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anti-national - Page 1075

  • Chypre : des remèdes de cheval pour l'homme malade de l'Europe

    Après la Grèce, l'Irlande, le Portugal et l'Espagne, c'est au tour de Chypre d'être menacée par la faillite... et par les plans de « sauvetage » concoctés par l'Union européenne et le FMI.
    Chypre, maillon faible. Chypre, nouvel homme malade de l'Europe. À Bruxelles et dans certaines capitales européennes, on n'en démord pas : l'île partagée entre les frères ennemis grec et turc est un paradis fiscal, champion du blanchiment, une lessiveuse pour faire court, et son économie n'est plus viable.
    Pour être péremptoire, l’affirmation semble cependant loin d'être justifiée. Ou, du moins, mérite-t-elle d'être nuancée. En effet, si l'on en croit le dernier classement publié par le Basel Institute on Governance en matière de lutte contre le blanchiment, le classement de Chypre serait bien supérieur, en la matière, à celui de... l'Allemagne.
    Il convient d'observer, par ailleurs, que Chypre a intégré l'Union européenne en 2004, et la zone euro en 2008. On peut raisonnablement supposer qu'à l'époque, les négociateurs européens n'ignoraient rien des difficultés structurelles économiques de l'île qu'ils dénoncent aujourd'hui.
    Mieux ! si l'on peut dire. L'ONU avait alors mis en place un plan, dit plan Kofi Annan, approuvé d'ailleurs par les instances européennes, pour organiser la réunification de l'île avant son entrée dans l'Union européenne.
    Comme on le sait, Chypre est cependant toujours divisée, mais cette difficulté n'a pas empêché son intégration dans la grande famille européenne.
    La réalité est qu'à l'époque, les difficultés structurelles, qui sont d'abord celles de l'Union européenne avant d'être celles de ses États-membres, n'avaient pas encore atteint le point de rupture que nous connaissons aujourd'hui. Et qu'il convenait de répondre toujours davantage au dogme qui voulait - et qui veut encore... - que plus d'Europe soit un bien pour l'Europe. D'où des élargissements répétitifs où Chypre n'est pas le seul pays à poser problème...
    Patatras ! Aujourd'hui, à la limite de l'implosion, on ne peut plus fermer les yeux. Il convient donc de mettre à l'amende, sous le fallacieux prétexte de pouvoir ainsi les aider, les pays en difficultés, au motif qu'ils grèvent l'Union européenne qui leur apporte ses bienfaits. Nous ne grossissons pas le trait: regardez donc l'exemple de la Grèce.
    À Chypre cependant, l'Union européenne, en partenariat intensif avec le FMI, est passée au niveau supérieur, pour contrôler plus sûrement le système bancaire. Au motif que la dette chypriote atteint un niveau qu'on n'entend aucunement couvrir de part et d'autre de l'Atlantique, nos deux larrons, U.E. et FMI, se sont mis d'accord pour ne couvrir qu'une partie des 17 milliards nécessaires à Nicosie. Le complément (quelque 7 milliards) devant être obtenu par le prélèvement d'une taxe sur les dépôts bancaires, soit 6,75 % sur tous les dépôts bancaires en deçà de 100000 euros, et 9,9 % au-delà de ce seuil. La proposition se doublait, en outre, d'une hausse de l'impôt sur les sociétés.
    Le plan B n'est qu'un toilettage du plan A
    On imagine sans peine la colère qui a submergé Chypriotes et résidents étrangers - et notamment russes, dont les avoirs à Chypre sont particulièrement importants. Partagé entre psychologie locale et pression européenne, le président Nicos Anastasiades s'est en outre risqué à évoquer une option « la moins douloureuse », face au risque d'une cessation de paiement.
    La réaction ne s'est guère fait attendre face à cette légalisation d'un racket européen. À l'appel de son président, Yiannakis Omirou, le parlement chypriote a voté contre le « chantage », forçant ses dirigeants à proposer un plan B à Bruxelles. Ce que le président pince-sans-rire de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, appelle laisser « une certaine liberté » à Chypre...
    Pendant quelques heures, quelques jours, les Chypriotes ont pu croire au miracle. « Chypre appartient à son peuple », hurlait la foule. Un optimisme rapidement douché par Bruxelles, qui indiquait la direction à prendre : « Présenter un plan B crédible et viable pour remplacer le plan de sauvetage rejeté par le Parlement, instaurer un blocage, sur une longue période, des capitaux placés dans les banques et préparer la fusion entre les deux principales banques en difficulté. »
    En définitive, le plan B, comme il était imaginable, n'était qu'un toilettage. Certes, les plus petits dépôts seraient épargnés par la taxe, mais, en attendant, les comptes étaient bloqués. Et les banques resteraient fermées aussi longtemps qu'il le faudrait.
    Face à ce qu'il faut bien appeler un blocus, l'accord n'a pas tardé. À des conditions - il suffit de les relire... - qui sont forcément désavantageuses pour Chypre, et dont on a du mal à penser qu'elles puissent favoriser un retour de son économie.
    L'important étant bien sûr, mais on ne l'a dit qu'en petit comité, que cette mini-crise chypriote soit une sorte de laboratoire d'où sortira la fameuse union bancaire, dont José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, regrette que l'arrivée soit retardée par ce genre d'incidents. Union bancaire à partir de laquelle, promis, juré, la croissance renaîtra...
    Par magie, sans doute ?
    Quoi qu'il en soit, Haris Georgiades, le nouveau ministre chypriote des Finances -l’ancien a servi de bouc émissaire - a assuré que son pays appliquerait « entièrement » toutes les mesures prévues par le plan de sauvetage européen.
    Est-ce une solution ? Le chef de l’Église orthodoxe locale, Mgr Chrysostomos, n'en est pas sûr. S'il dénonce le « péché » qui a consisté à vivre au-dessus de ses moyens, il estime aussi qu'à terme, l'euro n'est pas viable, et qu'il convient d'en sortir : « Avec de tels comportements, l'euro ne peut pas tenir, je ne dis pas qu'il va s'effondrer demain, mais avec les cerveaux qu'ils ont à Bruxelles, il est certain qu'à long terme il ne tiendra pas, et le mieux est de réfléchir au moyen d'y échapper. »
    En attendant, Aphrodite boude son île... 
    Olivier Figueras monde & vie 9 avril 2013

  • mardi 23 avril 2013 : vote d’une loi inique, journée placée sous le patronage d’Antigone !

    Le président de la République, François Hollande, estime qu’une fois le projet de loi Taubira adopté mardi par le parlement, la pression retombera et la contestation s’estompera. Mardi 23 avril, c’est effectivement le jour du vote solennel du texte de loi au Parlement : à partir de là, le pouvoir pourra juger de l’état réel de la contestation. «Cela peut durer encore un peu même si le vote peut faire retomber la pression», espère-t-on dans l’entourage de François Hollande.

    « Traditionnellement, une fois que le Parlement s’est définitivement prononcé, la mobilisation retombe« , relève le Figaro, avant d’évoquer la réforme des retraites de Nicolas Sarkozy en 2010 : « la gauche avait fortement contesté dans la rue avant de plier les banderoles une fois le texte adopté« .

    Il reste que la mobilisation ne retombe après le vote qu’à la condition qu’elle s’estime alors illégitime, considérant que toute la légitimité se concentre dès lors dans la loi, expression de la volonté générale. Or nous l’avons souvent souligné ici, ce qui est légal n’est pas nécessairement légitime, car la loi est-elle même relative à un ordre plus élevé -l’ordre naturel- qu’elle a vocation à traduire et à inscrire dans le temps, et au respect duquel est donc suspendue sa légitimité. C’est tout l’enseignement de l’Antigone de Sophocle qui enterrera son frère malgré l’interdiction du roi Créon, au nom « d’une loi qui n’est pas écrite mais qui est gravée dans le cœur de l’homme ».

    C’est la raison pour laquelle nous ne lâcherons rien face à ceux qui, sous couvert de légalité, veulent bousculer les fondements naturels de la société pour mieux satisfaire des exigences idéologiques et catégorielles. La mobilisation ne doit pas diminuer, elle doit s’amplifier au en lendemain du vote !

    http://www.contre-info.com/

  • Nouvelle génération militante : merci à Hollande

    Alors même que la loi Taubira devrait être votée demain, un satisfecit peut être adressé à François Hollande, sans lequel nous n'aurions sans doute pas vue la montée d'une nouvelle génération militante, plus que jamais déterminée, et décidée à ne rien lâcher. Le Monde a enquêté. Extraits :

     

    "Ghislain, 29 ans, directeur de l'innovation dans une start-up en région parisienne, raconte ainsi n'avoir "jamais participé à une manifestation, politique ou syndicale avant le 17 novembre 2012", jour de la première "manif pour tous" à Paris. Le 13 janvier, pour lui, c'est "le choc du nombre, de la masse, de la mobilisation. Un militant est né ce jour-là, témoigne-t-il. J'ai compris ce soir-là que le gouvernement nous minimiserait et nous humilierait tant qu'il pourrait, mais que rien n'arrêterait plus notre mobilisation." Il résume ainsi son parcours : "Ce gouvernement a fait de moi un militant : tracts, blog, compte Twitter... Jour, soir et week-end."

    Clémence, 28 ans et Thibaud, 25 ans, ne se connaissent sans doute pas, mais leurs profils et leurs parcours sont proches. Tous deux se présentent comme catholiques pratiquants, [...] le mariage homosexuel était pour eux un "point non négociable" [...].

    "Il y a une véritable police de la pensée dans notre pays, écrit Axelle, 25 ans. Si je dis que je pense qu'il vaut mieux d'après moi pour un enfant avoir un père et une mère, je suis facho, d'extrème droite, identitaire, catholique intégriste ! Non, messieurs les journalistes, messieurs les politiciens, vous vous trompez."

    Michel Janva

  • Le peuple face à la dictature médiatique

    "Je n’avais jamais vu jusqu’ici une telle mobilisation médiatique contre le sentiment populaire. Il y avait eu de telles mobilisations, mais seulement contre le Front national, plus précisément contre Jean-Marie Le Pen. Et encore, pas à ce point. Pas à ce point de délire. Car je n’avais jamais vu jusqu’ici le monde médiatique, ses lobbies et ses égéries, abandonner à ce point l’usage de la raison pour se livrer à des attaques aussi grotesques que celles qui avaient cours dans les démocraties populaires. Les centaines de milliers de manifestants, pour la plupart apolitiques, sont couramment traités de nazis, leurs manifestations sont celles de « la pire homophobie », etc. Bien entendu ce sont des séditieux qui ne respectent ni la démocratie ni le Parlement ni la République, etc.

    Toutes les déclarations successives du Gazeur en chef de la place Beauvau (il y en a plusieurs par jour) sont également des décalques des déclarations des dirigeants des démocraties populaires, notamment à la veille de la chute du Rideau de fer. En beaucoup plus absurdes. Parce que ceux-là défendaient un système qui s’écroulait, et que celui-ci se pose en porte-parole d’une poignée de sodomistes subversifs qui veulent dynamiter l’ordre naturel (lorsque la grande majorité des homosexuels veulent juste qu’on leur fiche la paix).

    Et le mensonge fleurit de la façon la plus éhontée sous toutes ses formes, avec manipulation non seulement des chiffres mais des images.

    Et hier on nous montrait les deux manifestations comme si elles étaient équivalentes, avec sur les photos le même nombre de manifestants, alors qu’il y avait 15 ou 20 fois plus de personnes contre le sabotage du mariage, et qu’il ne s’agissait que d’une manifestation parmi d’autres, une sorte de manifestation intermédiaire entre deux grandes manifestations et sur fond de « veilles » permanentes et de comités d’accueils de ministres… Alors que les partisans de la loi Taubira sont évidemment incapables de réunir plus de quelques milliers de personnes tous les trois mois, malgré leurs énormes et gigantesques soutiens, confirmant ainsi qu'ils sont ultra-minoritaires.

    Ce que l’on voit clairement, c’est le peuple de France face au petit monde médiatique et à ses lobbies, face à une dictature agrippée  de façon de plus en plus hystérique à ses leviers de commande politico-médiatiques et policiers.

    Chaque fois que l’un des représentants de la dictature dénonce la terrifiante « homophobie » des Français qui osent manifester contre un projet de loi d’égalité, il montre qu’il vit dans un autre monde, qu’il est un membre de la nomenklatura coupée du peuple. Qu’il aille donc, seulement une fois, dans un bistrot de province à l’heure de l’apéro… Là il verra ce qu’est, non pas l’homophobie, mais le bon sens populaire.

    Et c’est précisément à une insurrection du bon sens que l’on assiste. Le bon sens qui dit, qui a toujours dit depuis l’origine du monde, que le mariage c’est entre un homme et une femme pour avoir des enfants, et que c’est sacré parce que c’est le fondement même de la société, de toute société humaine.

    On ne peut que souhaiter la poursuite, l’amplification, et la victoire de cette insurrection."

    http://yvesdaoudal.hautetfort.com

  • Nous sommes gouvernés par de la racaille – par Éric Muth

    Et principalement cette loi Taubira qui n'en finit pas de faire couler cette violence, volontairement orchestrée par Christiane Taubira, ministre de la justice. Elle prône l'égalité des droits en voulant un « changement de civilisation ».
    C'est naturellement un mensonge, c'est un moyen comme un autre d'afficher son mépris pour la famille normale, composée d'un père et d'une mère. Un moyen comme un autre de couper la tête à nos racines et à nos valeurs, un moyen de prendre en otage le destin de nos enfants.

    Cette loi sauvage ne pouvait être portée que par cette indépendantiste prête à mordre quand on lui refuse ses moindres caprices. Comment peut-on faire confiance à une femme qui défie la démocratie aux profits de ses intérêts particuliers ?...
    Avec elle, nous reviendrions à l'âge de pierre, sous ses allures théâtrales se cache un côté pervers et dangereux, voire tragique.
    Il ne faut pas plier face à cette volonté subversive dénaturant le mariage et la parenté : « Une loi ne mérite obéissance qu'autant qu'elle est conforme à la droite raison et à la loi naturelle », nous a rappelé autrefois Léon XII.

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Quand les grands mots sont traînés…

    Faire des opposants au  mariage et de l’adoption pour les couples homosexuels des « homophobes » ou les vecteurs/acteurs d’une « violence anti-gay ». C’est là le discours que tente de faire passer dans l’opinion  les progressistes, avec l’aide des médias qui s’échinent à monter en épingle de récentes agressions qui auraient visé des personnes en raison de leur orientation sexuelle. Déjà en 2004, la  loi  Perben contre l’homophobie fut adoptée après l’émoi causé  par l’affaire (alors ultra médiatisée)  dite   Sébastien Nouchet, du nom de  cet homosexuel qui avait affirmé  avoir été brûlé vif après avoir été  aspergé d’essence par un  homophobe.  L’affaire s’est soldée par  un non-lieu, puisqu’il a été établi que M. Nouchet était un dépressif à tendance suicidaire et un  mythomane.

     Rappelons au passage, et le spécialiste es FN Nicolas Lebourg l’admet  sur le site du Nouvel Obs, que  « l’homophobie » n’est pas un élément structurant de l’identité du FN, pas plus  aujourd’hui qu’ hier. « En matière de mœurs (Jean-Marie Le Pen)  n’est pas un homme rigoriste. Ne lui déplaisent que la revendication communautaire et l’affichage d’une ambiguïté de genre. Le FN ne tenait conséquemment nul discours puritain. »

     « Lors des débats sur le Pacs, souligne encore M. Lebourg,  l’excès était plus du côté de la député Christine Boutin brandissant la Bible que de Bruno Gollnisch certifiant que le FN ne prônait nulle politique de la braguette mais mettant en avant le souci d’une société où l’individu participe à un systèmes de normes qui le dépassent et l’encadrent. »

     Si la loi Taubira  a  été validée par le Sénat,  « grâce » aux votes pour et à l’abstention de 7 sénateurs  UMP et  devrait être définitivement  adoptée mardi,  la mobilisation dans la rue ne faiblit pas.  Le député UMP Henri Guaino a eu  raison de dénoncer dimanche sur BFM TV le chiffre  ridiculement bas  annoncé par la préfecture de Paris     de 45 000 personnes présentes ce 21 avril dans le cadre de la « Manif pour tous »  entre la place Denfert-Rochereau et les Invalides. Selon toute probabilité ils étaient au moins cinq fois plus.

    Les députés UMP  Patrick Ollier, Hervé Mariton, Michel Bernot, ont à cette occasion exprimé leur embarras de côtoyer derrière la même banderole le député du RBM, Gilbert Collard, ou encore le président du groupe FN au Conseil régional de Haute-Normandie,  Nicolas Bay,  la Secrétaire départementale  du FN 42 Sophie Robert… Cela n’a pas empêché   le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, de  dénoncer   «  un front commun entre la droite et l’extrême droite »,  «un  mouvement anti-mariage (sic) (qui)  est devenu une sorte d’acte fondateur entre la droite et l’extrême droite ».

     Plus justement, Marine Le Pen  a constaté  hier soir, invitée du Journal télévisé de France 2,   que  la «Manif pour tous»  était «reprise en mains par l’UMP», et ce alors même que les manifestations rassemblent aussi depuis le début des dizaines, voire des centaines de milliers d’électeurs et sympathisants frontistes…. La présidente du FN a donc également dénoncé le fait que les cadres de son Mouvement  ne puissent prendre la parole à la tribune en fin de manifestation, -Bruno Gollnisch a été notamment interdit de micro lors des précédents rassemblements.

    Mais hier, en ce onzième anniversaire de la qualification de Jean-Marie Le Pen pour le second tour de la présidentielle face à Jacques Chirac, Frijide Barjot  avait son prétexte tout trouvé pour justifier cette   occultation du Front.  A la question : « pourquoi écartez-vous le FN ?», elle a répondu : « parce que nous sommes le 21 avril, ca ferait mauvais effet… ».

     Ce qui a surtout fait mauvais effet c’est en l’occurrence, la démonstration de force totalement ratée –à peine quelques milliers de personnes-   organisée par le groupuscule extrémiste Act Up  au même moment place de la Bastille en faveur   du mariage et de l’adoption par les couples homos, avec le soutien  du PS, du Front de Gauche, du NPA, de la CGT

     « Assez, assez de cette société qui ne respecte pas les trans, les gouines et  les pédés !» scandaient finement  les participants, en présence des  inévitables crânes rasés du Marais, de Bertrand Delanoë et de Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier a affirmé être   « émerveillé de voir l’énergie citoyenne » (sic) se déployer sous les drapeaux arc-en-ciel. Voilà qui parle directement au cœur au peuple!

     Ce communautarisme-clientélisme des partis du Système, comme toujours, avance masquée sous le masque hypocrite de la bonne conscience et en invoquant les mannes des  « grands ancêtres ».

     Il est  assez révélateur d’un régime en bout de course, sans boussole,  que ce soit au lendemain des mensonges de Jérôme Cahuzac et en plein processus d’attaque contre les enfants et les familles par  dénaturation du mariage, que  Vincent Peillon avance le souhait de «  faire partager les valeurs de la République ».  Le  ministre de l’Education nationale  présentait  aujourd’hui  l’enseignement de la « morale laïque »  qu’il veut imposer   du CP à la terminale,   des « valeurs morales pour souder les Français ». Quand les grands mots sont traînés…

    http://www.gollnisch.com

  • DSK au FMI et Cahuzac à la Commission des finances / Des candidats de Sarkozy

    Paradis fiscaux et fraudes fiscales.
    Dans la ligne du récent article de Michel Geoffroy (*) qui montre avec forte pertinence la collusion occulte mais efficace de la droite et de la gauche qui ont renoncé l’une et l’autre à toute alternative politique pour aller de concert dans la même direction, Polémia a relevé chez son confrère le site Metamag une analyse de Michel Lhomme qui explique avec une grande clarté la raison d’être des paradis fiscaux, conséquences inévitables des fraudes fiscales pratiquées en Europe. Par la même occasion, on comprendra aisément pourquoi les grandes résolutions prises au cours des G(x) en tout genre ne sont jamais suivies d’effet.
 Polémia

    Jusqu’à présent la presse n’a jamais rappelé que DSK avait été nommé à la Direction du FMI et Jérôme Cahuzac à la présidence de la commission des finances de l’Assemblée Nationale, avec l’approbation de Nicolas Sarkozy et de l’UMP au nom de l’ouverture, de leurs compétences et de leur honnêteté. Jean-François Copé comme François Fillon ont été, à ce moment, subitement muets, comme l’ensemble de l’UMP et du PS.
    Le cas Cahuzac à peine digéré, on apprend que le nom de Jean-Jacques Augier, propriétaire de Têtu et trésorier de François Hollande pendant la campagne présidentielle de 2012, apparaît dans des documents concernant des sociétés localisées aux îles Caïmans… Audrey Pulvar, déclare sur D8 : « Tous les gens de ma génération qui ont entre quarante et cinquante ans, on a l’impression d’avoir été cocufiés par la gauche depuis trente ans… Ils n’ont cessé de nous décevoir, de nous cocufier, de nous mentir… ». L’UMP n’est pas en reste avec Eric Woerth.

    L’Affaire Cahuzac déborde par le volet Offshore Leaks qui dispose de plus de 2,5 millions de documents concernant des sociétés offshore. Le Consortium international des journalistes d’investigation ICIJ, basé à Washington, dispose de plus de 2,5 millions de documents concernant des sociétés offshore. Avec ses partenaires travaillant dans près de 40 pays, il a présenté  les premiers résultats de l’analyse de ces données. Obtenues sous forme informatique, elles occupent 260 Gigabytes, soit un volume 160 fois plus important que les câbles diplomatiques américains publiés par Wikileaks en 2010. Les Offshore Leaks contiennent également une quantité d’informations bien supérieure à toutes les fuites de données bancaires, passées ces dernières années de Suisse vers l’Allemagne ou la France.
    Il y a plus d’un an, un paquet a été envoyé anonymement par la poste à une adresse en Australie. Le disque dur qui se trouvait à l’intérieur a ensuite été transmis à l’ICIJ. Les millions de données qu’il contenait – des contrats et des fax numérisés, des copies de passeports, des e-mails, de la correspondance bancaire et de nombreux autres documents – sont issus de deux sociétés spécialisées dans les domiciliations offshore : Commonwealth Trust Limited, à Tortola, dans les Îles Vierges britanniques et Portcullis Trustnet, basée à Singapour, qui est active dans une douzaine de juridictions, comme les Îles Cook, les Îles Caïman ou Samoa. Ces juridictions offshores comptent parmi les plus opaques du monde.
    Depuis plusieurs mois, plus de quatre-vingts journalistes du monde entier travaillent sur cette gigantesque masse de données. Il s’agit notamment de décortiquer les montages financiers internationaux, souvent complexes, et de mettre en contexte ces informations. Les pistes à suivre son innombrables, car les données concernent environ 122 000 entités (sociétés, trusts, etc.). Celles-ci sont reliées à plus de 130 000 personnes dans 140 pays. Près de 12 000 intermédiaires ont contribué à créer ces entités, le plus souvent pour le compte de leurs clients. Une partie de ces sociétés offshore et de ces trusts a clairement servi à placer des avoirs à l’abri des autorités fiscales.
    Plus de 35 médias de toute la planète dévoilent dès aujourd’hui leurs investigations sur les Offshore Leaks. En Suisse, trois journalistes ont eu accès à

    l’ensemble de ces données. De Genève à Saint-Gall, de Bâle à Lugano, les Offshore Leaks concernent environ 300 personnes et 70 sociétés. Parmi elles, une vingtaine de banques suisses et de nombreux intermédiaires financiers ont passé commande de milliers de sociétés offshores, destinées à abriter les comptes de leurs clients étrangers. L’UBS a ainsi ouvert au moins 2 900 sociétés dans une douzaine de juridictions, via Portcullis Trustnet. Le Crédit Suisse a fait de même en créant plus de 700 sociétés. Des e-mails internes montrent aussi comment la filiale du Crédit Suisse, Clariden Leu, a fait pression sur Trustnet pour créer de sociétés écrans si opaques qu’elles cachaient totalement l’identité de ses clients. Selon cet accord spécial, seul le nom de la banque était connu de Trustnet, et non celui du client (**).
    En Belgique, les noms d’une centaine de personnalités ont commencé à circuler et la liste menace d’être explosive pour la coalition gouvernementale déjà très fragile.
    Les paradis fiscaux sont la conséquence inévitable de la fraude fiscale pratiquée dans les Etats européens. Depuis 1981, les hommes politiques français, de quelque bord qu’ils soient, n’ont cessé de planquer leur argent dans les territoires et  départements français d’outre-mer (St-Martin, St-Barth, la Polynésie et même la riche Nouvelle Calédonie) ainsi que dans les paradis fiscaux des Caraïbes, des Îles Caïman & Consorts.
    D’ailleurs pourquoi aller si loin quand les paradis fiscaux se trouvent à l’intérieur de l’Union Européenne ?
     Michel Lhomme 
Metamag.fr
 15/04/2013
     Notes de la rédaction
    (*) Dix thèses sur la fin prochaine de la droite et de la gauche

    (**)  Au vu de ces appareils de recherche et de contrôle, on peut légitimement s’interroger sur la sincérité de François Hollande et de Pierre Moscovici quand ils affirment ne rien savoir des manœuvres financières de l’ancien ministre Cahuzac.

    http://www.polemia.com/

  • Sans bonnet phrygien, la manif est plus belle

    De Jean Sévillia :

     

    "[...] Le bonnet phrygien, devenu l’emblème du mouvement révolutionnaire en 1790, s’impose fin 1792, son usage culminant jusqu’à la réaction thermidorienne de 1794. C’est-à-dire que ce couvre-chef incarne peu ou prou la Terreur et même la Grande Terreur, qui est sans doute un des moments les plus tragiques de notre histoire.

    Quand je vois un bonnet phrygien, je pense donc à la princesse de Lamballe, assassinée pour crime d’amitié avec Marie-Antoinette, et dont le corps nu, décapité au couteau de boucher, a été promené dans Paris, la vue de son intimité soigneusement exposée suscitant des propos égrillards de la part de délicats militants de la Liberté.

    Quand je vois un bonnet phrygien, je pense à ces prêtres et à ces religieuses que Carrier, à Nantes, déshabillait et liait nus, l’un à l’autre, l’un face contre l’autre pour être précis, sexe contre sexe, avant de les noyer dans la Loire. Ce charmant adepte de l’Égalité appelait cela un « mariage républicain ». Parenthèse : détourner la symbolique du mariage n’est donc pas nouveau…

    Quand je vois un bonnet phrygien, je pense à ce curé vendéen à qui des soldats, sans doute partisans de la Fraternité, avaient tranché les deux mains avant de répandre dans l’auge à cochons le contenu du tabernacle de son église. Ce martyr a été retrouvé accroupi devant l’auge, les deux avant-bras collés contre terre afin de tenter d’arrêter l’hémorragie, et lapant dans l’auge, s’efforçant de disputer aux cochons les hosties consacrées. [...]"

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • L’avenir de la Libye s’annonce sombre et les médias s’intéressent à autre chose

    Le second anniversaire de l’intervention de l’OTAN aux côtés des rebelles libyens contre Mouammar Kadhafi n’a quasiment pas été mentionné par les gouvernements et les médias étrangers qui s’inquiétaient tant pour la sécurité et les droits humains du peuple libyen en 2011. Cela ne devrait pas nous surprendre parce que la Libye actuelle est de toute évidence en train de se désagréger et que les Libyens sont devenus les proies des miliciens qui affirmaient autrefois vouloir les protéger.

    Quelques uns des évènements qui ont eu lieu en Libye au cours des dernières semaines donnent un aperçu de la situation et valent d’autant plus la peine d’être mentionnés que la presse étrangère, qui autrefois s’entassait dans les hôtels de Benghazi et Tripoli, ne s’y intéresse pas. Par exemple, dimanche dernier, le secrétaire général du premier ministre Ali Zeidan a disparu de la capitale et semble avoir été enlevé. Il se peut que ce soit une mesure de rétorsion parce que les ministres ont dit que les milices agissaient en toute impunité. Le même jour, une milice a envahi le ministère de la justice pour exiger la démission du ministre après qu’il l’ait accusée de tenir une prison illégale.

    La situation empire au lieu de s’améliorer. Le 5 mars, le parlement libyen s’est réuni pour décider si les Libyens qui avaient eu des fonctions officielles pendant les 42 ans de pouvoir de Kadhafi devaient être relevés de leurs fonctions. Cela inclurait même les dissidents de longue date qui ont joué un rôle de premier plan dans l’insurrection contre Kadhafi mais qui ont été ministres des dizaines d’années auparavant sous l’ancien régime. Les protestataires en faveur de cette purge étaient si menaçants que les membres du parlement ont été contraints de se réfugier dans les bureaux du service météorologique à l’extérieur de Tripoli où ils ont été attaqués par des hommes armés qui ont envahi le bâtiment déserté par la police. Des parlementaires ont été retenus en otage pendant 12 heures et d’autres ont bravé les balles pour s’enfuir.

    Aux abords de Tripoli, la loi des milices est encore plus totale. Le reste du monde ne s’y intéresse que lorsqu’il y a des violences spectaculaires comme l’assassinat à Benghazi en septembre dernier de l’ambassadeur étasunien Chris Stevens par des milices djihadistes. Et si cet événement d’une violence extrême a reçu une telle couverture des médias étrangers, c’est pour la seule et unique raison que le parti républicain en a fait un cheval de bataille politique aux Etats-Unis. Mais l’ambassadeur et ses gardes ne sont pas les seuls étrangers à avoir été assassinés à Benghazi depuis le renversement de Kadhafi. Une association des droits de l’homme égyptienne a annoncé le mois dernier qu’un copte égyptien nommé Ezzat Hakim Attalah avait été torturé à mort dans la ville après avoir été détenu avec 48 autres commerçants dans le marché municipal de Benghazi.

    Les organisations des droits humains décrivent la situation en Libye avec plus de sérieux et d’impartialité que les médias internationaux, à part quelques honorables exceptions. Comme c’est sa tradition, Human Rights Watch, qui est basé à New York, a diffusé le mois dernier un rapport documentant le nettoyage ethnique de la ville de Tawergha où 40 000 personnes ont été forcées de quitter leur maison et « ont été détenues arbitrairement, torturées et assassinées ». La forte population noire de la ville a été accusée d’avoir soutenu Kadhafi par les milices de Misrata. Human Rights Watch a utilisé des images satellites pour montrer que la destruction de Tawergha a eu lieu principalement après la guerre de 2011 au cours de laquelle 1370 sites avaient été détruits ou endommagés. Fred Abrahams, un conseiller spécial de Human Rights Watch, a déclaré que les images par satellite confirment que « le pillage, les incendies, et les destructions systématiques étaient organisés et avaient pour but d’empêcher les habitants de revenir ».

    Le manque d’intérêt de la presse internationale offre un contraste flagrant avec sa couverture de la Libye pendant la guerre. Au printemps 2011, je faisais un reportage sur les combats autour de la ville de Ajdabiya au sud de Benghazi. Il y avait une ambiance de guerre bidon que ne reflétaient pas les reportages enthousiastes. A l’entrée sud de Ajdabiya, je me souviens avoir regardé avec amusement les équipes de télévision se positionner de telle sorte qu’on ne puisse pas se rendre compte qu’il y avait plus de journalistes que d’insurgés.

    Je n’ai jamais vu de positions rebelles ni même de barrages rebelles sur les routes entre Ajdabiya et Benghazi, deux villes qui étaient dépendantes des frappes de l’OTAN pour leur défense. C’était certainement des unités rebelles braves et dévouées, comme l’ont dit les journalistes, mais les insurgés auraient été rapidement battus sans le soutien de l’OTAN.

    Le fait que Kadhafi ait été renversé principalement par des forces étrangères a de grandes conséquences pour la Libye d’aujourd’hui. Cela explique que les insurgés, tout en croyant et affirmant que la victoire était leur oeuvre, se soient révélés trop faibles pour mettre en place quelque chose à la place de la version de nationalisme arabe de Kadhafi. Sans ce nationalisme arabe, il n’y a pas grand chose pour contrebalancer le fondamentalisme islamique ou le tribalisme.

    La situation catastrophique qui est celle de l’Irak depuis 2003 se propage, sous des formes différentes, à d’autres pays arabes. Ils se rendent compte, comme les Irakiens, qu’il n’est pas possible de passer à un fonctionnement démocratique tant que les principales forces politiques ne sont pas d’accord sur les règles qui déterminent l’attribution du pouvoir.

    L’auto-détermination nationale devrait être au coeur de tout nouvel ordre. Mais le problème des révoltes du printemps arabe, c’est qu’elles ont toutes été fortement dépendantes du soutien extérieur. Or, comme le montre ce qui arrive en Irak et en Libye, l’intervention étrangère est toujours intéressée. Les révolutionnaires de tous les pays recherchent l’aide étrangère, mais pour assurer le succès de leur entreprise sur le long terme, ils doivent y renoncer très vite. Et ils doivent construire un état de droit parce que, sinon, de nouveaux dictateurs s’imposeront.

    Patrick Cockburn http://www.voxnr.com

    Source :

    The Independent

  • «Bienheureux les doux car ils posséderont la terre » plutôt que la non-violence

     Sur son blog, Philippe Maxence appelle à résister dans la durée :

    "[...] Cette résistance sera longue et demandera un engagement dans la durée, avec le même calme, la même détermination, la même paix que ceux qui sont apparus depuis plusieurs mois. À ce titre, on se rappelera notamment que :

    1°) Nous défendons le mariage et la famille avant de nous opposer à une loi. C’est-à-dire nous défendons un bien avant de nous opposer à un mal.

    2°) Cette défense implique une vision plus large de la vie sociale et de la vie politique. La famille est la cellule de base de la société, elle n’est pas le tout de la société. La société a évidemment besoin d’elle, mais la famille a aussi besoin de la société. Nous le voyons tragiquement aujourd’hui où les institutions officielles attaquent la famille.

    3°) Nous ne transgressons pas l’ordre social ou les institutions. C’est la loi Taubira ou la loi sur l’avortement qui les transgressent en violant la loi naturelle. Selon Le Robert, transgresser veut dire que l’on contrevient, que l’on viole, que l’on désobeit. En nous opposant à ce style de loi, nous témoignons au contraire de la nécessité de remettre les choses dans le sens du droit naturel. Nous imitons ainsi les premiers chrétiens, meilleurs citoyens de l'Empire.

    4°) Dans ces temps troublés, où les événements se succèdent avec une grande rapidité, où l’action s’impose comme priorité, il est plus indispensable que jamais de garder et d’entretenir une réelle et authentique vie spirituelle, sans laquelle nous risquons d’être les cymbales retentissantes dénoncées par l’Évangile et de nous laisser emporter par les événements. C’est une ascèse, mais sans celle-ci il n’y a pas de militantisme chrétien. La charité doit être le moteur de notre action et la charité c’est le Christ. Même en ce qui concerne la « charité politique » (Pie XI).

    5°) L’intensité de l’action quotidienne exige de conserver une bonne hygiène physique : sommeil réparateur, vie équilibrée, afin de de garder la tête froide et de ne pas se laisser emporter par l’excitation qui empêche de bien juger ou d’évaluer correctement la situation.

    6°) Nous devons clairement assumer ce que nous sommes. Jésus plutôt que Gandhi, « bienheureux les doux car ils posséderont la terre » plutôt que la non-violence. Dans ce cadre, nous ne respectons pas les personnes homosexuelles en raison de la notion d’homophobie, concept révolutionnaire, lequel nous obligerait à ce respect paradoxalement par crainte de la loi (drôle de respect en vérité). Non, nous respectons ces personnes en raison de la loi de charité pour le prochain, que le Christ nous a donnée pour commandement . À propos de l’homophobie, on relira le décryptage du Lexique des termes ambigus et controversés sur la famille, la vie et les questions éthiques.

    7°) Le mariage homosexuel est un projet politique. Notre opposition est politique (ce qui ne veut pas dire qu’elle passe nécessairement par le biais des partis politiques), notre action doit être politique. C’est-à-dire viser au bien commun, ressouder le pays, le convaincre de l’aspect pernicieux de ce projet, conforter les élites naturelles, reconstuire une société fondée sur la famille.

    8°) Souvenons-nous enfin des conseils de Soljenitsyne : « Tenir ferme dans la lutte contre le mal. Ne jamais admettre le compromis. Préfèrer tout perdre, vie, salaire, conditions d’existence, plutôt que sacrifier sa conscience »."

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/