Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

anti-national - Page 1170

  • De la cage aux phobes...

    Avec toutes ces phobies, le débat est-il encore possible ?

    Tribune libre de Vivien Hoch*

    Un des grands arguments des afficionados du « mariage pour tous », c’est l’argument ab negatio : si tu n’es pas pour, tu es homophobe.

    On entend dire partout que ce projet de loi aurait « exacerbé et répandu la parole homophobe ». Vieille technique de la bienpensance, que de poser le débat selon ses propres termes pour se scandaliser de l’adversaire.

    La technique de la -phobie vous enferme dans une dialectique qui esquive le débat. Elle formente un complot contre la démocratie, contre le langage communicationnel (Habermas), contre la raison toute entière. Elle psychologise le débat, la société ; elle psychiatrise l’adversaire, l’envoie d’emblée et déjà-toujours à des soins psychiatriques. Nous sommes dans la logique du « cycle carcéral » mise en lumière par Michel Foucault dans Surveiller et punir (1975).

    Lionel Jospin l’avait déjà remarqué en 2004 : « Je vois s’esquisser une nouvelle tentation bien-pensante, voire une crainte de l’imputation homophobe qui pourrait empêcher de mener honnêtement la discussion [sur le mariage homosexuel et l’adoption] » (Le JDD du 16 mai 2004) ; c’est-à-dire à la mise sous verrou de tout débat qui contreviendrait au dogme étatico-médiatique, autrement dit tout ce qui ne se pose pas dans les catégories imposés d’ « homophile » et d’ « homophobe » [...]

    La suite sur NdF

    http://www.actionfrancaise.net

  • [Vidéo] "La Chronique d'Eric Zemmour" : Hollande, "super-président"

    François Hollande est devenu président ! Un marmoréen chef de guerre...

    Mais la réalité rattrape l’illusionniste...

    Il consacre la flexibilité, ressuscite la Françafrique et met dans la rue près d’1 million de personnes...

  • Mariage : la victoire est à portée de main

    De Guillaume de Thieulloy dans les 4 Vérités :

    "Depuis des décennies, nous savons que le « pays légal » a bien peu à voir avec le « pays réel ». Et, à peu près une fois par génération, le pays réel, qui passe son temps à avaler des couleuvres, se lève pour dire non aux dérives.

    Ce fut le cas en 1968, quand la France travailleuse est descendue dans la rue pour dire non à la « chienlit ». Ce fut le cas en 1984, quand la France catholique est descendue dans la rue pour défendre la liberté scolaire. Et ce fut le cas le 13 janvier dernier, quand la France du bon sens est descendue dans la rue pour dire non au mariage et à l’adoption par des couples homosexuels – c’est-à-dire, en définitive, pour dire non aux bobos et aux pseudo-valeurs de mai 1968. Le succès est inespéré. Avant l’été, je pensais que cette loi passerait comme une lettre à la poste. Début septembre, quand il fut question de descendre dans la rue, j’avais applaudi. Mais, dans mon esprit, il s’agissait d’un baroud d’honneur. Jamais, je n’aurais parié sur une telle mobilisation en si peu de temps. Mobilisation plus impressionnante, à certains égards, que celle de 1984, qui avait mis près de deux ans à germer. À l’ère d’internet, la résistance du pays réel peut s’exprimer pratiquement à égalité avec la « tyrannie médiatique » (le mot est de Jean-Yves Le Gallou, animateur de Polémia).

    [...] Nous étions près d’un million donc. Et le gouvernement fait la sourde oreille (alors que le président a reçu en 24 heures l’inter-LGBT représentant quelques centaines de personnes…). Pourtant, la victoire est à portée de main. À deux conditions : maintenir la pression et ne pas se diviser. Ne pas diviser, cela implique de ne parler que du point sur lequel tout le monde est d’accord, à savoir le retrait du projet de loi. [...]

    Le gouvernement ne pourra pas nous refuser indéfiniment le débat populaire. À ce propos, il faut noter une chose : depuis plusieurs semaines, la seule justification théorique (je dis bien : la seule ; il n’est plus question d’arguments plus ou moins solides, mais seulement de cette espèce de mantra pseudo-démocratique) au passage en force du gouvernement tient en une phrase : les Français ont choisi François Hollande. Eh bien, c’est faux ! Même si c’était vrai, cela ne donnerait pas à François Hollande la légitimité de faire le « changement de civilisation » dont ont parlé ses ministres. Mais c’est faux. D’abord parce que c’est bien davantage contre Nicolas Sarkozy que pour François Hollande que les Français ont voté. Ensuite, rien ne permet de supposer que, dans le programme du candidat Hollande, ce point ait particulièrement motivé les électeurs. Enfin, et surtout, François Hollande est le seul président de la Ve République à avoir été choisi, même au 2e tour, par une minorité de votants (je ne parle même pas des inscrits) : 48,2 % des votants. Cela ne signifie pas qu’il ne soit pas légalement président de la république. Mais cela signifie que ce pseudo-argument de la légitimité électorale ne tient pas ! La seule issue possible, pour François Hollande, c’est l’appel au peuple. Faute de quoi, la vraisemblable victoire du PS au parlement se paiera tellement cher (car il peut compter sur nous : cette immense lame de fond populaire ne retombera pas !) que François Hollande regrettera d’avoir gagné…"

    Les 4 Vérités via Le Salon Beige

  • [PARIS] Manifestation d’Action Française, vendredi 18 janvier, à 19 heures, devant l’ambassade de Grèce

    Manifestation d’Action Française : Sortons de l’euro, rentrons dans l’Histoire

    La rapidité de l’effondrement de la Grèce est due à plusieurs facteurs. Il y a en premier lieu les politiques d’austérité imposées à la Grèce par l’Union Européenne via la Troïka, soit le FMI, la BCE et l’UE.

    De ce point de vue, le gouvernement français, ayant accepté de s’aligner sur les diktats de ladite Troïka, porte une responsabilité incontestable dans l’évolution catastrophique de la situation économique grecque. En second lieu, la contraction du crédit et le développement de l’économie de troc qui en découlent aboutissent à une accélération du processus d’effondrement. La perfusion monétaire qui maintient en survie le pays agonisant ne vise pas à sauver la Grèce et à faciliter son redressement, mais à sauvegarder la crédibilité de la zone Euro.

    L’Action Française exige l’annulation complète de la dette Grecque et sa sortie de l’Euro, lequel ne semble défendre en réalité que les intérêts du pouvoir bancaire mondial.

    Avec, notamment : Association de Défense des Pouvoirs Régaliens (ADPR), Action Française Lycéenne (AFL), Action Française Etudiante (AFE), Centre Royaliste d’Action Française (CRAF), Cercle Anthinéa, Etudiants Souverainistes Parisiens, L’Action française 2000, La Restauration Nationale (RN), le Rassemblement pour l’Indépendance de la France (RIF), Souveraineté, Indépendance et Libertés (SIEL), Union des Patriotes Grecs (UPG)

    Rendez-vous à 19h00 précises à l’angle de la rue Jean Giraudoux et de l’Avenue d‘Iéna - Métro Kléber.

    Solidarité avec le peuple Grec !

    http://www.actionfrancaise.net

  • Opération Serval : la France s’engage militairement au Mali [chronologie des événements]

    Opération Serval : la France s’engage militairement au Mali [chronologie des événements]

    10 janvier : Prise de Konna par les djihadistes. Bamako appelle la France à l’aide

    C’est à la demande du président malien par intérim, Dioncounda Traoré, que Paris a décidé d’engager une action militaire au Mali afin de repousser une offensive de groupes armés islamistes et de les empêcher de progresser vers le sud, en direction de la capitale malienne, Bamako. Le 20 décembre 2012, le Conseil de sécurité de l’ONU avait autorisé le déploiement, en appui de l’armée malienne, d’une force ouest-africaine de 3.000 hommes, mais la mise en place de ce dispositif devrait prendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

    C’est dans ce contexte qu’il faut replacer la prise de la ville de Konna (centre) par les djihadistes, le jeudi 10 janvier 2013, action qui pouvait être interprétée comme une démonstration de force dans le cadre de la négociation politique, mais également comme une volonté de progresser militairement vers le sud du pays, et donc vers la capitale, avant l’arrivée de la force africaine. La chute de Konna a également démontré la nécessité de reconstruire au plus vite une armée malienne dont la rapide déroute de ces derniers jours face aux djihadistes – les soldats maliens ont lutté quelques heures avant d’être complètement débordés –, n’a pas manqué d’inquiéter les observateurs. Les unités maliennes défaites à Konna étaient justement celles dont une mission européenne devait assurer la formation, raison pour laquelle des instructeurs européens avaient commencé à arriver au Mali. Mais dans l’urgence, il a fallu envisager un autre scénario, et privilégier l’intervention militaire directe.

    11 janvier : L’armée française intervient

    La France a donc répondu positivement à la demande d’aide malienne, et l’armée française est intervenue, dès le vendredi 11 janvier, en appui des forces gouvernementales de Bamako. Dans la nuit du 10 au 11 janvier, des éléments de la Brigade des Forces Spéciales Terre (BFST) étaient engagés dans la région de Mopti, plus précisément vers Sévaré (centre), localité qui possède un aéroport et où l’on notait également la présence de soldats sénégalais et nigérians. Dans la journée du 11 janvier, à 16h, ce sont les Gazelle (HOT et canons 20 mm) du 4e Régiment d’Hélicoptères des Forces Spéciales (4e RHFS) de Pau, qui entraient en action contre une colonne de djihadistes qui tentaient de progresser vers le sud. Quatre véhicules ennemis ont été détruits, provoquant le repli du reste de la colonne. On doit hélas déplorer une perte survenue au cours de cette opération : le lieutenant Damien Boiteux, mortellement blessé, alors qu’il était aux commandes d’un des hélicoptères. Les forces françaises continuent cependant à affluer au Mali. Les observateurs évoquaient notamment un sous-groupement de 200 militaires déployés au Tchad, dans le cadre du dispositif Epervier, et projetés à Bamako par avions C-130 Hercules et C-160 Transall. Il s’agit vraisemblablement de marsouins du 2e Régiment d’Infanterie de Marine (2e RIMa) de Fréjus (compagnie d’éclairage et d’investigation), et d’éléments du 1er Régiment Etranger de Reconnaissance (1er REC) d’Orange. Ces hommes ont tout récemment effectué une mission de reconnaissance dans le désert tchadien.

    12 janvier-13 janvier : Frappes françaises et contre-offensive

    Dans la nuit du 11 au 12 janvier, quatre Mirage 2000D appartenant au groupement air du dispositif Epervier (Tchad) et appuyés par deux avions-ravitailleurs KC-135, ont mené des frappes dans le secteur de Mopti. Quatre Rafale sont également intervenus dans le nord du Mali, au cœur des territoires djihadistes, et particulièrement dans le secteur de Gao où ils auraient anéanti des camps d’entraînement, des dépôts logistiques et des infrastructures servant de bases arrière pour les djihadistes, particulièrement pour ceux du groupe Mujao. Les principales bases djihadistes de la région de Gao auraient ainsi été mises hors d’usage et la presque totalité des djihadistes se seraient repliés. Les Rafale qui ont mené cette mission ont été déployés à N’Djamena (Tchad). Ils semblent avoir décollé, à l’origine, de la base aérienne 113 de Saint-Dizier et doivent probablement appartenir à l’Escadron de Chasse 1/7 Provence. D’autres cibles ont été frappées par l’aviation française à Léré (près de la Mauritanie), Douentza, Kidal, Aghabo (base importante du groupe djihadiste Ansar Dine).

    Dans la ville historique de Tombouctou, où les djihadistes ont commis nombre d’atrocités ces derniers mois, on faisait état d’un début de panique parmi les familles des islamistes partis au combat, beaucoup tentant de fuir dans le désert. Le même jour, une contre-offensive a été lancée avec succès pour reprendre Konna aux islamistes. Au terme de durs combats, les armées française et malienne ont pris le contrôle de la ville. Selon des sources locales, des dizaines, voire même une centaine de djihadistes, auraient été tués au cours des combats. On compterait parmi eux Abdel Krim, alias « Kojak », l’un des principaux lieutenants d’Iyad Ad Ghaly, le chef du groupe islamiste Ansar-Dine.

    14 janvier : A l’ouest, les forces djihadistes se réorganisent

    Ces indéniables succès militaires qui résultent, pour une bonne part, de l’action des forces armées françaises, l’armée malienne se trouvant dans un état avancé de déliquescence, ont provoqué des déclarations politiques de François Hollande et de Laurent Fabius, frisant une véritable proclamation de victoire, alors que la situation sur le terrain, comme dans chaque début de conflit, devrait plutôt inciter à la prudence. Lorsque Monsieur Fabius déclare que « bloquer les terroristes au Mali, c’est fait ! », il joue sur les mots. Si des éléments djihadistes ont bien été stoppés dans leur progression récente vers la capitale malienne et s’ils ont bien été forcés au repli, ils n’en sont pas pour autant anéantis et n’ont perdu ni leur capacité à reprendre, le moment venu, leur marche vers le sud, ni leurs capacités de résistance et de nuisance. Nous ne sommes là qu’au tout début d’un conflit dont Monsieur Fabius lui-même nous dit qu’il pourrait s’étendre sur « plusieurs semaines ». On pourrait tout aussi bien dire plusieurs mois. Bloqués au sud, les djihadistes se sont partiellement repliés vers l’est (région de Douentza).

    Mais c’est à l’ouest qu’ils semblent devoir poser le plus de problèmes. De fait, suite à leur échec à Konna, les djihadistes ont mené avec succès une contre-offensive sur Diabali, une bourgade située à 400 km au nord de Bamako, près de la frontière mauritanienne. L’information a été confirmée par le ministère français de la Défense, ce lundi 14 janvier. Tout comme à Konna, les forces gouvernementales maliennes ont résisté avant de devoir abandonner rapidement le combat. Dans la région de Diabali évoluent aujourd’hui les éléments les plus déterminés, les plus structurés, les plus fanatiques et les mieux armés des groupes islamistes du Mali. Tant pour Paris que pour Bamako, Diabali constitue donc désormais ce que le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a nommé pudiquement un « point difficile ».

    15 janvier : Alerte Guépard – L’opération Serval monte en puissance

    Opération Serval : la France s’engage militairement au Mali [chronologie des événements]

    Dans la nuit du 14 au 15 janvier, de nouvelles frappes aériennes ont été menées avec succès par l’Armée de l’Air. Durant la même nuit, une colonne d’une quarantaine de blindés français venus de Côte d’Ivoire est arrivée à Bamako. Les engins se sont déployés dans la partie militaire de l’aéroport de la capitale malienne vers 3h du matin. Ces blindés, dont un certain nombre d’ERC-90 Sagaie, seront cantonnés, dans un premier temps, à Bamako, avant d’être engagés ultérieurement dans les combats contre les groupes islamistes. Le nombre de soldats français actuellement présents au Mali serait de 750, effectifs qui devraient augmenter rapidement et considérablement dans les prochains jours. Certaines sources évoquent 2500 hommes.

    Des unités militaires vont être mises en alerte Guépard, à l’instar, dès aujourd’hui, d’une compagnie du 2e RIMa d’Auvours. L’alerte Guépard est une astreinte pour des militaires composant le plus petit module d’une unité, projetable dans un délai fixé selon l’état d’urgence en vigueur. Les éléments placés en alerte Guépard doivent être prêts à partir dans les plus brefs délais. Et certains de regretter, non sans raison, la dissolution de la Force d’Action Rapide (FAR), en 1996. Du côté du dispositif aérien, on évoque aussi, en plus des quatre Rafale et des six Mirage 2000D, les deux Mirage F-1CR, déployés au Tchad dans le cadre d’Epervier, des hélicoptères Tigre qui viendront compléter les unités de Gazelle, les « Patrouilleurs du désert » (surveillance et renseignements) Breguet Atlantic 2, basés au Sénégal. Rappelons que ce déploiement est largement facilité par l’important dispositif militaire français prépositionné en permanence en Afrique, soit 5000 hommes et d’importants moyens matériels dans dix pays voisins.

    Soutien international à la France et mise en place accélérée de la MISMA

    L’offensive djihadiste sur Konna a obligé à revoir, dans l’urgence, les règles d’engagement de la Misma, la Force internationale de soutien au Mali, dont le déploiement devait à l’origine prendre des semaines, voire des mois. Les derniers développements de l’actualité ne permettent toutefois plus tant d’atermoiements, aussi la France a-t-elle demandé d’accélérer la mise en œuvre de la résolution 2085 de l’ONU qui autorise notamment, depuis le 20 décembre dernier, le déploiement de la Misma. La Cédéao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest a dès lors autorisé, ce vendredi 11 janvier, l’envoi immédiat de troupes au Mali, dans le cadre de la Misma, une force essentiellement africaine donc, et forte de quelque 3000 hommes.

    Les premiers éléments de cette force, qui sera chargée de déloger les groupes islamistes, se mettent désormais en place sous la direction d’un général nigérian du nom de Shehu Abdulkadir qui, selon Lagos, serait déjà arrivé au Mali, le Nigéria s’engageant à fournir 600 hommes à la Misma. Le Niger, le Burkina Faso, le Togo et le Sénégal compteraient en envoyer environ 500 chacun, et le Bénin 300. Reste à savoir, au-delà des déclarations de principe, combien de temps il faudra effectivement pour déployer cette force et la rendre réellement opérationnelle. Par ailleurs, Paris a reçu le soutien du Conseil de sécurité de l’ONU, de même que de Moscou, de Pékin, et de ses partenaires de l’UE et de l’OTAN (même si l’opération Serval se déroule hors-OTAN). Même approche positive du côté américain, même si Washington apparaît peu confiant dans les capacités des forces maliennes et de la Misma de reconquérir le Nord. En outre, les Etats-Unis n’ont pas encore pris de décision ferme concernant l’aide logistique que la France leur a demandée pour son intervention. On évoque toutefois le déploiement (en cours ou prochain) de drones US et d’un avion C-130 Hercules, de même que deux avions de transport C-17 de la RAF.

    La Belgique, quant à elle, a décidé l’envoi de deux C-130 et d’un hélicoptère médicalisé (un second serait prévu en réserve). Cette opération, qui mobilise environ 80 militaires, serait actuellement en cours de réalisation. L’Algérie, quant à elle, plutôt hostile à une intervention militaire étrangère, a autorisé sans limite le survol de son territoire.

    Menaces terroristes sur la France – Qui sont les djihadistes du Mali ?

    Suite aux raids aériens français et au revers militaires subis ces derniers jours, les groupes islamistes du Mali ont menacé de « frapper le cœur de la France », s’en prenant tour à tous aux otages français qu’ils détiennent (huit sont encore détenus au Sahel), aux ressortissants français présents dans le monde musulman, ce qui concerne notamment les 6.000 Français du Mali, sans d’ailleurs oublier l’Europe : « La France a attaqué l’islam. Nous allons frapper le cœur de la France. Partout. A Bamako, en Afrique et en Europe », a ainsi déclaré à l’AFP Abou Dardar, l’un des responsables du Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Le style est connu. Le contenu du message également. Les djihadistes du Sahel n’ont pas attendu la présente opération militaire pour menacer la France et l’Europe. Mais il convient ici de rappeler qui sont ces djihadistes du Mali auxquels l’armée française est confrontée aujourd’hui. Ils se rassemblent dans trois organisations distinctes :

    - Ansar Dine (= « défenseur de la foi », groupe malien dépendant logistiquement d’Aqmi et constitué par des membres du clan touareg des Iforas). Son chef est Iyad Ag Ghali.

    - Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi ; issu du Groupe salafiste pour la prédication et le combat algérien).

    - Le Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao ; dissidence mauritanienne du groupe précédemment cité ; très impliqué dans le trafic de drogue).

    Ces trois groupes, renforcés d’éléments djihadistes « internationaux » se sont alliés pour imposer la Charia par la force, dans le nord du Mali. Ils ont partiellement bénéficié dans feue la « Légion islamique » de Kadhafi, de la formation et de l’armement libyens.

    Un conflit interethnique opposant Noirs et Blancs

    Ensemble, les djihadistes ont conquis le nord du Mali, de janvier à mars 2012, avec l’appui du Mouvement national de libération de l’Azawad (nom par lequel les Touaregs désignent le Nord-Mali), un mouvement indépendantiste en lutte contre Bamako, mais ne s’inscrivant pas dans la mouvance islamiste.

    A noter à ce sujet qu’aucun chef djihadiste n’est noir, et que les autorités de Bamako se sont vues dans l’obligation de lancer un appel à ne pas perpétrer de pogroms contre les Touaregs et les Maures vivant au sud. Au lendemain de l’intervention militaire française, la situation des Touaregs du Nord, apparaît comme particulièrement délicate, souhaitant d’une part se distancer des groupes islamistes avec lesquels ils ont peu d’affinités, mais craignant aussi une éventuelle avancée des troupes maliennes vers le Nord. La volonté de revanche des populations sub-sahariennes à l’encontre des populations touarègues et maures pourrait, le cas échéant, avoir des conséquences humanitaires dramatiques. Et le Mali pourrait alors basculer dans la plus totale anarchie.

    Éric Timmermans http://fr.novopress.info

  • La manif pour tous vue de la Tour Eiffel - 13 janvier 2013

  • Renault poursuit sa cure avec la suppression de 7.500 postes en France

     

    La direction du géant de l’automobile, Renault, annonce la réduction de 7.500 postes d’ici à 2016 en France, soit 14 % des effectifs du groupe qui s’élève à 54.000 postes.

    Il est précisé que la suppression de 5.700 postes serait due à des départs « naturels », ce qui équivaut à des milliers de suppressions de postes, quant au reste il s’agirait de 1.800 départs supplémentaires liés au système de carrières spécifiques conditionné à un accord syndical.

    Source : Boursorama

  • Manifestation du 13 janvier : quand certains principes intangibles sont rappelés !

    Voici un reportage, réalisé par la section Yvelines du Renouveau français, sur la manifestation contre le « mariage » homosexuel, organisée par Civitas. Dans cette vidéo apparaît aussi bien l’ampleur de ce rendez-vous, où la France catholique s’était massivement déplacée, que les principes au nom desquels cette France éternelle venait manifester, et qu’Alain Escada rappelle dans son discours :

    http://www.contre-info.com/

  • Le pouvoir négateur au pied du mur

    Revenons d'abord sur les chiffres de l'immense mobilisation du 13 janvier. Elle ne doit rien à la classe politique. Elle témoigne de la société civile contre la dénaturation par l'État du contrat du mariage.

    Le vrai comptage à retenir ne vient certes pas de Mme Marisol Touraine, qui avait commencé par dire "100 000" à 13 h 45 (1)⇓; ni de la cellule de communication du ministère de l'Intérieur qui a propagé un très précis, mais dérisoirement sous-évalué "340 000" ; ni même du collectif des organisateurs qui, en milieu d'après midi avançait le chiffre de "800 000", car on venait de l'atteindre.

    Cette évaluation correspondait à ce que l'on avait vu défiler vers 16h-17h, au moment où commençait le rassemblement du Champ de Mars.

    En fait jusqu'à 19 heures on arrivait encore.

    Au total la gendarmerie calculait 1,3 million de manifestants. On pouvait retrouver ce résultat en se basant sur les photos qui montrent la densité du défilé, sur environ 3 fois 5 = 15 km de longueur des parcours, sur une vitesse de marche de 3 km/h, toutes choses parfaitement, objectivement mesurables, on obtient un résultat voisin de 1,4 million.

    Un mot sur les chiffres "faux" : les "100 000" de Mme Touraine viennent de son impression que l'on en serait resté au nombre du rassemblement parisien précédent. Ce ministre caractéristique vit et raisonne dans une sphère coupée de la société française effective. (2)⇓ l'autisme idéologique actuel a trouvé son porte-parole le plus emblématique, confirmé par le bureaucrate en chef du parti socialiste le camarade Harlem Désir. Pas question de tenir compte de l'opinion réelle des Français, on s'arc-boute sur la proposition N° 31 de février 2012

    Les si précis "340 000" de la préfecture se fondent, eux, sur une évaluation "administrative", en quelque sorte réglementaire. L'État prend ici pour norme les défilés étalés de la CGT et calcule à partir des surfaces, x mètres carrés par manifestant.

    Or les foules de Français ordinaires, qui ne se veulent pas des pros de "la manif en vue des médias" se groupent de manière beaucoup plus dense. On a pu l'observer ce 13 janvier, en dépit des efforts des gentils et jeunes bénévoles habillés en jaune.

    Ceux qui éprouveraient du mal à me croire, et qui probablement n'ont ni participé ni assisté à cette manif pour tous, peuvent regarder les photos aériennes (3)⇓ .

    Si donc on est passé du chiffre de "800 000", prévu par les organisateurs à J-10 et atteint vers 16 heures, à celui d'environ 1,3 million c'est précisément parce que le courant d'opinion s'amplifie et ne se résigne pas.

    Et il se développera d'autant plus si le gouvernement persiste à le nier.

    Il est sans doute aussi ridicule de croire que cette affaire représenterait le seul dossier noir de la France, que d'y voir un simple dérivatif comme la république en toujours fabriqué.

    Il s'agit bien d'une volonté de subvertir ce qui reste de société occidentale. Cette subversion interne converge, à sa manière, avec l'islamo-terrorisme qui représente une menace externe.

    Oui la question de la lutte contre le terrorisme islamiste doit bien être traitée, et on ne saurait ironiser sur les opérations qui engagent nos armes et nos soldats au Mali comme en Somalie.

    On doit surtout aller plus loin et réclamer un effort en faveur des moyens de défense, et de l'esprit de défense : qui ne voit que cela suppose moins de gaspillages démagogiques dans le social à crédit ? Il s'agit là d'une préoccupation essentielle qui nous renvoie à l'idée de "libération fiscale" permettant de redonner vie aux fonctions régaliennes de l'État, affreusement négligées : dans mon petit livre bleu je fais un état de la situation en 2012. Or, celle-ci s'est encore aggravée en 2013.

    Oui par conséquent l'arrogance du pouvoir va être amenée à en rabattre ou à s'exposer à des rassemblements de plus en plus nombreux si des concessions essentielles ne sont pas faites.

    Et de toute manière ce gouvernement très insipide et très incohérent va devoir choisir rapidement entre des orientations dont la contradiction deviendra de plus en plus éclatante. Le petit répit qu'il a obtenu sur les marchés financiers internationaux lui permet encore de bercer une partie de l'opinion dans l'illusion que la France peut échapper à des révisions nécessaires. Mais la négation du réel ne pourra pas durer.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. Sur la chaîne "branchée" "Canal +".
    2. Le site de "la Manif Pour Tous" notait à 15 h 00 : "Madame Touraine vient d'effacer son tweet sur le nombre de manifestants ! Visiblement, elle vient de regarder par la fenêtre la réalité de la Manif Pour Tous"
    3. Elles ont été publiées sur le site du Salon Beige.
  • Criminalité et politique au Kossovo : le rapport explosif d'un député européen (2011)

    C'est un livre (La Chasse), publié en 2008 par Caria Del Monte, ex-procureur au TPIY(1) qui a incité Dick Marty membre du Conseil de l'Europe à enquêter sur le Traitement inhumain de personnes et trafic illicite d'organes humains au Kossovo. En est résulté, en décembre 2010, un rapport édifiant, qui pointe les connexions « entre criminalité, corruption et politique ».
    Au Kossovo, des crimes de guerre ont été perpétrés à la fin des années 1990 sur des prisonniers serbes et albanais, sous la responsabilité de dirigeants de l'UÇK et en particulier d'un groupe auto-baptisé le « Groupe de Drenica » ayant pour « parrain » l'actuel Premier ministre, Hashim Thaçi.
    L'armée de libération nationale paraît en effet avoir été étroitement liée aux réseaux criminels : « Nous avons constaté que les principales unités de l'UÇK et leurs zones de commandement opérationnel respectives étaient la copie presque conforme des structures qui contrôlaient les diverses formes de criminalité organisée dans les territoires où opérait l'UÇK », écrit Dick Marty, qui laisse entendre que la guérilla contre les Serbes n'était pas la préoccupation principale de ses dirigeants. Les membres du Groupe de Drenica auraient ainsi : « pris le contrôle des fonds substantiels mis à la disposition de l'UÇK pour financer l'effort de guerre » et « passé avec les réseaux internationaux bien établis de la criminalité organisée plusieurs accords qui lui auraient permis de s'étendre et de se diversifier dans de nouveaux domaines d'activités, tout en lui ouvrant de nouvelles voies de contrebande vers d'autres pays d'Europe. »
    Selon Dick Marty, Thaçi lui-même agissait « avec le soutien et la complicité non seulement des structures de gouvernance officielles de l'Albanie, et notamment du gouvernement socialiste au pouvoir à ce moment-là, mais également des services secrets albanais et delà redoutable mafia albanaise. Les services chargés de-la lutte contre le trafic de drogue de cinq pays au moins précisent, dans des rapports confidentiels qui s'étendent sur plus de 10 ans, que le commerce de l'héroïne et d'autres narcotiques était contrôlé de façon violente par Hashim Thaçi et d'autres membres du " Groupe de Drenica " ».
    Ces derniers ne s'en tenaient pas au trafic de stupéfiants. Le rapport fait également état d'« un grand nombre de femmes et de jeunes filles victimes de la traite des êtres humains » organisée par l'UÇK, et le Groupe de Drenica serait au cœur du trafic d'organes dont furent victimes des captifs serbes, conduits en Albanie pour y subir une ablation des reins.(2)
    Enfin, le rapport fait état de la disparition de plusieurs centaines de prisonniers serbes et d'Albanais considérés comme des « collaborateurs » des Serbes, ces violences semblant « avoir été coordonnées et couvertes par une stratégie globale, préméditée et évolutive, décidée par les dirigeants du Groupe de Drenica ».
    On comprend les réticences que montrent les autorités albanaises à collaborer aux enquêtes ouvertes par la mission EULEX de l'Union européenne : « Le manque de coopération des autorités kosovares et albanaises pour rechercher des personnes disparues serbes, et même kosovares de souche albanaise, qui pourraient s'avérer être des victimes de crimes commis par des membres de l'UÇK, suscite de sérieux doutes quant à la volonté politique des autorités actuelles défaire toute la vérité sur ces événements. »
    Thaçi, partenaire favori des États-Unis
    Mais les instances internationales ne se montrent pas plus pressées d'agir, en dépit des « informations accablantes » transmises sur Thaçi et ses séides par les services de renseignements.
    « Il est particulièrement déconcertant, écrit Dick Marty, de constater que l'ensemble de la communauté internationale au Kosovo - depuis les gouvernements des États-Unis et des autres puissances occidentales alliées, jusqu'aux autorités judiciaires qui exercent leurs activités sous la tutelle de l'Union européenne - possèdent sans doute les mêmes informations accablantes sur toute l'étendue des crimes commis par le "Groupe de Drenica", mais qu 'aucune d'elles ne semble prête à réagir face à une telle situation et à en poursuivre les responsables. »
    Le rapport du député européen apporte un début d'explication : l'UCK n'a pris l'ascendant sur les formations politiques albanaises rivales que grâce à l'appui des Américains. Et Thaçi lui-même « doit sans aucun doute son ascension personnelle au soutien politique et diplomatique des États-Unis et d'autres puissances occidentales, qui le considéraient comme le partenaire local favori de leur projet de politique étrangère pour le Kosovo. » 
La politique a ses raisons, que l'éthique démocratique ne connaît pas.
    Eric Letty monde & vie. 29 octobre 2011
    (1) TPI Y .Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie.
    (2) Le trafic d'organes se poursuivrait toujours au Kossovo, où s'est ouvert le 4 octobre un procès impliquant des médecins d'une clinique de Pristina.