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anti-national - Page 1150

  • Profanation de Notre-Dame de Paris : le Parti socialiste complice ?

    PARIS (NOVOpress) — Certaines voix se sont étonnées du pesant silence du premier secrétaire du Parti socialiste, Harlem Desir, suite à la profanation de Notre-Dame de Paris par un groupe d’extrémistes Femen venues fêter à leur manière la renonciation de Benoît XVI. En effet, l’apparatchik socialiste nous avait habitué à davantage de réactivité et de fermeté lorsque les jeunes identitaires avaient occupé le toit du chantier de la future mosquée de Poitiers, dénonçant dans l’heure un « acte de haine commis par des fanatiques violents » et demandant la dissolution de Génération identitaire « ce groupuscule fanatique dont les agissements violents sont une menace pour l’ordre public, la sécurité des personnes et pour la cohésion républicaine ».
    Là rien, silence radio total, pas même un tweet… Alors que Manuel Valls et Bertrand Delanoë  ont dénoncé l’action des Femen (certes tardivement et du bout des lèvres…), le Parti socialiste, si prompt à dénoncer avec force et véhémence le moindre graffiti sur une mosquée ou une synagogue, était ce jour là aux abonnés absents. Certes, le silence d’Harlem Desir peut s’expliquer par l’idéologie anti-catho, anti-tradition, anti-patriote, anti-tout qui caractérise l’ancien fondateur de SOS Racisme. Il est cependant une autre raison qui pourrait expliquer cette attitude de carpe. En effet, parmi les chefs de file des harpies dépoitraillées qui ont manifesté à Notre-Dame, on trouve une certaine Loubna Meliane.

    Beurette d’origine marocaine née à Dijon, Loubna Meliane n’est pas une inconnue en politique, et encore moins au Parti socialiste. Elle se fait connaître en 1998, lors des mouvements lycéens contre la réforme Allègre en tant que porte-parole de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), excroissance lycéenne du syndicat socialo-trotskyste UNEF-ID, où bon nombre des hiérarques du P.S. ont fait leurs classes. Elle devient une des deux porte-paroles autoproclamés des lycéens en grève, ce qui lui ouvre alors les plateaux télés. C’est le début de l’ascension pour Loubna Meliane qui devient élue au Conseil académique de la vie lycéenne (CAVL) et au Conseil National de la vie lycéenne (CNVL) ainsi qu’au Conseil Supérieur de l’Éducation (CSE). La médiatique beurette monte à Paris et tape dans l’œil de Malek Boutih , alors président de SOS Racisme, qui apprécie cette  « fille du prolétariat immigré de province » et lui voit « la trempe des grandes femmes politiques, celles des leaders populaires ». Loubna Meliane est propulsée vice-présidente et porte-parole de SOS Racisme en 2003. Elle fonde ensuite avec Fadela Amara le mouvement Ni putes, ni soumises et participe à la « Marche des femmes des quartiers, contre le ghetto et pour l’égalité » en février 2003. C’est également au cours de cette même année 2003 qu’elle intègre le Conseil national du Parti socialiste, au congrès de Dijon. Et c’est tout naturellement qu’elle devient l’attachée parlementaire de son « grand frère » Malek Boutih lorsque celui-ci est élu en juin 2012 député socialiste de la 10ème circonscription de l’Essonne. Libération, qui lui dresse un portrait louangeur, prédit dès 2004 : « Un jour, elle sera élue. Sans doute et sans voile. » En marge de cette activité très officielle qui lui permettra, de fait, d’accéder logiquement dans l’avenir à des fonctions électives, elle participe sans voile et seins nus à la création de la branche française des Femens.

    Un temps icône de la gauche et des médias, la beurette Loubna Meliane représente une déracinée, née par hasard dans la capitale des Ducs de Bourgogne, au sein d’une famille sans repères (sa mère quittera le foyer familial pour rejoindre un prince saoudien et mourra au Caire dans des conditions mystérieuses). Si elle a rompu avec l’islam, c’est au profit d’une idéologie nihiliste et libertaire la conduisant à livrer l’essentiel de ses coups contre les valeurs et la culture traditionnelle du pays qui l’accueille, à l’image de la profanation de Notre-Dame de Paris que M. Harlem Desir, par complicité idéologique avec ses auteurs, se refuse à condamner…

    http://fr.novopress.info

  • Syrie : une guerre difficile contre les terroristes sunnites armés par l’Occident

    La vidéo qui suit présente un impressionnant documentaire, diffusé sur Russia 24, sur le coût humain du conflit syrien et l’échelle de dévastation qu’il a atteinte. La journaliste syrienne Yara Saleh témoigne notamment de son enlèvement.

    La réalisatrice Anastasia Popova, reporter spécial russe en Syrie, commente : « Mon équipe a réalisé des centaines de bulletins de nouvelles de Syrie. Ce film est une sorte de digression à partir des bulletins d’informations. Nous voulions exprimer nos émotions et nos sentiments envers les personnes que nous avons rencontrées, des choses que vous n’avez pas l’habitude de montrer dans les nouvelles« .

    Ce reportage de la télévision Russe au côté des soldats Syriens montre le combat que ces derniers mènent contre les terroristes Sunnites, armé par l’Occident. Les USA et F.Hollande y sont brièvement mis en cause :

    http://www.contre-info.com/

  • L'immigration, armée de réserve du capital

     Article tiré de la revue Élément n°139

    En 1973, peu de temps avant sa mort, le président Pompidou reconnaissait avoir ouvert les vannes de l’immigration à la demande d’un certain nombre de grands patrons, tel Francis Bouygues, désireux de bénéficier d’une main-d’œuvre docile, bon marché, dépourvue de conscience de classe et de toute tradition de luttes sociales, afin d’exercer une pression à la baisse sur les salaires des travailleurs français, de réduire leurs ardeurs revendicatrices, et subsidiairement de briser l’unité du mouvement ouvrier. Ces grands patrons, soulignait-il, en « veulent toujours plus ». ¢
    Aujourd’hui, seul le
    patronat souhaite
    davantage d’immigration

     

    Quarante ans plus tard, rien n’a changé. À un moment où plus aucun parti de gouvernement ne se risquerait à demander qu’on accélère encore le rythme de l’immigration, seul le patronat se prononce en ce sens, tout simplement parce que c’est toujours son intérêt.
    La seule différence est que les secteurs économiques concernés sont désormais plus nombreux, dépassant le secteur industriel ou la restauration pour s’étendre à des professions autrefois épargnées, telles que les ingénieurs ou les informaticiens.
    La France, on le sait, a fait massivement appel à l’immigration dès le XIXe siècle. La population immigrée représentait déjà 800 000 personnes en 1876, 1,2 million de personnes en 1911. D’abord centre d’attraction des émigrations italienne et belge, l’industrie française a par la suite attiré les Polonais, puis les Espagnols et les Portugais.
    « Cette immigration, peu qualifiée et non syndiquée, va permettre à l’employeur de se soustraire aux contraintes croissantes du droit du travail ».
    èEn 1924, une Société générale d’immigration (SGI) est même créée à l’initiative du Comité des houillères et des gros exploitants agricoles du Nord-Est. Elle ouvre des bureaux de placement en Europe, qui fonctionnent comme une pompe aspirante.
    èEn 1931, on comptera 2,7 millions d’étrangers en France, soit 6,6 % de la population totale. La France affiche alors le plus fort taux d’immigration du monde (515 pour 100 00 habitants). « Un bon moyen pour toute une partie du patronat de faire pression à la baisse sur les salaires. Dès cette époque, le capitalisme cherche à mettre en concurrence la force de travail en faisant appel à des armées de réserve salariales ».
    Source de profit du
    capitalisme, l’immigration retarde l’amélioration des outils de production et l’innovation industrielle

     

    Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, les immigrés vont de plus en plus fréquemment venir des pays du Maghreb, Algérie d’abord, puis Maroc. Des camions affrétés par les grandes entreprises (surtout dans le secteur automobile et le bâtiment) viennent par centaines les recruter sur place.
    èDe 1962 à 1974, près de deux millions d’immigrés supplémentaires vont ainsi gagner la France, dont 550 000 recrutés par l’Office national d’immigration (ONI), organisme géré par l’État, mais contrôlé en sous-main par le patronat. Depuis lors, la vague n’a cessé de s’amplifier.

    « Quand il y a pénurie de main-d’œuvre dans un secteur, explique François-Laurent Balssa, de deux choses l’une, soit on augmente les salaires, soit on fait appel à la main-d’œuvre étrangère. C’est généralement la seconde option qui restera privilégiée par le Conseil national du patronat français (CNPF), puis, à partir de 1998, par le Mouvement des entreprises (Medef) qui prend sa succession.

    Choix témoignant d’une volonté de profits à court terme, qui devait retarder d’autant l’amélioration des outils de production et l’innovation en matière industrielle. Dans le même temps, en effet, l’exemple du Japon montre que le refus de l’immigration au profit de l’emploi autochtone a permis à ce pays d’accomplir sa révolution technologique avant la plupart de ses concurrents occidentaux ».
    L’immigration est avant tout un
    phénomène patronal

     

    Le temps est loin où Georges Marchais secrétaire général du PCF, écrivait au recteur de la mosquée de Paris une lettre ouverte, publiée dans l'Humanité (6 juin 1981) : « La cote d'alerte est dépassée. C'est pourquoi nous disons : il faut arrêter l'immigration sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage. »
    L’immigration a donc au départ été un phénomène patronal. Elle continue de l’être aujourd’hui. Ceux qui veulent toujours plus d’immigration, ce sont les grandes entreprises. Cette immigration est conforme à l’esprit même du capitalisme, qui tend à l’abolition des frontières (« laissez faire, laissez passer »). « Obéissant à la logique du dumping social, poursuit François-Laurent Balssa, un marché du travail « low cost » s’est ainsi créé avec des « sans-papiers » peu qualifiés faisant office de bouche-trou.
    Comme si les grands patrons et l’extrême gauche s’étaient donné la main, les uns pour démanteler l’État-social, à leurs yeux trop coûteux, les autres pour abattre l’État-nation, trop archaïque ». C’est la raison pour laquelle le parti communiste et la CGT – qui ont radicalement changé d’orientation depuis – ont combattu jusqu’en 1981 le principe libéral de l’ouverture des frontières, au nom de la défense des intérêts de la classe ouvrière.
    « Laissez passer les hommes, mais aussi les capitaux et les marchandises ; telle est la doctrine de la Commission européenne. Mieux : laissez passer les hommes pour mieux rentabiliser le mouvement des capitaux et des marchandises », écrit également Éric Zemmour, qui rappelle que « les mouvements migratoires très importants de ces vingt dernières années ont été une des composantes majeures d’une croissance économique sans inflation, puisque ce flot continu de travailleurs à bas prix a pesé comme une chape de plomb sur les salaires des travailleurs occidentaux ».
    Michèle Tribalat, elle, observe de son côté que « l’immigration modifie la répartition du gâteau économique, et cet indéniable constat à beaucoup à voir avec le fait que certains sont favorables à une forte immigration quand d’autres cherchent à la réduire ou à l’arrêter ».
    L’afflux en Europe de populations exogènes a aussi des conséquences sociologiques lourdes

     

     Pour une fois bien inspiré, le libéral Philippe Nemo confirme ces observations : « Il y a en Europe des responsables économiques qui rêvent de faire venir en Europe une main-d’œuvre bon marché capable, d’abord, d’occuper certains emplois pour lesquels la main-d’œuvre locale est insuffisante, ensuite de peser sensiblement à la baisse sur les salaires des autres travailleurs européens.
    Ces lobbies, qui ont tous les moyens de se faire entendre tant des gouvernements nationaux que de la Commission de Bruxelles, sont donc favorables tant à l’immigration en général qu’à un élargissement de l’Europe qui faciliterait considérablement les migrations du travail. Ils ont raison du point de vue qui est le leur, c’est-à-dire selon une logique purement économique.
    Le problème est qu’on ne peut raisonner ici selon une logique seulement économique, puisque l’afflux en Europe de populations exogènes a aussi des conséquences sociologiques lourdes. Si les capitalistes en question prêtent peu d’attention à ce problème, c’est peut-être qu’ils jouissent en général des bénéfices économiques de l’immigration sans en subir eux-mêmes les nuisances sociales.
    Grâce à l’argent gagné par leurs entreprises, dont la profitabilité est ainsi assurée, ils peuvent habiter les beaux quartiers, en laissant leurs compatriotes moins fortunés se débrouiller, dans les banlieues déshéritées, avec les populations allogènes ».
    La pénurie ne se forme que lorsqu’un secteur n’offre pas des salaires suffisants

     

     Telle est aussi l’opinion des experts. C’est ce qu’a montré, en 2009, un rapport du Conseil d’analyse économique (CAE), organisme dépendant directement des services de Matignon. Intitulé Immigration, qualification et marché du travail, ce document explique d’abord que la notion de « pénurie de main-d’œuvre », traditionnellement alléguée pour justifier le recours à l’immigration, ne signifie à peu près rien en période de chômage.
    « Du point de vue de la science économique, la notion de pénurie n’est pas évidente », peut-on lire dans le texte, car le « fait que certains natifs rejettent certains types d’emploi peut simplement signifier que les travailleurs ont de meilleures opportunités que d’occuper ces emplois, et donc que les salaires correspondants devraient augmenter pour qu’ils soient pourvus ».
    Ce qui montre très clairement que la pénurie ne se forme que lorsqu’un secteur n’offre pas des salaires suffisants et que le recours à l’immigration est en fait un moyen de ne pas augmenter les salaires, quitte à créer artificiellement une « pénurie » que l’on comblera en allant chercher ailleurs une main-d’œuvre acceptant d’être sous-payée. Le rapport conclut d’ailleurs que, « dans le cas du marché du travail, cela signifie qu’à la place de l’immigration des années 1960 on aurait pu envisager une hausse du salaire des moins qualifiés ».
    Le même document recense par ailleurs une série d’études qui ont tenté, en France comme à l’étranger, de chiffrer l’impact de l’immigration sur les salaires : « Atlonji et Card trouvent qu’une hausse de la proportion d’immigrés d’un point de pourcentage réduit le salaire de 1,2 %. Boris conclut son étude en affirmant qu’entre 1980 et 2000, l’immigration aurait accueilli l’offre de travail d’environ 11 %, ce qui aurait réduit le salaire des natifs d’environ 3,2 % ».
    èDepuis le début des années 2000, l’apport annuel de l’immigration à la population française est d’environ 350 000 personnes, pour la plupart d’origine extra-européenne (dont 200 000 entrées régulières dans le cadre de l’immigration professionnelle ou du regroupement familial, 50 000 demandeurs d’asile et 80 000 naissances d’origine étrangère). Le nombre d’immigrés devenus français augmentant chaque année de près de 150 000, un bon tiers de la population française devrait, au milieu de ce siècle, être issue de l’immigration.
    Selon les chiffres officiels, les immigrés vivant dans un ménage ordinaire représentent aujourd’hui 5 millions de personnes, soit 8 % de la population française en 2008. Les enfants d’immigrés, descendants directs d’un ou deux immigrés, représentent 6,5 millions de personnes, soit 11 % de la population. Les clandestins sont évalués entre 300 000 et 550 000 personnes. (Les expulsions de clandestins coûtent 232 millions d’euros par an, soit 12 000 euros par reconduite).
    L’immigration rapporte au secteur privé mais coûte au secteur public

     

    Jean-Paul Gourévitch, de son côté, évalue la population d’origine étrangère vivant en France en 2009 à 7,7 millions de personnes (dont 3,4 millions de Maghrébins et 2,4 millions d’originaires de l’Afrique subsaharienne), soit 12,2 % de la population métropolitaine actuelle. En 2006, cette population immigrée contribuait à hauteur de 17 % à la natalité.
    Or, si l’immigration rapporte au secteur privé beaucoup plus qu’elle ne lui coûte, elle coûte en revanche au secteur public beaucoup plus qu’elle ne lui rapporte.
    Le coût global de l’immigration a en effet été chiffré. Selon une étude de Contribuables Associés rédigée par Jean-Paul Gourévitch, Le coût de la politique migratoire de la France, les dépenses que l’État consent pour l’immigration se montent aujourd’hui à 79,4 milliards d’euros par an, dont près des trois-quarts (58,6 milliards) relèvent des coûts sociaux. Les recettes s’élevant à 48,9 milliards d’euros, dont les deux tiers sont dus à la fiscalité directe (État et collectivités locales) et aux impôts indirects (TVA et TIPP), le déficit global pour les finances publiques se monte à 30,4 milliards d’euros, soit 1,56 point de PIB.
    On notera que le coût non marchand de l’immigration n’est pas pris en compte ici. Jean-Paul Gourévitch précise que « les études conduites outre-Manche et outre-Atlantique montrent que l’immigration n’a pas d’effet globalement positif sur les finances publiques tant que l’immigration de peuplement, qui coûte à l’État plus qu’elle ne rapporte, reste supérieure à l’immigration de main-d’œuvre, qui rapporte un peu plus qu’elle ne coûte quand elle n’est pas clandestine ».
    Besancenot-Parisot,
    même combat !

     

    Il ajoute que si, aux déficits dus à l’immigration, on ajoute encore ceux qui résultent de l’expatriation, soit plus de 11 milliards d’euros de dépenses et de manque à gagner pour l’État, « le coût de la politique migratoire de la France s’établit aujourd’hui à 38,3 milliards d’euros, soit presque deux points de PIB ».
    La France connaît donc aujourd’hui une immigration de peuplement, conséquence directe du regroupement familial. Mais les immigrés constituent plus que jamais l’armée de réserve du capital.
    On ne peut qu’être frappé, à cet égard, de voir comment les réseaux « sans-papiéristes » de l’extrême gauche, qui croient trouver dans les immigrés un prolétariat de substitution, servent les intérêts du patronat. Réseaux mafieux, passeurs d’hommes et de marchandises, grands patrons, militants « humanitaires », employeurs « au noir » : tous sont adeptes de l’abolition des frontières par le libre-échangisme mondial. Olivier Besancenot, Laurence Parisot, même combat !
    Révélateur, par exemple, est le fait que Michael Hardt et Antonio Negri, dans leurs livres-manifestes Empire et Multitude, se prononcent pour une « citoyenneté mondiale » et lancent un appel à la suppression des frontières qui aurait pour premier effet d’accélérer l’installation dans les pays développés de masses de travailleurs à bas salaires provenant du Tiers-monde ou des pays émergents.
    L’immigration,
    c’est l’apologie
    du déracinement

     

    Qu’aujourd’hui, la plupart des migrants doivent leur déracinement aux dislocations sans fin induites par la logique du marché global, que ce déracinement soit précisément ce que recherche le capitalisme pour mieux adapter l’homme au marché et enfin, subsidiairement, que l’attachement territorial fasse partie des motivations humaines, ne gêne aucunement ces deux auteurs, qui notent au contraire, avec satisfaction, que « le capital lui-même a exigé une mobilité croissante de la main-d’œuvre et des migrations continuelles à travers les frontières nationales ».
    Le marché mondial constituerait, de leur point de vue, le cadre naturel de la « citoyenneté mondiale ». Parce qu’il « exige un espace lisse de flux non codés et déterritorialisés », le marché mondial est censé servir les intérêts de la « multitude », car « la mobilité comporte un prix à payer pour le capital qui est le désir accru de libération ».
    L’inconvénient de cette apologie du déracinement, pris comme condition première d’un « nomadisme » libérateur, est qu’elle repose sur une vision totalement irréelle de la situation concrète des migrants et des personnes déplacées. Comme l’écrivent Jacques Guigou et Jacques Wajnsztejn, « Hardt et Negri s’illusionnent sur la capacité des flux d’immigration à être à la fois la source d’une nouvelle possibilité de valorisation du capital et la base d’un enrichissement des perspectives de la multitude. Les migrations ne sont, en effet, rien d’autre qu’un moment d’une concurrence universelle et, en soi, migrer n’est pas plus émancipateur que de rester chez soi. Le sujet “nomade” n’est pas plus enclin à la critique et à la révolte que le sujet sédentaire ».
    « Aussi longtemps, ajoute Robert Kurz, que des hommes quitteront leurs proches et iront, même au risque de leur vie, chercher du travail ailleurs – pour être à la fin broyés par la moulinette du capitalisme –, ils ne seront pas plus porteurs d’émancipation que les autovalorisateurs postmodernes de l’Occident : ils n’en constituent que la variante misérable ».
    Qui critique le capitalisme en approuvant l’immigration, dont la classe ouvrière est la première victime, ferait mieux de se taire. Qui critique l’immigration en restant muet sur le capitalisme devrait en faire autant. ¢
  • Christiane Taubira et Jean-Marc Ayrault accueillis à Bordeaux par les opposants au “mariage” homosexuel

    Christiane Taubira et Jean-Marc Ayrault accueillis à Bordeaux par les opposants au “mariage” homosexuel

    BORDEAUX (NOVOpress via Infos Bordeaux) – Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault était à Bordeaux ce vendredi matin, accompagné du Garde des Sceaux, Christiane Taubira. L’objet de ce déplacement était la visite de l’Ecole Nationale de la Magistrature.

    Si une dizaine d’activistes homosexuels (au premier plan sur l’image ci-dessous) étaient venus soutenir les ministres socialistes, c’est surtout la présence d’environ 200 opposants au « mariage » homosexuel qui occupait le terrain (image en une , et au deuxième plan dans l’image ci-dessous). A l’appel de la « La Manif pour tous », ces opposants à la loi Taubira ont rappelé au ministre que leur mobilisation était intacte, et que la lutte contre ce projet de loi « discriminant les enfants » allait continuer. Dans un communiqué de presse, ces derniers appellent les bordelais à se joindre à la “deuxième grande manifestation nationale qui aura lieu le dimanche 24 mars” .

    Christiane Taubira et Jean-Marc Ayrault accueillis à Bordeaux par les opposants au “mariage” homosexuel

    Ce matin, les partisans de la famille ont déposé à Paris une pétition de 700.000 signatures au Conseil économique, social et environnemental (CESE), lui demandant d’ouvrir un débat sur le sujet. La pétition est toujours en cours jusqu’au 28 févriers, les organisateurs espèrent atteindre le million de signatures.

    http://fr.novopress.info

  • Les Intouchables (VOSTFR exclusivité Fortune)

    Dans un documentaire décapant, « The Untouchables », la chaîne publique américaine PBS pose la question à 1.000 milliards de dollars : comment expliquer qu’aucun grand dirigeant de Wall Street n’ait été poursuivi en justice après la crise financière de 2008 ?


    Les Intouchables (The Untouchables) VOSTFR... par _romegas

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Voyage au centre du malaise français - L’antiracisme et le roman national

    Le sociologue Paul Yonnet est décédé en août 2011. Insuffisamment connu du grand public, il était un collaborateur régulier de la revue Le Débat. Paul Yonnet s’est intéressé à de nombreux sujets : des loisirs à la famille, en passant par l’idéologie antiraciste. C’est à ce dernier aspect qu’il a consacré son essai le plus pénétrant, que Polémia a décidé d’éclairer.

    Voyage au centre du malaise français/ L’antiracisme et le roman national a été rédigé en 1992, peu après la première guerre du Golfe et juste avant le référendum relatif au Traité de Maastricht : moment charnière pour la gauche, car au début des années 1990 celle-ci parachève officiellement le renoncement à ses illusions adolescentes et à ses velléités transformatrices. Un président socialiste engage notre pays dans une guerre impérialiste aux côtés des Etats-Unis de Bush père et entérine notre alignement économique sur l’Allemagne du chancelier Kohl qui a réussi à faire graver l’ordo-libéralisme dans le marbre des traités européens.

    La France du roman national

    Mais cette période n’est qu’une étape parmi d’autres du long processus par lequel les élites françaises déconstruisent et diabolisent le roman national. Le roman national, c’est cette construction politique et historiographique qui désigne le lent processus de construction de la Nation. C’est cette continuité, parfois mythifiée, souvent effective, qui permet d’établir une continuité, aussi surprenante soit-elle, entre les époques, les régimes et les dirigeants : « De Clovis au Comité de salut public, j’assume tout ! » disait Napoléon. Elle permet aussi de distinguer, par des faits d’armes, des œuvres d’art, des traditions et coutumes, le caractère de la France et des Français.

    L’identité nationale française est faite du refus du fatalisme, de l’inéluctable : à défaut d’incarner l’ordre dominant sur le continent, la France s’oppose à celui-ci, qu’il soit politique, religieux ou économique. La France n’a également eu de cesse de vouloir dépasser ses frontières naturelles : des Croisades à la colonisation, en passant par les multiples expéditions italiennes ou espagnoles, la France conçoit l’universalité comme une généralisation de son particularisme. Sa recherche de grandeur n’est pas exclusivement motivée par une logique d’intérêt national : la France, nation politique par excellence, adjoint du sens à la puissance.

    Les années 1980, ère du vide

    Au début des années 1980, la France semble avoir renoncé à tout : à la grandeur, au sens et à la remise en cause de l’ordre dominant. La droite, divisée, a bradé en à peine dix ans l’héritage gaullien, dépositaire du roman national, et a abandonné le pouvoir à un Parti socialiste qui va s’engager dans la voie de la collaboration avec tout ce qu’il prétendait combattre. Si François Mitterrand est parvenu à évincer Michel Rocard au Congrès de Metz en 1979, celui-ci a gagné la bataille des idées : et, en 1981, ce n’est pas le CERES de Jean-Pierre Chevènement qui va imposer sa ligne politique au gouvernement, mais bien la deuxième gauche, libérale, décentralisatrice et européenne, cette gauche issue de la Fondation Saint-Simon (ancêtre idéologique de Terra Nova), archi-minoritaire dans l’opinion mais dominante chez les élites administratives, culturelles et médiatiques. Le tournant de la rigueur de 1983 scelle la victoire politique de la deuxième gauche : finies la lutte des classes et la dictature du prolétariat, l’utopie panethnique se substitue à l’utopie marxiste. La gauche, qui nous invitait, dès son programme de 1981, à « vivre ensemble avec nos différences », fait le choix délibéré du sabordage de la Nation : sabordage politique via une fuite en avant européiste, sabordage identitaire en promouvant et en organisant immigration de masse et xénophilie d’Etat ; cette xénophilie que Paul Yonnet nomme « socio-centrisme négatif », défini par Pierre-André Taguieff comme étant « la haine de soi, l’idéalisation du non identique, de l’étranger, de l’autre ».

    L’antiracisme, idéologie de substitution

    Et c’est ainsi que l’antiracisme (« le communisme du XXIe siècle », selon Alain Finkielkraut) devient l’idéologie officielle du pouvoir socialiste : à la différence des grandes idéologies, il ne se définit que par ce à quoi il s’oppose. « Le racisme n’étant pas une opinion, l’antiracisme n’en est pas une non plus. C’est une contrainte sociale qui exerce une domination sans partage : que peut-on être sinon antiraciste ? Que peut-on être si l’on est pas antiraciste ? » (Paul Yonnet).

    En novembre 1984, alors que le pouvoir est à bout de souffle après les lourdes défaites enregistrées aux élections municipales et européennes, Julien Dray rencontre le secrétaire général de l’Elysée, Jean-Louis Bianco, et lui propose de créer une organisation de jeunesse destinée à la lutte contre le racisme. Celui-ci l’appuie politiquement et financièrement : SOS Racisme est né. L’organisation sera chargée d’assurer une circulation politique et idéologique entre trois niveaux de la structure sociale : l’appareil d’Etat, les médias, la jeune génération. Le caractère spontané et apolitique de la création de SOS Racisme est un des mythes fondateurs de l’association, dont le recours au mensonge systématique, à la désinformation cynique et à la malhonnêteté intellectuelle (et bien souvent personnelle de ses dirigeants successifs…) est l’une des caractéristiques premières.

    L’ennemi idéologique principal de SOS Racisme ? L’assimilation républicaine, autrefois ardemment défendue par la gauche. L’individualisme républicain, hérité des Lumières, est battu en brèche par une démarche de « trahison généreuse » (Finkielkraut) : la notion de peuple, de communauté est relégitimée dès lors qu’elle est infra ou supranationale. Des groupes considérés comme jusqu’alors inférieurs ou dangereux doivent être réévalués en tant que tels, et ce bien au-delà d’une approche purement relativiste. L’histoire de France est sciemment réécrite de manière à montrer que notre pays a toujours foulé aux pieds les valeurs humanistes dont il se revendique et que l’immigré, victime perpétuelle de nos persécutions, incarne aujourd’hui la figure imposée de notre prochaine rédemption. C’est paradoxalement en renonçant à l’ensemble de son héritage

    culturel et politique que la France se réalisera elle-même : la négation de son identité nationale héritée, comme condition préalable d’accès au statut de meilleur des mondes multiracial, où les valeurs et pratiques culturelles dominantes seront celles des anciens dominés.

    L’effondrement des référentiels intellectuels catholiques et marxistes

    La nouvelle idéologie dominante prospère sur un champ de ruines issu de la « décomposition de l’espérantisme prolétaro-marxiste et de la catholicité française » (Yonnet).

    Dans Le Camp des saints, Jean Raspail avait dès le début des années 1970 identifié l’inconséquence et l’aveuglement de l’épiscopat français face aux phénomènes migratoires. Celui-ci refuse de voir le monde tel qu’il est, mû essentiellement par le conflit et le rapport de forces.

    Raymond Aron écrivait, dans L’Opium des intellectuels, que « les haines de race survivront aux distinctions de classe », les premières, essentielles et identitaires, ayant toujours constitué dans l’histoire un ciment bien plus homogène et bien plus durable que les secondes, incertaines et mouvantes. En signant avec le MRAP, pseudopode bien connu du Parti communiste, un « appel commun à la fraternité » (*) qui dispose notamment que « des mœurs, des cultures, des croyances de diverses origines souhaitent s’affirmer et coexister dans le concert national, sans perdre de leur spécificité. Une partie du corps social national réagit par des réflexes de peur et d’intolérance se traduisant soit par un rejet, soit par une exigence d’assimilation totale. Ces attitudes sont génératrices d’incompréhension, de haine et trop souvent de violence meurtrière », l’Eglise catholique commet une erreur anthropologique et politique fondamentale en se rangeant ainsi du côté de ceux qui l’ont toujours combattue : la coexistence pacifique de différentes cultures au sein d’un même Etat ne pouvant qu’être, au mieux, temporaire et s’achevant systématiquement par un conflit.

    Paul Yonnet explique l’abandon de la classe ouvrière par la gauche au pouvoir par un ressac des événements de mai 1968. Les gauchistes des années 1960 étaient persuadés d’incarner les aspirations révolutionnaires de la classe ouvrière que l’oppression sociale et culturelle de la France gaulliste parvenaient à étouffer. En 1968, les liaisons étudiants-ouvriers furent ponctuelles et minoritaires : ces derniers ne remettaient pas en cause les fondements de l’ordre établi, ils aspiraient à davantage de justice sociale, des revendications égalitaires et non libertaires. Pour Cornelius Castoriadis, « le prolétariat industriel n’a pas été l’avant-garde révolutionnaire de la société, il en a été la lourde arrière-garde » : en votant massivement pour les gaullistes aux élections législatives de mai 1968, l’ouvrier ayant obtenu justice a, à nouveau, plébiscité l’ordre et la Nation, rejetant massivement les imprécations libertaires et post-nationales des gauchistes. Ceux-ci ne lui pardonneront jamais, et n’auront de cesse de vilipender et de mépriser l’ouvrier qu’ils avaient idéalisé sans véritablement le connaître. Dès lors, le prolétaire exploité devient ce beauf raciste et autoritaire que Cabu représentera comme l’antithèse du « grand Duduche », gauchiste idéaliste et généreux auquel le dessinateur s’identifie. Et les gauchistes, recyclés à la CFDT, au PSU d’abord, puis au PS, de prendre leur revanche au début des années 1980 en liquidant délibérément cette classe ouvrière qui les avait trahis en 1968.

    De la Nation à l’identité

    C’est à juste titre que Paul Yonnet conclut que la France est le seul pays où l’utopie antiraciste a envahi l’appareil d’Etat et obtenu une telle influence dans les réseaux de pouvoir. Selon lui, il n’y a plus aujourd’hui de roman national français : la France est réputée avoir manqué constamment au respect des grands principes des droits de l’homme, et elle est même aux yeux de Bernard-Henri Lévy « la patrie du national-socialisme » (sic !). Dès lors, « le roman national (…), stigmatisé par le nouvel ordre mondial, se reconstitue sur le terrain de l’identité culturelle ; moins il y aura de Nation, plus il y aura d’identité française : ethnographique, sacralisée en même temps que muséographiée. Plus les Etats-Nations délégueront de prérogatives à l’UE, plus ils abandonneront de leur souveraineté propre, et plus le concept d’identité prendra d’importance. Ce n’est plus l’existence de la Nation politique qui excite l’agressivité de groupe mais, au contraire, c’est la disqualification et l’impossibilité de la nation politique qui font le lit des identitarismes (nationaux, ethniques ou de communauté) ».

    On ne peut que louer l’analyse visionnaire de Paul Yonnet : en effet, alors que les droites souverainistes, qui défendent la Nation politique, déclinent depuis vingt ans, les thématiques identitaires sont en plein essor. La campagne de Marine Le Pen pour l’élection présidentielle de 2012 en offre une remarquable illustration : la critique en règle de l’euro a initialement constitué son axe principal. Pour pertinente qu’elle fut, cette thématique a enrayé la dynamique électorale de Marine Le Pen : celle-ci avait intellectuellement raison, mais électoralement tort. Pour être resté sur ce seul créneau, Nicolas Dupont-Aignan a réalisé un score médiocre. Mais dès lors que la candidate frontiste a abordé la question du Hallal, emblématique, aux yeux de l’opinion, d’une remise en cause du mode de vie traditionnel français, les intentions de vote en sa faveur sont reparties à la hausse. Tout se passe comme si les Français avaient fait le deuil de leur Nation politique et s’arc-boutent sur la seule défense de leurs us et coutumes.

    A nous de leur rappeler que les combats souverainistes et identitaires doivent être menés de concert pour pouvoir écrire les prochains chapitres de notre roman national.

    Etienne Lahyre
    12/02/2013

    (*) http://www.protestants.org/index.php?id=890

    Paul Yonnet, Voyage au centre du malaise français/ L’antiracisme et le roman national, Gallimard, collection Le Débat, 1993, 324 pages.

    http://www.polemia.com – 15/02/2013

  • Les Femen à la mosquée ? "Elles seraient pendues!"

    Lu dans Le Figaro:

    Si l'avocat ne veut pas illustrer son propos en se lançant dans les comparaisons, Mgr Patrick Jacquin, le recteur de la cathédrale, n'hésite pas à reprendre l'interrogation qui s'empare de l'opinion: «Pensez-vous que si cela s'était passé dans une mosquée, il y aurait eu une telle désinvolture dans la manière de les appréhender?, relève-t-il. D'ailleurs, notez qu'elles ne s'attaquent jamais aux mosquées, et pour cause, elles seraient pendues!».

    « Le manque d'entrain pour interpeller ces femmes était flagrant dès le début, dit-on à l'archevêché de Paris. Cela se voit sur les vidéos, après avoir été évacuées par nos surveillants, elles ont continué bien tranquillement à scander leurs slogans, dénudées sur le parvis. La police ne s'est pas pressée d'intervenir alors que le commissariat est à côté.»  

    À l'heure où se tient le procès de plusieurs catholiques qui étaient montés sur la scène du Théâtre de la Ville à Paris pour contester le caractère blasphématoire et christianophobe de Sur le concept du visage du fils de Dieu , une pièce où des excréments étaient déversés sur le personnage du Christ, certains jugent qu'il y a deux poids deux mesures. Les prévenus, qui comparaissent depuis le 1er février devant le tribunal correctionnel de Paris, «ni nus ni violents», témoigne Catherine, une spectatrice, s'étaient mis à prier et chanter des cantiques sur la scène et crier «Dieu est là», «Honte à vous de regarder ça». Interpellations immédiates, gardes à vue de 24 heures et même de 26 heures, au-delà du délai légal, pour l'un d'entre eux. Trois ans d'emprisonnement et une forte amende, c'est ce qu'ils encourent aujourd'hui.

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    Un billet intéressant, contre toute attente, est publié au sujet des Femen sur le site du Nouvel Obs :

    […] Les églises sont des lieux qui commandent le respect, quoi que l'on pense de l’Église, parce qu'elles sont le dépositaire d'une histoire commune, le lien qui relie des hommes à leur passé et à leurs ancêtres.

    Qui visite la Basilique de Vézelay sans être ému par la lumière qui irradie la place mérite d'être réincarné en Femen.  

    Les églises sont une incarnation française, un legs transcendant les clivages de tous ordres. Voilà pourquoi, du reste, la loi de séparation de 1905 s'empressa d'incorporer les édifices religieux dans le patrimoine de l’État.

    Là est l'erreur, la faute même, des Femen.

    En exhibant leur pauvre et pathétique vulgarité, leur triste et agressive nudité, leur affligeante et terrifiante indignité, leur terrible et abyssale inculture au sein de Notre-Dame de Paris, elles n'ont pas seulement injurié le pape, à l'institution catholique, elles s'en sont pris, aussi et surtout, à la spiritualité française, aux forces de l'esprit pourrait-on dire, qui habitent ces vieilles pierres taillées et sculptées par des inconnus il y a dix siècles pour la beauté du geste. 

    La France est un pays où l'on peut bouffer du curé à volonté mais où l'on n'aime pas que l'on touche à ce qui incarne les forces de l'esprit. C'est l'une de ces contradictions qui font encore le charme, encore, de ce pays, et visiblement les Femen ne l'ont pas compris. L'ont-elles seulement appris ? […]

    http://rivarol.over-blog.com/

  • Démocratie obligatoire...

    ... où l'agonie d'un système véreux. Dommage que l'astéroïde 12DA14 nous évite ! Avec un poil de chance il serait tombé sur le Palais Bourbon. La classe politique, informée de l'aversion qu'éprouvent de plus en plus de gens à son endroit, voit dans le vote obligatoire une garantie de survie. Car s'il est des pays où les mœurs politiques acceptent qu'un adulte sur trois se déplace le jour d'une élection, l'abstention est en France un inquiétude pour le pouvoir, convaincu depuis la Révolution de la profonde inclination insurrectionnelle de l'électorat. Ne pas voter y est ressenti comme le signal d'une désapprobation latente plus qu'un désintérêt. Hélas, ces messieurs toujours en course n'ont cessé de débecter le bon peuple, non tant par leur conduite publique et personnelle qui est parfois répréhensible, que par la reconstruction à leur profit du mode d'expression d'un choix canalisé.
    Truquer le mode de scrutin pour dégager des majorités relatives en rebrassant les résultats électoraux entre les deux tours, présélectionner par diverses contraintes les écuries partisanes autorisées à concourir, instrumentaliser l'administration locale au bénéfice du sortant, tout est fait pour qu'une opinion "formée" par l'école et les médias exprime un choix prédigéré, comme au sweepstake sur une ligne de chevaux préparés ; et qu'à la fin soit conduit dans les caisses des partis le flux le plus fort possible de subsides publics, outre le pouvoir acquis.
    Sans faire un cours sur l'abstention, on peut rappeler qu'au-dessus d'un socle incompressible dû à l'actualité des listes ou à la présence des inscrits, s'ajoute une strate de ronchons impénitents, mais au-delà, on trouve une population dégoûtée que leur avis ne soit pas pris en compte (question des référendums) et que l'élection de représentants ne soit qu'une mise au grattage ou au tirage, les élus restant libres ensuite de faire n'importe quoi, sinon d'obéir à un caporal-chef de groupe parlementaire que l'électeur de base ne connaît pas.
    A ce sujet, le processus d'élaboration et approbation du mariage gay réunit tous les vices de consentement public. Projet en poupée russe, pas d'avis éthique reçu, scrutin disciplinaire, autisme "en démocratie" à l'endroit de la foule, clivage recherché de l'opinion, affaissement de l'argumentaire au ras du caniveau. Trois pour cent des Français (3% selon la Gauche populaire¹) ont jugé la mesure prioritaire, quatre-vingt-dix pour cent exprimant la primauté du social sur le sociétal. Qu'à cela ne tienne, on va lancer le vote des étrangers dans le jeu de quilles !

    La proposition de loi électorale déposée par la Droite de l'UMP (ça doit faire un petit centre) invoque les mânes des sacrifiés de l'histoire pour que vive la démocratie française, sans se douter que beaucoup de ces courageux marchaient au rythme du devoir de leur charge plus qu'à espérer sauver un régime politique précis, encore moins le présent système qu'ils auraient eu bien du mal à imaginer, tellement il est à dessein compliqué. Il se sont battus sous les ordres de leurs officiers pour bouter l'envahisseur hors du territoire et protéger leur familles, leurs copains, leur mode de vie, leurs coutumes et la liberté mesurée que leur laissaient leurs moyens de subsistance. Le mot "démocratie" est entré très tard dans le vocabulaire courant des familles, et malgré quelques échantillons éphémères en 48 et en 70, il n'a pas convaincu. Alors l'amalgame démocratie-liberté est de rigueur dans la doxa républicaine car il est plus facile de vendre le système auréolé d'une aspiration naturelle de chaque individu, la liberté, plutôt qu'un concept sec dont la définition insulte immédiatement la réalité.
    La liberté sera donc balisée dans son expression et pour sa défense, sous astreinte de 15€ l'absence, portée à 45€ en cas de récidive. C'est incroyablement belge. Votez ! je le veux ! On atteint là au comble de l'infantilisation, et il m'étonnerait que le Français moyen forme les faisceaux de cannes à pêche parce qu'on le veut contraindre. De quel mandat se prévalent ces semi-députés² pour forcer les autres à entrer dans le cirque ? Celui de leur incommensurable orgueil. Vive la Confédération helvétique, NDD !
    http://royalartillerie.blogspot.fr/
    (1) courant minoritaire du PS opposé frontalement à la gauche-caviar parisienne (clic)
    (2) la majorité absolue des inscrits est très rare, sauf à offrir une piscine à chaque électeur.

  • Droit de vote des étrangers : c’est reparti !

    Après le mariage pour tous, les socialistes mettent sur la table le droit de vote pour tous ! « Chose promise, chose due », pourrait-on dire, puisqu’il s’agit en effet de la proposition 50 du candidat Hollande. Mais la majorité se heurte ici à un sérieux problème

    Si le gouvernement dispose de la majorité aussi bien à l’Assemblée qu’au Sénat, il ne dispose pas en revanche la majorité des 3/5e, requise pour modifier l’article 3 de la Constitution : or, ce dernier stipule que « sont électeurs (…) tous les nationaux français majeurs des deux sexes. » Alors on va glaner des voix au centre… Les négociations sont engagées.

    Pas davantage l’homme de gauche accepte la différentiation sexuelle entre l’homme et la femme lorsqu’il promeut le « mariage » homo, pas davantage il accepte la distinction entre les nationaux et les étrangers lorsqu’il promeut le vote des étrangers. Il faut niveler les différences en leur préférant l’uniformisation ! Il faut s’émanciper des conditionnements naturels, qu’ils soient liés au sexe, ou bien qu’ils soient liés à l’appartenance à une structure d’enracinement ! En bref, l’homme est indifférencié : asexué et apatride en même temps !

    Alors on observe à gauche une volonté cachée de revenir au suffrage censitaire, en liant l’impôt et le droit de vote ! L’impôt , en tant que tel, n’est qu’une contribution à la vie sociale à laquelle participe l’étranger vivant sur le sol français : la contrepartie de l’impôt, c’est par exemple le bénéfice des infrastructures et des services publics. Quant à la participation à la vie politique (la citoyenneté), qui consiste à déterminer le destin d’une nation, il apparaît évident qu’il est lié à l’appartenance à cette même nation (nationalité). On ne dispose de l’avenir des autres lorsque l’on est invité chez eux !

    A droite, ce n’est cependant pas beaucoup mieux : on entend dire que si l’étranger veut voter, il n’a qu’à solliciter la naturalisation française ! Formidable : par simple démarche administrative, un étranger pourra alors, au-delà même des vœux de la gauche, participer à toutes les élections, également présidentielle ! Ou comment, en fabriquant des français de papier -puisque la nationalité est disponible automatiquement lorsque l’on naît sur le sol français, quand bien même on n’appartient au peuple français, ni par la filiation, ni même par l’adoption des codes et de l’histoire-, on permet à des populations extra-européennes de décider des lois qui régissent la société française !

    http://www.contre-info.com

  • L'affreuse banalisation des infanticides (2010)

    Véronique Courjault est libre. La mère des « bébés congelés », condamnée en 2009 à huit ans de prison par la Cour d'assises d'Indre-et-Loire pour triple infanticide, est sortie le 14 mai de la maison d'arrêt d'Orléans. Bien qu'au cours de son procès, l'avocat général ait requis dix ans de réclusion, ce qui était déjà fort peu eu égard à la gravité des faits - elle avait sciemment placé ses nouveaux-nés, à l'insu de son mari, dans le congélateur familial -, le juge a finalement accepté sa demande de remise en liberté conditionnelle. Le seul impératif, minimaliste, c'est qu'elle ne parle pas à la presse. Son avocate Me Delhommais a assuré que sa cliente « souhaitait maintenant vivre au calme. Si sa vie privée devait être violée, elle attaquerait en justice ».
    Quelle audace de dicter des ordres et de proférer des menaces de la part d'un monstre qui, pour échapper à la justice, a ajouté au crime le mensonge ! Pendant longtemps, Courjault a ainsi nié contre l'évidence être la mère des deux bébés congelés et n'a reconnu avoir tué un troisième nourrisson que parce qu'elle était longuement cuisinée par les enquêteurs. Elle aura en tout effectué moins de quatre ans de prison. C'est peu cher payé pour trois assassinats, Cela fait un peu plus d'un an de prison par bébé tué ! Et l'affaire Courjault n'est hélas pas une exception, Céline Lesage, mère de famille de 38 ans, a été condamnée par la Cour d'assises de la Manche le 18 mars 2010 à 15 ans de réclusion criminelle pour avoir, entre 2000 et 2007, délibérément étouffe ou étranglé six de ses nouveaux nés. La cour d'assises, au jury quasiment à parité hommes-femmes n'a pas assorti cette condamnation d'une peine de sûreté mais d'un suivi socio-judiciaire d'une durée de 10 ans, avec une peine de cinq ans supplémentaires en cas de non-respect. Autrement dit, avec le jeu des remises de peine, Lesage la mal nommée peut espérer sortir de prison d'ici sept ans, a encore cela fait environ un an derrière les barreaux par enfant assassiné.
    Il ne se passe quasiment pas un trimestre sans que l'on apprenne une nouvelle affaire d'infanticide : un jour c'est une mère quadragénaire, qui avoue au procureur de la République de l'Aude avoir tué puis congelé - ses deux bébés, fruit d'une relation extra-conjugale, un autre jour c'est un père de famille divorcé qui tue ses trois enfants en les noyant dans une baignoire à Montélimar. Et face à ces actes barbares (qu'y a-t-il de plus innocent qu'un enfant qui vient de naître ?), tant les magistrats que les jurys populaires sont de plus en plus compréhensifs, surtout quand c'est la mère qui tue. Le professeur Israël Nisand, que l'on voit couramment sur les plateaux de télévision, a popularisé la notion de déni de grossesse pour disculper les auteurs de ces crimes. Pour lui, une femme niant sa grossesse jusqu'au bout n'a pas vraiment le sentiment de commettre un crime en étouffant, en noyant ou en congelant son nouveau-né. Encore une fois nous sommes en plein subjectivisme. L'enfant n'existe et n'a des droits que si je le veux bien. C'est toute l'argumentation des sectateurs de l'avortement : mon corps m'appartient, j'en fais ce que je veux. Théoriquement ces odieux infanticides ne devraient pas être aussi nombreux avec la généralisation d'une contraception, partout disponible, à prix modique et en faveur de laquelle est faite une publicité incessante. Si au contraire ils se multiplient, c'est bien la preuve que la mentalité contraceptive favorise dans les faits un climat d'hédonisme et d'irresponsabilité.
    Qui ne voit par ailleurs que les législations toujours plus permissives, toujours plus meurtrières sur ce qui est pudiquement appelé interruption volontaire de grossesse ont désacralisé l'enfant et ont donné un permis de tuer ? À partir du moment où l'on peut supprimer légalement l'enfant dans le ventre de sa mère, on ne voit pas bien au nom de quoi on ne pourrait pas le faire une fois qu'il en est sorti. Et cela, alors même que les progrès de l'échographie nous montrent de manière incontestable et ô combien émouvante comment le fœtus est déjà un être humain avec une tête, des bras, des jambes, un cœur qui bat et qui ne demande qu'à aimer et à être aimé en retour. Société affreuse qui d'un côté donne la mort à des enfants parfaitement sains et qui de l'autre crée artificiellement des êtres humains en laboratoire (les fameux bébés éprouvette) pour les mères stériles voulant à tout prix avoir un enfant.
    Beaucoup, même dans notre camp, souhaitent que l'on ne parle pas de cette question. Les uns parce qu'elle ferait perdre des voix, plus de 90 % des femmes françaises étant, nous dit-on, en faveur de la loi Veil. Les autres parce qu'au fond ils trouvent qu'il s'agit là d'une conquête de la femme, d'un formidable progrès des libertés individuelles. Dès son émergence médiatique en mai 2002, Marine Le Pen a affirmé qu'elle était hostile à l'abrogation de la loi Veil, contrairement à ce que stipulait alors le programme du Front national. Cette déclaration, gage de modernité et signe d'ouverture d'esprit aux yeux des puissants du jour, a certainement contribué à lui ouvrir toutes grandes les portes des media. Car l'avortement et l '«Holocauste» sont les deux religions séculières de la Ve République, les deux mamelles auxquelles se nourrit le régime qui a logiquement fait de Simone Veil une Immortelle, la présidente d'honneur de la Fondation pour la Shoah ayant donné son nom à la loi légalisant le massacre des innocents,
    Cependant il est vain de croire qu'un quelconque redressement national pourra être opéré tant qu'existeront des législations non seulement aussi anti-naturelles mais, disons-le, aussi totalement barbares, Il est vrai hélas qu'avec le temps l'on s'habitue à tout, y compris au pire, que l'on relativise, que l'on se donne des raisons pour éviter de voir la vérité en face dans toute son horreur, Et pourtant un monde où l'on importe en masse de l'étranger des enfants que l'on ne veut plus faire soi-même, un monde où les mères peuvent tranquillement tuer le fruit de leur chair et même être remboursées de leur forfait, un monde où le personnel médical se voit récompensé de donner la mort, comme l'a fait récemment le gouvernement qui a fortement augmenté les honoraires des avorteurs, un monde qui condamne à des peines dérisoires des femmes ayant commis de sang froid moult infanticides, ne mérite pas de durer ni même d'être sauvé.
    On ne le dira jamais assez, ce que les media appellent avec fierté « les conquêtes féministes » ne sont jamais que le paravent des égoïsmes les plus monstrueux. Nous sommes passés d'une civilisation de l'Incarnation où toute vie innocente est sacrée à une barbarie moderne où l'on a perdu jusqu'à la notion du bien et du mal et où partout dominent la culture de mort et le néant.
    RIVAROL
     < jeromebourbon@yahoo.fr >.