
Crédit photo en Une : Israel Defense Forces, via Wikipédia, (cc). Crédit photo Carla del Ponte : UN Photo Geneva, via Flickr, (cc). Crédit de la carte : DR.
Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, géopolitique, insécurité, international, lobby 0 commentaire -
Un choc de lucidité à poursuivre, par Bernard Pascaud
(Paru dans la Lettre de la Restauration nationale - dont Bernard Pascaud est le Président - N° 79, mars/avril 2013)
Quand commençait la crise dont les effets devaient l’emporter sept ans plus tard, le nouveau président Giscard d’Estaing avait cru judicieux de placer son mandat sous le symbole de la loi légalisant l’avortement. C’était là l’honneur de la République, la loi devant suivre les moeurs. C’était aussi une manoeuvre non dénuée d’arrièrepensées partisanes : il fallait vider de son contenu le programme commun de la gauche pour se rallier celle-ci.
L’échec fut cuisant.
Un scénario analogue vient de se reproduire autour du prétendu « mariage pour tous ». Hollande a fait là un double mauvais calcul.
La première raison est que le mécontentement des Français est principalement indexé sur les résultats de sa politique en matière économique et social. Or celle-ci est calamiteuse : déficit, dette, chômage, pouvoir d’achat, fiscalité, tous les indicateurs sont au rouge. Dans ce contexte la loi Taubira apparaît comme une diversion pour tous, un ersatz de « no-noce » à ronger. La proposition numéro 31 ne fait pas oublier les autres qui ne seront pas tenues, comme la numéro 9 par laquelle le candidat Hollande s’engageait à réduire le déficit public à 3 % du PIB dès cette année.
Lui, président de gauche qui a tout, exécutif, législatif, régions, il n’arrive à rien. à rien de constructif, rien qui puisse ramener un climat de confiance, encore moins une société apaisée, autre engagement mensonger. Et voici qu’après la fausse priorité survient la fausse bonne réponse à l’affaire Cahuzac, la transparence au pays des filous. Ou comment créer un écran de fumée sur climat de suspicion.
Le deuxième mauvais calcul de cette fausse priorité accordée au « mariage homosexuel », est l’imprévoyance de ce qui en est sorti : un sursaut massif du pays réel. On a parlé de Mai 68 à l’envers. On a pu voir en effet que, contrairement à ce qu’affirme la gauche, la rue, la capacité à mobiliser, la contestation, le militantisme jeune ne sont pas ses chasses gardées. La mobilisation n’est pas née non plus à l’initiative des appareils partisans, et ceux qui ont pris le train en marche n’ont pas récupéré pour autant le mouvement.
En revanche, les slogans ne reflétaient pas, comme en 68, un «jouir sans entrave» individualiste et hédoniste, mais au contraire une demande de cohésion sociale dont la famille et le « boulot » apparaissent comme les plus sûrs fondamentaux.
Ces opposants qui ont vu, ou mieux ont vécu, la chronique de la désinformation quotidienne, ont eu en retour un choc de lucidité. Ce qu’on leur avait appris à l’école sur les régimes totalitaires et « fascisants », ils ont eu à le subir dans le contexte de la République exemplaire : mépris des opposants, minoration quantitative des manifestants, diabolisation, confiscation du débat, violences policières, interpellations injustifiées, vote scélérat, putsch législatif.
Plus fondamentalement encore, les intelligences ont été invitées à s’interroger sur la nature de la politique. La Garde des Sceaux a osé dire que son projet de loi induirait une «réforme de civilisation». Mais de quel droit un ministre, un gouvernement ou même une majorité s’arrogeraient-ils une telle prétention ?
Autre interrogation qui dépasse la référence incantatoire aux valeurs démocratiques : une majorité peut-elle changer la nature humaine ?
Les très nombreux catholiques qui se sont, pour la circonstance, réinvités dans l’action politique, ont commencé à se décomplexer par rapport à ce que Jean-Paul II appelait «la culture démocratique». Selon elle «l’ordre juridique d’une société devrait se limiter à enregistrer et à recevoir les convictions de la majorité», alors que, disait le pape, une action politique saine «ne peut se trouver dans des majorités d’opinion provisoires et fluctuantes, mais seulement dans la reconnaissance d’une loi morale objective» (Jean-Paul II, Évangile de la vie, 1995, Chapitre III, 5ème partie la loi civile et la loi morale).
« La nature et la raison comme vraies sources du droit», disait à sa façon Benoît XVI (Discours au Bundestag, 22 septembre 2011).
Ce début de réflexion de fond peut être annonciateur d’une nouvelle aurore politique. Antigone rose et bleue a démasqué Créon arc-en-ciel. Il faut poursuivre dans cette voie de la conscientisation politique. S’investir dans les prolongements que peut avoir cette saine réaction du pays réel est à l’heure actuelle une priorité. Les familles de France doivent se garder de toute récupération partisane, car aucun parti ne les représente vraiment. Dans cette perspective, l’idée qui vient d’être émise par certains opposants àla loi Taubira de présenter des candidats aux municipales peut être une opération utile en même temps qu’un avertissement à tous les appareils du pays légal.
En tout cas, après avoir compris le caractère prioritaire de la question de l’état, il convient aussi de se la réapproprier. Dans le fond, cela suppose de refuser de négocier des critères de rationalité humaine sur l’autel du nombre démocratique. Dans la pratique il s’agit de ne pas perdre l’acquis des savoir-faire et des réseaux expérimentés à la faveur de semaines de mobilisation.
http://lafautearousseau.hautetfort.com -
France Terre d’Asile : 44 millions d’euros de subventions et dotations en 2010
Capture d’écran de la page « Dotations et Subventions » du rapport financier de France Terre d’asile 2010. Les chiffres sont en euros.
Le rapport financier 2011 n’est pas disponible en ligne (voir ci-dessous)
Les lecteurs compétents en analyse de bilans financiers peuvent éventuellement télécharger le rapport financier 2010 complet ici et souligner les points importants (ce que nous ne sommes pas en mesure de faire).
http://www.fdesouche.com/ -
Immigration et mondialisation (Écrits de Paris)
LORSQU'UN jour on questionna Christian Sautter sur la construction européenne et la mondialisation, le ministre de l'Economie de l'époque répondit que les opposants étaient ceux qui auraient été les partisans de Pétain. Il aurait pu continuer « Vichy, la collaboration, la milice, Darnand, Papon, Bousquet, les-heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire, la rafle du Vel' d'hiv, Drancy... » Ce genre d'argument empêche très rapidement toute discussion.
L'immigration maintenant fait partie de la mondialisation. Ceci est dû à la circulation accélérée des marchandises et des hommes. Elle est totalement liée au libéralisme mondialisé. L'économie est au service de l'économie et non au service d'un peuple ou d'une nation. Quant aux hommes... Elle est la finalité suprême. Qu'importe si les peuples européens disparaissent, il faut que les taux de croissance soient les mêmes comme l'a proposé Alain Juppé.
D'ailleurs on ne dit plus le mot Français, on dit «citoyen» ou «républicain» comme le répétait à l'envi Catherine Tasca dans une émission télévisée. Le terme « Français de souche » était parait-il discriminatoire, le mot «Français» devient gênant pour les immigrés et notre époque mondialiste. On a proposé de faire venir en Europe 159 millions d'immigrés. On croyait à une exagération, une provocation. Maintenant on parle de 700 millions, La première étape consistait donc à faire l'intégration européenne, la deuxième étape consiste à supprimer les Européens. Les élites européennes et occidentales deviennent complètement folles. Le terme «Européen» devra comme «Français» disparaître car il a une connotation raciale ou culturelle. Il ne sera plus guère pertinent de l'utiliser pour les nouveaux habitants de l'Europe géographique.
Non seulement on ne parle plus de politique nataliste, de la pérennité d'un peuple ou d'un pays mais on ne parle même plus d'une nouvelle organisation de la formation professionnelle. Il suffit de faire venir des travailleurs formés ailleurs, au détriment de l'avenir économique des pays d'origine. Nos élites libérales mondialisées répondent en chœur à chaque question qui se pose :
« Comment résoudre la baisse de la natalité ? » - l'immigration.
« Comment faire lorsque dans un secteur il manque quelques travailleurs (que l'on pourrait en général très facilement trouver en France) ? » - l'immigration.
« Comment résoudre les retraites ? » - l'immigration.
Ceci est dit avec un cynisme effroyable et la perversité de perpétuellement détruire ce qui fonde avant tout un pays, c'est-à-dire ses femmes et ses hommes qui transmettent un patrimoine de génération en génération.
Toute l'histoire prouve que le développement économique a été essentiellement liée au progrès technique et non à l'appel d'une main-d'œuvre massive et non qualifiée. Il faut d'ailleurs rappeler qu'on a abaissé la semaine de travail à 35 heures. Quant à l'immigration, il faut savoir que 5 % seulement des immigrés actuels viennent pour des raisons liées à un travail. Le slogan « les immigrés font le travail que les Français ne veulent pas faire » est totalement faux depuis longtemps. Les partisans acharnés de l'immigration actuelle veulent lui substituer « les immigrés font le travail que les Français ne peuvent pas faire », formule liée à une immigration dite de «qualité». Les Français sont-ils aussi stupides pour ne pouvoir exercer certains travaux qualifiés ou nos responsables politiques sont-ils aussi limités pour ne pouvoir anticiper les futurs besoins et en organiser la formation professionnelle adéquate ?
Les réponses que proposent ces «experts» de l'immigration ne sont que des réponses perverses s'appuyant sur des soubassements politiques et idéologiques, la plupart du temps troubles et non avouables, où se mélangent la haine de soi, l'humanitarisme et une vision de l'homme néantisante, des restes de tiers-mondisme.
Patrice GROS-SUAUDEAU -
L'Union civile, une fausse alternative au mariage gay, qui ne ferait que ralentir l'engrenage vers la PMA et la GPA
Jean-Frédéric Poisson, député des Yvelines et vice-président du Parti Chrétien-Démocrate, est autant opposé à l'idée d'une union civile qu'à celle du mariage pour tous.
Depuis dimanche dernier et le succès de la manifestation de Paris contre le mariage homosexuel, puis le vote de la loi de mardi dernier, le débat semble s’être déporté vers la demande d’un referendum sur l’union civile.
Rappelons-le brièvement, ce projet d’union civile prévoit de proposer aux couples homosexuels la possibilité de s’unir selon des formes similaires à celles du mariage, en excluant des droits des époux l’adoption et ses conséquences. Cette proposition est souvent présentée comme une alternative « acceptable » au mariage homosexuel, au motif, précisément, que le seul vrai problème posé par la loi sur le mariage homosexuel porterait sur la filiation.
Étant opposé depuis le début à toute forme d’union institutionnelle entre deux personnes de même sexe, je redis mon opposition à ce projet. Je souhaite ajouter deux choses. Premièrement, que l’union civile ralentirait, sans pouvoir l’empêcher à terme, la possibilité pour les couples homosexuels de bénéficier de la filiation sous toutes ses formes. Deuxièmement, que ce sujet ne me semble pas être à l’ordre du jour.
Premièrement donc, ce projet d’union civile doit être regardé tant du point de vue de ses conséquences que de celui de ses principes. Comme un certain nombre de mes collègues, j’ai clairement pris position contre l’union civile pendant les récents débats. En effet, toute forme d’union institutionnelle entre deux personnes de même sexe conduira inévitablement à ouvrir à terme leur droit à l’adoption, puis à la procréation médicalement assistée, puis aux mères porteuses. L’union civile consiste, du point de vue de ses effets prévisibles, à ouvrir une porte que nous voulions maintenir fermée en combattant le projet du « mariage pour tous ». Sans méconnaître les très louables intentions d’apaisement portées par les initiateurs de l’union civile, je pense que son adoption – fort improbable à court terme – nous ferait mettre le bras dans un engrenage qui tournerait certes beaucoup moins vite, mais tournerait tout de même.
Deuxièmement, l’attente qui s’est manifestée de manière formidable ces derniers mois ne me paraît pas porter sur ce sujet : ce n’est pas pour défendre l’union civile que des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue, mais pour un changement radical de perspective sur la place de la famille dans la société.
Dans le même temps, les attaques nombreuses de la gauche contre l’institution familiale justifient que nous concentrions nos efforts sur les sujets à venir : la procréation médicalement assistée pour les couples homosexuels, le rabotage des libertés familiales avec le projet de réduction des allocations, et le projet de loi « famille » que le Gouvernement promet pour la fin de l’année.
Il y a donc de nombreux sujets sur lesquels nous devons veiller à maintenir une mobilisation active sur la défense de la famille, et qui me paraissent correspondre bien davantage à l’attente des manifestants – tout comme à celle de nombreux autres qui n’ont pas encore défilé !
Source http://www.atlantico.fr
http://www.oragesdacier.info/ -
"Une loi injuste n’est pas une loi"
Message des paroisses du Luc et du Cannet-des-Maures dans le diocèse de Fréjus-Toulon :
"La France est sur le point de promulguer la loi dite du "mariage pour tous".
Cette loi dénaturera le mariage, changeant sa définition, et, puisque le mariage est associé à la filiation, conduira à la possibilité pour les personnes ayant contracté cette union d’adopter, de bénéficier de la PMA et, assurément, dans un soucis d’égalité hommes/femmes, de la GPA par voie de conséquence.
Une fois cette loi promulguée, nous entrerons plus encore en résistance face à cette nouvelle "non-loi", puisque nous pouvons affirmer, à la suite de Saint Augustin dans le livre I du "Libre arbitre" : "Une loi injuste n’est pas une loi". Saint Thomas d’Aquin rangerai cette loi dans la catégorie "contraire au bien commun" (Somme théologique, I, II, q.96, a.4).
Cette loi est contraire au bien commun car, comme le disait le pape François lorsqu’il était cardinal "Il s’agit du projet de loi qui va permettre le mariage entre personnes du même sexe. Ce qui est en jeu ici, c’est l’identité et la survie de la famille : père, mère et enfants. Ce qui est en jeu, c’est la vie de nombreux enfants qui seront par avance victimes de discrimination et privés de la maturation humaine dont Dieu a voulu qu’elle arrive avec un père et une mère. Ce qui est en jeu, c’est le rejet total de la loi de Dieu, gravée dans nos cœurs" (Lettre du Cardinal Bergoglio le 22 juin 2010).
Face à l’injustice d’une loi, quelle attitude de résistance adopter ? Tout d’abord il faut savoir qu’avant tout, toute décision, toute action doit être portée dans la prière. En ce mois de Marie nous sommes particulièrement invité à la supplier d’intercéder pour nous, comme le disait notre pape François lorsqu’il était cardinal : "Il est temps, non de nous (...) habituer, mais de nous pencher et ramasser les cinq pierres pour la fronde de David (cf. 1 S 17, 40). Il est temps de prier". Monseigneur Aillet établit un parallèle entre ces cinq pierres et les cinq mystères d’un chapelet : "C’est l’arme spirituelle que je vous propose de mettre en œuvre en ce mois de Marie. Ce sera notre "fronde de David", avec ces cinq cailloux symbolisant les cinq mystères de notre chapelet, et c’est Dieu qui donnera la victoire !". Ainsi, il nous invite à une résistance spirituelle, confiant "ce combat spirituel à la Vierge Marie, "terrible comme une armée rangée en bataille". "
Ainsi, à cette résistance spirituelle pourra continuer à s’articuler notre mobilisation, telle que Dieu nous la demande personnellement, que ce soit en manifestant, en veillant, en écrivant à des élus, etc... Mais n’oublions pas, le but n’est pas de convaincre à la manière du monde, de vivre de compromission, c’est le Christ lui-même qui nous l’a montré : après avoir indiqué qu’il venait rendre témoignage à la Vérité, il a été lui-même crucifié. En effet, en grec "témoin" se disant "martyr", ce combat ne peut avoir lieu sans sacrifices, sans qu’une partie de nous-même tombe, celle qui nous éloigne de Dieu. C’est le dépouillement dont parlait le pape François : "se dépouiller de beaucoup d’idoles petites et grandes que nous avons, et dans lesquelles nous nous réfugions, dans lesquelles nous cherchons et plaçons bien des fois notre sécurité. Ce sont des idoles que nous tenons souvent cachées ; elles peuvent être l’ambition, le carriérisme, le goût du succès, le fait de se mettre soi-même au centre, la tendance à dominer les autres, la prétention d’être les seuls maîtres de notre vie, quelques péchés auxquels nous sommes attachés, et beaucoup d’autres".
En cette période d’attaques contre la famille, soyons donc les témoins du Christ, ses martyrs !"
Michel Janva http://www.lesalonbeige.blogs.com/ -
“Si certains ne sont pas contents, libre à eux de s’en aller rejoindre le Printemps français ou Civitas.”
Extrait d’un entretien avec Frigide Barjot publié sur le site du Nouvel Observateur le 6 mai : Vous étiez à Lyon ce dimanche, où vous avez été chahutée. Que s’est-il passé ?
Il y a eu une sorte de provocation de la part d’élus du FN et de membres du Printemps français qui brandissaient des banderoles contre l’union civile, alors que nous venions d’expliquer quelques minutes auparavant que le meilleur moyen de faire barrage à la loi Taubira était que les politiques s’emparent de cette union civile. J’ai dit que tant que ces banderoles seraient maintenues, je ne prendrais pas la parole. Je suis donc descendue du podium et allée boire une bière au McDo avec quelques jeunes de la Manif pour tous. Hervé Mariton m’a rejointe. (…) Si certains ne sont pas contents, libre à eux de s’en aller rejoindre le Printemps français ou Civitas.
Voilà qui tombe bien car CIVITAS est en effet prêt à accueillir tous ceux qui en ont assez des trahisons de Frigide Barjot. Et qu’on ne vienne pas nous dire qu’il ne s’agit que d’un errement personnel supplémentaire de Barjot qui ne serait pas représentatif des autre porte-parole de la “Manif pour tous”. Ce matin, Barjot tenait avec ces porte-parole de la “Manif pour tous”, ainsi que quelques-uns de ces “amis homosexuels” et le député UMP Hervé Mariton une conférence de presse pour présenter de nouveaux sites internet dont l’un destiné à la promotion de l’union civile.
Que tous ceux qui ne supportent plus de telles trahisons se joignent à nous le 26 mai prochain pour un grand coup de balai !
http://fr.altermedia.info/ -
Vers la destitution de Hollande ?
L’avocat auteur de cet article, Maître Yves Abram, détaille ici l’aspect juridique de la plainte de Xavier Kemlin contre Valérie Trierweiler pour abus de biens sociaux. Si elle aboutit, elle pourrait déboucher tout simplement sur la destitution de François Hollande.
Je me verrais bien à l’Élysée pour deux quinquennat », déclarait Valérie Trierweiler sur les antennes de RTL au journal de 7h30 le 21 novembre 2011. L’élection de François Hollande à la présidence de la république a réalisé ce souhait, mais à quel titre ?
Depuis la naissance de la IIIe République, 23 femmes ont été appelées « première dame de France » ; à la différence de Madame Valérie Trierweiler, elles étaient chacune l’épouse légitime du président ; cette qualité assurait un lien de droit (celui du mariage) entre elles et le président de la République, à défaut d’une reconnaissance autonome fondée sur un autre texte juridique.¢
En effet la conjointe du président de la République n’a jamais eu juridiquement ou légalement de fonctions officielles au cours des troisième, quatrième ou Ve République. Seule une tradition ininterrompue, et qui s’est renforcée au cours de la cinquième République, lui reconnait une capacité de représenter son mari sur le plan protocolaire ou en matière sociale.
En aucun cas elle ne saurait disposer de pouvoirs autonomes. Son influence ne peut être qu’indirecte et le coût de sa présence (qui va bien au-delà de celui indiqué dans une réponse ministérielle publiée au J.O. le 30 avril 2013) se confond et s’impute sur les dépenses du président lui-même, affectées au budget de l’Élysée.
Cette situation a amené un citoyen à porter plainte contre Valérie Treiweiler pour recel de détournement de fonds. (1)
Au-delà des prises de position politiques que suscite cette controverse, il semble nécessaire de bien distinguer deux problèmes distincts qu’elle soulève :
D’une part elle pose la question de la place du conjoint(e) du président de la République ; cette question a déjà suscité plusieurs propositions et il n’est pas impossible qu’elle fasse l’objet de dispositions juridiques dans le cadre d’une révision constitutionnelle ou d’un aménagement des dispositions existantes.
D’autre part et surtout elle soulève la question du titre de « première dame de France ».
L’article premier de notre Constitution rappelle que «… Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. »
À la différence du mariage et du pacte d’union civile qui supposent une démarche volontaire impliquant non seulement le partenaire mais également la société, la relation de concubinage reste exclusivement régie par la libre volonté des partenaires et n’a été introduite dans le code civil que par souci de permettre la reconnaissance sociale de l’homosexualité.
Il est dans la nature et le fondement des relations sociales que droits et obligations soient associés et que l’on ne puisse se prévaloir des uns sans s’acquitter des autres. Au regard de ce principe il est compréhensible de contester un titre qui ne s’autorise que d’un choix individuel, qui ne concerne que la sphère privée, et dont la légitimité ne suppose pas un lien juridique minimum avec la société et les citoyens comme le Pacs ou le mariage. La situation contraire (et actuelle) permet d’imaginer toutes les dérives possibles en fonction des aléas de la vie sentimentale et strictement privée.
Paradoxalement le concubinage, défini comme « une union de fait caractérisé par une vie commune présentant un caractère de stabilité et de continuité, entre deux personnes de sexe différent ou de même sexe qui vivent en couple (article 515-8 du code civil)» comporte des obligations au regard notamment du droit fiscal. En effet, l’article 885 E du code général des impôts oblige à faire masse commune de l’ensemble des biens appartenant à des concubins lorsque le concubinage est notoire.
L’auteur de la plainte déposée et plusieurs témoignages publiés dans la presse ou sur Internet affirment que tel n’a pas été le cas en ce qui concerne François Hollande et Madame Trierweiler, cette circonstance affectant également la déclaration à laquelle était astreint le candidat, telle qu’elle est prévue par l’article LO135 – 1 du code électoral (on peut en prendre connaissance au journal officiel du 11 mai 2012 p.9000).
Cette situation, si elle était confirmée, serait susceptible de remettre en cause la légitimité de l’élection présidentielle, sans préjudice des sanctions prévues par ailleurs.¢
(1) on peut émettre des réserves sur la qualification retenue par le plaignant, celle d’abus de bien social ou d’abus de pouvoir pouvant paraître plus adaptée.
http://www.francepresseinfos.com/ -
La banlieue se lève contre la loi Taubira !
Manifestation à Argenteuil vendredi 10 Mai à 17h30 ; départ gare du Val d’Argenteuil, Boulevard de la Résistance !
La banlieue bâillonnée, manipulée par le gouvernement va exprimer demain son refus de la loi Taubira.
La banlieue a voté majoritairement pour M. Hollande (à 65% à Argenteuil et Bezons) mais est violemment opposée à l’ouverture du mariage et de l’adoption pour les couples de même sexe !
Difficile d’y trouver des défenseurs de la loi Taubira…
Michel Janva http://www.lesalonbeige.blogs.com/