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anti-national - Page 1184

  • Caroline Fourest et Fiammetta Venner condamnées pour diffamation

    PARIS (NOVOpresss) – Caroline Fourest et Fiammetta Venner ont été condamnées pour diffamation aujourd’hui. Elles étaient poursuivies par Frédéric Chatillon, dirigeant d’une agence de communication Riwal et prestataire de service notamment pour le Front national.  Journaliste très engagée, Caroline Fourest avait également été condamnée avec sa compagne Fiammetta Venner, pour avoir asséné un certains d’erreurs et de mensonges sur le Front national et Marine Le Pen dans leur biographie consacrée à la présidente du parti populiste. Sans compter sur la manière avec laquelle Caroline Fourest semblait vouloir manipuler l’opinion avec l’”attaque” du cortège de Civitas, contre le mariage homosexuel, par les membres de Femen.

    http://fr.novopress.info

  • L'Irlande, la construction européenne et le génocide industriel de la France

    Le problème irlandais est caractéristique de ce que la construction européenne a coûté et continuera à coûter à la France.
    L'Irlande était un pays pauvre comparé à notre pays il y a encore trente ans. Avec la construction européenne, le PIB par tête est maintenant de 50 % supérieur à celui de la France.
    L'expression « déshabiller Pierre pour habiller Paul» garde tout son sens. Les pays européens du centre (France, Allemagne, ... ) ont par leurs subventions permis à l'Irlande de faire venir des entreprises, la plupart du temps américaines. Au passage, les subventions européennes ont aussi permis aux entreprises du CAC 40 de délocaliser au détriment de l'emploi dans notre pays. L'Irlande a aussi fait venir d'autres entreprises avec un taux d'imposition sur les bénéfices de 12,5 % contre 27,5 % en moyenne dans les autres pays de la zone Euro.
    Après avoir fait payer les français à notre détriment, on leur demande maintenant de renflouer l'Irlande à nouveau. Cela n'est pas trop souligné par les fanatiques de la construction européenne. On constate aussi l'hypocrisie, la vacuité et le ridicule de ceux qui condamnent en permanence le protectionnisme.
    Depuis longtemps il ne consiste plus à refuser des marchandises. Il s'exprime de façon sournoise par des conditions avantageuses grâce aux taux de change pour certains, le taux d'imposition sur les sociétés ou la pratique de la désinflation compétitive comme en Allemagne. Ce qu'on appelle le libre-échange n'est que l'utilisation de tous les protectionnismes locaux. Les Irlandais n'ont ratifié le traité de Lisbonne qu'à condition de maintenir leur avantage fiscal sur les sociétés. Quant à la Grèce, elle envisage déjà de ne pas rembourser le FMI et l'Europe.
    On comprend avec l'Irlande, cas qu'on peut généraliser à la Grèce, à l'Espagne, au Portugal et aux pays de la périphérie pourquoi la France avec la construction européenne connaît depuis de longues années un véritable marasme économique. Avec la mise en place de l'Euro, les produits allemands ont pu inonder les marchés français et italien. Tout ceci conjugué aux subventions pour favoriser l'implantation des entreprises aux pays de la périphérie et aux 4 PIGS*, on a assisté à la destruction systématique de notre industrie.
    Le gouvernement français a accompagné toutes ces mesures sous la pression des entreprises du CAC 40 à qui cela rapporte. Il y a malheureusement une déconnexion entre la santé des grandes entreprises françaises devenues des multinationales et l'économie de notre pays, c'est-à-dire les intérêts économiques des Français vivant sur notre sol.
    Face à ce désastre économique qui vient en grande partie de l'Euro, la réaction des gouvernants est de sauver l'Euro, monnaie symbole qui doit être l'horizon indépassable de toute politique.
    La crise des pays qu'on appelle les PIGS* montre aussi à quel point les «miracles» économiques étaient artificiels. Leur croissance momentanée a été due à des subventions et une monnaie qui ne correspond en rien à leur économie réelle.
    Tout le cadre institutionnel de la construction européenne savamment construit par une « élite» arrogante et sûre d'elle-même n'a abouti qu'au déclin de la France et même de l'Europe.
    Patrice GROS-SUAUDEAU
    * PIGS : Portugal, Italie, Grèce, Espagne

  • Mali : une guerre peut en cacher une autre

    Préparée de longue date et annoncée par François Hollande six mois à l’avance, l’intervention française au Mali a été présentée comme une décision prise en urgence en réponse à des développements dramatiques. Cette mise en scène ne vise pas seulement à s’emparer de l’or et de l’uranium maliens, elle ouvre surtout la voie à une déstabilisation de l’Algérie.

    « L’appétit vient en mangeant », dit le proverbe. Après avoir recolonisé la Côte d’Ivoire et la Libye, puis tenté de s’emparer de la Syrie, la France lorgne à nouveau sur le Mali pour prendre l’Algérie à revers.

    Durant l’attaque de la Libye, les Français et les Britanniques ont fait un large usage des islamistes pour combattre le pouvoir de Tripoli, les séparatistes de Cyrénaïque n’étant pas intéressés à renverser Mouammar el-Kadhafi une fois Benghazi indépendante. À la chute de la Jamahiriya, j’ai personnellement été témoin de la réception des dirigeants d’AQMI par des membres du Conseil national de transition à l’hôtel Corinthia, qui venait d’être sécurisé par un groupe britannique spécialisé venu exprès d’Irak. Il était évident que la prochaine cible du colonialisme occidental serait l’Algérie et qu’AQMI y jouerait un rôle, mais je ne voyais pas quel conflit pourrait être utilisé pour justifier une ingérence internationale.

    Paris a imaginé un scénario dans lequel la guerre pénètre en Algérie par le Mali.

    Peu avant la prise de Tripoli par l’OTAN, les Français parvinrent à soudoyer et à retourner des groupes Touaregs. Ils eurent le temps de les financer abondamment et de les armer, mais il était déjà bien tard pour qu’ils jouent un rôle sur le terrain. Une fois la guerre finie, ils retournèrent dans leur désert.

    Les Touaregs sont un peuple nomade vivant au Sahara central et sur les bordures du Sahel, soit un vaste espace partagé entre la Libye et l’Algérie, le Mali et le Niger. S’ils ont obtenu la protection des deux premiers Etats, ils ont au contraire été délaissés par les deux derniers. Par conséquent, depuis les années 60, ils n’ont cessé de remettre en question la souveraineté du Mali et du Niger sur leurs terres. Bien logiquement, les groupes armés par la France décidèrent d’utiliser leurs armes pour faire aboutir leurs revendications au Mali. Le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) prend le pouvoir dans presque tout le Nord-Mali où il habite. Cependant, un groupuscule d’islamistes touaregs, Ansar Dine, rattaché à AQMI, en profite pour imposer la charia dans quelques localités.

    Le 21 mars 2012, un étrange coup d’État est perpétré au Mali. Un mystérieux « Comité pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État » (CNRDRE) renverse le président Amadou Toumani Touré et déclare vouloir restaurer l’autorité malienne au Nord du pays. Il en résulte une grande confusion, les putschistes étant incapables d’expliquer en quoi leur acte améliorera la situation. Le renversement du président est d’autant plus bizarre qu’une élection présidentielle était prévue cinq semaines plus tard et que le président sortant ne se représentait pas. Le CNRDRE est composé par des officiers formés aux États-Unis. Il empêche la tenue de l’élection et transmet le pouvoir à un des candidats, en l’occurrence le francophile Dioncounda Traore. Ce tour de passe-passe est légalisé par la CEDEAO, dont le président n’est autre qu’Alassane Ouattara, mis au pouvoir un an plus tôt par l’armée française en Côte d’Ivoire.

    Le coup d’État accentue la division ethnique du pays. Les unités d’élite de l’armée malienne (formées aux USA) ayant un commandement touareg rejoignent la rébellion avec armes et bagages.

    Le 10 janvier, Ansar Dine —appuyé par d’autres groupes islamistes— attaque la ville de Konna. Il quitte donc le territoire touareg pour étendre la loi islamique au Sud du Mali. Le président de transition Dioncounda Traore décrète l’état d’urgence et appelle la France au secours. Paris intervient dans les heures qui suivent pour empêcher la prise de la capitale, Bamako. Prévoyant, l’Élysée avait pré-positionné au Mali des hommes du 1er Régiment parachutiste d’infanterie de marine («  la coloniale  ») et du 13e Régiment de dragons parachutistes, des hélicoptères du COS, trois Mirage 2000D, deux Mirage F-1, trois C135, un C130 Hercule et un C160 Transall.

    En réalité, il est fort peu probable qu’Ansar Dine ait représenté une menace réelle, car la vraie force combattante, ce ne sont pas les islamistes, mais les nationalistes touaregs, lesquels n’ont aucune ambition au Sud du Mali.

    Pour conduire son intervention militaire, la France demande l’aide de nombreux États, dont l’Algérie. Alger est piégé : accepter de collaborer avec l’ancienne puissance coloniale ou prendre le risque d’un reflux des islamistes sur son sol. Après hésitation, il accepte d’ouvrir son espace aérien au transit français. Mais en définitive, un groupe islamiste non identifié attaque un site gazier de British Petroleum au Sud de l’Algérie en accusant Alger de complicité avec Paris dans l’affaire malienne. Une centaine de personnes sont prises en otages, mais pas seulement des Algériens et des Français. Le but est manifestement d’internationaliser le conflit en le transportant en Algérie.

    La technique d’ingérence française est une reprise de celle de l’administration Bush : utiliser des groupes islamistes pour créer des conflits, puis intervenir et s’installer sur place sous prétexte de résoudre les conflits. C’est pourquoi la rhétorique de François Hollande reprend celle de « la guerre au terrorisme », pourtant abandonnée à Washington. On retrouve dans ce jeu les protagonistes habituels : le Qatar a pris des parts dans de grandes sociétés françaises installées au Mali, et l’émir d’Ansar Dine est proche de l’Arabie saoudite.

    Le pyromane-pompier est aussi un apprenti sorcier. La France a décidé de renforcer son dispositif anti-terroriste, le plan Vigipirate. Paris ne craint pas une action des islamistes maliens sur le sol français, mais le reflux des jihadistes de Syrie. En effet, durant deux ans, la DCRI a favorisé le recrutement de jeunes musulmans français pour se battre avec l’ASL contre l’État syrien. Du fait de la débandade de l’ASL, ces jihadistes reviennent actuellement au pays natal où ils pourraient être tentés, par solidarité avec Ansar Dine, d’utiliser les techniques terroristes qu’on leur a appris en Syrie.

    Source : Al-Watan (Syrie)

  • 80 à 95% des chambres d’hôtels réquisitionnées pour les SDF sont destinées aux immigrés clandestins

    Addendum du 21 janvier :

     

    Le Canard Enchaîné, 17 octobre 2012

    Où l’on apprend aussi que la centaine de clandestins qui avaient squatté la basilique Saint-Denis en août dernier ont été relogés (sur décision de Matignon) dans un hôtel 3 étoiles à 150€ la nuit…


    http://www.fdesouche.com

  • 100 000 ou 200 000 étrangers supplémentaires par an ? - J.-P. Gourévitch répond à J.-Y. Le Gallou

    L’article de Jean-Yves Le Gallou, Désinformation sur les entrées d'immigrés : Polémia fait le point, a suscité une réponse de Jean-Paul Gourévitch qui ne partage pas son analyse. Il est naturel que Polémia donne la parole à ce consultant qui a fourni plusieurs travaux de grand intérêt sur l’immigration. Vous trouverez ci-joint son droit de réponse dans le cadre d’une disputatio courtoise mais technique. Les chiffres et les raisonnements ne s’appliquent pas toujours aux mêmes données. Jean-Yves Le Gallou reviendra sur ce sujet en partant d’une approche globale du solde migratoire qui selon lui confirme son estimation initiale. En attendant voici la lettre de Jean-Paul Gourévitch. Polémia. 

    Controverse avec Jean-Yves Le Gallou sur l'augmentation de la proportion de la population immigrée en France

    Cher Jean-Yves Le Gallou,

    J'ai bien reçu vos courriers et lu votre article dans Polémia. Et je ne partage pas votre analyse comme vous le verrez ci-après.

    Retour aux textes

    Page 19 de la monographie n° 27 de Contribuables Associés (novembre 2012), dans le chapitre sur les immigrés en situation régulière, je précise : Catherine Borrel et Jean-Michel Durr, dans leur collecte de données 2004 (INSEE Première n° 101, janvier 2005) écrivent : « 4,5 millions de personnes immigrées âgées de 18 ans ou plus résident en France métropolitaine, soit 9,6% de l'ensemble de la population du même âge contre 8,9% en 1999. Si l'on s'en tient à cette statistique il paraît clair que la population immigrée a augmenté en pourcentage d'environ 0,15% par an. C'est cette proportion que nous adopterons. »
    Il s'agit donc bien ici de la population immigrée au strict sens de l'INSEE (personnes nées à l'étranger de parents eux-mêmes nés à l'étranger et qui veulent s'installer durablement ou définitivement dans le pays d'accueil) et non de la population étrangère car, comme vous le savez, « étranger » s'oppose à « Français » tandis qu' « immigré » s'oppose à « autochtone ». La notion de naturalisation n'a donc pas à être prise en compte ici, pas plus que les descendants d'immigrés nés en France.

    Votre analyse

    Dans votre article, vous contestez mes chiffres et concluez : « Dans un domaine où la pression du politiquement correct est puissante, on ne peut exclure l’hypothèse d’une minoration par précaution. » Vous me connaissez pourtant assez bien pour savoir que je suis hermétique aux pressions d'où qu'elles viennent et que je n'ai comme objectif que de cerner au plus près la vérité de l'information, quelles que soient les attaques dont j'ai été et continue d'être l'objet.

    Votre analyse se fonde sur plusieurs paramètres :

    • – une contestation des chiffres de l'INSEE dont vous dénoncez les palinodies en matière de solde migratoire (paragraphe 1) ;
    • – un amalgame entre le solde migratoire de l'immigration régulière et celui de l'immigration irrégulière (paragraphe 2) ;
    • – un amalgame entre les étrangers et les immigrés, qui vous conduit à affirmer que, sur la période 1999-2009, « le nombre des étrangers nouveaux s'élève donc à 216.000 par an, soit 0,325% de la population, plus du double de l'estimation de Jean-Paul Gourévitch » (paragraphe 3), ce que vous confirmez dans le paragraphe 4 en décomposant cette population en 160.000 entrées d'étrangers par an + 56.000 enfants nés de deux parents étrangers ;
    • – enfin, dans le cadre du « grand remplacement de population » que vous stigmatisez paragraphe 5, vous montrez à partir des statistiques de naissances de 2011 (824.000 dont 604.000 nés de deux parents nés en France, source INSEE) que pour les 219.000 restants, 87% proviennent d'un parent ou des deux né(s) hors de l'Union européenne.

    Ceci vous amène à la conclusion suivante :
    « Il y a 66 millions d’habitants (Français d’origine et immigrés). S’il y a 100.000 immigrés supplémentaires, cela fait bien 0,15% de la population résidant en France. S’il y a 200.000 immigrés supplémentaires, cela fait bien 0,30% de la population résidant en France. »

    Je crois avoir ici loyalement résumé votre argumentaire. Je vais maintenant y répondre.

    ***

    Admettez d'abord que votre paragraphe sur les naissances en France, quelle que soit sa justification, est hors sujet puisque ces naissances ne rentrent pas dans la catégorie « immigrés » citée plus haut. Toutefois, pour ne pas occulter cet aspect, après avoir traité des immigrés au sens strict du terme, j'élargirai ma réponse aux enfants d'immigrés.

    Le solde migratoire de l'immigration régulière

    Sur le solde migratoire, il faut séparer les immigrés en situation régulière et les immigrés en situation irrégulière. Pour les premiers on connaît le nombre des entrées (185.000 en moyenne) mais le système français n'enregistre pas le nombre des sorties sauf pour les reconduites et retours volontaires qui ne concernent que marginalement l'immigration régulière. Il faut donc soustraire du chiffre des entrées ceux qui reviennent chez eux, ceux qui partent pour un autre pays de l'espace Schengen et les immigrés présents sur le territoire qui décèdent.

    Il est impossible de se fonder sur les statistiques de l'émigration que j'ai analysées dans la monographie n° 21, à savoir 233.000 départs par an et 168.000 retours, puisque, si on peut identifier largement les pays où ces personnes ont choisi d'aller vivre, on connaît très mal la composition de la population émigrante, même si l'on peut admettre qu'environ 90% du solde migratoire de l'émigration, soit 61.000 personnes, sont vraisemblablement autochtones. En ce qui concerne les décès des seuls « étrangers », vous les avez vous-même chiffrés à une moyenne de 23.600 par an. Pour les sorties, faute de statistiques officielles fiables, ce que nous déplorons vous et moi, nous sommes obligés de procéder par approximation.

    Vous contestez le solde migratoire 2011 établi par l'INSEE, soit 77.000 personnes, au motif que l'INSEE a revu à la hausse en 2005 ses estimations en faisant un « ajustement » important qui aurait doublé ce solde. Certes, l'Institut n'enregistre les données que de ceux qui ont voulu ou pu se faire recenser, mais l'hypothèse d'un prochain « ajustement » de l'INSEE ne repose sur aucune donnée scientifique. Pour l'accréditer, vous vous appuyez d'ailleurs sur l'augmentation du nombre de demandeurs d'asile et de bénéficiaires de l'Aide médicale d'Etat qui relèvent du solde migratoire de l'immigration irrégulière, ce qui est un autre sujet.

    Bref, constatant que le solde migratoire affiché par l'INSEE pour 2011 est de 77.000 et que les « oublis » de l'INSEE dans son recensement s'étagent, pour les immigrés en situation régulière, entre 10 et 20%, je dirais volontiers que l'augmentation de la population immigrée en situation régulière est de 77.000 + 11.500 (15% de 77.000) – 23.600 = 64.900 personnes (arrondies à 65.000).

    Le solde migratoire de l'immigration irrégulière

    Sur ce point, nous ne disposons pas, et pour cause, du nombre d'entrées mais seulement de celui des reconduites volontaires, humanitaires ou forcées (environ 30.000 par an) et du nombre de régularisations (environ 30.000). Il faudrait y ajouter ceux qui reviennent d'eux-mêmes ou partent dans un autre pays de l'espace Schengen. A partir des indicateurs dont nous disposions – nombre de déboutés du droit d'asile, d'interpellations, de placements en rétention, d'arrêtés préfectoraux de reconduite à la frontière et d'obligations de quitter le territoire français non exécutés – nous en avons conclu (p. 22-23 de la monographie) que « le stock de migrants irréguliers continue à augmenter même si c'est à un rythme beaucoup plus faible que celui des années précédentes », cette augmentation étant principalement due à la politique migratoire pratiquée à Mayotte, en Guyane et dans une moindre mesure dans les autres DOM-TOM.

    Conclusion sur le solde migratoire

    Si l'on considère que cette dernière augmentation est d'environ 15.000 personnes, cela signifie que le nombre total d'immigrés en France augmente chaque année d'environ 80.000 personnes.

    Par rapport à une population française que l'INSEE a établie au 1/1/2012 à 65,350 M d'habitants, qui croît chaque année de 350.000 unités, et en retranchant l'émigration autochtone, l'augmentation du pourcentage des immigrés entre le 1/1/2012 et le 1/1/2013 serait sensiblement égale à :
    80.000/ (65.350.000 + 350.000 – 61.000 – 80.000), soit :
    80.000/ 65.559.000, soit 0,122%.

    Vous noterez que, même si nous oblitérions les 23.600 décès en nous restreignant au seul solde migratoire, nous aboutirions à une proportion de 103.600 (80.000 + 23.600)/ 65.559, soit 0,158%. Nous sommes très loin du 0,30% par an que vous avez calculé.

    L'extension de l'étude aux descendants d'immigrés

    Sur ce point nous partageons le même point de vue global. La population d'origine étrangère des moins de 18 ans croît davantage que la moyenne nationale du fait essentiellement du différentiel de fécondité entre immigrés et autochtones. Page 24 de la monographie et après avoir tenu compte des « oublis » de l'INSEE, nous avions dénombré une population d’immigrés et descendants en situation régulière ou non de 9,975 M de personnes sur 66,660 M de résidents sur l'ensemble du territoire français COM compris, soit 15%.

    Il est impossible d'affiner une segmentation par âges en raison de la méconnaissance de la pyramide des âges des migrants irréguliers mais, celle-ci représentant, selon nos estimations, moins de 1,05% de la population française et 7,2% de l'ensemble des personnes d'origine étrangère, son impact est mince et le pourcentage des moins de 18 ans très faible. Je me contenterai donc de reprendre vos chiffres extraits des statistiques de l'INSEE : 604.000 naissances autochtones sur 824.000 et 219.000 nés d'un ou deux parents étrangers.

    Le principe que nous avons adopté, plus restrictif que le vôtre, est le suivant. Quand les deux parents sont nés à l'étranger, les enfants sont considérés comme étant d'origine étrangère ; quand l'un des deux est né en France, c'est la proportion d'un sur deux qui est retenue. La statistique page 17 de la monographie donne le suivi des naissances en fonction du lieu de naissance des parents. Sur une moyenne de 13 ans, la proportion des enfants de couples autochtones est environ de 75%, celle d'enfants de couples mixtes de 14%, celle d'enfants de couples étrangers de 11%. Bref, la proportion de ceux que nous considérons comme personnes d'origine étrangère s'établit à 11 + 7 (14/2) soit 18%. Ainsi, sur 804.000 naissances, il se situerait à 144.720 (804.000 x 0,18).

    Les moins de 18 ans d'origine étrangère représentant 19,4% de la population légale (mais 20% dans la seule métropole), leur poids, même augmenté des irréguliers de moins de 18 ans, reste à la lumière des statistiques de l'INSEE sensiblement constant et le chiffre de 0,15% d'augmentation de la population immigrée par an en est d'autant plus conforté. En revanche, il n'est pas discutable que le rajeunissement constant de la population d'origine étrangère, la multiplication des couples mixtes et l'importance des flux migratoires non contrôlés dans les COM et à Mayotte est de nature à accélérer le métissage de la population française.

    Je livre cette démonstration à votre sagacité, souhaite que vous en teniez compte pour rectifier votre analyse et surtout considérer que je ne me détermine pas en fonction d'une conjoncture politique ou d'un principe de précaution mais d'une démarche aussi scientifique que possible dans le flou des statistiques dont nous disposons, afin de permettre à chacun des lecteurs de construire son opinion personnelle en connaissance de cause.

    Et je vous prie de croire à mes sentiments les meilleurs.

    Jean-Paul Gourévitch
    13/01/2013

    Voir : Désinformation sur les entrées d'immigrés : Polémia fait le point

    Correspondance Poémia- 21/01/2013

  • Les Jeunes socialistes, nouvelle police de la pensée

     

    À l’aune du débat sur le mariage et l’adoption pour les homosexuels, le parti socialiste et ses groupes politiques affiliés n’en finissent plus de révéler, en sus des discours les plus obtus, la laideur de leurs méthodes politiques.

    En l’occurrence, les Jeunes socialistes ont mis en ligne, sur une page intitulée « Alerte élus homophobes », une surréaliste «  carte des dérapages  ». Le principe est simple : une carte de France où sont localisés, sous la forme de silhouettes noires portant écharpe tricolore, les propos tenus par des élus et qualifiés d’« homophobes » par la police de la pensée. Sont indiqués sur de petites fiches individuelles : le nom de l’élu, sa photo, la nature de son mandat, son parti, la date de son « dérapage », le lieu, la teneur et la source.

    Par exemple, cliquer sur une silhouette proche de la ville de Rennes nous renvoie à la fiche de M. Thierry Benoit, député et Conseiller général d’Ille-et-Vilaine, dont on apprend qu’il a commis un ignoble crime de lèse-progressisme en tenant les propos suivants :

    « Qui nous dit que ces pertes de repères n’aboutiront pas, demain, à de la polygamie, par exemple ? »

    Dans Ouest-France, le 7 novembre 2012.

    Des propos en effet inqualifiables, dénués de tout bon sens, déconnectés de toute réalité. La preuve : « Après le mariage homosexuel, le Brésil officialise son premier “ménage à trois” ».

    On remarquera au passage que la France vue par les socialistes risque fort de ressembler, à terme, à une patinoire géante, puisque les « dérapages », déjà nombreux, semblent d’emblée distribués sur l’ensemble du territoire, dessinant une certaine universalité géographique de la glissade qui, bien entendu, s’accroîtra avec le temps sans ébranler une seconde les convictions des « socialistes » quant à la portée réelle de leurs discours et à l’adhésion de la population aux transformations qu’ils font subir à la France.

    Complément logique du fichage géolocalisé, ces Jeunes socialistes proposent également aux Français de collaborer à leur régime policier en mettant à leur disposition un formulaire spécialement dédié à la dénonciation des élus ayant ignominieusement contrevenu à la marche du Progrès.

    Des « Jeunes socialistes » qui nous rappellent donc encore un peu plus à quel point la lutte politique a déserté, dans la tête de certains, le terrain de la dialectique, du débat, de la démarche de vérité au service de l’intérêt général pour se rapprocher dangereusement de celui de l’organisation policière, communautariste et antinationale.

    http://www.egaliteetreconciliation.fr

  • Tugdual Derville : « Derrière ce projet de loi se dessine en perspective un changement de statut de l'enfant »

    Monde et Vie : Tugdual Derville, vous êtes l'un des principaux organisateurs de la manifestation nationale du 13 janvier contre le projet de « mariage » entre personnes du même sexe. Au cours des dernières semaines, certaines annonces ont brouillé l'image de cette manifestation : il a notamment été question d'introduire un char « gay » au sein de la manifestation, d'homo-éducation ou de marche contre l'homophobie... Qu'en est-il exactement ?
    Tugdual Derville: La ligne qu'a choisie la Manif pour tous vise à rassembler très largement et très paisiblement ; d'où la nécessité de trouver un terrain d'unité qui rassemble le plus largement possible, derrière un mot d'ordre unique: la suspension et le retrait du projet de loi. La lucidité politique nous conduit toutefois à laisser au président de la République une porte de sortie en ouvrant un débat qui a été jusqu'à présent escamoté sur la filiation, la famille et sa fragilité dans une société en crise économique, où elle reste le refuge par excellence.
    Par ailleurs, en abordant un sujet aussi sensible que celui de la filiation et de l'engendrement, nous savons que certaines personnes ressentent notre mouvement comme une agression qui s'oppose à leur désir d'engendrer, l'un des plus nobles qui habite l'humanité. Pour échapper à la présomption d'homophobie, mot piégé, mot-amalgame utilisé pour jeter l'opprobre sur notre opposition au mariage entre personnes de même sexe assorti du droit d'adopter des enfants, nous avons choisi de lutter contre « l'homophobie » dans sa terminologie acceptable, qui désigne la stigmatisation des personnes et les discriminations injustes qu'elles peuvent subir. Mon ami Philippe Ariño, lui-même concerné par l'homosexualité, explique ainsi qu'il serait « homophobe » et stigmatisant pour les personnes homosexuelles de prétendre qu'elles devraient toutes militer pour l'effacement des repères hommes-femmes dans la filiation. Nous voulons ainsi à la fois respecter les personnes et déjouer le piège tendu par ceux qui amalgament la stigmatisation avec le légitime refus du mariage entre personnes de même sexe et de cette prétendue « homofiliation » mensongère.
    Comme vous le rappelez, des maladresses ou des incompréhensions ont eu lieu, mais elles ont été corrigées et levées. Xavier Bongibault, qui est l'un des porte-parole de la Manif pour tous et homosexuel, a clairement récusé l'idée, un moment exprimée, d'incorporer à la manifestation un char « gay », en rappelant que l'humanité se compose d'hommes et de femmes, comme le disait l'ancien premier ministre socialiste Lionel Jospin à l'époque de la légalisation du Pacs.
    Un correctif a aussi été apporté aux interprétations concernant les tenues des dignitaires religieux, des prêtres catholiques en particulier. Il a été dit très clairement que ces personnes peuvent venir en portant le vêtement propre à leur état. En revanche, par respect pour les sensibilités diverses qui s'y côtoient, religieuses ou pas, la Manif pour tous a demandé que l'on ne fasse pas de la manifestation un pèlerinage ou une procession. Ce n'est pas le lieu adéquat et c'est le gage du rassemblement le plus vaste et le plus unitaire possible.
    Vous mettez l'accent sur le caractère unitaire de la manifestation. Comment se traduit-il « sur le terrain » ?
    Réussir à lancer, en France, un mouvement unitaire de cette ampleur, était une gageure. Or, sans que les diversités, voire les divergences, soient effacées, cette unité s'est réalisée et la Manif pour tous rassemble aujourd'hui plus de 30 associations, qui diffèrent à la fois par l'ancienneté, la taille et la structuration. On y trouve aussi bien les associations familiales catholiques que les associations familiales protestantes, Alliance Vita, les Enfants du Mékong, des associations de personnes adoptées, des personnes concernées par l'homosexualité, des personnes ancrées à gauche ou à droite de l'échiquier politique, ainsi que des appels, comme « Tous pour le mariage » qui regroupe déjà quelque 150 000 signataires. Les réseaux sociaux par Internet ont aussi joué un rôle déterminant, ce qui explique la rapidité de la montée de la mobilisation.
    Pour parvenir à l'unité tout en respectant la diversité des sensibilités, les associations co-organisatrices de la manifestation ont décidé de s'agréger autour d'un seul logo, d'un seul mot d'ordre et d'une seule tonalité, en sacrifiant ceux qui leur étaient propres. Ces abandons ont permis que se lève un mouvement totalement inédit, qui stupéfie les politiques et les analystes. Je suis émerveillé quand je vois le bon sens de tous ces manifestants, qui ne viennent pas pour défendre leurs intérêts personnels, ni s'opposer à des revendications, mais pour protéger le droit du plus faible afin qu'il puisse accéder à l'une des richesses immuables, les plus universelles et les plus précieuses de l'humanité : être engendré par un homme et une femme. C'est ce droit du plus faible de naître d'un homme et d'une femme plutôt que de se voir imposer une filiation mensongère, que nous défendons; c'est aussi son droit d'être, à cet égard, égal aux autres enfants qui ont un papa et une maman.
    La légitimité de l’État se fonde sur la protection de ce qu'on appelait autrefois la veuve et l'orphelin - autrement dit, le plus faible ; or ce projet de loi laisse transparaître une culture de la toute-puissance qui se croit permis d'effacer les repères intangibles sur lesquels se fonde l’écologie humaine. Lorsque j'entends Najat Vallaud-Belkacem, ministre du droit des femmes, expliquer aux enfants endoctrinés que la devise de la République, liberté-égalité-fraternité, doit les conduire à ouvrir leurs parents à l’homofiliation je réponds que cette devise, comprise dans un sens juste, voire chrétien, nous invite au contraire à défendre la richesse de l'engendrement humain qui procède de la complémentarité entre l'homme et la femme.
    Vous évoquez le christianisme, quelle place occupe-t-il au sein de la Manif pour tous ?
    Le mouvement mérite de rassembler le plus grand nombre de participants, au-delà des croyances légitimes des uns et des autres. C'est pourquoi nous veillons à ce que la Manif pour tous, née de l'initiative de quelques personnes à laquelle se sont agrégées ensuite diverses associations, ne soit pas récupérée par des partis politiques, ni prisonnière de connotations religieuses dans lesquelles ses adversaires cherchent à l'enfermer, ni transformée en un affrontement entre homosexuels et hétérosexuels - termes que je récuse -, mais qu'elle soit avant tout une marche des Français attachés à une réalité qui leur est très chère. Par certains aspects, le mouvement qui se lève aujourd'hui ressemble à l'écologie à ses débuts. C'est en effet le mouvement de l'écologie humaine.
    Il bénéficie à la fois de l'unité entre associations et chapelles diverses - les fameuses tribus gauloises - et d'experts visionnaires qui avertissent que derrière le noble désir d'engendrement, aujourd'hui manipulé par l'idéologie scientiste du « gender », se profile l'illusion dangereuse selon laquelle l'humanité va trouver son bonheur en fabriquant des enfants sur mesure et à la demande. Il ne s'agit donc pas seulement d'une revendication minoritaire chez les personnes homosexuelles ; derrière ce projet de loi se dessine en perspective un changement de statut de l'enfant, qui est en prémisses dans les lois bioéthiques et les dérives liées à ces lois : c'est l'idée d'un enfant que l'on se procure, au lieu de l'accueillir inconditionnellement au sein d'une famille, afin qu'il y acquière sa liberté et y découvre la fraternité. En tant que père de famille, je suis admiratif quand des personnes homosexuelles qui luttent à nos côtés disent qu'elles sont prêtes à sacrifier leur vrai désir d'engendrer et d'éduquer, par respect pour le plus faible et le plus fragile.
    La Manif pour tous a édicté un code d'habillement Pourquoi ?
    La question du code d'habillement, c'est aussi celle de la répercussion et de l'efficacité de notre action. Nous vivons dans une société de l'image et des nouvelles technologies, ce qui n'est en soi ni un bien, ni un mal, mais un fait. Nous utilisons donc tout notre savoir-faire pour que la manifestation soit un beau spectacle, qui exprime notre unité et le caractère joyeux de la famille. En l'occurrence, ce caractère festif et unitaire se traduit par un logo, des chants et un choix de couleurs. Ce n'est pas parce que le sujet est grave que nous sommes invités à faire une marche funèbre.
    Justement, que signifient les couleurs bleu-blanc-rose ?
    Traditionnellement, on habillait souvent un petit garçon en bleu et une petite fille en rose : ces deux couleurs représentent la différence des sexes, cette richesse de l'humanité. C'est une façon d'endosser cette diversité : le père et la mère sont extraordinairement complémentaires pour un enfant. Ça montre aussi que nous avons de l'humour, de la joie de vivre et de bonnes raisons d'en avoir. Toutefois il ne s'agit pas d'un travestissement et personne n'est forcé de s’y conformer : si des personnes préfèrent manifester dans leur tenue de ville, elles sont les bienvenues.
    Le mouvement se poursuivra-t-il après le 13 janvier ?
    Oui, cette grande manifestation nationale ne restera pas sans lendemain. Il nous appartiendra ensuite de faire vivre ce mouvement, en le faisant rebondir sur d'autres échéances, politiques et parlementaires, courant janvier, puis autour de la loi sur la filiation et la procréation médicalement assistée, à partir du mois de mars. Nous n’entendons pas laisser la rue ou le débat à nos adversaires et nous serons tenaces.
    Propos recueillis monde & vie 15 janvier 2013

  • Dictature intellectuelle: le ras-le-bol

    Le patron du Parti sociétaliste, Harlem Désir, a pris les accents les plus graves pour coller la chair de poule à ses potes et dénoncer une « alliance » FN-UMP (sic) ; l’inénarrable « spécialiste-du-FN » au Front de Gauche, le  sans-culotte robespierriste Alexis Corbière a serré ses petits poings et a déploré dans  un communiqué que «pour la première fois des députés UMP et FN font un projet de loi commun» (?).  La raison de cette agitation ? Nous nous en  faisions l’écho vendredi denier, le simple fait que Marion Maréchal-Le Pen ait cosigné une proposition de loi déposée par le député de la Droite Populaire Lionnel Luca demandant « la reconnaissance du génocide vendéen de 1793-1794 ». Une signature de l’élue FN qui ne relève  pas du «calcul politique», mais d’un  juste devoir de mémoire et de vérité.

     Déjà en 1987, le groupe FN à l’assemblée nationale avait déposé un amendement en ce sens, visant à faire reconnaître les exécutions, les massacres planifiés et méthodiques commis en Vendée comme « un crime contre l’humanité ».

     Jean-Marie Le Pen  expliquait alors le souhait de l’opposition nationale, reprenant un vœu de Bruno Gollnisch, de voir « l’inscription dans la liste des crimes contre l’humanité qui sont inexpiables et qu’il est impossible de faire disparaître du souvenir des générations futures, l’abominable crime qui fut commis au nom de la Convention nationale, sous le régime de la Terreur institué par les Robespierre, les Couhon, les Saint-Just, et qui conduisit les Colonnes infernales du général Westermann et du général Turreau à raser les villages, à fusiller les hommes, à massacrer les femmes.»

     Cette fois, la simple présence du nom de Marion au nombre des consignataires de la proposition de loi de M.  Luca, et le tam-tam  martelé par les consciences de gauche à ce sujet, ont entraîné la reculade des grands « courageux » de l’UMP.

     Samedi, le député du Var, Philippe Vittel, a déclaré s’être senti « piégé » (sic) et a annoncé qu’il allait retirer sa signature ; idem pour le député UMP des Bouches-du-Rhône, Dominique Tian. Pour se faire bien voir des commissaires politiques des médias, M. Tian a même précisé au site Marsactu :  «On doit être très clairs avec le FN, il n’y a pas de passerelle, pas d’alliance, pas de connivence, ce ne sont pas nos amis».

     C’est cette lâcheté là, cette soumission à la dictature intellectuelle de la gauche, et plus largement de l’ensemble de la classe politicienne aux vœux et oukases des cénacles mondialistes, que rejettent de manière croissante  nos compatriotes.

     La quatrième enquête du CEVIPOF (baromètre annuel de la « confiance politique »)  réalisée  entre le 5 et le 20 décembre 2012 et publiée le 15 janvier, en partenariat avec l’institut Pierre Mendès-France et le Conseil économique, social et environnemental (Cese),  est en tout cas révélatrice de ce ras-le-bol de l’idéologie dominante.  

     Alors que  68% des Français au terme de cette enquête,  estiment désormais  que « leurs enfants ne réussiront pas mieux qu’eux socialement », c’est le Front national qui représente le mieux l’opposition de droite (pour 35% des personnes interrogées) devant l’UMP du duo Copé-Fillon (33%) et l’UDI de Jean-Louis Borloo ( 23%).

     Parallèlement, dans une France frappée par une crise que les partis du Système ne savent combattre, et dont les dirigeants ont bradé  des pans entiers de notre souveraineté au profit d’entités supranationales, comme l’Europe de Bruxelles,    le crédit des représentants des grandes institutions s’effondre.

     A l’exception notable des maires  (57% des sondés leur font « confiance ») qui, notamment dans les petites communes, sont perçus comme une autorité accessible,  honnête, ancrée dans le réel et les problèmes du quotidien.

      A contrario, le Premier ministre devient  la figure à laquelle les Français  font le moins confiance. Seuls 28% d’entre eux lui accordent leur crédit, c’est moins que pour les députés européens (30%), les députés (40%), les conseillers régionaux (41%), et généraux (43%).

     Enfin, relevons que 52% des Français interrogés se disent en faveur du « mariage homosexuel » (en baisse de 8 points par rapport à 2011),  tandis qu’un électeur de gauche sur quatre y est  opposé.

     45% des sondés (+ 10 points par rapport à l’an dernier) estiment qu’il faudrait « rétablir la peine de mort » ; 65% des personnes interrogées (+16 points que l’an dernier) estiment qu’il y  a « trop d’immigrés en France », opinion partagée par 45% des électeurs de François Hollande du second tour. Là curieusement nous attendons toujours le communiqué d’Harlem Désir  pour s’indigner de ce résultat…

    http://www.gollnisch.com

  • Cette loi, on n’en veut pas…

    Larges extraits du discours prononcé Place Pinel à Paris par Alain Escada, Président de Civitas, principal organisateur de la manifestation des catholiques contre le “mariage” homosexuel, devant près de 50 000 personnes le dimanche 13 janvier 2013.

    http://www.contre-info.com/