Ironie du sort (ou volonté délibérée, qui le dira ?) la Cour européenne des droits de l’homme a rendu un arrêt de chambre au lendemain des manifestations contre le « mariage » des homosexuels qui ont rassemblé plus d’un million de personnes à Paris pour rejeter les demandes de deux employés britanniques sanctionnés pour avoir refusé de prendre part au processus des unions civiles des homosexuels.
Pour ceux qui rêvent, en cas d’adoption du projet de loi, d’une possibilité d’objection de conscience, c’est un désaveu par anticipation ; plus encore, la décision des juges du respect de la Convention européenne des droits de l’homme ouvre la voie à l’idée que le « mariage » gay est la conséquence logique de la non-discrimination.
Notons cependant que la décision n’est pas définitive et que les cas pourront faire l’objet d’un appel devant formation plénière de la Cour européenne, sa « Grande chambre ». Notons aussi que l’affaire concernait également deux employés sanctionnés pour port d’insignes religieux chrétiens : dans le cas de Nadia Eweida, les juges ont reconnu son bon droit au motif que ses collègues de confessions différentes travaillant comme agents d’escales de British Airways avaient eux aussi obtenu le droit de porter des insignes religieux. Mme Shirley Chaplin, quant à elle, infirmière, avait été invitée à retirer la petite croix qu’elle avait au cou était devenue visible du fait de la coupe du nouvel uniforme imposé par la direction de son hôpital : devant son refus, elle fut dans un premier temps placée dans un poste sans contact avec les patients puis remerciée après destruction de ce poste temporaire. Les juges européens ont donné raison à la direction au motif que la demande de retrait de la croix répondait à un souci de santé et de sécurité…
Beaucoup plus graves sont les décisions prises dans les affaires Lilian Ladele et Gary McFarlane c. Royaume-Uni par rapport aux unions homosexuelles.
Mme Ladele, explique l’arrêt de la chambre, est chrétienne. « Elle maintient que le mariage est l’union d’un homme et d’une femme pour la vie, et croit sincèrement que les partenariats de même sexe sont contraires à la loi divine. »
Goûtez ce « sincèrement ». A croire que le mot a été choisi pour venir à bout de l’incrédulité de ceux qui n’imaginent pas que ce point de vue puisse encore exister…
Lilian Ladele était l’employée de la municipalité londonienne d’Islington depuis 1992, où elle était notamment chargée depuis 2002 d’enregistrer les actes d’état civil : naissances, décès et mariages. Après l’entrée en vigueur du « Partenariat civil » en décembre 2005, et la décision de les faire enregistrer de la même manière que les actes d’état civil, elle s’était débrouillée pour ne pas enregistrer ces partenariats, à l’instar de nombre de ses collègues dont bon nombre ont obtenu gain de cause dans le cadre de leur municipalité.
Mais Islington pratique une politique de « diversité » et de « non-discrimination » de pointe. Et ses employés homosexuels se sont sentis brimés. D’autres se sont plaints de la surcharge de travail créée par le refus de Mme Ladele, à qui l’on proposa donc de signer un avenant à son contrat de travail afin de solenniser son acceptation de célébrer désormais les unions civiles. Au terme d’une longue procédure judiciaire, elle n’obtint pas le droit de refuser ces célébrations. Surtout, elle fut licenciée.
Autrement dit, Lilian Ladele a choisi de perdre son emploi plutôt que d’accepter d’agir contre sa conscience, contre les exigences de sa foi (et contre la loi naturelle).
La CEDH a mis en balance les droits de Mme Ladele – liberté religieuse, liberté de conscience, droit d’agir en conformité avec ses convictions religieuses – et les droits des pouvoirs publics qui veulent œuvrer contre la discrimination. « La Cour reconnaît généralement aux autorités nationales une ample marge d’appréciation lorsqu’il s’agit de droits conventionnels qui se trouvent en compétition (…). La Cour considère que les autorités nationales, à savoir l’employeur représentant l’autorité locale, qui a mis en place la procédure disciplinaire, ainsi que les cours locales qui ont rejeté la plainte pour discrimination de la demanderesse, n’ont pas outrepassé la marge d’appréciation qui leur est reconnue. »
Pourquoi ? Parce que la non-discrimination à l’égard des homosexuels peut prendre le pas sur la non-discrimination à l’égard des chrétiens.
Le cas de Gary McFarlane est un peu différent. Ce chrétien engagé dans une église protestante multiculturelle travaillait dans une organisation privée de conseil aux couples et de thérapie sexuelle, Relate. Il s’occupait essentiellement de conseiller les personnes avec des difficultés relationnelles. Lorsque, fort d’un diplôme de thérapie sexuelle acquis en cours de carrière, il commença en 2007 à exercer également dans ce domaine, on perçut rapidement qu’il refusait, sans le dire, de recevoir les couples homosexuels. Après plusieurs échanges avec sa direction il fut licencié au motif qu’il avait faussement accepté de travailler avec ces couples mais qu’il n’avait aucune intention de le faire. Saisies, les juridictions successives justifièrent le renvoi de MacFarlane au motif que ses employeurs ne pouvaient plus avoir confiance en lui sur le point de savoir s’il traiterait des couples homosexuels, d’autant qu’en ne le faisant pas il se permettrait de « désapprouver leur conduite ».
La CEDH – et c’est intéressant – a accepté le point de vue selon lequel McFarlane avait agi pour rester en conformité avec ses croyances religieuses, mais elle a rejeté sa demande au regard de la charte de Relate qui se targue de respecter une politique d’Equal opportunity (égalité dans l’accès à l’emploi) et de non-discrimation à l’égard des clients.
« Pour la Cour, le facteur le plus important à prendre en considération est que l’action de l’employeur avait pour objectif d’assurer la mise en œuvre de sa politique qui est de proposer un service sans discrimination. Les autorités de l’Etat disposaient donc d’une ample marge d’appréciation par rapport à la décision de fixer l’équilibre entre le droit de M. McFarlane de manifester ses croyances religieuses et l’intérêt qu’avait l’employeur à sécuriser les droits d’autrui », écrivent les juges pour justifier le licenciement de McFarlane et sa perte de considération professionnelle.
Où l’on voit que la logique de l’objection de conscience qui, sans être nommée, est en arrière-fond de cet arrêt, fait du point de vue de l’individu qui demande à en bénéficier une sorte de droit particulier dont on concède ou non l’expression au regard du droit de tous. C’est le comble de l’inversion du bien commun.
Dans son résumé de presse en langue française, le site de la Cour européenne affirme, à propos des cas Ladele et McFarlane :
« La Cour estime qu’il importe avant tout de tenir compte du fait que les principes appliqués par les employeurs respectifs des requérants – la promotion de l’égalité des chances et l’obligation faite aux employés d’éviter tout comportement discriminatoire à l’égard d’autrui – poursuivaient le but légitime de protéger les droits d’autrui, notamment ceux des couples homosexuels, également garantis par la Convention. En particulier, la Cour a conclu dans de précédentes affaires que toute différence de traitement fondée sur l’orientation sexuelle ne peut se justifier que par des raisons particulièrement solides et que la situation des couples homosexuels est comparable à celle des couples hétérosexuels en ce qui concerne le besoin d’une reconnaissance juridique et la protection de leurs relations. »
Il va de soi que la Convention européenne des droits de l’homme ne dit rien sur les discriminations fondées sur « l’orientation sexuelle » qu’à l’époque de sa signature, en 1950, on ne poursuivait nulle part, d’autant que les actes homosexuels étaient alors encore des délits dans nombre de pays du Conseil de l’Europe. On peut voir dans l’arrêt de la Cour un débordement de l’esprit du temps, des textes adoptés par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe et, par une sorte de contagion, de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne qui ne concerne pas l’ensemble des pays du Conseil mais qui a sacralisé le principe de la non-discrimination en raison de l’orientation sexuelle.
C’est ainsi que le droit européen, que ce soit celui de l’Union européenne ou celui du Conseil de l’Europe, tend à réduire furieusement la protection des droits des chrétiens et à promouvoir ouvertement les « droits homosexuels ».
Cet article a paru dans Présent daté de ce vendredi 18 janvier 2013.
leblogdejeannesmits
anti-national - Page 1169
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La CEDH au service de l’orientation sexuelle
La Cour européenne des droits de l’homme nie les droits des chrétiens dans le monde du travail, notamment s'ils refusent de coopérer à la reconnaissance publique des unions homosexuelles -
France- Allemagne un pas de deux vers le fédéralisme
Si Nicolas Sarkozy faisait tout pour être le bon élève d'Angela Merkel, François Hollande tient à marquer sa différence... en paroles, en tout cas. Adepte du double discours, volontariste en France, suiviste à l'étranger, il a pourtant semblé, lors du dernier sommet européen, marquer des points significatifs. Mais c'est l'Allemagne et le fédéralisme qui emportent la mise dans ce poker à peine menteur, où, si Angela mène le jeu, elle a tout de même besoin de François pour faire tapis.
À l'entendre et à lire nos confrères, François Hollande ne rencontre que des succès sur la scène internationale. Au sommet du G20 de Los Cabos, il « remplit ses objectifs », au G8 de Camp David, le tout le monde adopte son gimmick sur la croissance, idem pour les sommets européens... Qu'au G20, pas une seule proposition française ne figure dans le communiqué final, ou que chaque pays du G20 ou de l'Union Européenne interprète à sa façon (qui n'est jamais keynésienne et génératrice de déficit comme celle de notre président) la notion de croissance, ne semble troubler ni François Hollande, ni la plupart de nos avisés commentateurs. Mal intentionné, on y verrait presque une méthode de communication, sur une base de double langage.
Le sujet du couple franco-allemand ne fait que renforcer cette impression. La relation France-Allemagne, c'est le pilier de toujours de la construction européenne, dont la solidité et l'équilibre sans cesse réaffirmés font la fierté de nos présidents successifs, François Hollande inclus. Si ce dernier admet des divergences de vues avec la chancelière, c'est pour mieux expliquer qu'il marque des points sur la renégociation du traité de stabilité budgétaire européen, pour y inclure un volet sur la croissance. Là encore, que le traité soit déjà ratifié par certains pays et que l'Allemagne ne veuille pas entendre parler de croissance par l'injection massive de fonds publics n'altère pas la satisfaction de notre président.
Notre mauvais esprit devrait pourtant s'effacer au vu des résultats du dernier sommet européen des 28 et 29 juin. Là, oui, c'est sûr ma bonne dame, François Hollande, en fédérant la résistance des pays du sud de l'Europe a vraiment fait bouger la ligne Siegfried de l'intransigeance allemande. Le pacte de croissance est bien là, 120 milliards d'euros pour relancer des économies à bout de souffle : 1 % du PIB de l'Europe, dont 90 milliards qui étaient déjà prévus, le tout à dépenser entre 18 mois à trois ans, cela va nous donner de l'air... enfin, un tout petit peu.
Surtout, les mesures d'urgence réclamées par le « Club Med » sont passées car notre président s'est posé en arbitre bienveillant entre la rigueur économique germanique et les besoins pressants de l'Espagne et de l'Italie. Passons sur le fait que la posture de François Hollande est justement... une posture et concédons-lui que s'il avait aveuglément suivi l'Allemagne, comme le faisait son prédécesseur, la situation serait sans doute restée bloquée. L'Italien Mario Monti et l'Espagnol Mariano Rajoy, dans leur combat féroce pour obtenir des mesures d'urgence pour sauver leurs économies, ont donc pu compter sur la bienveillante neutralité française, qui a contribué à isoler l'Allemagne.
Fédéralisme: l'invité surprise
Nos voisins d'outre-Rhin ont donc lâché du lest sur deux points capitaux à leurs yeux: Les deux fonds de secours européens, à savoir le Fonds européen de stabilité financière et le Mécanisme européen de stabilité, vont pouvoir verser directement de l'argent aux banques espagnoles et racheter de la dette italienne sans que le pays soit placé sous la tutelle de la troïka (FMI - Union Européenne - Banque centrale européenne), donc sans ces plans de rigueur qui tuent les économies que l'on prétend sauver. De plus, grâce à ce mécanisme, l'Etat pourra se financer sans être soumis à la pression des marchés qui imposent des taux d'intérêts exorbitants.
En deuxième lieu, ces fonds de sauvetage n'auront pas le statut de créancier prioritaire, devant être remboursé avant les créanciers privés. Un point fondamental pour rendre la dette espagnole ou italienne attractive sur les marchés et donc réduire les tensions sur les « spreads », à savoir le différentiel de plus en plus important entre les taux d'intérêts allemands et ceux des pays du « Club Med ».
Accepter que l'Europe prête de l'argent sans plan de rigueur en contrepartie et sans garantie in fine de revoir les fonds, voilà qui ressemble à une défaite en rase campagne pour l'intransigeante Merkel. Ce serait bien sûr oublier les autres volets de l'accord survenu dans la nuit du 28 au 29 juin.
Tout d'abord, ce Conseil a ouvert la voie à une union bancaire dont l'Union se dotera pour pouvoir réguler ses banques, organiser leur surveillance, garantir leurs dépôts. En clair, la Banque Centrale européenne sera chargée de la supervision et du contrôle de l'ensemble du système bancaire de l'Union. Derrière chaque banque nationale, ce sera toute la puissance européenne qui sera là pour la soutenir en cas de crise. .. et lui expliquer comment se conduire. C'est donc subrepticement qu'un abandon majeur de souveraineté (un de plus), intervient, sans consultation ni, naturellement, approbation des peuples concernés.
Et comme un abandon n'arrive jamais seul, les 27 ont également approuvé le rapport sur l'approfondissement de l'intégration économique et politique qu'ils avaient demandé aux présidents du Conseil, de la Commission, de l'euro-groupe et de la Banque centrale. En clair, cela signifie que l'Union européenne va se doter d'une politique économique commune, d'un Trésor commun et d'une mutualisation de ses emprunts.
En résumé, l'Allemagne (via les instances européennes qui ont porté le plan), en échange de mesures d'urgence pour sauver ses partenaires, vient de doter l'Europe d'attributs majeurs d'un Etat fédéral : la souveraineté budgétaire et financière, après la souveraineté monétaire du traité de Maastricht. Qu'on ne s'y trompe pas, tout ceci sera bien contraignant pour les Etats-membres et les principes qui sous-tendent le dispositif (à l'instar de la fameuse règle d'or), sont ceux de la rigueur budgétaire et de l'austérité, que l'Allemagne s'applique à elle-même et qu'elle souhaite voir appliquer à l'ensemble de ses partenaires.
Europe : vision allemande, légèreté française
Et c'est bien là le nœud de la relation franco-allemande. Equilibrée, comme on nous l'affirme? Plus depuis longtemps. C'est l'Allemagne qui donne le « la » en Europe depuis plus de trente ans. Les critères du traité de Maastricht, l'indépendance totale (d'aucuns et même pas eurosceptiques, parlent d'irresponsabilité) de la banque centrale européenne, le modèle institutionnel européen, tout cela est la transposition, parfois copie conforme, du modèle allemand. Et non seulement la France suit, au nom de la fidélité au couple, mais elle vous habille tout cela de belles paroles qui font presque oublier d'où vient la musique. Parfois critique, elle finit toujours par faire passer la pilule auprès de ses partenaires.
L'Allemagne pousse vers plus d'intégration européenne car cela correspond à son intérêt stratégique. Sa volonté s'exprime aux travers d'institutions européennes dont sa puissance économique d'abord, politique ensuite, lui permettent de modeler de plus en plus l'esprit et la lettre. Au passage, elle n'hésite pas à mettre le pied sur le frein lorsqu'elle estime ses intérêts menacés. Ainsi, Angela Merkel a-t-elle déclaré qu'elle refusera les euro-obligations « aussi longtemps qu'elle vivra ».
La France, de son côté, donne l'impression de promouvoir l'Europe de plus en plus par idéologie. Certes, elle a longtemps été la principale bénéficiaire de la politique agricole commune. Pour autant, nos présidents successifs ont peu à peu et joyeusement sacrifié nos intérêts sur l'autel de « l'avancée de la construction européenne ». Si l'on voulait que « ça » avance, il fallait en passer par les conditions de Bruxelles et de Berlin. Et, de Valéry Giscard D'Estaing à Nicolas Sarkozy en passant par François Mitterrand, on veut que ça avance, convaincu que la France ne trouvera son salut que dans l'intégration (la dilution ?) dans l'Europe.
Dernier en date, donc, François Hollande,qui en échange d'un plat de lentilles (les mesures d'urgence en faveur de l'Espagne et l'Italie, le plan de croissance) et en refusant soigneusement de recourir au référendum, est désormais prêt à signer un traité qui consacre l'abandon de quelques pans supplémentaires de notre souveraineté.
Stanislas Tarnowski monde & vie 7 juillet 2012 -
Florence Cassez, un vrai conte de fée
Tout se termine donc bien pour Florence. Elle n’est certes pas encore mariée, ni mère, mais son concubinage avec les médias et les politiciens se présente sous d’idylliques auspices, et nul doute que son prochain bouquin, avec les tableaux qu’elle peignit en prison, sans compter les interviews avantageuses, formeront une progéniture qui profitera, comme on dit.
Tout spécialiste des contes de fée, à la suite de Jakobson, devrait y trouver son compte, dans ce méli-mélo pour adolescents retardés. Situation initiale : une jeune fille au visage d’ange, originaire de ce Nord si abandonné à son triste sort, décide d’aller chercher fortune de l’autre côté du vaste Océan, aux bords mystérieux de monde occidental. Un chevalier servant arrive à point, et transforme les godillots de notre globe trotteuse en chaussures de vair. Ce prince charmant est, apparemment, vendeur de carrosses, mais comme tout le monde le sait, la réalité est trompeuse. A minuit, c’est-à-dire en décembre 2005, le carrosse se transforme en tortilla, et notre pauvresse est transférée par des monstres cauchemardesques dans un cul de basse fosse. Il faut dire qu’entre-temps, l’adjuvant numéro un s’étant révélé un faux ami, des opposants sont intervenus pour faire obstacle au bonheur promis, des Mexicains basanés, des flics corrompus, des services pourris, des tortionnaires, des entités visqueuses aux tentacules longs comme un bras de politicien sans scrupule. Heureusement (je vois les enfants avaler quelque larme), les auxiliaires, les vrais, ceux-là, vêtus de probité candide, arrivent comme Zorro pour sauver l’imprudente. Le héros Sarkozy au service de Cendrillon, suivi du plus discret Hollande, moins frétillant. Je passe sur les péripéties, les rebondissements judiciaires et politiques, et nous voilà parvenus à la situation finale, sous les applaudissements d’un public qui se lassait, à la longue, de se chauffer les couilles devant l’âtre.
Et la réalité ?
Qui sera entendu, qui dira la vérité, dans ce tintamarre, ces images en boucle, ce tapis rouge, cet accueil digne d’un chef d’Etat, ces bisous qui claquent et emplissent l’air empuanti par ce déversement de pathos écoeurant, cette orgie émotionnelle qui est devenue la seule relation politique possible pour une caste politique discréditée, en mal de popularité ?
Le langage de vérité devient donc inaudible, dans un espace saturé d’affect. Lorsqu’on n’est plus capable, pour dire le réel, que d’une pensée binaire, quand on veut à tout prix que la marche des choses soit régie par la dichotomie mélodramatique entre un Mal, que l’on hait, et un Bien, que l’on adore, la parole devient impossible, et ce sont les cris de fureur ou de joie, les extases ou les spasmes qui la remplacent.
Le phénomène est patent. La justice part à vau-l’eau, entre le désir frénétique de trouver des victimes et les dysfonctionnements criminels qui en grippent les rouages. Il suffit qu’un prisonnier clame son innocence pour que les médias, sans autre forme de procès, partagent cette conviction. Encore faut-il se trouver du bon côté de la barricade. Mais l’appareil lui-même est contaminé : on se mit à trois fois pour blanchir Dils, et le procès d’Outreau tangua entre Charybde et Scylla, pour aboutir à une sorte de bouillie juridico-politique digne d’un navet de série B. Quant aux mises en scènes que nos premiers flics de France s’avisent de sortir de leur casquette au bond moment, par exemple lors du vote du traité budgétaire européen, c’est tellement devenu forces spéciales courantes dans notre pays qu’on se demande pourquoi on reproche le même défaut aux Mexicains, qui ont pourtant, eux, de sérieuses raisons de ne pas transformer des ordures en saintes Nitouches.
Bref, nous sommes dans la société du spectacle. Lady Diana, Ingrid Betancourt,, la coupe du monde de football (vieille histoire, désormais), les tsunamis dévastateurs d’innocents, surtout s’ils sont touristes, de gentils rebelles montant à l’assaut, les mains nus, contre des tyrans assoiffés de sang, de belles sorcières narguant un despote des terres glacées, de merveilleux homos, la bouche en cœur, essuyant le mépris de crapules archaïques et intolérantes, une famille cramée dans un incendie probablement provoqué par les Forces du Mal, et qui nous vaut un parachutage de ministre larmoyant, cette inondation de bons sentiments asperge les écrans et les micros, en même temps que la pauvre Margaux, dont le cœur déborde de compassion.
On admettra sans peine que les politiciens se chamaillent pour profiter de ce morceau de rêve à deux balles. Ce sont des hyènes. Mais ce serait une erreur que de croire qu’il n’y ait que ce machiavélisme à la petite semaine, cette épicerie de pacotille sentimentale visant à tromper le chaland.
Pourquoi ce succès ? L’omniprésence, l’omnipotence (comme Dieu !) des médias n’expliquent pas tout. Il faudrait s’interroger sur l’avidité d’une société qui recherche avec tant d’enthousiasme les occasions fusionnelles, la noyade dans le Grand Bleu de l’émotion, la tentative médiocre, futile, dérisoire de se reconnaître dans un événement de portée planétaire. Le tourbillon, grossi par la loupe médiatique, prend des allures de fait, mais il existe autant qu’un friselis aussitôt évanoui quand l’onde s’éteint à la surface des eaux. La réalité n’a plus que la valeur que lui accorde un public versatile et puéril. Le réel est devenu inaccessible car invisible, inaudible. Le référent est aboli dans le miroitement démultiplié du signifiant. La fable seule demeure, en sustentation, dans un ciel pâle, sans force, au-dessus d'un monde ouvert comme un abîme sous nos pieds, un gouffre où remuent des créatures indéfinissables, complexes et dangereuses. Le mot a pris son autonomie comme un rêve fou, à la manière d'une montgolfière poussée par des vents capricieux. Mais c’est un souffle de vent vain, délirant, hallucinant. Littéralement, comme le dit Florence Cassez, «L'avion a atterri, moi je n'ai toujours pas atterri». Et nous ne sommes pas près de toucher terre !Claude Bourrinet http://www.voxnr.com
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Jeunes socialistes : mouchards et fiers de l’être !
Cela s’appelle « La carte des dérapages ». Un truc lié aux récentes intempéries, recensant les fractures du col du fémur ? Vous n’y êtes pas. C’est une lumineuse idée du Mouvement des Jeunes Socialistes, et ce ne sont pas les mamies qui s’y cassent la gueule mais les hommes politiques.
Son autre nom pourrait être « jedenoncemonelu.com ». Le principe en deux mots : Les jeunes socialistes sont encouragés à traquer les propos « homophobes » des élus et à les envoyer en ligne grâce à un formulaire « participatif », — et non plus « collaboratif » (sic), comme c’était écrit au départ sur le site… —, afin qu’ils soient publiquement répertoriés sur une carte de France consultable sur le Net par tout un chacun. Votre élu y figurera, dans sa région, sous la forme d’un bonhomme noir dans le genre de ceux que l’on voit sur le bord des nationales pour signaler les morts sur la route. Et c’est bien de cela qu’il s’agit : tuer politiquement. Une carte du lynchage en somme.
Mais la sophistication ne s’arrête pas là : Cliquez sur le pictogramme et vous pourrez y voir la fiche complète de l’accusé, assortie de ses insupportables propos. Tenez, au hasard, Jean Perthuis, maire de Valpuiseaux, conseiller général de l’Essonne : « Si on m’y oblige, je rendrai mon tablier. Je n’ai rien contre ces gens-là, ils vivent comme bon leur semble. Mais si aucun adjoint n’accepte de les marier, je démissionnerai. » Ah non, ça c’est trop méchant, c’est très, très laid, c’est affreusement homophobe. La vérité est que le seul fait d’être contre la mariage pour tous fait de vous un mouton noir. Et nos élus ne sont plus que des funambules qui, les fesses serrées, avancent prudemment avec leur tutu et leur ombrelle, conscients que le moindre petit mot de travers les fera sombrer dans le vide. [...]
Gabrielle Cluzel - La suite sur Boulevard Voltaire
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La Grèce sous le joug des banques :
LE TAUX OFFICIEL DE CHÔMAGE BAT UN NOUVEAU RECORD EN GRÈCE : 26,8 %
Voici quelques jours, jeudi 10 janvier 2013, l'Autorité des statistiques grecques a publié les dernières statistiques mensuelles du chômage, relatives au mois d'octobre dernier. Ces statistiques ont révélé que le taux de chômage officiel a continué de s'aggraver rapidement en Grèce en octobre 2012 par rapport à septembre 2012, frappant 26,8% de la population active contre 26,0% le mois précédent, et 19,7% un an auparavant. Le nombre officiel de chômeurs a augmenté de 368.102 personnes par rapport au mois de septembre 2011, ce qui représente une hausse de +37,7 % en un an. Pour prendre la mesure du drame, la France étant 6 fois plus peuplée que la Grèce, cette explosion du nombre de chômeurs serait équivalente à l'augmentation de + 2,2 millions de chômeurs en France en un an. Au total, le nombre officiel de chômeurs en Grèce s'élevait donc, fin octobre 2012, à 1,345 million de personnes. C'est une statistique à peine croyable pour un pays de 11,3 millions d'habitants. En proportion des populations, cela représenterait 8,1 millions de chômeurs en France. La Grèce s'enfonce ainsi dans la misère et la multiplication d'effroyables drames humains, pendant que les médias européistes s'ingénient à distraire l'opinion publique dans les autres États d'Europe. Ce chômage de masse ne frappe évidemment pas la population de façon uniforme. Le chômage touche 30,4% de l'ensemble des femmes grecques, contre 24,1% des hommes. Il atteint des proportions extravagantes chez les jeunes Grecs puisqu'il touche 56,6% des 15 - 24 ans et 34,1% de la tranche des 25 à 34 ans.
Les manifestations de jeunes grecs font l'objet d'une répression féroce, dont on ne parle pas dans les médias européistes français.
Quant aux perspectives d'avenir, elles sont encore plus noires : selon le dernier rapport trimestriel de l'Institut de recherche du patronat grec, le chômage devrait continuer à grimper à 27,3% au cours des prochains mois. la Banque centrale de Grèce a également prévenu que le chômage allait continuer de se situer à un niveau très élevé en 2013 et 2014, contredisant ainsi les prévisions "plus optimistes" (c'est-à-dire "mensongères") du gouvernement.LA BANQUE AMÉRICAINE GOLDMAN SACHS, QUI AVAIT FALSIFIÉ LES COMPTES DE LA GRÈCE, ANNONCE UN BÉNÉFICE HISTORIQUE DE 7,2 MILLIARDS DE DOLLARS POUR 2012
Alors que la Grèce s'enfonce ainsi sans discontinuer dans la catastrophe, c'est en revanche "Champagne pour tout le monde" dans l'univers feutré des banques d'affaires, à commencer par la première d'entre eux : Goldman Sachs. Ce 16 janvier 2013, la tristement célèbre banque d'affaires américaine a annoncé un bénéfice plus que doublé en 2012 par rapport au bénéfice déjà historique de 2011, et même triplé pour le quatrième trimestre 2012 par rapport au quatrième trimestre 2011. Ces résultats, encore meilleurs que prévu par les analystes financiers, résultant d'un chiffre d'affaires en très forte hausse, de + 19 % en un an. Le bénéfice net annuel s'élève ainsi au montant prodigieux de 7,3 milliards de dollars, soit 14,63 dollars par action et mieux que ne le prévoyaient les analystes de Wall Street (12,20 dollars). Ces résultats mirobolants découlent des activités de banque d'investissement (fusions et acquisitions, émissions de titres, etc) et d'opérations de marché en propre et d'autres opérations en compte propre, ces dernières ayant été multipliées par quatre.
Champagne pour tout le monde ! Comme l'a résumé avec une ironie involontaire M. Lloyd Blankfein, PDG de Goldman Sachs : « Bien que les conditions économiques soient restées difficiles pendant presque toute l'année, la solidité de notre modèle d'activité et l'accent mis sur une gestion rigoureuse ont généré de bonnes performances pour nos actionnaires. »
Selon le site Internet au nom éloquent "LUXURY GUIDE", le salaire MOYEN des employés de la banque d'affaires s'est élevé à près de 400 000 dollars par personne et par an (399 506 dollars pour être précis). Ce qui représente la bagatelle de 26 000 euros de salaire mensuel moyen. On comprend que ce site ait choisi comme slogan "Perfect Lifestyle" : un style de vue parfait !LE SCANDALE DU MAQUILLAGE DES COMPTES PUBLICS GRECS PAR GOLDMAN SACHS
L'actualité rapproche, à quelques jours d'intervalle, l'effrayant chaos économique et social dans lequel plonge la Grèce d'un côté, et les bénéfices de plus en plus phénoménaux qu'empochent les salariés et les actionnaires de Goldman Sachs de l'autre côté. Rarement l'on aura vu un phénomène de vases communicants apparaître, au niveau planétaire, avec tant d'insolence. Car enfin ! Faut-il rappeler le rôle scandaleux joué par Goldman Sachs dans l'affaire de la Grèce ? Comme l'a révélé le New York Times du 13 février 2010, la banque américaine aurait proposé, en 2001, à la Grèce des outils financiers - notamment au travers de « swaps de devises » - , pour lui permettre de camoufler artificiellement l'ampleur de sa dette publique tout en dissimulant les transactions. Le but de ces maquillages comptables était permettre aux dirigeants européistes - qu'ils soient à Bruxelles, à Francfort, à Washington ou à Athènes - de pouvoir qualifier "facialement" la Grèce pour entrer dans la zone euro. Goldman Sachs aurait empoché près de 300 millions de dollars de commissions pour ces conseils, relevant de l'escroquerie et de faux en écritures publiques. Enfin, et comme mes lecteurs et mes auditeurs le savent bien, Goldman Sachs a placé ses hommes dans de nombreux rouages des sociétés de l'Europe occidentale, à commencer par M. Lukas Papademos - qui fut le banquier central grec qui maquilla les comptes publics de son propre pays avec les équipes de Goldman Sachs et qui fut nommé Premier ministre grec, sans aucune consultation populaire, en novembre 2011 en remplacement de M. Papandreou.
CONCLUSION : UNE INJUSTICE TROP GRANDE POUR DEMEURER PERPÉTUELLEMENT IMPUNIE
Tous ces scandales et toute cette injustice commencent à faire trop. Comme je l'avais déjà rappelé naguère - pour un autre sujet -, cette situation me fait irrésistiblement penser aux prophéties des Grecs anciens au sujet de l'inéluctable châtiment de l'orgueil et du mépris, lorsque ceux-ci deviennent par trop démesurés. Les Grecs anciens avaient inventé pour cela les notions d'Hubris et de Némésis. L'Hubris était la folie de l'orgueil et de la démesure qui saisit parfois les hommes. Elle comprenait la folie du pouvoir, mais aussi la violence faite sur autrui, le mépris et les comportements outrageants, le vol de propriété publique ou sacrée. Pour les Grecs anciens, cette folie mentale et comportementale finissait toujours par être punie par la Némésis, mot qui signifie "vengeance", "justice", "indignation" et "destruction". Némésis est la punition fatale qui attend toujours les hommes qui sont victimes de l'Hubris. Or Goldman Sachs, tout comme les États-Unis d'Amérique et tout comme les dirigeants de leur colonie baptisée "Union européenne", s'enfoncent depuis au moins deux décennies dans la folie de l'hubris : ivresse du pouvoir sans freins, démesure d'une cupidité sans limites, mépris des peuples et de leur intelligence, outrages contre le droit, la liberté, la vérité et la justice, viol des âmes et manipulation des consciences, arrogance permanente. C'est pourquoi Némésis va frapper. A coup sûr. Elle a d'ailleurs commencé à frapper. Elle détruit inexorablement les économies et les industries d'Amérique et d'Europe. Elle détruit les tissus économiques et sociaux. Et elle finira par détruire tout l'édifice de l'empire euro-atlantiste. Les souffrances cruelles de la Grèce actuelle préfigurent inexorablement la destruction à venir de l'Union européenne, qui y mettra un terme. Il suffit à l'actuel peuple grec de relire Eschyle pour s'en convaincre.
François Asselineau 16 janvier 2013 http://royalismesocial.com
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De la Libye au Mali
« Pour les Français », tout aurait commencé avec la Libye. C’est tout au moins ce qu’ils pouvaient penser quand Sarko, tout d’un coup, s’en va-t’en guerre contre le chef terroriste libyen, Kadhafi et le fait remplacer par d’autres « rebelles » non moins terroristes et islamistes, actuellement au pouvoir.Mais qu’est-ce qu’il est allé foutre en Libye, le Sarko ? Ce n’est même pas une ancienne colonie française, ce pays. La guerre contre les terroristes islamistes ? Même pas ! La France de Sarko - ni celle d’aujourd’hui, ne reconnait le Hamas comme un parti terroriste alors que ce sont les pires criminels terroristes islamistes qui sévissent depuis bien des années.Quelle mouche l’a donc piqué ? On ne savait pas. N’empêche, qu’il y est allé de bon cœur.Pendant ce temps, en Syrie, les civils se faisaient et se font toujours massacrer par Bechar et la France de Sarkozy (et maintenant Hollande) reconnait les rebelles-terroristes islamistes et les aide à prendre le pouvoir.Presqu’une année se passe pendant laquelle les armes libyennes transitent sans problème, de Libye vers les terroristes-rebelles-islamistes du Sahel, du Liban, de Gaza et en Syrie.Et tout ça, sans que la France ni l’Algérie ni les Usa ne s’en aperçoivent ? Nan !Essayons de reprendre depuis le début, s’il vous plait.La Libye de Kadhafi est très généreuse avec le Mali. Kadhafi fait les yeux doux aux maliens à grand renfort de dollars et ça a le don de mettre en rogne Bouteflika. Lui, aussi, il lorgne vers le Mali. Et il n’accepte pas - mais alors, pas du tout – de voir le libyen piétiner ses platebandes. Après tout, le Mali et l’Algérie ont une frontière commune mais pas la Libye.L’Algérie passe un accord avec les USAQuand les terroristes islamistes d’Aqmi – anciens du GIA algérien – commencent à s’installer dans le sud algérien après les années 90 et commencent à prendre des otages qui leur rapportent beaucoup de dollars, l’Algérie passe un accord «antiterroriste-islamiste-preneurs d’otages» avec les USA. Bouteflika qui veut régner sur le Sahel, se voit bombarder gendarme de l’Afrique subsaharienne par les américains et la condition sine qua none de l’algérien est qu’aucun pays étranger n’entrera dans cette partie africaine pour combattre les terroristes islamistes (1). Pas d’ingérence des occidentaux. Exit, la France, ancienne colonisatrice, dont les ressortissants sont principalement visés par les anciens GIA rebaptisés Aqmi. L’Afrique et ses terroristes islamistes, c’est l’affaire des américains et de l’algérien. De l’algérien, surtout ! Qui ne veut pas de la France.Depuis l’indépendance de l’Algérie, on sait que les relations entre la France et l’Algérie n’ont cessé de se détériorer. Même si les Français en font beaucoup trop pour plaire aux algériens, la vieille rancœur algérienne persiste.Cependant, elle atteint un niveau de dégradation extrême sous l’ère Sarkozy. C’est, en tout cas, ce que les officiels algériens et français disent et que rapportent les media. Sarkozy serait même devenu persona non grata. Ha ?!C’est pourtant Sarkozy qui va épurer la Libye et faire dégager le libyen en y installant à sa place, les rebelles-islamistes. C’est au tour d’Hollande d’aller faire sa cour auprès de l’algérien. (Avant et après son élection)Un deal entre le président algérien et le candidat à la présidence françaiseOn peut supposer qu’il y a eu un deal entre le président algérien et le candidat à la présidence française. Du style « je fais voter les algériens de France pour toi mais, en échange »…Le socialiste est élu. Pour endormir les français, il déclare que la France va faire repentance auprès des algériens pour améliorer les relations entre les deux pays. Ce qu’ils s’en foutent les algériens de la repentance. Ce qu’ils veulent c’est bouffer. Et ça, ce n’est pas le souci premier de Bouteflika.De l’enfumage. De l’enfumage pour détourner l’attention des français sur ce qui se trame.Pendant ce temps-là – environ six mois - les algériens laissent allègrement les barbares islamistes s’installer au Nord du Mali sans broncher (alors qu’ils ont de quoi éradiquer les terroristes d’Aqmi et les autres – ils nous l’ont prouvé ces derniers jours). Pour le gendarme en chef de l’Afrique subsaharienne qui devrait lutter contre les sanguinaires islamistes, il est plutôt muet, le Bouteflika ! Les américains, aussi.Donc, arrive Zorro Hollande !Il n’y a que l’Algérie et la Franceau secours du MaliHollande qui a dit, dans un premier temps – on s’en souvient - que la France n’avait pas à se mêler de ce qui se passait en Afrique. Hollande qui a laissé les maliens du Nord se faire massacrer par les islamistes parce que l’Afrique de papa n’existait plus.Hollande qui a attendu à peu près neuf mois après son élection - juste le temps qu’il fallait pour ne pas trop paraître à la botte de l’algérien – Hollande, donc, le repenti au nom de la France, déclare la guerre aux terroristes islamistes… au Mali. Tout seul. Comme un grand !Ha ! Mais…. Qu’est-ce que vous croyez ! C’est un grand guerrier l’Hollande.Sauf que… le seul appui qu’il a reçu, l’Hollande, c’est de Bouteflika qui lui donne – tout de suite - l’autorisation de survoler « SON » territoire algérien ! Ha ! Mais c’est pas rien, un coup de main pareil ! Surtout quand on connait l’algérien.Du coup, y a plus personne qui bronche. Ni les Usa ni les Européens ni les Africains ni les palestiniens ni les russes… Le Monde entier est muet.Il n’y a que l’Algérie et la France au secours du Mali.Et, pour faire un peu plus vrai, on monte un spectacle après quelques jours du débarquement français au Mali, « une prise d’otages » avec un commando terroriste islamiste qui vient… d’Algérie et que les algériens vont dégommer - avec les otages en prime. On fait pas de quartier chez ces gens-là. Mais la France excuse la méthode. Mieux, elle l’approuve. Hollande, himself, avoue qu’il n’y avait pas d’autres moyens pour répondre à des islamistes. Tuer TOUT le monde. Pensez-vous qu’il puisse désavouer la tuerie des « forces spéciales » de Bouteflika ?Mais quel cinéma, ils nous montent ces deux présidents-là !Toutes les anciennes colonies d’Afrique de l’Ouest sont desréservoirs à fric dans lesquels se servent sans compter lesdirigeants françaisEn résumé :Sarko dégage la Libye. Hollande joue à Robin des Sables au Mali.Qui est gagnant dans cette affaire ? Bouteflika, président à vie d’Algérie, qui lorgnait le Mali et qui ne voulait pas se faire bouffer par la Libye.Et la France, toujours cocue, a engagé un tas de fric de ses contribuables et la vie de ses hommes pour aider l’Algérie à se poser en libératrice du Mali.Et pendant cet enfumage d’un feu de tout bois, on ne parle plus des syriens qui s’en vont à l’abattoir chaque matin que Dieu fait.Et que se passe-t-il en Syrie ?Les Russes ont déployé leurs forces armées en Syrie et en Méditerranée.Les iraniens ont fait de même et ont passé le canal de Suez pour venir se positionner près des côtes syriennes.Et on commence à murmurer du bout des lèvres que, aux environs de Noël, Bechar aurait usé de ses armes chimiques contre la population à Homs.Et s’ils nous disaient la vérité, pour une fois, tous ces dirigeants de la planète qui magouillent à qui mieux-mieux pour se partager à nouveau le monde après une troisième guerre mondiale ?Les musulmans veulent manger le monde. Mais ils sont déjà en train de s’éliminer entre eux. C’est pas une mauvaise idée. De là à mêler la France dans leurs tueries parce que celle-ci serait redevable d’avoir tenté de les civiliser il y a à peu près cent ans… C’est une autre histoire.Contrairement à ce qu’affirment nos dirigeants, il vaudrait mieux couper radicalement le cordon avec ces anciennes colonies qui n’ont jamais évolué. Barbares ils étaient, barbares ils resteront.Seulement voilà, le fric qu’ils ont gagné grâce au pétrole qu’on leur a trouvé, joue un grand rôle dans la vie de la France endettée jusqu’au cou. L’Algérie, la Syrie, toutes les (anciennes) colonies d’Afrique de l’Ouest sont des réservoirs à fric dans lesquels se servent sans compter les dirigeants français et aujourd’hui, ils ont rajouté le Qatar.Et tous ces gens sont en guerre. Pas seulement au Moyen orient.(1) cf/ les prises en otage des français depuis plusieurs années dans ces régions et l’inaction forcée de la France pour les faire libérer. Quant à la méthode des «forces spéciales algériennes» à Aïn Aminas, elle nous fait tristement penser à la manière dont ils ont maquillé les meurtres des moines de Tibihirine. On tire dans le tas et on tue tout ce qu’il y a en bas. Après, on peut toujours dire qu’on n’avait pas le choix ou on dit : c’est pas moi, M’sieur !)
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Florence Cassez, de retour en France, élargie et innocentée
Au cours des premiers mois de l’année 2011, l’activité diplomatique de la France, sous la houlette du président Sarkozy et de son ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, s’est concentrée sur les relations avec le Mexique qui détenait en prison une ressortissante française arrêtée en décembre 2005 en même temps qu’un terrible gang de kidnappeurs.
De cette affaire de pur droit commun la France a fait presque un casus belli jusqu’à provoquer l’annulation de l’Année du Mexique en France.
A l’époque Polémia a publié plusieurs articles concernant cette mauvaise farce. Nous en reproduisons un ci-après et nous invitons nos lecteurs à en relire deux autres dont ils trouveront les références en bas de page.
PolémiaAffaire Cassez : halte à la diplomatie émotionnelle !
Le président de la République et sa ministre des Affaires étrangères ont choisi de sacrifier la relation entre la France et l’un des pays les plus importants d’Amérique latine, le Mexique, officiellement au nom de « l’innocence d’une Française », en réalité au nom d’une pitoyable stratégie de communication émotionnelle à usage purement intérieur.
L’instrumentalisation du sentiment s’est désormais complètement substituée, dans tous les domaines (sécurité, justice, économie…), à la vraie politique, laquelle consisterait à traiter en profondeur la racine des problèmes. Nos gouvernants ne savent plus que larmoyer, devant des micros, tout en s’agrippant aux caméras des familles de victimes.
Attardons-nous un instant sur le fond de cette lamentable affaire Cassez. En décembre 2005, l’arrestation d’Israel Vallarta Cisneros et de sa compagne française, Florence Cassez, sonne le glas d’un terrible gang de kidnappeurs, « Los Zodiacos » lequel s’est rendu coupable de dizaines d’enlèvements, d’assassinats, de tortures et de viols. Plusieurs victimes, hommes, femmes et enfants témoignent et accusent Florence Cassez d’avoir participé aux séquestrations d’otage (qui se passaient dans le ranch où elle vivait avec son compagnon).
Voici un extrait du témoignage écrit de la dernière victime du clan « Los Zodiacos », paru dans la presse mexicaine et bien sûr occulté par la presse française :
« Mon nom est Cristina Rios Valladares. J’ai été victime d’une prise d’otage, aux côtés de mon époux Raul et de mon fils Christian qui avait 11 ans (…) Nous avons appris la nouvelle de la peine de prison que Florence Cassez méritait, cette femme dont j’avais écouté la voix à maintes reprises pendant ma captivité. Une voix d’origine française qui bourdonne encore aujourd’hui dans mes oreilles. Une voix que mon fils reconnaît comme celle de la femme qui lui a pris du sang pour l’envoyer à mon époux, avec une oreille qui lui ferait penser qu’elle appartenait à mon fils (…) Maintenant j’apprends que cette Florence réclame justice et clame son innocence. Et moi j’entends dans ces cris la voix de la femme qui, jalouse et furieuse, hurlait sur Israel Vallarta, son petit ami et chef de la bande, que s’il recommençait à s’approcher de moi, elle se vengerait sur ma personne ».
Contrairement aux partis dominants qui, à l’unisson, semblent vouloir faire de Florence Cassez un nouveau Dreyfus, nous ne voulons pas être définitifs sur cette affaire. La reconstitution spectaculaire devant les caméras de la télévision mexicaine, au lendemain de l’arrestation, en 2005, obéissait sans doute à une volonté de la part du gouvernement mexicain de médiatiser son action de répression de ce qui est un véritable fléau au Mexique : les enlèvements de personnes privées avec demande de rançon et mutilations. N’oublions pas que le président mexicain est confronté à des gangs criminels et des cartels qui, depuis 2006, ont fait plus de 30.000 morts dans ses forces de sécurité. Il s’agit d’une véritable guerre, et c’est la raison pour laquelle le petit caprice émotionnel du Tout-Paris n’impressionne guère les Mexicains. Il n’en demeure pas moins que cette reconstitution a contribué à ternir la procédure judiciaire mexicaine ; mais il faut raison garder : elle ne doit pas en effacer le contenu.
La vérité, c’est que le Mexique, grand pays membre de l’ALENA, et puissance importante de l’Amérique latine, dispose d’un vrai système judiciaire, et que les faits sont accablants pour Florence Cassez. Les témoignages sont là, et il est difficile par ailleurs (simple remarque de bon sens) de faire croire que Florence Cassez ait pu vivre pendant autant de temps dans un ranch où s’activaient une bande de tueurs, avec des armes et des munitions partout, des otages cachés et souvent torturés, ceci sans n’avoir jamais rien remarqué ! On la sent en tout cas beaucoup moins naïve depuis qu’elle s’occupe de sa défense et que, de derrière les barreaux et depuis son téléphone mobile, elle dicte au président de la France la politique qu’il faut suivre.
Au moment où la diplomatie française semble définie par la famille Cassez, il convient de remarquer que celle-ci n’a pas toujours dit la vérité. Ainsi, les parents de Florence Cassez ont-ils affirmé à la presse française qu’ils ne connaissaient pas le compagnon de Florence, Israel Vallarta. Manque de chance, la presse mexicaine a publié les photos de Bertrand Cassez, le père, en train de trinquer avec Israel Vallarta dans le ranch Las Chinitas, à 29 km de Mexico !
Cette affaire me fait penser à celle des deux Françaises, Sarah Zaknoun et Cécile Faye, emprisonnées en 2008 en République dominicaine pour trafic de drogue, et graciées en décembre 2009 par le président dominicain à la suite d’une campagne médiatique puis politique, depuis Paris. Je suis personnellement bien placé pour savoir que dans cette affaire, le même impératif médiatique et émotionnel faisait office de politique et écrasait le fond du dossier. Heureusement pour les deux gentilles « vacancières », le président dominicain voulait faire plaisir à la France et à son président. Mais la justice dominicaine n’avait pourtant pas été prise d’hallucination collective, pas plus que celle du Mexique et des victimes qui ont témoigné !Il semble donc que dans notre pays, il y a des théories du complot autorisées et d’autres qui ne le sont pas. Il est par exemple autorisé et même encouragé de penser (reprenez les chroniques de pseudo-experts de la Russie après le récent attentat de l’aéroport de Moscou) que les Russes s’infligent des attentats tout seuls, comme il est manifestement souhaitable de penser qu’une Française puisse être victime d’un gigantesque complot hier dominicain, aujourd’hui mexicain. Décidément, ne sont pas forcément xénophobes ceux que l’on croit. A lire la presse aujourd’hui, l’Amérique latine c’est Tintin chez les Picaros ou l’Oreille cassée, au choix. Ah ces Mexicains, tous des « sergents Garcia » corrompus !
Je pense aussi à l’affaire Cesare Battisti, ce terroriste italien d’extrême gauche, que les médias français s’étaient mis en tête de faire libérer, au mépris de la justice italienne et des relations avec ce pays ami. On y a retrouvé les traditionnelles leçons de morale françaises, le mépris pour nos voisins et amis, le déni de justice et de souveraineté d’un partenaire de l’Union européenne.
Je pense aussi à la gestion de l’affaire Bétancourt (la première, celle d’Ingrid), qui fut lamentable pour nos relations avec la Colombie.Nous avons tout faux dans ces affaires ! Non seulement, à chaque fois, il est beaucoup plus probable que nous nous préoccupions de coupables que d’innocents, mais qui plus est, nous affichons devant le monde entier une arrogance sans nom, un mépris pour la justice et la souveraineté de ces pays, comme si d’ailleurs notre justice et notre démocratie étaient exemplaires !
En définitive, le problème fondamental de notre diplomatie en Amérique latine ne tient-il pas au fait que nos gouvernants n’y aient aucune habitude de vacances ? S’ils avaient des villas en Colombie, ou s’ils se doraient sur les plages du Mexique, plutôt qu’en Tunisie ou en Egypte, peut-être feraient-ils preuve de moins d’arrogance ? Avec beaucoup d’humour, Elisabeth Lévy suggérait que Florence Cassez avait la chance que le Mexique ne s’intéresse pas à l’avion Rafale, sinon elle serait oubliée depuis longtemps, par le pouvoir… et aussi par les médias !
Ces opérations médiatiques à usage intérieur, qui visent ici, notamment pour la ministre des Affaires étrangères, à se refaire à bon compte une image émotionnelle positive après l’affaire de Tunisie, ne sont pas dignes du gouvernement de la France. Cette politique émotionnelle, « du coup médiatique », qui contamine jusqu’à notre politique étrangère, est devenue absolument insupportable ; elle finira d’ailleurs par se montrer contre-productive pour ceux qui en usent. Car si les Français ont des émotions et peuvent tomber dans ce genre de piège, ils comprennent par ailleurs de plus en plus que le pays est gouverné dans l’instant, sans vision stratégique, et que sa tête se pose de moins en moins la question du Bien commun.
Aymeric Chauprade
Realpolitik
15 février 2011
repris par Métapo infosCorrespondance Polémia - 17/02/2011
Voir :
Affaire Cassez : tension entre Paris et Mexico
L’affaire Cassez vue de Mexico -
Les français jugent qu’il y a trop d’étrangers en France !
Publié par Le Monde, un sondage réalisé par Ipsos révèle la méfiance croissante des Français à l’égard de la mondialisation, de l’Union Européenne, des médias, de l’islam et de l’immigration. D’après cette étude, 29% seulement jugent que « l’immense majorité des immigrés qui se sont installés en France ces trente dernières années est bien intégrée« , et 70% partagent l’idée qu’ »il y a trop d’étrangers en France« . 57% d’entre eux estiment également que « le racisme anti-blanc est assez répandu en France« .
Interrogées sur la tolérance des religions en France, 3% des personnes sondées seulement estiment que la religion musulmane est « tout à fait tolérante« . Quand à la compatibilité des religions avec les valeurs de la société française, 89% des personnes interrogées mettent en premier le catholicisme, contre 75 % pour le judaïsme et 26% pour l’islam.
En bref, les Français ouvrent les yeux sur les dangers que représente l’immigration massive sur l’équilibre de la société française. Son incidence démographique, culturelle, identitaire et sociale sur la stabilité de l’Occident finit, malgré le terrorisme intellectuel exercé par la caste médiatico-politique, par apparaître de manière évidente aux yeux de la population. Le sursaut est encore possible. Le point de non-retour n’est pas encore atteint !
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Le cartel du pétrole, les Rockefeller et l'Iraq
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Guerre scolaire ou pas guerre scolaire ?
La question du mariage homosexuel peut-elle ranimer les vieilles querelles républicaines visant à supprimer l'enseignement libre, querelles qui avaient pris fin en 1984 après deux manifestations monstres, à Versailles et à Paris ? Le problème n'est pas là. La vraie question, c'est : mais comment fonctionne notre démocratie ?
« Ma responsabilité de ministre, vient de déclarer Vincent Peillon au titre de l'Education nationale, c'est de ne pas importer dans l’École des débats qui doivent avoir lieu dans la société ». Pour lui, manifestement l'Ecole est un sanctuaire. Rien ne doit filtrer de Llextérieur ! L’École (le prof qui prépare son cours) ne doit pas s'intéresser à ce qui fait vivre, à ce qui émeut, à ce qui inquiète les gens autour d'elle...
Curieuse conception du Service public. Des personnes bien intentionnées décident alors de rafraîchir la mémoire du ministre et l'on ressort la visite dans une classe de Najat Vallot Belkacem, porte parole du gouvernement... C'était dans un collège du Loiret le 15 octobre dernier, une visite durant laquelle la parole de la Porte parole dans le sanctuaire laïc avait été tout sauf neutre : « Pourra-t-on marier des gens qui s'aiment même s'ils sont de même sexe ? » avait-elle demandé le plus sérieusement du monde. Réponse de la ministre de la condition féminine et porte parole du Gouvernement : « Ca va permettre plus d'épanouissement, plus d'égalité, plus de liberté dans la société. C'est une avancée ». Et dans une autre vidéo plus développée, elle expliquait même doctement : « C'est la même chose d'être hétéro et d'être homo. Non ce n'est pas extraordinaire ».
En France, quand il y a le feu tout s'enflamme
Rassurez-vous pourtant, ce n'est pas elle qui est visée par la sortie vertueuse de l'agrégé Peillon. C'est un certain Eric de La Barre, secrétaire général de l'enseignement catholique depuis 2007, qui fait les frais de la colère ministérielle. Motif : il a osé appeler les chefs d'établissement de l'enseignement catholique a « organiser des débats » sur ce grave sujet de société qu'est le « mariage pour tous ». Résultat : c'est sa propre circulaire qui « fait débat » au 20 heures. Sans doute, l’État voulait-il « faire un exemple ». Le président François Hollande a été jusqu'à prêté sa voix au ministre de l’Éducation nationale contre Eric de La Barre, malgré la découverte concomitante de l'intervention hautement politique et pas très neutre de Najat Belkacem, sa propre Porte-parole. Bref, comme d'habitude en France quand il y a le feu tout s'enflamme.
Au jour d'aujourd'hui, il est bien difficile de dire si ces gesticulations diverses auront des conséquences. Eric de La Barre a déclaré en conférence de presse qu'il ne se reconnaissait « même pas une maladresse », car le rôle de l’École est d’encadrer un certain nombre de débats de société. Quand au cardinal Vingt-Trois, il est sortI tout sourire de la cérémonie des vœux à l’Élysée en déclarant que la Guerre scolaire, non vraiment il ne voyait pas. Une fois de plus on pourra dire sans doute : Beaucoup de bruit pour rien. Mais l'anecdote reste révélatrice du fonctionnement, point très démocratique, de notre chère République. C'est en cela qu'elle nous intéresse. Selon que vous vous inscrivez ou non je ne dis pas dans l'expression majoritaire mais dans l'idéologie dominante, vous avez droit ou non à la parole. Le droit qui a été contesté n'est pas celui de madame Belkacem à parler, à propos du mariage homosexuel d'épanouissement de la liberté et de l'égalité. Non : le droit qui a été contesté est celui d'Eric de La Barre a... en appeler au débat. L'appel au débat n'est pas autorisé chez ceux qui n'ont pas la position conforme la devise liberté, égalité... Au fond, de manière plus ou moins consciente de la part de nos élus on retrouve le vieux mot d'ordre révolutionnaire « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » Il ne faut jamais oublier que la République, historiquement, ce n'est pas l'expression d’une majorité électorale de la population. C'est la manifestation, conformément à l'idéologie du Contrat social de Rousseau (1763) de l’unanimité présumée des citoyens en faveur de l'individualisme le plus total possible.
Joël Prieur monde & vie 15 janvier 2013Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, lobby, magouille et compagnie, religion 0 commentaire