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anti-national - Page 1147

  • Le gouvernement compte revoir le cadre de la liberté d’expression

    Au Sénat, plusieurs parlementaires préparent la constitution d’un groupe de réflexion sur la liberté d’expression. Il s’agit d’imaginer plusieurs réformes pour encadrer plus fermement ce droit fondamental, en particulier sur Internet. La révision de la loi sur la liberté de la presse de 1881 est notamment envisagée. De son côté, le gouvernement soutient cette réflexion et compte y participer.

    « Notre problématique sera : ‘comment encadrer Internet sans porter atteinte à la liberté d’expression ?’. [...] J’ai conscience que c’est une question très délicate car on peut très vite saper la liberté d’expression. Mais les mots peuvent aussi tuer » Esther Benbassa, sénatrice EELV

    Nous aurons peut-être la main tremblante au moment de modifier la loi de 1881, mais sachez que cette main sera néanmoins ferme et déterminée.

    Najat Vallaud-Belkacem

    « Le canal virtuel ne rend pas moins réels les actes dont se rendent coupables ceux qui les commettent et dont les tribunaux peuvent connaître » Christiane Taubira

    Numerama

    http://www.fdesouche.com/

  • Tunisie : fin des illusions, par Champsaur

    tunisie,ben ali,chokri belaidL’assassinat de l’avocat Chokri Belaid, deux ans quasiment jour pour jour après les révoltes contre Ben Ali, son clan et son système, incite à relire comment ces évènements ont été perçus et rapportés (sottement baptisés révolution du jasmin … ?). Nous n’avons pas été la majorité à être réservés, voire soupçonneux, voire à ne pas croire une seconde qu’un parti se réclamant ouvertement de l’islam allait préserver l’embryon de sécularisation péniblement greffée depuis Habib Bourguiba.

    Il est édifiant de relire les retours romancés, les spéculations purement intellectuelles, les rêveries autour de la laïcité (on tremble quand on sait que personne ne sait définir le mot en français), repris en chœur selon le mode d’une réaction chimique qui diverge.

    Deux années sont un intervalle calendaire très court à l’échelle d’évènements géopolitiques. Ce qui montre que le ferment est bien présent, et ne demande pas beaucoup de temps pour s’échauffer. L’islam a pris très rapidement le contrôle du pays, et c’est un exercice futile de chercher des indices contraires. Nos intellectuels germanopratins durent se rendre à l’évidence : le Monde du 24 Octobre 2012, « La transition politique est en panne ».

    Arrêtons-nous à ce qu’écrivait Chokri Belaid peu de temps avant son assassinat: « Quand on les laisse prêcher la violence dans les mosquées et les universités de Tunis… s’adonner à la violence… s’accaparer les prières du Vendredi… prononcer leurs discours incendiaires pour inciter à la zizanie, aux assassinats, aux blasphèmes, à la discorde entre nous, et à la négation de notre identité tunisienne … on oublie qu’ils ne savent rien de la Tunisie ! … Cela nous mène à offrir une légitimité à l’entité sioniste en tant qu’État juif. L’État n’est plus que religieux ! Nous ne pouvons plus parler ni de patrie, ni d’union ! Nous ne sommes plus affiliés ni à la patrie, ni à la citoyenneté, ni à l’équité ! Nous ne sommes plus fidèles à nos pays ! Nous ne pouvons plus penser « Al dine lil’Lah wal watan lil’jamih » [La religion pour Dieu et la patrie pour tous] ! Observez où tout cela nous a déjà menés aujourd’hui. Observez notre jeunesse délibérément égarée ; le responsable de cet égarement étant « un gouvernement mêlé à certaines transactions », transactions qui sont la cause de la transformation des maisons de Dieu en lieux d’endoctrinement. Et, c’est notre peuple qui en paie les frais aujourd’hui ! De jeunes adolescents, sans éducation, sans savoir, et sans expérience. Il a suffi d’une « fatwa » lancée par un individu installé sous un « climatiseur » en Orient, en Arabie saoudite, ou au Qatar, capitale de la normalisation avec l’entité sioniste, pour que nos enfants, la chair de notre chair, aient à en payer les frais !»

    Nous n’en sommes pas les auteurs. Et la Tunisie n’est pas loin de la France … Nous ne pouvons que revenir aussi aux propos de Mezri HADDAD, archives sur le site de lafautearousseau

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Belgique : légaliser l'euthanasie des mineurs parce qu'elle se pratique déjà, “tout le monde le sait”

    La Belgique a commence aujourd'hui à examiner la proposition d'élargir l'euthanasie aux mineurs. La commission réunie des affaires sociales et de la justice du Sénat a entame aujourd'hui sa première audition en se posant la question, non du principe, mais de l'opportunité de mettre en place une limite d'âge légale. Certains proposent de retenir une définition plus floue : autoriser l'euthanasie sur un mineur dès lors qu'il apparaîtra comme ayant une capacité de jugement suffisante.

    Les experts entendus – pédiatres, médecins ayant pratiqué l'euthanasie – ont insisté sur le fait que la capacité de jugement et de libre expression de celui-ci est difficile à déterminer chez le mineur, qui peut faire son choix en opposition à ses parents ou au contraire par loyauté à leur égard.

    Seul un des intervenants, le Pr Chris Van Geet, de l'université catholique de Louvain, a soutenu que l'élargissement de la loi ne s'imposait pas… En expliquant qu'aucune euthanasie sur mineur n'a été enrgistrée aux Pays-Bas depuis quatre ans.

    Mais la responsable de l'unité de soins intensifs de l'hôpital pédiatrique Reine-Fabiola a dit que – « Nous le savons tous… – loi ou pas, l'euthanasie sur les mineurs est déjà pratiquée dans les faits.

    C'est pour cela qu'ils veulent une loi ; pour se couvrir…

    La Belgique veut « moderniser » sa loi d'euthanasie : la question de l'euthanasie des mineurs étant la première d'une série d'autres mises à jour qui rendent bien visible le jeu des petits pas du lobby de la mort.

    Ce faisant le pays se tourne vers les Pays-Bas qui à bien des égards sont déjà allés plus loin. Et certains proposent d'adopter leurs critères : ainsi le commissaire au droit des enfants de Flandre verrait bien un système ou le mineur choisit librement et seul s'il a plus de 16 ans, mais doit obtenir l'accord de ses parents s'il a entre 12 et 16 ans.

    Personne ne semble poser la question de la licéité de l'euthanasie elle-même. Pas même les chrétiens-démocrates…

    Parmi les autres innovations à l'étude : l'euthanasie des déments, l'abandon de la règle du renouvellement, tous les cinq ans, du testament de vie que le lobby de l'euthanasie voudrait voir acquérir valeur permanente. Une audition sur les quatre qui précéderont la discussion de la loi portera sur le fait de savoir si la sédation palliative (ou terminale) doit être régie par la loi sur l'euthanasie, alors qu'en Belgique plusieurs scandales ont éclaté à propos de l'utilisation de ce protocole contre la volonté de malades ou de leurs proches. Plusieurs propositions de loi supplémentaires ont été déposées, notamment pour autoriser l'euthanasie des prématurés de 24 à 26 semaines ou des nouveau-nés « n'ayant aucune chance de survie » à la naissance.

    leblogdejeannesmits

  • Après le mariage inverti, voici l’euthanasie active !

    Rivarol13.pngA peine l’Assemblée nationale avait-elle voté en première lecture le projet de loi dit du « mariage pour tous » que l’Ordre national des médecins publiait un texte sur la « fin de vie » ouvrant la voie le plus officiellement du monde à l’euthanasie active. Comme toujours lorsque l’on veut faire accepter l’inacceptable, on procède de manière ambiguë et sibylline. On commence par réaffirmer vertueusement un code de conduite conforme à la morale pour mieux inviter à le transgresser ensuite. « En préambule, l’Ordre tient à rappeler les principes éthiques qui ont toujours été ceux des médecins depuis l’origine : ne pas donner délibérément la mort mais s’interdire toute obstination déraisonnable. » Officiellement soucieux de répondre aux cas où la loi Leonetti (laquelle autorise l’arrêt des soins, fussent-ils ordinaires, comme l’alimentation) « peut n’offrir aucune solution pour certaines agonies prolongées ou pour des douleurs psychologiques et/ou physiques qui, malgré les moyens mis en œuvre, restent incontrôlables », l’Ordre national des médecins propose une “sédation” mise en œuvre à la demande expresse du patient et sous réserve d’un accord médical “collégial” : « Sur des requêtes persistantes, lucides et réitérées de la personne, atteinte d’une affection pour laquelle les soins palliatifs sont devenus inopérants et les soins palliatifs instaurés, une décision médicale légitime doit être prise devant des situations cliniques exceptionnelles, sous réserve qu’elles soient identifiées comme telles, non par un seul praticien mais par une formation collégiale. » On ne voit pas en quoi le fait de demander l’avis de plusieurs médecins peut rendre moralement acceptable le fait de donner volontairement la mort à un patient. C’est pourtant ce que pense l’Ordre des médecins qui écrit : « L’interdit fondamental de donner délibérément la mort à autrui, au mépris de toutes les considérations précédemment exposées, ne saurait être transgressé par un médecin agissant seul. » Autrement dit à deux ou à trois il devient licite de donner la mort ? De qui se moque-t-on ?

    L’Ordre national des médecins avait eu une attitude plus honorable au moment du vote de la loi Veil. Il avait alors condamné la dépénalisation de l’avortement, ce qui à l’époque lui avait attiré les foudres du député RPR pro-IVG Bernard Pons qui, à la tribune du Palais-Bourbon, avait moqué cette « église sans fidèles ». Mais aujourd’hui toutes les résistances se diluent ou trahissent. Et il ne fait aucun doute qu’après le vote du mariage inverti le Parlement va s’empresser de légiférer sur l’euthanasie, la gauche qui détient la majorité absolue à l’Assemblée nationale et au Sénat y est massivement favorable ; la loi devrait donc être votée sans grande difficulté. La maçonnerie ne chôme pas et a même décidé de mettre les bouchées doubles. Nous vivons actuellement une accélération impressionnante de la décomposition, le triomphe insolent de toutes les transgressions, le viol délibéré des tabous les plus immémoriaux. De toute façon la légalisation de l’euthanasie faisait partie du programme présidentiel de François Hollande et la gauche, contrairement à la droite, tient toujours ses promesses : elle avait dépénalisé l’homosexualité en 1981, remboursé à 80 % l’avortement en 1982, à 100 % en 2012, créé un délit d’entrave à l’IVG en 1993, institué le Pacs en 1999. Elle légalise le prétendu mariage gay en 2013 et s’apprête à dépénaliser l’euthanasie. […]

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    http://fr.altermedia.info

  • Petition : Pour la mise hors d’etat de nuire des Femens

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    Appel de l’AGRIF

    Considérant que le groupement de section d’assaut du lobby LGBT-OGM des « femhaines » ne cesse de se livrer à de violentes provocations antichrétiennes.

    Observant qu’en Ukraine ces femhaines se sont très exactement comportées comme les talibans en Afghanistan, en démolissant des œuvres d’art religieux.

    Rappelant l’évidence que nul ne saurait contester que si elles s’avisaient de faire de même irruption dans la grande mosquée de Paris ou dans la grande synagogue, elles seraient immédiatement mises hors d’état de nuire, incarcérées, jugées en flagrant délit et leur organisation dissoute.

    N’acceptant pas que les chrétiens soient donc traités comme des citoyens de catégorie inférieure, comme véritables parias devant supporter indéfiniment non seulement les injures et la dérision mais désormais les voies de fait et les agressions délibérés.

    Dénonce le climat de racisme qui se développe contre eux, rappelant les périodes annonciatrices des persécutions et exterminations perpétrées par le jacobinisme, le nazisme et le communisme, selon les cas contre les chrétiens ou contre les juifs.

    Considérant que le groupe relève de l’article L212-1 du code de la sécurité intérieure stipulant que : « Sont dissous, par décret en conseil des ministres, toutes les associations ou groupements de fait qui, soit provoquent à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, soit propagent des idées ou théories tendant à justifier ou encourager cette discrimination, cette haine ou cette violence. »

    Réclame du gouvernement la dissolution du groupe raciste des femhaines.

    Sans attendre, adressez à l’AGRIF vos signatures et celles de vos proches, en cliquant ici.

    http://fr.altermedia.info/

  • Mélenchon : « On a une langue commune avec les arabes, c’est l’arabe »

    Jean-Luc Mélenchon, président du Front de Gauche, était l‘invité d’Europe 1, le 19 février dernier. Et il nous fait une révélation, qui doit faire retourner François 1er dans sa tombe : la langue de la France serait en effet aussi bien le français…que l’arabe. »On a deux langues en commun : le français et l’arabe » dit-il en parlant des arabes.

    Pour rappel, c’est l’ordonnance de Villers-Cotterêts, en 1539, qui a fait du français la langue officielle et administrative de la France. Et Monsieur Mélenchon, qui n’est pas chef d’État, s’arroge le droit de faire de l’arabe, sous la pression migratoire, la langue du pays au même titre que le français !

    Lorsqu’une population entre massivement dans un autre pays et impose sa langue, au point qu’elle devienne l’égale de la langue autochtone, on donne un nom à ce phénomène : la colonisation. Subversive celle-ci, car elle ne s’impose pas par les armes mais par l’immigration et la démographie…

    http://www.contre-info.com/

  • Nantes : Les opposants au projet de loi autorisant le mariage homosexuel agressés

    Nantes : Les opposants au projet de loi autorisant le mariage homosexuel agressés

    NANTES (NOVOpress Breizh) – A l’appel de l’association LMPT 44 (La Manifestation Pour Tous), près d’un millier de personnes se sont retrouvées en famille à Nantes samedi dernier avec leurs vélos ou leurs trottinettes, pour effectuer un parcours dans le centre ville. Une manifestation pacifique qui n’a pas été du goût de tout le monde.

    Comme lors des précédents rassemblements, les organisateurs entendaient faire une manifestation pacifique dans le cadre du débat démocratique et populaire sur le projet de loi relatif au mariage homosexuel. Partis de la place Viarme, les familles, venues en nombre, ont rejoint la Préfecture avant de gagner la place Royale, dans une ambiance conviviale, détendue et bon enfant.

    Alors qu’il arrivait à proximité de la Préfecture, le cortège a  croisé des manifestants rassemblés  à l’appel, entre autre, de l’Union démocratique bretonne (UDB)  en soutien de Djamal, le chômeur qui s’est immolé devant une agence Pôle Emploi la semaine dernière.

    Alors qu’ils continuent pacifiquement leur chemin, les familles du cortège LMPT 44 ont été violemment prises à parti par quelques participants de ce rassemblement  qui, après les avoir insultées et traitées de  « fâchistes »,  « nazis », « homophobes » (sic), les ont agressées physiquement. Les policiers, présents sur les lieux, ont du s’interposer pour protéger les membres du cortège.

    Cette agression fera dire à l’un de ces derniers : « Alors que le gouvernement met en avant des mesures sociétales – du type “mariage pour tous” – au lieu de traiter sérieusement, par exemple, les conséquences sociales du chômage, la réaction de ces manifestants témoigne de leur degré de conscience politique : proche du zéro ».

    Crédit photo : DR

    http://fr.novopress.info

  • Voyons comment la dette fonctionne et quel est son impact sur une économie

    Définissons tout d'abord l'inflation : l'inflation arrive lorsque la croissance monétaire est plus grande que la production de biens et services. La hausse des prix est la conséquence de l'inflation.
         Mettons-nous ensuite d'accord sur une définition simple et terre à terre de la dette : une dette est une créance sur de la richesse future. Or, toute richesse est le fruit d'un travail humain. La dette est donc une créance sur du travail humain futur
         Et comme la dette est fondée sur le principe du remboursement futur du principal et de l'intérêt, que celui-ci est général fixé, et que l'on paye des intérêts, puis des intérêts sur les intérêts non remboursés, ce service de la dette suit une fonction non linéaire qui est... exponentielle.
         Donc, si cette dette n'est pas remboursée ou n'est plus remboursable, il faut travailler pour toujours et, dans ce cas, la dette c'est l'esclavage.
         A chaque accroissement de la dette, on présume que, pour pouvoir payer la dette et ses intérêts, le futur sera plus grand que le présent. Et pas juste un peu plus grand, exponentiellement plus grand. Plus de voitures fabriquées et vendues, plus de maisons construites, plus de salaires payés, plus de taxes et d'impôts perçus, plus de pétrole consommé, exponentiellement plus. Toujours PLUS !
         Or, s'il faut plus et toujours plus et que l'on a la certitude que rien ne peut croître pour toujours, comment croyez-vous que cela va se terminer ?
         Le résultat inévitable est simple : une immense partie de ce que l'on considère comme richesse va devoir disparaître, se volatiliser, parce qu'il y a trop de créances pour un futur dont le potentiel de croissance est trop faible. Alors, comment sortir de la dette ? Il y a trois moyens :

    1. La payer.

    Pour cela, il faut plus de productivité et plus de croissance, ce sera difficile dans un monde aux ressources finies. En alternative, on peut augmenter les revenus de l’État en augmentant les impôts, ce qui est rarement populaire, surtout si ceux-ci sont utilisés pour rembourser les intérêts de la dette et non à un investissement qui bénéficierait directement aux électeurs. Un autre moyen est de réduire les dépenses de l’État en mettant en place une politique d'austérité, mesure qui ne sera pas non plus très populaire. 

    2. Ne pas la payer (faire défaut).

    Le défaut est facile : on ne rembourse plus les dettes. Simple. Redoutablement efficace. Prenons un exemple. Un fonds de pension possède pour 10 milliards de créances sur la dette d'entreprises comme Nestlé, l'Oréal ou Siemens. Si ces entreprises font faillite, leur dette est en défaut et, après liquidation des actifs, admettons qu'elle ne vaut plus rien. Dans ce cas, les retraités liés à ce fonds de pension ont 10 milliards de moins à se partager entre eux. Et hop ! Résultat : leur niveau de vie ou leurs revenus baissent. Pour un pays quel qu'il soit, c'est une politique très difficile à suivre sur la durée, car ce pays deviendrait immédiatement un paria. Personne ne lui prêterait plus d'argent, personne ne voudrait plus faire du commerce avec les entreprises de ce pays, sauf moyennant payement comptant et à l'avance. Avec un défaut sur la dette, il n'y aurait plus de refinancement des dettes publiques, il n'y aurait plus de liquidités monétaires, et le pays s'arrêterait net, il n'aurait plus d'autre choix que de recréer sa propre monnaie à un taux de change très faible. C'est politiquement vite sans issue car cela implique un risque de chômage de masse, de grande misère, et laisserait la voie ouverte aux politiques les plus extrêmes.

    3. Imprimer la monnaie.

    C'est la solution la plus facile à court terme. C'est aussi celle qui entraîne les pires conséquences. Parce que les effets destructifs de cette politique sont repoussés dans le temps (lorsqu'ils seront le problème de quelqu'un d'autre), c'est ce que l'immense majorité des nations qui ont eu une grande dette ont fait et feront toujours, tout en clamant que cette fois, ce sera différent ! Mais comme les lois de la physique et les lois de l'économie sont les mêmes où que l'on se trouve, au Zimbabwe ou à Washington, ce ne sera pas différent ! L'impression massive de monnaie crée toujours une vague d'inflation. C'est ce qui arrive encore lorsque les liquidités artificiellement créées se diffusent dans l'économie, lorsque les États sont obligés de monétiser leurs dettes publiques et privées alors que personne ne veut plus les financer. C'est aussi une forme subtile de substitut à l'impôt. Les premiers effets seront, contre-intuitivement, une baisse des prix de certains actifs. Ceci est dû à la concurrence sévère qui se met en place entre producteurs et distributeurs pour rester en vie. On bradera les actifs : voitures, équipements, stocks, etc. Ce sera les soldes toute l'année. Au début, l'effet sur le pouvoir d'achat sera positif, mais vite, la masse monétaire augmentant, l'inflation va galoper. Les produits alimentaires et de première nécessité seront surtout ceux qui vont augmenter de manière rapide. Comme c'est déjà arrivé entre 1930 et 1933, on bradera alors sa voiture contre un peu de nourriture. En général, cela risque de coïncider avec une phase de stagflation durant laquelle l'économie a une croissance faible ou négative alors que sévit également une forte inflation d'origine monétaire. En phase finale, c'est la dégringolade dans l'hyper-inflation - paroxysme de l'inflation - qui se caractérise par une perte totale de la valeur de la monnaie, laquelle finit par ne plus servir de moyen d'échange parce que ses utilisateurs n'acceptent plus de l'utiliser dans leurs transactions courantes ni de l'économiser. Dans cette situation, c'est le troc et le marché noir qui se substituent à l'échange monétaire, pendant que l'économie s'effondre. Pierre Leconte, président du Forum monétaire de Genève, déclare à ce sujet le 20 décembre 2010 : "Les banquiers centraux de ces dernières décennies sont les plus grands faux-monnayeurs de l'histoire, et les États n'ont plus aucun moyen pour éviter la dépression hyper-inflationniste et l'écroulement de toutes les monnaies fiduciaires de papier, les unes après les autres, qui précédera, coïncidera avec, ou suivra la chute des actifs de papier (actions et obligations), fondés sur une pyramide de dettes gagées sur le néant qui a commencé de s'écrouler en Occident. Écroulement qu'aucune mesure keynésienne ne pourra stopper mais seulement repousser pour quelque temps, tout en aggravant son issue finale du fait même des manipulations supplémentaires employées pour retarder l'inéluctable." Le résultat de l'expansion du crédit est toujours un appauvrissement général. La thérapie contre l'hyper-inflation est que l’État reprenne le contrôle de l'économie par la nationalisation de l'économie. Cette thérapie est souvent vouée à l'échec à cause de la bureaucratie et de l'inexpérience de l’État dans la gestion de ces entreprises. En attendant, la population s'appauvrira considérablement entre pénuries, économie parallèle et marché noir. Ludwig von Mises donne une bonne image de la situation : "Recourir à l'inflation pour surmonter les difficultés passagères équivaut à brûler ses meubles pour se chauffer."

    Piero San Giorgio, Survivre à l'effondrement économique

    http://www.oragesdacier.info/

  • La réforme constitutionnelle est enterrée

    Faute de majorité, le chef de l'État ne convoquera pas le Congrès à Versailles.

    Claude Bartolone l'affirme: «Nous n'avons pas la majorité des trois cinquièmes pour faire adopter une réforme de la Constitution, car les groupes UMP et UDI sont contre.» Le président de l'Assemblée nationale confie au Figaro qu'il n'y aura donc pas de réunion du Congrès à Versailles d'ici à l'été, comme l'avait évoqué le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies. Aucun des projets de révision constitutionnelle évoqués en début d'année par François Hollande ne verra le jour: qu'il s'agisse de la réforme du statut pénal du chef de l'État, du Conseil supérieur de la magistrature, de la suppression de la Cour de justice de la République, de la remise en cause du statut de membres de droit du Conseil Constitutionnel accordé aux anciens chefs de l'État, ou encore de l'inscription de la démocratie sociale dans la Constitution. 

    Jacob: «La Constitution, moins on y touche, mieux on se porte» 

    Le chef de l'État ne dispose pas non plus de la majorité des trois cinquièmes au Congrès pour faire adopter le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales. Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, qui a consulté tous les présidents des groupes parlementaires, s'est heurté à un mur. «La Constitution, moins on y touche, mieux on se porte», rappelle Christian Jacob, le président du groupe UMP. Son homologue du groupe UDI, Jean-Louis Borloo, confie pour sa part qu'il «n'a pas trouvé le premier ministre particulièrement enthousiaste pour convoquer un Congrès». «En réalité, la majorité est assez peu unie sur tous ces sujets. Et le gouvernement essaie de revenir sur ses engagements en en faisant porter la responsabilité à l'opposition», estime l'ancien ministre. Le président de l'UDI, qui, «par principe, n'est pas favorable à ce que l'on touche à la Constitution», ajoute que le gouvernement a d'autres outils à sa disposition: les lois organiques, ou le référendum «sur les grands sujets». Les radicaux de gauche, eux, sont hostiles à deux pans de la révision constitutionnelle: la réforme du statut pénal du chef de l'État, («on ne va pas envoyer le président de la République devant le tribunal correctionnel», dénonce Alain Tourret) et la suppression de la Cour de justice de la République, «qui a prouvé son utilité, notamment lors de l'affaire du sang contaminé», ajoute le député du Calvados. 

    Source  http://www.oragesdacier.info/