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anti-national - Page 1069

  • Loi Taubira : la police de la pensée, voilà l’ennemi !

    Scène d’anthologie, mardi 23 avril 2013, place des Invalides, à l’issue de la manifestation contre la loi Taubira :

    Une jeunesse ardente prend à partie des journalistes (?) de Canal+ qui courent se réfugier derrière les CRS. Difficile de mieux souligner l’alliance des médias et du pouvoir. La connivence entre la police de la pensée et la police tout court, comme dans les régimes totalitaires les plus perfectionnés. Jean-Yves Le Gallou fait le point sur les responsabilités des médias dans la loi Taubira.
    Polémia.

    1-Faire accepter la loi Taubira dans l’opinion n’est pas une mince affaire

    Il s’agit, selon Madame Taubira, d’un « changement de civilisation » – en tout cas d’une rupture avec les traditions millénaires du mariage, chrétien bien sûr, mais aussi romain. Le tout pour complaire à la minorité d’une minorité : 100.000 couples homosexuels, 10.000 enfants vivant dans ces couples (moins de 1 pour 1.000 enfants). Pourtant, selon la tradition républicaine la loi traite des affaires générales, pas des cas particuliers. Et l’Etat n’est pas responsable du bonheur privé. Et « on ne change pas la société par décret » (Crozier), ni la civilisation par la loi.

    2-Pour imposer à l’opinion la loi Taubira et le mariage homosexuel, il a donc fallu un intense effort de persuasion

    Bien plus que le gouvernement ce sont les médias qui s’en sont chargés : des médias qui, en l’occurrence, n’ont pas été des moyens d’information mais des organes de propagande. Tous les instruments de la désinformation ont été utilisés.

    3-Et d’abord la novlangue

    Les médias ont complaisamment relayé l’appellation de « mariage pour tous », changeant ainsi le sens du mot « mariage » initialement défini comme l’union d’un homme et d’une femme. Au demeurant, le mariage pour tous – au nom de l’amour – ne sera pas pour tous : on ne sache pas que le père pourra épouser la fille, la mère, le fils, ou le frère, le frère !

    4-La séquence émotion ensuite

    Le jour où la loi Taubira fut présentée en conseil des ministres Le Parisien fit toute sa une sur « Raphaëlle heureuse avec deux mamans ». Pourquoi un tel choix ? « Jérémie étouffé par deux mères abusives » aurait été un sujet ni plus ni moins anecdotique.

    5-Le syllogisme diabolisant

    L’homophobie est un délit. Etre contre le mariage des homosexuels, c’est de l’homophobie. Donc ceux qui sont contre la loi Taubira sont des délinquants et des salauds. Ainsi les adversaires de la loi sont en permanence mis en accusation dans les médias par une rhétorique culpabilisante.

    6-Le débat déséquilibré

    L’un des premiers débats eut lieu sur Direct 8 : cinq harpies favorables à la loi Taubira – dont Ferrari, Bachelot et Pulvar – mirent sur le gril un maire rural, défenseur du mariage d’un homme et d’une femme et passant pour la première fois à la télévision. Dans un tel combat inégal le malheureux fut pulvarisé !

    7-Le faux débat

    Autre variante du débat biaisé : le faux débat, le débat entre compères d’accord sur l’essentiel. C’est la spécialité des matinales radiophoniques : L’Express contre Le Point, Le Nouvel Observateur contre Marianne.

    8-Les fausses fenêtres

    Mettre sur le même plan et hors de tout contexte des événements radicalement différents. France Info présenta ainsi les événements du dimanche 23 avril 2013 :

    • - Manifestation des anti Taubira : 270.000 personnes selon les organisateurs, 45.000 selon la police, soit six fois moins (sous-entendu, ils n’étaient pas bien nombreux…) ;
    • - Manifestation pro mariage gay : la Place de la Bastille, « noire de monde » ; pas mal avec 3.500 personnes (toujours selon la police), cela fait une personne pour 10 mètres carrés. Noir de monde, vous dis-je !
    • - Et, dans la foulée, la répétition des « quatre agressions homophobes » des quinze derniers jours.

    9-Orchestration et sidération

    Chaque jour en France 1.000 plaintes pour violences contre des personnes sont déposées, soit 15.000 tous les quinze jours. Bien peu de ces agressions sont médiatisées. Mais les quatre agressions – en deux semaines d’avril 2013 – dont se déclarèrent victimes des couples homosexuels ou des bars gays firent l’objet de répétitions en boucle et sur tous les médias dans le but de sidérer l’opinion.

    10-La technique du bon vieux bobard

    Dans trois cas sur quatre (à Paris, Bordeaux ou Nice), le caractère homophobe des agressions reste à démontrer : à Paris et à Bordeaux, les victimes des contusions ignorant tout d’agresseurs qui n’ont pas revendiqué leurs actes ; à Nice, c’est le caractère… francophobe de l’agression commise par des étrangers qui ne fait aucun doute. La prudence s’imposait donc. D’autant qu’en 2004 la prétendue agression homophobe hypermédiatisée de Sébastien Nouchet s’est révélée une supercherie – une supercherie qui a tout de même permis le vote de la loi Perben criminalisant « l’homophobie ». Le bobard médiatique est un puissant adjuvant législatif !

    Savoir retirer une loi

    En 1968, le gouvernement Pompidou renonça à la loi Peyrefitte de réforme des universités. En 1986, le gouvernement Chirac renonça aux lois Devaquet (université) et Chalandon (code de la nationalité). En 1994, le gouvernement Balladur accepta de vider de tout contenu la réforme de la loi Falloux. En 2006, le gouvernement Villepin renonça au CPE (Contrat première embauche).

    Pourtant il y eut alors moins de manifestants dans les rues et (sauf en 1968) moins de contestations dans l’ensemble du pays. Comment se fait-il donc que le gouvernement actuel n’envisage pas de renoncer à la loi Taubira ?

    Loi Taubira ? Un effet de la tyrannie médiatique

    L’explication est simple : la loi Taubira est soutenue par le premier pouvoir, le pouvoir médiatique, le pouvoir sur les esprits. Si Hollande renonçait à la défendre, son geste d’apaisement serait interprété comme une trahison par la classe médiatique ; car les valeurs cosmopolites qu’elle porte la conduisent à promouvoir la dénaturation du mariage. Il est donc normal que les journalistes se sentent plus proches (dans la narration des incidents comme dans les comptages des manifestants) des CRS que des manifestants car les CRS défendent un pouvoir qui est sous l’influence directe des médias. Pour les médias la police est sympa lorsqu’elle est mise au service de la police de la pensée.

    Contester de manière ludique et pédagogique le pouvoir médiatique

    La question qui se pose est donc la suivante : le temps n’est–il pas venu de s’attaquer à ce qui est, au-delà des apparences, le premier pouvoir, le pouvoir médiatique ?

    Et d’inventer des formes nouvelles de contestation aussi ludiques que pédagogiques.

    Le Mur de Berlin est tombé, le mur des médias tombera. A condition de s’en occuper…

    Jean-Yves Le Gallou
    http://www.polemia.com/

    Précisions. Certains journaux («Le Figaro», «Valeurs actuelles») ont fait preuve d’un certain pluralisme dans l’information, y compris sur les querelles de chiffres. De leur côté, certaines chaînes d’infos (BFM TV par exemple) se sont efforcées de couvrir largement les événements.
    En revanche Canal+ n’est pas une chaîne d’infos c’est de la haine sans infos.
    Dans la lutte contre la tyrannie médiatique, il est permis de choisir ses cibles avec discernement.

    Voir aussi :
    Du bidonnage Nouchet à la prétendue agression « homophobe » du 7 avril 2013 ou comment faire passer une loi en manipulant un fait divers ?
    La Tyrannie médiatique de Jean-Yves Le Gallou
    Vote de la loi Taubira : extension du domaine de la lutte
    Désinformation et bobards sur les prétendues agressions homophobes

  • La Ligue du Midi contre la loi Taubira

    Communiqué : La Ligue du Midi invite ses adhérents à la “manif pour tous” du 5 mai à Montpellier.

     

    Ce dimanche 5 mai se déroulera à Montpellier, la grande manifestation régionale Languedoc-Roussillon, pour le retrait de la loi Taubira, organisée par La “Manif Pour Tous”.  Le cortège se mettra en marche à 14h30 pour rallier, via la gare, la place de la Comédie pour une dispersion vers 16h30.
    Il s'agit d'une manifestation régionale. Il n'y aura donc pas d’évènements similaires dans les autres départements.
    Pensez à ramener vos drapeaux, tricolores, occitans et LMPT.
    Les adhérents de la Ligue du Midi se donnent R.V à 14h00 au pied de la statue de Louis XIV sur l’esplanade du Peyrou. La Ligue du Midi, qui a été de toutes les manifestations nationales et régionales, tient à rappeler son mot d’ordre “La famille c’est notre identité”. À signaler que les idiots utiles du système prévoient une contre-manifestation à 14h00 place de la Comédie (extrême gauche, SCALP/No Pasaran 34, Sud Étudiant...).¢
     
    Ligue du Midi
    BP 1-7114
    30912 – Nîmes cedex 2
    Tel: 04 34 40 41 29 / 06 83 25 36 10
  • Peillon et la morale pour tous

    Le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, vient de présenter, le 22 avril, un rapport intitulé "Pour un enseignement laïque de la morale", rédigé par Alain Bergounioux, historien et inspecteur général de l’Education nationale, Laurence Loeffel, professeur de philosophie de l’éducation à l’université de Lille-3 et Rémy Schwartz, conseiller d’Etat.
    Jusqu’à cette date historique, on ignorait que cet « enseignement laïque » fût absent de nos salles de cours. Ce qui, évidemment, ne semble pas être le cas, si l’on entend par « laïque » la tradition issue des Lumières, dont les enseignants se font généralement, sans trop de recul, les prosélytes. De ce point de vue, tous les préjugés véhiculés depuis deux siècles par le modernisme militant, antireligieux et anti-autoritaire, y sont assénés comme autant de vérités.
    On aurait voulu croire que cette manœuvre assez opaque se serait traduite par la réintroduction du sens du devoir, du travail et de l’effort, valeurs explicitement bannies des réformes depuis quatre décennies, sous le prétexte fallacieux qu’elles seraient source d’inégalité, d’injustice et de stigmatisation des plus faibles. De même aurait-on pu espérer une réaffirmation de l’autorité des maîtres, dont le respect du savoir, de l’âge et du symbole institutionnel est sans doute le début de la sagesse. Au lieu de quoi on nous annonce naïvement, comme il va de soi quand il est question de pédagogie actuelle, de « discussions », de « débats autour des valeurs des droits de l'homme telles que la dignité, la liberté ou l'égalité - notamment entre les filles et les garçons -, la solidarité, l'esprit de justice ». Autrement dit – et cela n’étonnera personne – on proposera une sorte de café du commerce, une foire aux opinions, un forum comme l’on en trouve sur la toile. N’est pas Socrate qui veut, et l’on sait qu’en guise de maïeutique, l’accouchement contemporain n’aboutit qu’à des clones de la non pensée unique, à des poncifs affadis, souvenirs vagues des catéchismes cathodiques ou des prêches idéologiques sermonnés par des associations au-dessus de tout soupçon (et souvent de tout contrôle financier).
    Au demeurant, l’hypothèse scolaire de se référer à des oeuvres littéraires ou à l’Histoire pour susciter la réflexion morale ne suscitera que scepticisme. Cette pâte-là ne laisse suinter la morale que pour faire goûter l’ennui. Les hommes se meuvent ou créent rarement pour des raisons « morales ». L’Histoire est façonnée avec les passions, les haines, les fureurs et une grande dose d’amour de la destruction, tandis que la littérature comporte sa part d’ombre, de Mal, au risque de s’abolir dans la médiocrité.
    Il est malgré tout question de prodiguer cet enseignement durant une heure hebdomadaire en école primaire et en collège, et dix-huit heures annualisées en lycée, au détriment probablement d’autres disciplines. Ce qui rend encore plus perplexe, c’est la suggestion de notre ministre que « cela pourrait passer par exemple par une "forme de contrôle continu au bac" ». Selon quels critères, quels paramètres ?  Devra-t-on être sanctionné en fonction d’une question qui porterait sur notre propension à assassiner, ou à épargner, les petites vieilles, ou à proférer des propos racistes ? On remarquera qu’une telle évaluation se rapproche dangereusement des épreuves de correction politique organisées dans les régimes totalitaires, ou, sur un mode moins excessif, et beaucoup plus humain, risque d’encourager, comme c’est souvent le cas, la double pensée, la dissimulation, une hypocrisie parfois de bonne foi, en tout cas la profération d’un discours attendu, qui ne sera sans doute pas l’expression d’une expérience authentiquement vécue.
    Un tel exercice est en effet redoutable, et on ne fera pas l’injure à Vincent Peillon, agrégé de philosophie, de ne pas y avoir songé. Derrière la simplicité quasi évangélique avec laquelle cette réforme est proposée se profilent des questions redoutables. On a souligné, à juste raison, que c’était la nation qui avait donné naissance à Kant, père de la morale contemporaine, qui avait généré le nazisme. Dernièrement, une étude réalisée aux Pays-Bas et publiée dans l'European Sociological Review montre que les leçons d’anti-racisme données à l’école accroissent souvent les réflexes d’intolérance en dehors de la classe.
    Aussi, il peut arriver que, si les élèves reproduisent volontiers, dans des circonstances artificielles de prise de parole, sollicités par des autorités à qui ils débitent leur catéchisme, une rhétorique bienpensante, une langue de bois convenue, leur comportement, leurs réflexes, quand ils sont naturels, spontanés, authentiques, relèvent franchement de ce que les curés moralistes nomment "intolérance", "racisme", "homophobie" etc. Peut-être le retour du "refoulé", d'autant plus virulent qu'il avait été censuré.
    Reste l’épineux problème du fondement d’une telle « morale laïque », qui se voudrait une « morale commune à tous ». On nous apprend qu’elle serait une "orthodoxie à rebours", «  le contraire du dogmatisme », et qu’elle ferait « le pari de la liberté de conscience et de jugement de chacun : elle vise[rait] l'autonomie ».
    "Chaque citoyen doit construire librement son jugement", a commenté le ministre. C'est aussi "le respect de toutes les convictions, de toutes les croyances". "Une société démocratique ne peut pas vivre uniquement" dans "la peur du gendarme", mais avec ce "qui vient de l'intérieur, ce que nous portons nous-mêmes, ça s'appelle la morale", a-t-il conclu.
    Que la morale vienne de l’intérieur, on l’admettra, mais cela n’explique pas comment elle y est entrée, à moins de concevoir une morale innée, ce que Rousseau ne contesterait pas, mais qu’une infinité de penseurs, et la variabilité factuelle des morales, démentent. En outre, invoquer une libre construction du jugement – affirmation qui contredit l’assertion de l’innéité de la morale -, si une telle démarche correspond au dogme idéologique actuel du pédagogisme et de l’anthropologie postmoderne, impliquerait que l’on n’ait à suivre que la voie de la Raison pour appliquer le Bien, ce qui est sans doute fort abusif, surtout si l’on prétend se passer du « gendarme », pari encore plus aventureux.
    L’accent mis sur la liberté, l’absence de contraintes, l’autonomie, paraît étrange pour celui qui a réfléchi quelque peu à ce qu’est la morale, qui se définit justement – et singulièrement chez Kant !- par des impératifs, des nécessités, des règles, des injonctions communes qu’il est difficile de remettre en cause, sous peine de passer pour un scélérat ou une forte tête. Même Sade, du reste, propose une morale, celle des maîtres, et Pascal, à la suite de saint Augustin, prétendait que les brigands en avait plus que d’autres.
    La modernité, justement, à laquelle se réfèrent des gens comme Péillon, dont ce n’est pas un mystère qu’il appartient à la franc-maçonnerie, se caractérise singulièrement par la relativisation des morales. La découverte et la fréquentation des peuples extra-européens ont permis de saisir que la morale européenne était loin d’être l’unique, et, du reste, des penseurs anciens, d’Hérodote aux plus extrêmes des sceptiques, en avaient fait le fondement de leur vision. La laïcité imposée par les « hussards noirs de la République » relevait en grande partie de la sécularisation de la morale judéo-chrétienne, sans la référence explicite à la religion. Elle en reprenait des préceptes et des valeurs qui les inscrivaient nettement dans un système anthropologique occidental.
    Insister sur le fait que la nouvelle laïcité ne relèverait pas de la « raison d’Etat » est joué sur les mots. Au contraire, elle en est le dernier mot, celui d’un Etat ne s’en voudrait pas un, qui invoque la libre et fragile individualité pour « construire » la personnalité morale, sans doute comme on choisit son sexe, et qui a pour vocation de déraciner, comme la société libérale dont elle est le garant, toute identité, toute appartenance à une tradition, à un système de valeur justifié par les siècles.
    Cette « morale » se veut donc neutre, elle produit le vide existentiel, elle ne propose rien, elle ne se conjugue qu’à la forme négative, et sous l’injonction de la « tolérance » et du « respect », elle conduit, en principe, à admettre toutes les « différences ». Position intenable. Si l’on accepte la "diversité", il faut admettre des altérités radicales, et l’on n’aura pas de « morale pour tous ». La conversion de facto, sinon, de plus en plus, de jure, de l’Europe à une certaine forme de communautarisme, la multiplicité des références culturelles et confessionnelles, empêchent, à moins que l’on ne tombe dans un humanitarisme candide, que ne soit viable un « vivre ensemble » fondé sur une conception solide des droits et des devoirs de l’homme. Une seule solution la rendrait possible, ce serait l’indifférence universalisée, ce repli médiocre de l’homme sur des intérêts uniquement consuméristes, matérialistes, qui caractérise le « citoyen » postmoderne. Le véritable lieu de convivialité tolérante, c’est le supermarché.
    Pour l’heure, si l’on prend au sérieux la morale et la diversité des êtres, pour peu qu’on veuille bien admettre qu’in fine, l’éthique et la conduite humaine concernent surtout les familles et les institutions librement acceptées, qui ne sont pas forcément les écoles de la République, on préférera que chacun fasse la loi chez soi. Le « vivre ensemble », c’est d’abord le vivre, et aucune société ne peut perdurer de manière équilibrée si elle ne se réfère pas à un système de valeur codifié par les siècles et l’assentiment, inscrit souvent dans le paysage, de nombreuses générations antérieures. Aussi bien, la France est-elle une région du monde d’héritage grec, latin et celte (ou germain), de tradition chrétienne, et dont l’Histoire a laissé des marques particulières, glorieuses ou honteuses, mais qui sont les siennes.

    Claude Bourrinet http://www.voxnr.com

  • Bruxelles, le vrai pouvoir

    Partant à l’assaut de la forteresse Europe, Christophe Deloire et Christophe Dubois entreprennent de mettre en lumière les arcanes du pouvoir bruxellois. Un monde méconnu et souvent opaque, où hauts fonctionnaires et technocrates sont à la manœuvre en coulisses pour décider du quotidien de près de cinq cents millions d’Européens.

    http://www.fdesouche.com/

  • Le président Morales expulse l’USAID de Bolivie

    LA PAZ (NOVOpress/Kiosque courtois) – L’ingérence des USA par l’intermédiaire d’ONG est de plus en plus mal perçue dans le monde (voir par exemple en Russie où l’USAID a été interdite). C’est maintenant le cas en Bolivie où le président Evo Morales a annoncé l’expulsion de l’USAID, l’agence américaine pour le développement international. Il accuse cette organisation « De conspiration et d’ingérence dans la politique intérieure bolivienne ».

    Dans son discours pour la Fête du travail, M. Morales a critiqué avec virulence le secrétaire d’Etat américain John Kerry, qui avait déclaré en avril, devant la commission des Affaires étrangères de la Chambre des Représentants, que l’Amérique latine était l’arrière-cour des Etats-Unis. Selon le président Morales, l’USAID présente en Bolivie depuis 1964, maquille ses objectifs politiques par des objectifs sociaux. En 2008 déjà, l’ambassadeur des Etats-Unis et l’agence anti-drogue américaine (DEA) avaient fait les frais de la volonté d’indépendance de ce pays d’Amérique latine.

    http://fr.novopress.info

  • Notre mouvement de contestation les agace

    Lu dans Présent :

    "Ils sont les mouches du coche, nouvelle génération. Les moustiques-tigres qui asticotent, énervent, importunent, irritent, harcèlent, exaspèrent, horripilent, tous les jours et en tous lieux, ce gouvernement porteur d’uniques et d’iniques mauvaises nouvelles. Et bien qu’il dégaine à chaque occasion des tapettes de plus en plus larges, les moustiques se multiplient et l’épidémie est à craindre.

    La presse est d’ailleurs bien obligée, et de plus en plus, de relayer l’information à leur sujet. Ne serait-ce que pour les accuser d’homophobie. Ou de plagiat, quand la « Manif pour tous » se plaît à réutiliser les visuels et les mots d’ordre du PCF et du Front de gauche… Ça les agace. Et c’est tant mieux. Il est temps qu’ils se rappellent toute la bien-pensance dans laquelle on leur a donné l’ordre de baigner.

    [...] La dissidence prend acte de son engagement. Encore faut-il qu’elle le fasse jusqu’au bout et à fond. Par-delà tout ménagement de cette pensée unique qui nous mine, par-delà cette théorie du genre, véritable maître d’œuvre du renversement du mariage qu’elle conteste. Les opposants ont su mettre en place un front, rendu très efficace par les nouvelles techniques de communication. Il ne faut rien lâcher sur le fond. Et surtout pas pour une union civile à la Frigide Barjot."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le dimanche 26 mai, organisons un grand coup de balai !

    "Une loi ne mérite obéissance qu'autant qu'elle est conforme à la droite raison et à la loi naturelle"
    (Léon XIII)

    Le fossé entre le pays réel et le pays légal n'a cessé de se creuser durant les derniers mois. Le pouvoir, tenu par des lobbies occultes, est resté sourd et aveugle à l'extraordinaire mobilisation nationale et populaire contre une loi dénaturant le mariage et la parenté. Et nous voici à la croisée des chemins.

    Soit nous nous inclinons et nous laissons la France s'enfoncer dans un totalitarisme dont la haine de la Famille est le corollaire de la haine du christianisme. Et nous subirons dans les prochaines semaines les nouvelles offensives de cette entreprise de subversion. Procréation médicalement assistée, puis gestation pour autrui (défendue dès 2010 par plusieurs de nos actuels ministres) qui ne sont rien d'autre que la marchandisation de l'être humain. Promotion de la théorie du gender dès l'école maternelle. Formatage de l'opinion à travers des formations professionnelles obligatoires pour les enseignants, le personnel médical, les forces de l'ordre, la magistrature,..., destinées à nous imposer la soumission au lobby homosexuel et à cette funeste théorie du "'genre indéfini". Criminalisation de toute expression de résistance à ce lobby homosexuel et à cette théorie. Avec à la clé un Etat révolutionnaire qui aura toute autorité sur l'éducation des enfants.

    Soit nous considérons que, 45 ans après Mai 68, il est grand temps de contribuer à un sursaut contre-révolutionnaire. Et nous osons à la foi désobéir aux lois iniques, résister à ce plan de destruction de nos familles et riposter en témoignant d'une mobilisation déterminée pour faire triompher le Bien commun malgré toutes les tentatives d'intimidation d'un gouvernement embourbé dans les scandales.

    Le dimanche 26 mai, CIVITAS organisera donc une grande manifestation nationale dont le mot d'ordre sera "Du balai !". Cette manifestation est ouverte à tous ceux qui espèrent un printemps français. Venons nombreux de toute la France pour que la clameur "Du balai !" se fasse entendre à tous les destructeurs de la Famille, de la Patrie et de la Foi.

    Drapeaux frappés du sacré-coeur et balais seront les emblèmes du jour, qu'on se le dise !

    Alain Escada,
    Président de CIVITAS

  • Le 12 mai, venez défendre la Famille, la Patrie et la Foi : défilé Ste Jeanne d'Arc


    Défilé en hommage à Ste Jeanne d'Arc, le dimanche 12 mai à 14h30, de la place Saint Augustin à la place des Pyramides. Attaquer la Famille, c'est également attaquer la Patrie et la Foi. Dans ce contexte, Sainte Jeanne d'Arc s'impose comme le modèle de chef dont la France a cruellement besoin. Soyons nombreux à le témoigner publiquement.

  • La forte mobilisation policière de ces derniers jours : un coût important pour le gouvernement

    La forte mobilisation policière de ces derniers jours : un coût important pour le gouvernement

    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) – Ces derniers mois, les forces répressives de police ont été fortement mises à contribution. Face à ce mois de mai traditionnellement lourd en manifestations sociales et face à celles qui se profilent, les forces mobiles seront‑elles capables de gérer ce flot de contestations ?

    Pas si sûr car pour assurer leur service, des congés ont dû être ajournés et des effectifs de province mobilisés. De plus, un député du Sud‑Est confie « que la gendarmerie mobile serait en proie à des difficultés budgétaires » pour payer les indemnités de déplacements.

    Du côté des CRS, Bruno Beschizza, élu régional UMP de Seine‑Saint‑Denis, déclare « que l’argent n’étant pas suffisamment provisionné, si les manifs continuent à ce rythme le système de déplacement de la mobile va connaître une sérieuse panne budgétaire ».

    Crédit photo : Traroth via Wikipédia (cc)

    http://fr.novopress.info

  • Boston : un attentat sur commande ?

    « Un certain nombre de sites américains libertariens (partisans d’une limitation du rôle de l’Etat fédéral) ou socialistes (tel le très sérieux WSWS) considèrent depuis quelques heures que l’attentat de Boston avait été très largement organisé par des factions de « faucons » installés au cœur de l’Etat. » Exacte ou inexacte, cette information relayée par Jean-Paul Baquiast, auteur de l’article ci-après, montre bien la tendance qui se répand à la tête des Etats occidentaux à constituer des oligarchies politique et financière. L’une allant rarement sans l’autre, elles gouvernent autoritairement loin du peuple ou carrément sans lui. Les Français viennent de vivre, heureusement d’une façon moins tragique, tout récemment avec « Le mariage pour tous » imposé au nom de l’idéologie mondialo-socialiste, une première expérience de cette gouvernance new-look. (*)
    Polémia

    Dans quels buts [cet attentat organisé par des factions de « faucons » intallés au cœur de l’Etat] ? Moins comme on le considère souvent chez les partisans d’Obama pour déconsidérer celui-ci (il se déconsidère assez tout seul) que pour servir de répétition à l’instauration généralisée d’un gouvernement autoritaire, militaro-sécuritaire, qui prendrait le pouvoir en réponse à des insurrections populaires du type « Occupy Wall Street » se généralisant dans la suite d’une aggravation prévisible de la crise économique et du chômage. Le risque couru par les oligarchies dominantes serait tel alors que celles ci n’hésiteraient pas à un recours à la dictature.

    Les deux frères Tsarnaev, dans cette hypothèse, ont bien été les auteurs d’un attentat meurtrier à la cocotte-minute. Nul ne le nie. Mais ils auraient été depuis longtemps repérés, instrumentalisés et aidés par des agences fédérales pour qui leur passage à l’acte était la condition indispensable à la réalisation d’un scénario de coup d’état à l’échelle d’une grande ville. Il fallait non seulement expérimenter une coopération efficace des différents services sécuritaires, indispensable pour ce faire, mais habituer les citoyens à la nécessité d’abandonner leurs droits civils les plus élémentaires pour répondre à une urgence présentée comme mettant en cause la sécurité nationale toute entière.

    Des commentateurs américains ou russes, cités notamment par Philippe Grasset ce matin (« Notes sur le déchainement de la matière à Boston ») font valoir que les évènements de Boston ont plutôt mis en lumière le désordre et finalement l’inefficacité des différents services ou agences privées étant intervenues pour contrôler voire exploiter l’attentat. La confusion et les contradictions dans les discours officiels paraissent contredire en effet l’hypothèse d’une opération bien montée et de très haut. Mais on peut penser que la confusion dans la réalisation n’est pas nécessairement incompatible avec la détermination dans la décision initiale. De toutes façons, le résultat recherché serait atteint: habituer les citoyens, tant aux Etats-Unis que par répercussion médiatique en Europe, à la nécessité, en cas d’urgence dite « nationale » d’abandonner leurs droits civiques aux mains d’autorités de police publiques et privées intervenant en dehors de toutes règles.

    On devine sans peine le danger que représente pour les démocraties occidentales la conjonction en leur sein d’activistes dormants prêts à fomenter des attentats pour des raisons religieuses et d’oppositions politiques radicales visant à déstabiliser les gouvernements légitimes en créant des situations de type insurrectionnel. Les uns et les autres finissent par se rencontrer et s’appuyer, volontairement ou non, afin de provoquer des changements de régime. L’Europe et notamment la France ne sont pas à l’abri de tels risques. Les citoyens et partis politiques se réclamant de la démocratie seraient coupables de ne pas y penser et tenter de s’en prémunir.

    Jean Paul Baquiast
    Europe Solidaire
    23/04/2013
    http://www.polemia.com
    Note de la rédaction :
    (*) Voir « Feu la démocratie, la post-démocratie est bien là  », article de Michel Geoffroy dont les premières lignes sont : « Les Français ne vivent plus en démocratie mais en « post-démocratie » , comme de plus en plus d’Européens, d’ailleurs. La « post-démocratie » emprunte les mots de la démocratie : on parle toujours d’élections, de Parlement et de République française. Mais la « post-démocratie » prend le contrepied de la démocratie car elle programme la disparition de la souveraineté du peuple au profit d’un système oligarchique, qui vise à l’instauration d’un gouvernement mondial utopique. Depuis la fin de l’URSS et l’accession des Etats-Unis au rang de surpuissance mondiale, cette vieille utopie a libre cours car elle ne rencontre plus d’obstacles doctrinaux ; et aussi parce qu’elle sert les intérêts stratégiques américains (notamment pousser les pays à s’ouvrir au commerce international, empêcher l’Europe Puissance, contenir la Russie, etc.).