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anti-national - Page 1185

  • Silence ! En France on étouffe les libertés

    Les gouvernants français aiment à se poser en défenseurs des libertés. Mais ils multiplient les textes et les pratiques liberticides. Explications.

    LOPPSI : la prison pour les opposants aux maires

    Votée en 2011, la LOPPSI est une loi censée améliorer la sécurité des Français. Mais au hasard d’un article elle protège les maires des contestations bon enfant. Interrompre un conseil municipal, fût-ce quelques secondes, est désormais un délit passible de lourdes peines d’amende, de la déchéance des droits civiques et de la prison. Les Identitaires angevins en ont fait l’expérience. Pour s’être introduits en avril dernier au conseil municipal d’Angers pour protester contre un projet de construction de mosquée, ils ont subi les foudres de la police et de la justice : écoutes téléphoniques, gardes à vue, mises en examen et condamnations. On objectera qu’ils ont eu tort d’agir ainsi mais comment se faire entendre contre un projet contesté quand l’opposition officielle au maire n’ose rien dire ? C’est précisément parce qu’il n’y a plus de pluralisme dans les assemblées que les citoyens sont contraints de trouver des moyens de se faire entendre. Un chahut n’est pas un crime ! Le procureur l’a d’ailleurs admis tout en précisant que c’est à cause de l’objet de la manifestation qu’il avait poursuivi les auteurs. Il s’agit donc bien là de justice politique.

    Loi sur le « génocide arménien » : la prison pour délit d’opinion historique

    Après la loi Pleven (prison pour délit d’opinion sociologique) voici une extension des lois mémorielles (prison pour délit d’opinion historique). Après la loi Gayssot sur la « Shoah » et la loi Taubira (sur la « Traite atlantique »), voici la loi Boyer sur le « génocide arménien ». Certains événements deviennent ainsi protégés par une vérité officielle. Une atteinte aux libertés en même temps qu’une formidable régression civilisationnelle : car dans la tradition européenne, ne peut être dit vrai que ce qui est librement réfutable.

    Un universitaire censuré à la télévision

    La direction d’Itélé a censuré, en décembre dernier, un entretien que Robert Ménard avait enregistré avec l’africaniste Bernard Lugan dans le cadre de son émission quotidienne Ménard sans interdit. Bernard Lugan avait été invité pour présenter son essai Décolonisez l’Afrique. L’émission a été enregistrée puis déprogrammée. C’est le fond des propos de Bernard Lugan qui a été censuré. Il est interdit de dire sur une télévision française que « Les Africains ne sont pas des Européens pauvres à la peau noire », que « la repentance européenne + la victimisation africaine débouchent sur une Afrique immobile » ou que « l’ingérence humanitaire est un impérialisme hypocrite » et que « le Printemps arabe fut un miroir aux alouettes ». Il est vrai que Bernard Lugan fut l’un des rares analystes à avoir douté que le « Printemps arabe » donnerait naissance à des démocraties à l’anglaise… Impardonnable ! http://www.polemia.com/article.php?id=4408

    ACTA, le traité liberticide contre Internet

    L’Accord commercial anti-contrefaçon est un traité international multilatéral concernant les droits de propriété intellectuelle et les infractions au droit d’auteur sur Internet. Cet accord négocié par l’Union européenne vise à mettre en place un système de contrôle systématique de l'Internet en obligeant les fournisseurs d'accès à surveiller les paquets de connexions. Il devient alors extrêmement facile d'appliquer une censure non plus sur des contenus protégés, mais sur des idées indésirables. Et il s’agirait là d’une censure privée mise en œuvre par de puissants intérêts commerciaux ou idéologiques.

    Persécutions policières et judiciaires contre François Desouche

    François Desouche est le navire amiral de la réinfosphère sur Internet. Ce blog reçoit près de 100.000 visiteurs par jour. Mais François Desouche est dans l’œil du cyclone. Le lobby antiraciste a sorti l’artillerie lourde contre lui. Des poursuites ont été engagées par Arezki Dahmani, un militant antiraciste mis en cause dans diverses escroqueries, et par France Terre d’asile, une association immigrationniste subventionnée. Une police et une justice zélées ont prononcé deux mises en examen d’un internaute arbitrairement mis en cause.

    Pour Pierre Sautarel, le but est clair, je cite : « On veut l’étouffer financièrement et psychologiquement sous une accumulation de procédures diverses et variées tout en essayant de compliquer [ses] relations avec [ses] proches ». « Chacun doit savoir que le maintien en ligne du blog se fait au prix de gros ennuis et de graves pressions policières et judiciaires. »
    http://www.fdesouche.com/275796-fdesouche-com-persecute-interview-exclusive-de-pierre-sautarel

    Tentatives de trucage de l’élection présidentielle ?

    Chacun est libre de son appréciation sur l’histoire du Front national et le positionnement de Marine Le Pen. Mais enfin les questions qu’elle pose (sur l’euro, sur le protectionnisme, sur l’école républicaine, sur l’immigration) correspondent à de vrais enjeux et le courant dont elle se trouve la porte-parole représente de l’ordre de 20% des électeurs français. Dans ces conditions on ne peut être qu’éberlué de la manœuvre à la fois politique et médiatique qui cherche à la priver des parrainages nécessaires à sa présence à l’élection présidentielle. Au-delà de l’attitude des médias qui ont joué leur partition naturelle – léchage hier, lâchage aujourd’hui (en attendant le lynchage si les signatures de maires venaient à manquer) –, c’est la question du pluralisme politique qui est posée. Certes, les Français pourraient choisir entre M. Sarkozy et M. Hollande. Le problème, c’est qu’ils sont d’accord sur à peu près tout… et que leurs amis s’entendent fort bien quand il s’agit d’attenter à nos libertés.

     Polémia
    14/02/2012

  • Où mène la naïveté – par Xavier Raufer

     

     
    Le drame des socialistes, c’est leur idéalisme. Et cela ne date pas d’hier ! Entre 1934 et 1935, Léon Blum écrit, dans le Populaire (organe de la SFIO), divers articles sur les nationalisations.
    À propos de celles-ci, le futur président du Conseil du Front populaire prophétise : quand les ouvriers ne travailleront plus pour un capitaliste mais pour leur propre compte, l’entrain sera tel dans les entreprises nationalisées que la productivité explosera. Seul souci, prévoit alors Blum : que faire des énormes bénéfices ainsi engendrés ? Or on a ensuite vu, dans la vraie vie, ce qu’il en était de la capacité des entreprises nationalisées à faire des profits…
     
    Début 1961, François Mitterrand visite longuement la Chine. À son retour, il déclare à l’Express (23 février 1961) que Mao « n’est pas un dictateur », mais un « humaniste », et que « le peuple chinois n’est en aucun cas au bord de la famine ». Rappel : le paradis maoïste subit alors un génocide au cours duquel renaît le cannibalisme, plus de 36 millions de Chinois périssent alors de faim. Quand, en 1981, le même François Mitterrand accède au pouvoir, un idéalisme identique pousse son gouvernement à libérer les terroristes d’Action directe – qui, bien sûr, recommencent à tuer peu après.
    Même idéalisme aujourd’hui chez les dirigeants socialistes, en matière de criminalité.
    L’absurde « culture de l’excuse » : une idéologie inepte qui provoque la misère
    D’abord, ils adhèrent toujours à l’absurde “culture de l’excuse”, idéologie pour laquelle la misère sociale engendre le crime, les bandits n’étant que d’innocentes victimes de l’exclusion et du racisme. Or cette inepte doctrine est aujourd’hui délaissée partout sur la planète – même l’Union européenne (pourtant bienséante en la matière) a fini par réaliser qu’à l’inverse le crime provoque bien plus sûrement la misère : « L’insuffisance des possibilités de croissance est aussi la conséquence de la présence criminelle, dans la mesure où la criminalité organisée s’approprie illégalement les ressources de l’économie locale, ce qui nuit à la volonté normale d’entreprendre puisque les logiques prédatrices de la malhonnêteté viennent remplacer celles de la libre concurrence et du marché », explique le dernier rapport de commission pour la prévention du crime et la justice pénale du Parlement européen (octobre 2012).
    Même irréalisme quand il s’agit de définir quel type de criminalité ravage aujourd’hui la Corse. Récemment, une pléthore de ministres – et de médias bien sûr à leur suite, dépourvus de toute nuance critique – a ainsi dénoncé la présence en Corse de la Mafia.
    En Corse, il n’y a pas de mafia mais un milieu criminel
    Or il n’y a pas de mafia en Corse, mais un milieu criminel (certes exubérant). Et même, la présence dans l’île de Beauté d’une mafia est impossible, voici pourquoi. Dans la décennie 2000, le criminologue italien Pino Arlacchi, récent sous-secrétaire général de l’Onu pour les drogues et la prévention des crimes, a brillamment développé une cruciale distinction entre, d’un côté, le Mezzogiorno agricole (Sicile, Campanie, Calabre) et, de l’autre, celui voué aux pâturages et bergeries (Sardaigne). Or chacun sait que l’on trouve des mafias dans le premier (respectivement Cosa nostra, Camorra, N’Dranghetta) – mais jamais en Sardaigne – et pas plus en Corse, précisément pour le même motif ethnologique.
    Irréalisme enfin – et là, superlatif – chez Mme Taubira, que l’idéologie assourdit à tel point qu’elle est incapable d’entendre ce que même ses affidés politiques lui disent les yeux dans les yeux. Au début de l’automne, Mme Taubira rencontre, à Marseille, ce que Libé Marseille (du 21 septembre 2012) décrit comme des « personnes passionnantes, responsables d’associations, de centres sociaux, d’éducateurs de rue, de structures s’occupant d’emploi, de citoyenneté, d’éducation populaire, etc. ». Au fait : sont-ce vraiment des saints laïcs que rencontre Mme Taubira, ou plutôt des amis du président du conseil général socialiste Jean-Noël Guerini, chargés de distribuer des prébendes et de pousser leurs ouailles à “bien” voter dans leur fief ? Passons…
    Mais écoutons quand même l’un d’entre eux, Mohamed B., avertir le garde des Sceaux : « Le bracelet électronique n’est pas une solution lorsqu’il devient une fierté dans les quartiers. L’été, ceux qui le portent sont en short et cela leur permet de montrer qui ils sont. »
    Taubira et son entourage gauchiste ont pour programme de vider les prisons
     Vous avez bien lu. Mme Taubira et son entourage gauchiste ont pour programme de vider les prisons, de renvoyer chez eux des bandits équipés, pour toute sanction, d’un bracelet électronique – qui n’est en fait qu’une Légion d’honneur pour racailles ! Irréalisme, donc. Mais aussi sévères erreurs dans le registre de la nomination et des diagnostics : rien de cela n’est innocent ni anodin. Les unes après les autres, les digues cèdent. Pour finir, un inquiétant rapport de force : face aux criminels, une police de terrain démoralisée, consciente de ne plus inspirer la moindre crainte aux voyous des cités, ni le plus minime des “respects”.
    Tels sont d’usage les prémices d’une vague criminelle. La dernière déferla sous Lionel Jospin. Attendons 2013.
    http://www.francepresseinfos.com/

  • Comment les nomenklaturistes préparent leurs vieux jours

    On n'est jamais mieux servi que par soi-même, affirme le dicton. Cette vérité première se vérifie aussi en matière de retraites, comme le montrent celles dont bénéficient les parlementaires et les syndicalistes.
    À tout seigneur, tout honneur, il ressort de deux études de l'association Sauvegarde Retraites que nos élus se sont concoctés un régime aux petits oignons, caractérisé par un taux de remplacement, un délai de rentabilité et un rendement qui laissent loin derrière ceux de n'importe quel autre régime spécial.
    Le taux de remplacement, qui correspond au montant de la pension comparé au dernier salaire, atteint pour les sénateurs 117,6 % pour une carrière complète, et pour les députés 114,8 %. Ce qui signifie que les uns comme les autres toucheront une retraite supérieure à leur dernière indemnité. En comparaison, les fonctionnaires, dont le sort est déjà plus favorable que celui des salariés du privé, bénéficient d'un taux de remplacement de 75 % - les trois quarts de leur dernier traitement.
    Le délai de rentabilité, c'est-à-dire la durée au bout de laquelle le montant des prestations perçues couvre la totalité des cotisations versées, ne dépasse pas trois ans pour les sénateurs, trois ans et sept mois pour un député. Au-delà, c'est tout bénéfice.

    Les voyages forment la vieillesse
    Quant au rendement, c'est-à-dire le rapport entre les prestations reçues et les cotisations versées, il atteint 7,40 euros pour 1 euro cotisé. À comparer avec le rendement des retraites du privé : 1,32 euro pour 1 euro cotisé à l'Arrco.
    Au bout d'une carrière pleine (40 annuités cotisées), un sénateur percevait en 2009 une pension de 6440 euros nets par mois, et un député sensiblement autant. Les uns comme les autres ayant la possibilité de cotiser double pendant les 15 premières années de leur mandat, ils peuvent percevoir leur retraite à taux plein au bout de 23 ans de «carrière» seulement. Et au bout d'un seul mandat (six ans) un sénateur sera assuré de toucher 1932 euros nets de retraite mensuelle, soit 30 % de plus que la retraite moyenne perçue par un salarié du privé au terme d'une carrière complète.
    Aussi confortable que paraisse leur sort, tous les élus ne s'en contentent pas : presque tous, au contraire, cumulent leur pension de sénateur avec une retraite d'élu local, dans la limite du plafond légal : une fois et demi l'indemnité parlementaire de base, soit 8314 euros en 2009. En outre, les sénateurs issus de la fonction publique peuvent cumuler leur retraite parlementaire avec une retraite de fonctionnaire à taux plein, et cette fois sans plafond.
    Nul n'étant immortel, nos élus, sénateurs ou députés, ont également veillé à ne pas laisser dans l'embarras leur veuve et leurs orphelins s'il devait leur arriver quelque accident malheureux : en cas de décès le conjoint survivant continuera à percevoir les 2/3 de la retraite, sans plafond ni conditions de ressources, et chaque enfant touchera 10 % de la pension jusqu'à l'âge de 25 ans. La comparaison s'impose encore une fois, non seulement avec le secteur privé, mais aussi avec le public.
    Pour la bonne bouche, les anciens sénateurs bénéficient de facilités de transport : s'ils se déplacent en avion, ils peuvent se faire rembourser par le Sénat la moitié du prix de leur billet (et de celui de leur conjoint s'il les accompagne) dans la limite de 12 déplacements sur les lignes métropolitaines. Le Sénat prend aussi en charge l'attribution à ses vétérans d'une carte de circulation « forfait France entière 1ère classe » qui leur donne droit à voyager gratuitement (billets et réservations, hors supplément - rien n'est parfait... ) sur le réseau SNCF. C'est sans doute ce qu'on appelle un train de sénateur...

    Le beau fromage des syndicalistes
    Si les élus sont bien lotis, les syndicalistes ne s'en tirent pas mal non plus. Leur «truc» consiste à appartenir quelque temps au Conseil économique, social et environnemental (CESE), l'un des plus beaux fromages de la République, dont le régime de retraite est calqué sur... celui des parlementaires, bien sûr.
    Pour un seul mandat de cinq ans, le conseiller économique et social perçoit près de 800 euros par mois (soit l'équivalent de la pension des artisans et des commerçants après une carrière complète, remarque encore l'association Sauvegarde Retraites).
    Il suffit d'avoir cotisé 30 années et demie pour atteindre le taux plein, soit 75 % de l'indemnité totale brute.
    Côté rendement, 1 euro cotisé en rapporte 6,18 à la retraite. Les cotisations des conseillers ne couvrent au demeurant que 13 % des dépenses du régime. le reste étant payé par l'État. Il importe donc peu que ce régime spécial soit largement déficitaire : « Le vote de la loi de financement 2010 le montre : ces champions de la revendication ont "négocié une rallonge" pour garantir le niveau de leurs retraites », souligne le bulletin de Sauvegarde Retraites. « Grâce à quoi, la subvention d'État est passée de 4,57 millions d'euros en 2008 à 6,26 millions en 2010. Ainsi, pendant qu'ils baissent nos retraites, les syndicalistes garantissent les leurs.»
    On croise en effet au CESE, où toutes les organisations professionnelles et les trois principales organisations patronales disposent d'un groupe, de nombreuses personnalités marquantes du petit monde syndical, comme le secrétaire général de la CFTC, Philippe Louis ; celui de la CFE-CGC, Gérard Labrune ; le secrétaire général adjoint de l'UNSA, Jean Grosset... Beaucoup d'autres y sont passées et ont acquis des droits à cette retraite dorée, comme l'actuel secrétaire général de Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly, qui en fut membre de 1994 à 1999. Et les spécialistes syndicaux des retraites ne dédaignent pas du tout d'y séjourner eux aussi quelque temps : Jean-Christophe Le Guigou pour la CGT ou Jean-Marie Toulisse pour la CFDT, qui y ont eu leur rond de serviette jusqu'en 2004. Ils y siégeaient encore en 2003, lorsqu'ils représentèrent leurs syndicats lors de la négociation sur la réforme des retraites...
    Jean-Pierre Nomen monde & vie. 24 avril 2010

  • Désinformation sur les entrées d'immigrés : Polémia fait le point

    Pour l’oligarque Philippe Manière, « la France a un flux migratoire extrêmement ténu ». Pour le consultant Jean-Paul Gourévitch, « la population d’origine étrangère résidant en France s’accroît au rythme de 0,15% par an » (soit environ 100.000 par an). Ces affirmations sont fausses. Elles minorent gravement la réalité. Jean-Yves Le Gallou en apporte la démonstration.
    Polémia.

    1-Ceux qui minorent les flux migratoires ont une excuse : ils s’appuient sur une lecture rapide de certains chiffres de l’INSEE. Cet organisme évalue effectivement « le solde migratoire » à 77.000 en 2011 (entrées nettes d’étrangers corrigées par le flux net de Français partant ou revenant de l’étranger).

    Mais quand on utilise des statistiques, il faut faire attention aux… astérisques : l’INSEE précise ainsi qu’il s’agit de « données provisoires », appelées, donc, à être corrigées et qui ont été corrigées par le passé. C’est ainsi que de 1999 à 2005 l’INSEE a fait varier son estimation du solde migratoire annuel entre 62.500 et 92.192 avant de procéder quelques années plus tard à un « ajustement ». En bref, de 1999 à 2005, selon les chiffres définitifs de l’INSEE la population française a crû de 3.062.000 habitants : 1.784.000 étant dû au solde naturel, le reste se partageant entre un solde migratoire de 617.000 et un « ajustement » de 661.000. Qu’en termes pudiques ces choses-là sont dites : le solde naturel (naissances moins décès) étant connu, « l’ajustement » n’est rien de plus que le nom en novlangue du solde migratoire. Ainsi, de 1999 à 2005 l’INSEE a affiché un solde migratoire annuel moyen de 88.000 avant de le réviser en catimini à la hausse et de le porter à 182.000 soit un doublement.

    SOURCE : Bilan démographique 2011

    2-Le plus étrange est que l’INSEE affiche à nouveau, à partir de 2006, un solde migratoire moyen modeste à hauteur de 76.000 seulement. Par quel miracle le solde migratoire aurait-il pu diminuer de moitié de 2006 à 2011 par rapport à la période 1999/2005, alors même que la délivrance des titres de séjour est restée stable, que le nombre des demandeurs d’asile a fortement progressé et que chaque année les clandestins bénéficiaires de l’Aide médicale d’Etat augmente de 15% par an ? Gageons qu’il n’y a pas de « miracle » et qu’il suffit d’attendre le prochain « ajustement » de l’INSEE.

    3-Pour se faire une opinion juste de l’évolution des entrées d’étrangers et de la progression de la population d’origine étrangère nous nous proposons d’analyser l’évolution sur 10 ans du « stock » de populations étrangères et des différents flux d’entrées et de sorties qui l’affectent. Selon les recensements partiels de l’INSEE (Chirac et Jospin ont supprimé les recensements généraux), il y avait 3.771.000 étrangers en France en 2009 au lieu de 3.338.000 en 1999, soit 443.000 de plus en 10 ans, soit 44.000 de plus par an. Dans le même temps, de 1999 à 2009, 1.427.000 étrangers ont acquis la nationalité française et disparu des statistiques comme étrangers. Toujours durant la même période (31 décembre 1999 au 31 décembre 2009), 236.000 étrangers sont décédés (environ 4% du total des décès). Le nombre des étrangers nouveaux s’élève donc à 443.000 + 1.427.000 + 236.000 soit 2.160.000, soit 216.000 par an, soit 0,325% de la population, plus du double de l’estimation de Jean-Paul Gourévitch.

    SOURCES :
    Population étrangère et immigrée
    Accès à la nationalité française
    Décès par sexe et nationalité (voir dans le 2e § du texte le renvoi à  « tableau 66 France »)

    4-Cette augmentation du nombre des étrangers supplémentaires a deux causes : les naissances et le solde des entrées. Durant cette même période 563.000 enfants sont nés étrangers de deux parents étrangers, soit 56.000 par an (les enfants nés d’un parent étranger et d’un parent français sont réputés français). Par soustraction, cela signifie qu’il est entré, de 1999 à 2009, 1.597.000 étrangers supplémentaires durant la même période, soit 160.000 par an, soit 0,025% de la population. Ce chiffre doit évidemment être considéré comme un minimum : il suppose que le recensement de 2009 ait été correctement effectué et extrapolé, ce qui est douteux. Quoi qu’il en soit, ce chiffre est proche de celui de 200.000 que nous avions avancé, à partir des déclarations d’entrées, lors du dernier colloque de l’Institut de géopolitique des populations.

    Le grand remplacement de population

    5-Ces chiffres arides ne donnent qu’une idée incomplète du grand remplacement de population en cours. Ainsi, plus du tiers des décès d’étrangers concerne encore des Portugais ou des Espagnols. A contrario, les naissances d’un ou deux parents étrangers concernent à 90% des ressortissants hors Union européenne.

    Les statistiques de naissances 2011 de l’INSEE, selon le pays de naissance des parents, sont, elles aussi, éclairantes : sur 823.000 naissances, 604.000 proviennent de deux parents nés en France (Français de souche, Domiens, ou immigrés de deuxième ou de troisième génération) soit 75%. Pour le quart des naissances, les deux parents ou l’un des deux est né à l’étranger : pour 191.000, soit 87%, de ces 219.000 naissances, l’un des deux parents ou les deux parents sont nés hors Union européenne. L’évolution du nombre des naissances de 1998 à 2011 est aussi éclairante : lorsque les deux parents sont nés en France, le nombre des naissances augmente de 2%, lorsque l’un des deux est né en France de 13%, lorsque les deux sont nés à l’étranger de 38%.

    SOURCE : Naissances selon la nationalité des parents http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF02233

    L’analyse de l’indice conjoncturel de fécondité pour l’année 2008 complète ce tableau : le taux moyen de 2,01 par mère est très fortement contrasté : il s’élève à 3,99 pour les femmes étrangères hors Union européenne. Voilà des données à garder en tête quand le gouvernement, l’INSEE, l’INED et les médias se féliciteront des « bons chiffres » de la « natalité française » pour 2012 (cela ne saurait tarder !).

    SOURCE : Bilan démographique 2011 / La Fécondité reste élevée http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1385/ip1385.pdf

    La minoration des chiffres par précaution

    Dans la dernière monographie (novembre 2012) de Contribuables associés sur « L’immigration en France, dépenses, recettes, investissements, rentabilité », Jean-Paul Gourévitch réévalue à la baisse – à 17 milliards au lieu de 36 milliards dans sa première étude – le coût de l’immigration. L’étude est intéressante et paraît bien documentée. Son résultat est néanmoins surprenant : en décalage avec les études antérieures de son auteur et les travaux de l’Institut de géopolitique des populations. Polémia va examiner cette étude. D’ores et déjà, il apparaît que sur un point crucial – le nombre d’entrées annuelles d’immigrés – l’étude sous-estime manifestement la réalité comme nous l’avons démontré ci-dessus. Or le coût marginal (en investissement et en charges sociales d’un étranger supplémentaire) est élevé. Les nouveaux chiffres de Jean-Paul Gourévitch sont donc probablement sous-évalués. Dans un domaine où la pression du politiquement correcte est puissante on ne peut exclure l’hypothèse d’une minoration par précaution.

    En vérité, là où les statisticiens s’effraient des chiffres qu’ils découvrent, ce sont les écrivains qui aident le mieux à prendre conscience de la réalité. Millet ou Camus nous éclairent davantage que l’INSEE, ou l’INED. Mais cela n’interdit pas de corriger les désinformations. Cent fois sur le métier remettons notre ouvrage !

    Jean-Yves Le Gallou http://www.polemia.com
    2/01/2013

  • États-Unis : Le FBI prévoyait-il d’assassiner des membres d’Occupy Wall Street ?

    Les documents obtenus grâce au Fonds pour la Justice Civile et l’organisation américaine de défense des droits humains et civiques, ont révélé que le FBI, le Département de la Sécurité Intérieure, l’armée américaine et des entreprises, ont tous coopéré ensemble afin de surveiller et d’enquêter sur les manifestants d’Occupy Wall Street, en tant que terroristes et criminels.

    De plus, un plan visait à utiliser des tireurs d’élite pour assassiner des manifestants et les leaders du mouvement.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Alain Soral et Oscar Freysinger VS l'ignorance des gauchos

  • Vladimir Poutine accorde la citoyenneté russe à Gérard Depardieu

     

    Le président Vladimir Poutine a accordé jeudi la citoyenneté russe à l'acteur français Gérard Depardieu, qui a menacé récemment de renoncer à son passeport français pour protester contre les augmentations d'impôts visant les plus riches.

    "Vladimir Poutine a signé un décret accordant la citoyenneté russe au Français Gérard Depardieu", a précisé le Kremlin dans un communiqué.

    Gérard Depardieu, star du cinéma français, avait annoncé dimanche que la décision du Conseil constitutionnel français de censurer la taxation à 75% des contribuables les plus aisés "ne changeait rien" à son installation en Belgique.

    Le gouvernement français a cependant annoncé son intention d'aller de l'avant pour augmenter la pression fiscale sur les personnes gagnant plus d'un million d'euros par an, en adoptant de nouvelles mesures pour que ce projet soit conforme à la Constitution.

    Le président Poutine avait déjà annoncé en décembre qu'il était prêt à accorder un passeport à Gérard Depardieu si celui-ci le souhaitait. "Si Gérard veut vraiment avoir un permis de séjour ou un passeport russe, c'est une affaire réglée, et de manière positive", avait-il dit lors d'une conférence de presse.

    Peu après les déclarations du président russe, le Premier ministre, Dmitri Medvedev, avait réitéré l'invitation faite à l'acteur français de s'installer en Russie, en l'assurant qu'il ne risquait pas d'augmentation d'impôts dans ce pays.

    En Russie, l'impôt sur le revenu est de 13% pour tous.

    Une polémique a éclaté en France après que le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a qualifié l'exil fiscal de l'acteur français âgé de 64 ans d'"assez minable".

    Se sentant "injurié" par ces propos, Gérard Depardieu, qui a acheté une propriété à Néchin, un village proche de la frontière française connu pour abriter de riches expatriés français, avait annoncé vouloir "rendre" son passeport français et envisager de prendre la nationalité belge.

    Célèbre en Russie, Depardieu apparaît régulièrement dans diverses publicités. En novembre dernier, il en a tourné plusieurs pour la banque Sovietski, pour une marque de ketchup et pour un magasin d'alimentation.

    Il assiste également souvent à des festivals de cinéma en Russie. Il a notamment déjà été membre du jury du festival du film de Moscou.

    En octobre dernier, il a participé à des célébrations officielles à Grozny, capitale de la Tchétchénie, au cours desquelles il avait lancé: "Gloire à la Tchétchénie, gloire à Kadyrov", en s'affichant aux côtés de Ramzan Kadyrov, numéro un de cette république, accusé de multiples exactions par les ONG de défense des droits de l'homme.

    Ce dernier s'est d'ailleurs dit prêt à accueillir l'acteur dans cette république instable du Caucase.

    Un porte-parole de M. Kadyrov a indiqué jeudi que cette invitation tenait toujours.

    "Nous confirmons que si Depardieu veut s'installer en Tchétchénie, cela sera très apprécié", a déclaré ce porte-parole Alvi Karimov à la radio Echo de Moscou.

    "Les conditions nécessaires pour une vie agréable et un travail créatif seront mises en place", a-t-il ajouté.

    Source: Yahoo

    http://partinationalfrancais.hautetfort.com/

  • Vivement le « mariage pour tout » ! Pourquoi arrêter le Progrès ?

    En matière de morale, deux principes philosophiques structurent notre vision du monde. Platon a résumé ces deux principes par les figures d’Hermogène et de Cratyle dans le dialogue platonicien qui porte le nom de ce dernier.

    Dans un de ses maître-ouvrages1, Renaud Camus signale à juste titre que le premier incarne la gauche, et le second la droite ; l’un le progrès, l’autre le conservatisme. Nôtre monde est sans doute du côté d’Hermogène, et le « mariage pour tous » que Hollande revendique comme un progrès l’exemple type d’une notion acceptée comme une convention sociale, qui se trouve à la merci d’un changement de définition sous l’effet d’un consensus nouveau. Car quoi de commun entre le mariage catholique, qui constitue le raccommodage de la plaie liée au péché originel ainsi que le rachat de la misère humaine par l’immortalité de substitution que lui offre la procréation, et le « mariage » pour tous ? Rien sinon les sept mêmes lettres qui dans un cas disent « cataplasme » et dans l’autre profèrent « droit » et « égalité »…

    Cependant, du strict point de vue d’Hermogène, on peut se demander pourquoi s’arrêter subitement au « tous » ? Loin de nous l’idée de vociférer avec les intégristes de tout poil et d’assimiler ce « mariage pour tous » à d’éventuelles perversions criminelles, comme l’inceste et la pédophilie. [...]

    Rémi Lélian - La suite sur Causeur

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  • Rompre avec l'antiracisme, le « communisme du XXIe siècle

    « Gouverner, c'est prévoir ».
    Les gouvernants d'hier qui se sont succédé depuis plus de trente ans n'ont pas prévu les conséquences de la poursuite continue d'une immigration non européenne, de l'échec inéluctable de l'intégration de populations de plus en plus nombreuses, venues de plus en plus loin ; ils n'ont pas davantage prévu les effets des déséquilibres démographiques et sociaux qui en ont résulté ; ils n'ont pas vu, non plus, les dangers de la multiplication des zones de non-droit et du développement d'une économie de rente dans les banlieues immigrées. Les émeutes du ramadan 2005 sont la conséquence de cet aveuglement ; mais elles ne sont que le premier soubresaut des conflits à venir.
    Les gouvernants d'aujourd'hui peinent à voir que l'immigration noire africaine dont le flux s'intensifie risque de créer dans l'avenir des problèmes encore plus graves que ceux déjà observés. Ils ne veulent pas davantage accepter l'idée que l'installation de l'islam dans les structures nationales et locales de la République débouchera sur des revendications sans cesse croissantes d'adaptation des lois et des coutumes françaises. Ils ne prévoient pas davantage la menace que fait peser sur la sécurité – des aéroports, des centres d'affaires, des centres commerciaux, des grandes surfaces – le fait de la sous-traiter à des sociétés qui ont souvent partie liée avec les bandes des cités.
    Les gouvernants croient conjurer le mauvais sort en focalisant la perception des risques sur le danger terroriste, qui ne peut venir que d'une minorité qu'ils pensent pouvoir isoler du reste de la population. Ils se trompent : le danger terroriste est sans doute le plus spectaculaire que fait courir à la France l'islam militant mais il n'est pas le seul et il n'est peut-être pas le plus grave.
    Un autre danger infiniment plus profond et plus diffus existe : celui du séparatisme intérieur.
    Séparatisme territorial de basse intensité qui conduit des pans entiers du territoire à échapper à la loi commune.
    Séparatisme territorial de haute intensité qui pourrait déboucher sur des revendications politiques visant à donner des lois différentes aux communes et aux départements où les populations issues de l'immigration sont en passe de devenir majoritaires : ainsi l'hypothèse d'une République islamique de Seine-Saint-Denis pourrait passer pour fantaisiste si elle n'était inscrite dans les courbes démographiques ; et le cahier des revendications de ceux qui s'appellent « les indigènes (sic) de la République » est déjà prêt.
    Ce séparatisme territorial pourrait s'appuyer sur un séparatisme social : la révolte des damnés des sous-sols ; ceux qui assurent aujourd'hui – dans ces lieux modernes et vulnérables que sont les aéroports et les centres d'affaires – la sécurité, la propreté et la logistique ; ces travailleurs-là proviennent généralement de populations issues de l'immigration et bien souvent sont dirigés par des cadres islamiques.
    Bien sûr, le pire n'est pas certain, mais il est possible, et il est singulier, que le seul domaine dans lequel le principe de précaution ne soit pas appliqué soit celui des politiques d'immigration.
    Il y a à cela, comme à l'aveuglement des gouvernants, une raison de fond justement dénoncée dans un moment de lucidité par Alain Finkielkraut : « L'antiracisme est le communisme du XXIe siècle » et il fonctionne à la perfection comme idéologie aussi totalitaire qu'incapacitante.
    En ce sens, il ne peut y avoir de vrais changements dans la conduite des politiques nationales et européennes sans rupture avec les paradigmes dominants.
    1. Reconnaître les différences et affirmer son identité
    Le capitalisme partage avec le socialisme l'idée que les hommes se réduisent à des consommateurs et des producteurs ; ce qui conduit à sous-estimer, voire à nier, les différences de mentalités liées à la diversité des origines et des appartenances civilisationnelles ; en ce sens, croire que les populations musulmanes ont vocation à penser et à agir comme les Occidentaux est une erreur ; tout comme celle qui consiste à nier les valeurs particulières de nos racines européennes et chrétiennes.
    2. Refuser la culpabilité et assumer la fierté d'être soi-même
    La culpabilisation assourdissante de la France et de l'Europe est à la fois injustifiée et incapacitante ; les Français doivent se réapproprier leur histoire – qui leur est aujourd'hui volée – et ne pas se laisser imposer la seule mémoire culpabilisante des minorités ethniques ou religieuses.
    3. Respecter les libertés individuelles mais aussi réaffirmer la souveraineté nationale
    La politique de l'immigration est aujourd'hui abordée sous le seul angle des droits (qui vont bien au-delà des libertés) individuels : droit au séjour, droit aux aides sociales, droit aux soins, droit au logement ; et ce au détriment de la souveraineté nationale qui doit fixer les règles collectives : droit d'entrée et de rester ou non sur le sol national. Un rééquilibrage est manifestement nécessaire.
    Cela suppose évidemment une rupture claire avec l'idéologie « antiraciste » qui nie les différences tout en rendant impossible l'exercice collectif de la souveraineté nationale.
    Jean-Yves Ménébrez
    © Polémia
    05/03/06