Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

anti-national - Page 1185

  • Appel du Parti de la France à manifester le 13 janvier

    Le gouvernement socialiste s’apprête à présenter un projet de loi qui dénature le mariage, détourne l’adoption et détruit l’institution du mariage conforme à l’ordre naturel.

    En permettant l’adoption d’enfants par les couples homosexuels, il ouvre la voie à la double peine infligée aux orphelins en quête d’une nouvelle famille. Déjà privés de leurs parents naturels, les orphelins se verront de surcroît privés de la possibilité de se reconstruire avec un père et une mère d’adoption.

    Cette loi infâme ouvre aussi la voie à la généralisation de la procréation médicalement assistée pour les femmes homosexuelles et au commerce des utérus reproductifs pour les hommes homosexuels. Le soit disant « droit » des homosexuels à avoir des enfants aboutit de fait au commerce et au trafic des ventres et des orphelins. La location des ventres féminins fera donc bientôt partie des valeurs de leur République.

    Ce projet révoltant suscite à travers toute la France une naturelle et légitime révolte populaire et pacifique qui se concrétisera à nouveau le 13 janvier prochain à Paris.

    Le Parti de la France appelle tous nos compatriotes à descendre massivement dans la rue afin de défendre l’institution naturelle de la famille célébrant l’union d’un homme et d’une femme ainsi que les droits de l’enfant à avoir un père et une mère.

    Le Parti de la France appelle ses militants et sympathisants à se retrouver le dimanche 13 janvier à partir de 13 heures, Place Pinel à Paris 13ème (métro Nationale) et à participer aux côtés de l’Institut Civitas à la mobilisation générale. Il invite tous les militants de la cause nationale à s’associer à ce salutaire élan de résistance populaire sans tenir compte des mots d’ordre de celles et de ceux qui désertent ce combat essentiel.

    Tous à Paris le 13 janvier prochain !

    http://fr.altermedia.info

  • Manifestation du 13 : Barjot dérape !

    Frigide Barjot, responsable de la manifestation pour tous, était hier l’invitée de la radio RTL. Elle a déclaré (cliquez pour écouter l’interview ), qu’il y aurait bien un char homosexuel lors de la manifestation qu’elle organise !

    L’annonce n’est pas nouvelle, mais on avait fini par croire qu’elle avait renoncé à ce projet. Les autres organisateurs avaient en effet pris leur distance : Xavier Bongibault en dénonçant le caractère « clivant » d’un tel char, réduisant en effet les personnes à leur orientation sexuelle, et Tugdual Derville en évoquant un « dérapage » verbal. Puis silence sur le sujet. Hier, soit à trois jours de la manifestation,  Mme Barjot est revenue sur ce thème, confirmant la présence d’un char « gay » lors du défilé du 13 janvier. Sans concertation préalable avec les autres organisateurs.

    Le droit naturel, à l’échelle individuelle ou à l’échelle sociale, en éthique ou en politique, ne se divise pas : manifester pour le défendre en politique, et le nier en éthique par la promotion de l’homosexualité, voilà qui n’a pas de sens. Pour le moins, nous aurions pu nous mettre d’accord en rappelant que la politique ne s’intéresse pas à la vie sexuelle et privée des individus -et c’est bien la raison pour laquelle le mariage, qui a une fonction sociale, ne saurait être la simple reconnaissance d’un amour : et dans ce cas, évitons d’évoquer les comportements privés lors d’une manifestation contre le « mariage » homosexuel, en n’exposant pas ostensiblement, par exemple, des personnes en raison de leur orientation sexuelle. La personne ne s’identifie d’ailleurs pas à ses pulsions sexuelles : une telle réduction ne grandit pas l’homme…

    Quoiqu’il en soit, les élucubrations de Mme Barjot, qui tente d’obtenir un brevet de respectabilité en donnant des gages de bonne volonté à la caste gaucho-médiatique, discrédite totalement sa démarche. Rendez-vous donc dimanche 13 janvier, à 13 heures, dans le XIIIe arrondissement de Paris, place Pinel (métro Nationale), pour se rendre place Vauban !

    http://www.contre-info.com/

  • Questions de société : la droite court derrière la gauche…

    La droite, frileuse et trop perméable au politiquement correct, incapable de se libérer de l’asservissement idéologique de son adversaire, finit toujours par rattraper la gauche. Elle n’a finalement qu’un train de retard sur la gauche. Un exemple : le PACS. La droite parlementaire s’y oppose durant le vote au parlement, puis s’y rallie, et entend enfin poursuivre son amélioration. Une preuve ? En image !

    http://www.contre-info.com/

  • Résistons !

    Anna Cabana journaliste au Point expliquait ce matin dans sa chronique  sur BFM TV que si  « les élus UMP donnent de la voix pour dire tout le mal métaphysique et sociétal qu’ils pensent du mariage gay », ce  n’est qu’un « bruit de fond. » « Aucun discours ne se détache. Ce n’est pas faute de tenter d’instrumentaliser l’événement, selon l’expression d’un proche de Copé, qui explique que l’UMP doit se servir du mariage homosexuel comme d’un prétexte miraculeux pour ressouder des troupes déboussolées par les guerres d’ego psychodramatiques des derniers mois. Encore faudrait-il incarner cette lutte, non pas des classes, mais des mœurs ». Une impossibilité qui tient  déjà au fait, comme nous l’avons souligné dans nos articles récents, de la politique antifamiliale menée avec constance  par tous les gouvernements dit  de « droite » depuis quarante ans,  qui,  sous l’influence des idées progressistes,  ont  largement  renoncé à défendre les valeurs fondatrices de notre civilisation.

    Si le lobby LGBT au sein de l’UMP ne manifestera bien évidemment pas dimanche prochain, d’autres personnalités,  soutenant François Fillon ou Jean-François Copé, ont annoncé leur refus de toute participation.  Outre  M. Fillon, Alain JuppéFrançois Baroin, Christian Estrosi,  Nathalie Kosciusko-MorizetBruno Le MaireRachida Dati, Luc Chatel, ou encore Jean-Pierre Raffarin  resteront à la maison pour regarder Michel Drucker.  Tout  comme le député filloniste  Jérôme Chartier qui  explique que s’il ne défilera  pas c’est au nom de « la responsabilité conférée au parlementaire »  de représenter  les Français «  sur les plateaux de télévision   et dans l’hémicycle ». Nous sommes priés d’admirer l’intelligence de la justification…

    Unanimement  opposé au mariage et à l’adoption  pour les couples d’un même sexe, le Front National est le seul mouvement politique d’envergure qui, non pas pour des motifs trivialement politiciens, mais au nom de l’essence même de la philosophie politique qui est la sienne,  s’oppose à ce projet. Le Mouvement  national, et les Français le comprennent instinctivement, même ceux d’ailleurs qui ne votent pas  pour lui, est crédité d’une fermeté et d’une constance dans la défense des fondamentaux : identité, souveraineté, tradition, culture.  Et dans ce cadre la famille est aussi pour les cénacles mondialistes, un « verrou à faire sauter » pour instaurer ce monde gris, indifférencié, peuplés  d’individus interchangeables sans attaches ni racines, ou les communautés nationales  auront laissé place aux  masses manipulables  régies   uniquement  par leurs désirs  consuméristes.

    Le site Polemia le rappelait parfaitement le 4 janvier dernier, « L’inscription dans le débat du mariage homosexuel relève  du leurre », « puisque cela n’est pas la préoccupation de l’immense majorité des Français (…) » et de «  la démarche idéologique aussi, puisqu’il s’agit d’une étape de plus dans la déconstruction des repères et des identités. On est ici au cœur de l’idéologie médiatique dominante fondée sur l’alliance du capital (attaché au mondialisme et à la suppression des frontières) et de la caste journalistique (attachée à la destruction des traditions). Après s’être attaqué à la nation (du latin « natio ) il est logique de s’attaquer à la naissance, au risque d’effacer les repères de la généalogie. »

     Gilles-William Goldnadel pointait  pareillement il y a quelques mois sur Atlantico, cette volonté de « déstructuration de la société française et même de l’individu attaqué non seulement dans son identité culturelle, nationale mais encore aujourd’hui sexuelle par l’élaboration des théories du genre », conjointe à cette attaque contre la famille.

    Le site Nouvelles de France a publié en exclusivité  jeudi  une remarquable tribune l’écrivain français et agrégé de philosophie Thibaud Collin (parue dans le livre Tous pour le mariage – Le mariage homosexuel en question). Il relève que « l’ouverture du mariage civil aux couples de même sexe porte nécessairement en elle la possibilité de la PMA  (procréation médicalement assistée) , de la GPA (gestation pour autrui)  et la levée de la monogamie. En effet, à partir du moment où le mariage s’est séparé de son référent dans un ordre naturel antérieur auquel son caractère institutionnel s’adossait, au nom de quoi limiter a priori les volontés contractuelles ? (…).  Au nom de quoi empêcher trois ou quatre adultes de créer une vie commune organisée par des droits et devoirs réciproques et leur permettant de réaliser des projets parentaux à géométrie variable ? »

    « L’ouverture du mariage aux couples de même sexe signifie donc sa radicale contractualisation puisque l’État n’a plus de référent externe pour déterminer des limites objectives. On entre ainsi dans la logique de l’arbitraire où seuls l’état des mœurs et la mentalité présente sont les critères momentanés du permis et de l’interdit. Le vote de cette loi illustrerait ce que l’on pourrait appeler un État libertaire. Autant dire que l’État nierait sa responsabilité de garantir les droits des plus faibles, en l’occurrence de certains enfants qui seraient privés de biens essentiels nécessaires à leur développement. »

    Figure emblématique du Système,   le milliardaire rose Pierre Bergé,  parrain et bailleur de fonds  de SOS racisme, du sidaction  et  du magazine Têtu, a d’ailleurs vendu la mèche en affirmant  le 16 décembre dernier  sur le site du Figaro : « Nous ne pouvons pas faire de distinction dans les droits, que ce soit la PMA, la GPA ou l’adoption. Moi je suis pour toutes les libertés. Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? C’est faire un distinguo qui est choquant ».

    Ce qui est vraiment  choquant, comme l’a rappelé Paul-Marie Couteaux sur  France 3  dans l’émission de Frédéric Taddéi,  c’est le risque assumé par les tenants de l’idéologie libérale-libertaire  d’une  « rupture anthropologique dans la civilisation »,   « le refus de la loi naturelle que protège toutes les transcendances », « une violence faite à la nature et qui coûtera très cher comme toutes les violences faires à la nature »

    Ce que nous voyons ici à l’œuvre est aussi du ressort de l’idéologie révolutionnaire, « faustienne »,  portée par un certain nombre de sectes  humanistes et autres clubs  et cercles de réflexions qui font profession de républicanisme mais certainement pas d’un attachement viscéral  à une réalité charnelle, la France, la plus vieille nation du monde avec la Chine.

    Il y a quelques années déjà,  l’écrivain Jean Raspail pointait le travail de sape du,  des lobbies antinationaux qui trahissent la France au nom d’une idéologie dite républicaine mais qui n’est en fait  que le faux nez de la folle et destructrice  utopie cosmopolite .

    « Ce que je ne parviens pas à comprendre » écrivait-il , « c’est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d’hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n’ose dire cyniquement, à l’immolation d’une certaine France (évitons le qualificatif d’éternelle qui révulse les belles consciences) sur l’autel de l’humanisme utopique exacerbé. Je me pose la même question à propos de toutes ces associations omniprésentes de droits à ceci, de droits à cela, et toutes ces ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l’Etat (éducation, magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces pétitionnaires innombrables, ces médias correctement consensuels et tous ces « intelligents » qui jour après jour et impunément inoculent leur substance anesthésiante dans l’organisme encore sain de la nation française. »

     C’est au réveil, au sursaut salvateur que le FN convie le peuple français. C’est là sa raison d’être.  Marcher   le 13 janvier dans les rues de la capitale, notamment  aux côtés de Bruno Gollnisch, c’est aussi marquer son refus de cette  descente au tombeau de notre civilisation. A dimanche !

    http://www.gollnisch.com

  • De l'“intervention humanitaire" en Libye (2011)

    Entretien avec le Prof. Dr. Vijay Prashad (Etats-Unis)
     Le professeur Vijay Prashad est né et a grandi à Calcutta en Inde; Il est aujourd’hui le directeur du département des “Etudes internationales” au Trinity College d’Hartford, dans le Connecticut aux Etats-Unis. Il est l’auteur d’une histoire du tiers-monde, intitulée “The Darker Nations”. Il nous déclare: “Il aurait été bien embarrassant de faire passer Khadafi devant un tribunal”. Notre professeur d’origine indienne ne critique pas seulement l’attaque de l’OTAN contre le convoi qui transportait Khadafi mais aussi l’assassinat de l’ancien dictateur libyen.
     Q.: Prof. Prashad, nous venons de lire le bilan que vous tirez des 42 ans de règne de Khadafi. Comment jugez-vous l’assassinat du Colonel et de son fils Moutassim ?
     VP: La façon dont a été conduite l’attaque de l’OTAN contre le convoi, puis l’exécution de Khadafi, sont des faits particulièrement interpellants parce qu’ils sont en contradiction formelle avec les principes de l’ONU et de la Convention de Genève qui interdisent les exécutions perpétrées sans jugement. Philip Alston, qui fut jadis le porte-paroles de l’ONU, avait établi des critères très clairs, s’opposant aux assassinats délibérés ou aux meurtres “spontanés”. Je suis heureux d’apprendre que l’ONU fera enquête à propos de la mort de Khadafi, même si l’organisation ne pourra pas imposer des mesures sévères. Car elle enquêtera seulement sur l’espace-temps entre la capture de Khadafi et sa mort, et ne se penchera pas sur l’attaque aérienne contre le convoi qui le transportait, alors que ce convoi ne présentait aucun danger pour la vie de civils.
     Q.: L’OTAN prétend le contraire : les véhicules auraient présenté un “danger considérable” pour la population civile...
     VP: Vu la situation, cette affirmation est dépourvue de crédibilité. En quoi consistait donc le “danger considérable” ? Nous devrions recevoir plus de preuves et non pas seulement nous contenter de cette affirmation. Qui est de nature irresponsable. Les affirmations de ce genre ne peuvent en rien constituer les bases rationnelles d’une explication. Y a-t-il des preuves que le convoi attaquait des civils ? Comment l’oeil du ciel a-t-il pu le savoir ? Si l’on tient compte de la longue histoire des tentatives d’assassinat par voie aérienne  — comme par exemple par le biais de drones —  on ne peut déduire, dans le cas qui nous préoccupe, qu’il y avait un combat réellement engagé. L’affirmation de l’OTAN ne me convainc pas.
     Q.: Dans l’ensemble, l’attaque de l’OTAN contre la Libye peut-elle être qualifiée d’ “intervention humanitaire” ?
     VP: Si cela avait été une “intervention humanitaire”, au sens véritable du terme, l’OTAN aurait d’abord tenté d’amener les parties à une table de négociations pour chercher les bases d’une paix. Ensuite, l’OTAN aurait alors rapidement veillé à ouvrir des “corridors humanitaires” vers l’Egypte, la Tunisie, le Tchad et l’Algérie, pour permettre aux civils, coincés dans les villes assiégées, de fuir. Rien de cela n’a été fait. Dans le cas de la Libye, nous avons plutôt affaire à une forme guerrière d’“intervention humanitaire”. Elle parie sur une victoire militaire au lieu de parier sur un processus qui aboutirait à une solution pacifique du conflit. Car on voit désormais que la vengeance est à l’oeuvre et que sévissent des groupes armés dans tout le pays. C’est une terrible tragédie.
     Q.: Y avait-il intérêt à faire taire Khadafi ?
     VP: Très probablement. Khadafi aurait eu beaucoup de choses à dire. Par exemple sur l’étroite collaboration entre le MI5 britannique, la CIA et les services secrets égyptiens qui utilisaient les prisons libyennes pour pratiquer la torture. Et cela n’aurait été qu’une anecdote parmi de nombreux faits... Khadafi aurait eu pas mal de choses à raconter sur Berlusconi. Ou sur les puissances arabes du Golfe, qu’il haïssait, et qui le haïssaient encore davantage.
     Q.: Dans votre livre, vous faites une distinction entre le Khadafi des premières décennies de son règne et le Khadafi ultérieur...
     VP: Oui. Je pense qu’il y a eu, pour parler simple, deux Khadafi. Les Etats inféodés à l’OTAN cherchent à faire oublier que le Khadafi de ces dernières années a été une sorte de réformateur néo-libéral et un allié contre le terrorisme. Le Khadafi des premières décennies, entre 1969 et 1988, fut un homme d’Etat soucieux de créer des “biens sociaux” pour son peuple. La population s’est habituée à être gâtée. Mais quel avenir attend aujourd’hui la Libye, selon les propres paroles du secrétaire général de l’OTAN? Elle aura des dirigeants pro-occidentaux, qui lui offriront une fausse liberté politique et lui imposeront le néo-libéralisme, afin de fabriquer une sorte de Dubai en Méditerranée. N’est-ce pas là le but déclaré?
     (entretien paru dans DNZ, Munich, n°45/2011).
    R.Steuckers

  • Les mensonges de France 2 prouvés par Radio-TV Moscou

    IDÉO À NE PAS MANQUER - À partir de quelques séquences relevées sur France 2, la présentatrice de Radio-TV Moscou démontre, preuves à l’appui, la manipulation médiatique et les mensonges proférés sur cette chaîne : propos déformés et diffamatoires, séquences tronquées, collusion –pour ne pas dire « complicité »- entre animateurs et invités, partis pris délibérés… Tout y passe.

    Un exemple : Dans un reportage de France 2, la voix « off » du journaliste nous présente Poutine armé d’un fusil et le présente comme un passionné de la chasse au tigre de Sibérie. "Espèce pourtant protégée", pleurniche le journaliste ému. Or, dans la séquence complète présentée par Radio-TV Moscou, le président Russe tient bien un fusil… mais c’est un fusil à seringue hypodermique destiné, non pas à tuer le tigre, mais à l’endormir pour le faire soigner par les médecins qui l’entourent. Pas mal la « manip », non ?... Voilà le genre de soupe que les médias « officiels » nous servent en permanence et à longueur de journées dans tous les domaines de ce qu'ils présentent comme étant de l'information ! A côté, Goebbels fait figure de petit garçon !
    En conclusion, s’adressant au public Français, la présentatrice ne mâche pas ses mots : « Non seulement les journalistes de France 2 vous font les poches, mais en plus, il vous prennent pour des cons. »
    Regardez comme ils sont beaux, ces menteurs professionnels payés sur nos deniers !
  • Une repentance empoisonnée

                Une fois encore, la France s’est excusée. Unis dans la repentance, confits dans la culpabilité, les Français ont été invités à suivre par procuration le nouveau chemin de croix qui leur était imposé par François Hollande à Alger, accueilli par un Abdelaziz Bouteflika qui avait tout organisé pour que cette journée de la repentance française soit en tout point celle du triomphe d’une Algérie unie face au sombre passé colonial.

    Bouteflika pouvait-il rêver plus grand triomphe ? Après avoir sévèrement matraqué l’opposition, organisée de façon embryonnaire à l’occasion d’un printemps algérien qui n’a jamais vraiment existé, l’inoxydable chef d’Etat algérien a tranquillement traversé la tourmente, essuyant à peine quelques embruns, alors que ses anciens amis ou rivaux, Ben Ali, Moubarak, Kadhafi ou Assad, ont été presque tous balayés par la nouvelle tempête du désert qui a soufflé sur le monde arabe.

    Non seulement Bouteflika a survécu, et même mieux que survécu, mais voici que l’éternel oppresseur, l’indispensable objet du ressentiment, l’inusable colonisateur, vient s’agenouiller à ses pieds et lui demander pardon. L’initiative ne peut pas mieux tomber. Elle intervient au moment le plus opportun pour renforcer le pouvoir et la crédibilité du président algérien, depuis quatorze ans maintenant au pouvoir, dans un pays toujours affligé d’une économie souffreteuse en raison de l’incurie et de la corruption des dirigeants, incapables de tirer profit des immenses ressources naturelles de l’Algérie pour favoriser son développement, mais toujours aussi prompts à s'enrichir en vertu d’une avidité insatiable. En venant présenter ses excuses au nom de la France, Hollande est venu avant tout légitimer un système corrompu qui nuit en tout premier lieu aux Algériens eux-mêmes.

    Le président français pensait-il lui aussi au pétrole algérien en venant à Alger se plonger dans le bain de foule préparé par Bouteflika ? Alors que le problème énergétique semble plus que jamais déterminer les soubresauts de la géopolitique mondiale, il pourrait sembler important de garder la main sur le très raffiné Sahara Blend[1] algérien, du moins tant que les sociétés publiques algériennes qui exploitent cette manne seront encore en mesure d’en extraire les dernières gouttes du désert, pour le plus grand mais le plus éphémère profit des dirigeants algériens qui confisquent les ressources en même temps que l’avenir de leur pays. Par-dessus les visages rieurs et les manifestations de joie des algériens amenés ce jour-là par bus entiers pour acclamer son acte de contrition, le regard de François Hollande était-il fixé sur l’horizon du Sahara, là où se trouvent les principales installations d’extraction et de raffinage d’un pays qui est le troisième producteur de pétrole en Afrique ?

    La repentance a un prix et les larmes, fussent-elles de crocodiles, se monnayent. Au-delà du sempiternel combat anticolonial que Bouteflika a besoin de rappeler de temps à autre pour faire oublier aux Algériens sa gestion calamiteuse, l’Algérie a désespérément besoin des subsides que l’ancien colonisateur est seul en mesure de lui accorder pour maintenir en vie une économie de rente placée sous perfusion et une industrie gazière et pétrolière bien peu compétitive. Etrange paradoxe qui voit donc le président français venir s’excuser au nom de l’histoire tout en cautionnant le pouvoir corrompu d’un dirigeant qui pourrait symboliser à lui seul l’égoïsme crapuleux d’une caste représentant tout ce qui peut maintenir à l’heure actuelle l’Algérie dans le sous-développement chronique. Bouteflika n’hésite pas en tout cas à pratiquer toutes les formes de chantage pour solliciter régulièrement l’aide de ceux à qui il demande de s’excuser. Ainsi, pendant que les bonnes âmes entrent en pâmoison et s’enivrent de grandes déclarations, de dignité retrouvée et d’amitié recouvrée, le jeu de dupes se renouvelle entre la France et l’Algérie : je continue à profiter des richesses de mon pays sans rien faire pour en assurer le plein développement mais tu m’accordes, mon ami François, avec ta repentance inespérée, un formidable soutien politique et financier qui me permet d’apparaître une fois de plus aux yeux de mon peuple comme un héros de l’anticolonialisme. Je te fais miroiter un accès privilégié aux ressources pétrolifères de mon pays et toi tu accepte d’acheter ce gaz que je n’arrive plus à écouler à un tarif qu’aucun autre pays ne m’accorderait. Bien sûr je reste le garant de la lutte contre l’islamisme qui vous terrifie tant de l’autre côté de la Méditerranée et puis j’accorde de vagues promesses de politique de développement économique afin d’offrir à ma jeunesse un avenir et de ne pas la pousser à choisir la voie de l’émigration, ce qui reste une arme politique à l’efficacité indéniable, n’est-ce pas cher François ?, tandis que cette main d’œuvre immigrée représente une appréciable armée de réserve qui permet de limiter les délocalisations et d’accentuer à loisir la pression salariale sur vos propres travailleurs selon des principes éprouvés… Et puis comment lui en vouloir d’ailleurs à cette jeunesse de choisir l’exil ? Grâce à l’oligarchie que je représente, on ne peut pas dire que vingt ans soit le plus bel âge de la vie en Algérie. Il vaut mieux émigrer dans ton pays, mon cher François, qui a de moins en moins à offrir d’ailleurs et qui met tellement d’application à se détester que ceux qui y débarquent ne comprennent pas cet acharnement tandis que leurs enfants, pour une partie d’entre eux, mépriseront les « Gaulois » encore plus violemment qu’eux-mêmes se méprisent…

    Comme le rappelle fort justement Bernard Lugan, le geste de Hollande, et les exigences des Algériens, mettent en avant la compétition mémorielle au détriment du traitement historique de la colonisation. Car, des controverses autour du bilan positif de la colonisation à la surenchère de la repentance dont Christine Taubira s’est fait une spécialité, l’histoire des vainqueurs et des vaincus se fait à coups de bilans comptables ou se soumet à l’interprétation victimaire, conjuguant le pathos aux exigences discrètes d’intérêts plus sordides. Il n’est pas certain que l’Algérie ou la France tirent vraiment des bénéfices de cette repentance tardive et surjouée.

    Il existe au Timor une jolie fable qui explique la formation de l’île actuelle et dit à peu près ceci : un jour, un garçon aperçut un bébé crocodile en train de mourir de soif alors qu’il tentait vainement de passer d'une lagune à la mer. Le malheureux crocodile n'était pas assez fort pour avancer en dépit de la chaleur et était condamné à mourir. Le garçon, pris de pitié, le ramassa et le porta jusqu'à la mer. Le crocodile, très reconnaissant, promit qu'il se souviendrait de cette bonté et pourrait l’aider à voyager, s’il prenait au garçon l’envie de l’appeler pour le porter sur son dos. Le garçon fit ainsi beaucoup de voyages avec le crocodile, mais un jour, ce dernier eut envie de manger le garçon. C'était son instinct animal qui le guidait en cela. Mais sa conscience le tourmentait et, avant d’agir, il prit conseil auprès des autres animaux de la forêt. Tous n’eurent pas de mots assez durs pour condamner son ingratitude. Le crocodile, honteux, prit alors le garçon sur son dos et ne pensa plus jamais à le manger. Ayant atteint un âge avancé, il lui dit alors, au seuil de sa mort: "Ami, il n'existe pas d'assez grande récompense pour la bonne action que tu as faite pour moi. Je dois maintenant mourir. Je vais me changer en une terre, un pays où toi et tes descendants vivrez de ma substance."Et le crocodile devint l'île de Timor ou les gens sont bons et s’exclament toujours, quand ils traversent une rivière : "Crocodile, je suis ton petit-fils, ne me dévore pas."

    La force des mythes réside dans leur universalité. Quelle que soit la manière dont on puisse adapter celui-ci à la relation entre la France et l’Algérie, il n’en reste que, dans la fable timoréenne, le garçon qui aide le crocodile à traverser le désert et le crocodile qui fait de même pour aider l’enfant à voyager sur les mers se prêtent mutuellement assistance dans une entreprise initiatique qui consiste pour l’un et pour l’autre à dépasser la pesanteur de leur condition pour, en un mot, grandir. La France et l’Algérie, depuis l’indépendance de 1962, ont toujours échoué à accomplir ce geste mutuel et un gouffre bien plus vaste que la mer et le désert réunis les séparent. La relation entretenue par les deux pays est toujours faite de haines plus ou moins rentrées, de jalousies d’apothicaire et des mensonges que l’on se raconte à soi-même pour oublier la misère de sa condition. Comme les dieux dogons, pour citer un autre beau mythe, qui tissent la toile de l’univers, la France et l’Algérie continuent chacune de tisser le récit de leur grandeur nationale en se servant l’une de l’autre pour broder chacune un  conte séduisant.

    En allant présenter un pardon qu’il n’est plus l’heure de quémander, F. Hollande raconte encore la fable du génie français de l’universalisme compatissant, toujours un peu paternaliste et ridicule dans ses manifestations de générosité. Aujourd’hui mis à l’heure du politiquement correct, ce même universalisme était brandi, en d’autres temps, par Jules Ferry ou Victor Hugo pour justifier la colonisation de l’Afrique et la rendre « maniable à la civilisation »[2]

    En réclamant la reconnaissance de la faute commise depuis que l’Algérie est passée de la domination ottomane à la française en 1830, Bouteflika veut faire revivre encore une fois la geste héroïque de l’indépendance à un pays qui n’a pas réussi depuis celle-ci à bâtir d’autre épopée que celle de son émancipation.

    Quels que soient les intérêts économiques ou politiques servis par ces deux mensonges, leur puissance symbolique emprisonne les nations qui s’y abandonnent dans une relation mortifère et une dangereuse sclérose idéologique. Mais ceci reflète aussi la médiocrité conjointe des dirigeants français et algériens, incapables de concevoir un autre avenir commun que celui, inlassablement, promis par ce pardon empoisonné.

    http://idiocratie2012.blogspot.fr/

    [1] Le « Sahara Blend », nom donné au pétrole algérien produit notamment dans les raffineries sahariennes d’Adrar, Arzew ou Hassi Messaoud, est l’un des plus chers au monde en raison de sa qualité et de sa très faible teneur en souffre.

    [2]Victor Hugo. « Discours sur l’Afrique ». Actes et paroles – Depuis l’exil. 1879

  • Crise ou coup d'Etat - Entretien avec Michel Drac

  • In tenebris, lux, par Hilaire de Crémiers

    Une sorte d’euphorie a régné en fin d’année dans le gouvernement et les milieux politiques dirigeants. Malgré tous les couacs intergouvernementaux, malgré le chômage galopant, la baisse et l’arrêt d’activités en tous domaines, la vie politique continue, elle prospère, à gauche et à droite, et François Hollande poursuit son programme imperturbablement.

    Il croit dans son étoile. En fait, les ténèbres s’épaississent. Où donc est la lumière ?

    Que veut-on ? Des bonnes nouvelles ? En voilà à la pelle. Le président de la République et le gouvernement en sont prodigues. à les en croire, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Rien n’arrête l’optimisme de nos gouvernants.

    La peur financière, encore si prégnante ces derniers mois, s’éloigne. François Hollande l’a répété à Bruxelles, à Oslo ; il le redit sans cesse : la crise est derrière nous et la croissance, grâce à lui, grâce à ses justes orientations, est devant nous. Reste à la mettre en musique : en créant l’union bancaire, en consolidant les dettes, en les mutualisant, en renforçant les organes de contrôle bancaire et budgétaire aux niveaux européen et national, en surveillant la finance, en assagissant les banques, en demandant aux riches leur quote-part de richesse, cette juste surtaxe qu’ils doivent à la société, en amorçant par de judicieux investissements européens et nationaux la relance de l’économie, en mettant en place les institutions financières adaptées, MES, BPI, etc, en évitant les conflits et les heurts inutiles, en ramenant la confiance, bref en jouant le jeu de la sortie de crise. à force d’y croire, le salut viendra. Hollande s’en porte garant.

    Hollande l’Algérien

    Ne vient-il pas de l’annoncer en Algérie, sa terre de prédilection ? [...]

    La suite sur Politique Magazine  via  http://www.actionfrancaise.net