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anti-national - Page 1189

  • « La démocratie peut-elle devenir totalitaire ? » Actes de l'Université d'été de Renaissance catholique

    En décembre 2012, l'association Renaissance catholique a édité les Actes de sa 17e Université d’été tenue en 2008. Le thème en était : « La démocratie totalitaire ». Ce livre de 406 pages est désormais disponible sous le titre : La Démocratie peut-elle devenir totalitaire ?. F.M.

     A eux seuls, les titres retenus résument l'esprit des organisateurs de ces productions. Pourtant, associer démocratie et totalitarisme s'impose a priori comme un oxymore. Mais une légère lecture en diagonale modifie rapidement cette première réaction.

    La première partie du livre est consacrée aux différentes manifestations de la démocratie à travers les siècles. La deuxième partie montre en quoi notre démocratie française contemporaine glisse insidieusement vers le totalitarisme.

    Une brève évocation de l'intervention de chacun des auteurs devrait permettre de saisir l'essence de leurs propos afin de poursuivre par une lecture soigneuse de chaque texte de ce livre.

    Michel de Jaeghere commence ce livre en comparant « Démocratie athénienne et démocratie moderne ». Alors que le début de son intervention rappelle que le totalitarisme se définit par la prétention de l'Etat à tout régenter, il cite Platon en conclusion pour résumer son message. Ainsi, « ce qui perd la démocratie ce n'est rien d'autre que le désir insatiable de liberté qui conduit les individus à lui sacrifier le bien public. L'habitude de l'égalitarisme donnée par l'égalité politique empoisonne les relations sociales, parce que les hiérarchies naturelles n'y sont plus supportées ni comprises ». Le passage de la démocratie à la tyrannie est alors possible.

    Jacques Trémolet de Villers évoque « Les libertés dans l'ancienne France ». Le début de son texte affirme d'emblée que « Il reste encore beaucoup de choses de la France d'avant dans la France d'aujourd'hui. Et si nous voulons qu'il y ait une France demain, il faudra faire renaître et faire revivre ces libertés de la France d'avant qui sont celles de la France de toujours (…). Cela faisait donc, dans la France d'avant, trois régimes de liberté (…). Pulvériser tous ces corps en individus rendait possible la pulvérisation de toutes ces libertés et la mise en place d'un pouvoir d'Etat agissant à coups de lois et de règlements (…). »

    C'est la période allant de 1789 à 1945 qui intéresse Philippe Conrad avec une question à laquelle répond son texte : « Quelles sont les étapes qui ont permis à la démocratie moderne de s'imposer au XXe siècle comme un rigoureux impératif moral ? » La réponse est dans le titre de son article « L'hégémonie démocratique ». Elle « est aujourd'hui étroitement liée à la prépondérance de la puissance américaine, de “l'empire bienveillant” tel qu'il se désigne lui-même selon la formule de Zbigniew Brzezinski ». La conséquence est alors que : « La démocratie applique depuis très longtemps ce principe selon lequel il ne doit pas y avoir de liberté pour les ennemis de la liberté. Cela, pour la plus grande tranquillité des diverses nomenklatura et classes dirigeantes parasitaires et prédatrices que nous connaissons. Ces classes dirigeantes maintiennent leur pouvoir grâce à un contrôle social et idéologique maximal assuré par les médias. »

    Dans « Les fondements philosophiques de la démocratie moderne », Maxence Hecquart donne quelques repères sur les assises intellectuelles du monde d'aujourd'hui. L'économie lui apparaît comme la référence absolue car : « Seule la matière, le tangible, peut désormais constituer un bien commun. C'est pourquoi le discours de nos politiques est essentiellement économique. » Sa conclusion découle de ce constat: « La démocratie n'est pas le pouvoir du peuple (…). La démocratie moderne n'est intelligible qu'à travers une métaphysique du devenir qui lui donne sa cohérence (…). Elle nie la stabilité des essences et l'ordre du monde, parce qu'elle rejette en définitive l'existence (…) de Dieu. »

    Cette première partie du livre réunissant cinq articles regroupés dans la partie sur : « D'une démocratie à l'autre » se conclut par le texte de Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance catholique. Celui-ci s'intéresse aux relations de « L'Eglise et la démocratie de Pie VI à Benoît XVI ». Il dissocie d'emblée « la démocratie dite classique, qui est un mode, parmi d'autres, de désignation des gouvernants (…), de la démocratie dite moderne, qui prétend être le seul système légitime de gouvernement et qui est devenue aujourd'hui une véritable religion initiatique avec ses dogmes (…). Ce texte très documenté se termine avec un chapitre sur « Benoît XVI et la démocratie » et la dénonciation du relativisme éthique : « Benoît XVI reste fidèle à l'enseignement de son prédécesseur, dénonçant comme lui le relativisme éthique et affinant sa critique de la démocratie moderne par une dénonciation vigoureuse de la dictature du relativisme (…).

    Les fondements intellectuels de la démocratie moderne étant établis par ces auteurs, les six suivants purent développer dans la deuxième partie pourquoi nous vivons « Le totalitarisme démocratique ».

    Martin Dauch voit dans « L'individualisme totalitaire » la cause de tous les dysfonctionnements. Prolongeant le texte de Jean-Pierre Maugendre, il cite le cardinal Ratzinger, devenu pape sous le nom de Benoît XVI, pour qui « l'on est en train de mettre sur pied une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien de définitif et qui donne comme mesure ultime uniquement son propre ego et ses désirs ». Ainsi, « l'idéologie démocratique (…) repose sur le principe que toute légitimité s'est incarnée dans l'individu (…). Il ne s'agit pas seulement d'une forme extrême d'égoïsme (…), mais bien de l'émergence d'une idéologie politique qui fait de l'individu la mesure de toute chose ».

    Michel Sarlon-Malassert voit dans cet individualisme le berceau de « La tyrannie de la consommation » à laquelle il oppose la vision de ce qu'il qualifie Les Décroissants dont Serge Latouche, cité, est une des figures connues. Dans le débat avec le public, retranscrit dans le livre, il avance ce qui apparaît comme sa conclusion : « Après avoir été croissante, la production a commencé peu à peu à patiner (…). Tout a changé (…). La proposition est devenue : il faut développer les besoins pour continuer à faire tourner l'appareil de production. »

    J'avoue avoir été indisposé par la lecture du texte, très complet et très technique, du docteur Xavier Dor sur « Les ravages de la culture de mort ». Il y décrit avec détails les mille et une variantes pour faire avorter les femmes. Madame Françoise Dor a cependant conclu dans le débat qu' « il y a une jeunesse tout à fait remarquable, tout à fait militante et que tous les espoirs sont permis ».

    Dans un registre plus accessible et avec humour, Henry de Lesquen détaille ensuite les différentes manifestations de ce qu'il qualifie de « police de la pensée ». Il introduit son propos par le traitement de l'homophobie, mentionnant au passage un bon mot d'Oscar Wilde pour qui « si Adam avait été homosexuel, nous ne serions pas là pour en parler ». Son propos dérive ensuite sur les discriminations que subissent les Français blancs et catholiques face à la volonté des élites de les « caféauliser ». Finalement, c'est, à terme, un statut d'infériorité qu'on cherche à leur imposer. La fin de son texte est un appel à « prendre conscience de la décadence et refuser le désespoir, car la fatalité n'existe pas ».

    Bruno Gollnisch à la fin de l'ouvrage répond à la question : « Qui gouverne en démocratie ? » Sa réponse est limpide : l'Union européenne. Exposant tout à la fois le cadre formel à l'origine de ce constat, mais aussi des anecdotes sur la vie parlementaire au sein de cette institution supranationale, il montre comment tout un ensemble de « pouvoirs » participe à un détournement de la volonté populaire. Face à ces réseaux, il préconise la création d'autres réseaux, tant sur une base nationale qu'internationale. Par des propos prophétiques, il exhorte les lecteurs à « tremper vos mains dans le cambouis, qu'il s'agisse de la politique politicienne ou de tous les autres domaines d'activité dont la reconquête est nécessaire à la renaissance de notre patrie ».

    Enfin, parmi ces textes s'intercale celui de votre serviteur qui avait participé à cette manifestation à la demande du président-fondateur de Polémia. Il put à cette occasion exposer le contenu du livre La Tyrannie médiatique,  Accessoirement, il s’ouvrit à de nouvelles « grilles de lecture ».

    En guise de conclusion à cette recension, Jean-Pierre Maugendre souligne que « L'intérêt de cet ouvrage collectif est de permettre une réflexion quasiment exhaustive sur ce sujet d'une cruciale actualité. En effet, chaque intervenant apporte l'éclairage de sa spécialité et de ses compétences spécifiques, ce qu'une seule personne serait incapable de faire. La formule ainsi élaborée a largement fait ses preuves depuis 20 ans, cet ouvrage étant le quinzième d'une série qui constitue un ensemble sans équivalent pour ceux qui cherchent à réfléchir aux problématiques de notre temps, au-delà du politiquement correct et de la pensée unique. »

    Frédéric Malaval  http://www.polemia.com
    5/01/2013

    Actes de la 17e Université d’été de Renaissance catholique, La Démocratie peut-elle devenir totalitaire ?, Editions Contretemps, nov. 2012, 406 pages.

    Les ouvrages évoqués sont disponibles sur le site de Renaissance catholique

  • DALO : 2 000 000 logements vide en France !   explications SVP

    Droit au logement est un droit fictif, un faux espoir, le droit "opposable" stupide ! comme le fumeux principe de précaution, dans ces deux cas c'est la réponses énarchique, étatique, face aux réalités d'une France qui ne compte que 56 % de propriétaires (ou l'on détruit les patrimoines et ou on empêche les jeunes générations de s'en constituer un ) par des prélèvements très lourds, une fiscalité confiscatoire et par l'émigration des forces vives est leurs capitaux. 
La crise des logements sociaux est l'un des facteurs qui participent au déclin moral et économique de notre société. Sans toit, sans adresse ni dignité les "pauvres" sont condamnés à vie dans un assistanat humiliant, une trappe à misère. 
Les politiques publiques du logement mises en place par l'Etat jacobin, centralisateur, fonctionnarisé et géré par des multitudes d'organismes HLM ne parviennent pas à satisfaire les demandes, ni pour la quantité et la qualité à des prix raisonnables. 
Le secteur privé a toujours été laminé, méprisé, accablé de taxes, d'impôts, de réglementations très inégalitaires et contraignantes. 
Au lendemain de la guerre sous la pression communiste, les propriétaires forcement "exploiteurs" ne disposent plus des revenus pour investir, entretenir leur parc locatif. 
Des lois très favorables aux locataires indélicats, aux squatters, avec la complicité d'une justice coûteuse et lente, cela décourage les investissements pour la location. 
Résultat : 2 000 000 logements vides ? Inutiles. Soit en attente de travaux, soit que leurs propriétaires ne veulent plus louer par crainte des impayés ou des impôts ! 
Il faut faire des réformes pour que le secteur privé participe dans la sécurité à l'offre locative ! Pour désengorger les HLM des locataires qui s'y incrustent faute d'offres à prix abordables. 
L'offre de logement doit être régulée par le marché et par la garantie du respect de la propriété privé. C'est un droit naturel, universel, inscrit dans la Constitution de 1789 ! Seul le marché peut s'adapter aux besoins des français en quantité et en qualité, dans la liberté, avec une fiscalité raisonnable avec des contrats équilibrés entre les deux parties bailleurs/locataires. 
Le DAL (droit au logement )  et les autres mouvance d'extrême gauche qui prônent les réquisitions se trompent. Un droit au logement ne saurait être un droit naturel, car il est impossible à réaliser sans prendre aux uns pour donner aux autres.
    Les droits des uns ne peuvent s'exercer aux dépens des droits des autres. L'état ne peut tout faire. Avec des lois simples, des réformes réelles, le public et le privé peut résoudre l'offre et le prix des logements. 
La liberté d'entreprendre dans la responsabilité,  sans trop de contraintes coûteuses  est un facteur de réussite. 60 ans d'échec en matière de logement d'état, c'est la triste réalité….. 
Effectivement, c'est une stupidité totale. Si nous n'avions pas tant d'immigrés que l'Etat nourrit, habille, loge à nos frais, il y aurait une quantité suffisante de logements pour les Français qui sont souvent plus mal logés que les immigrés. Une certaine concurrence s'établirait entre les propriétaires bailleurs et maintiendrait les loyers à un niveau honnête. En 2009, nous avons perdu 200.000 emplois industriels et nous avons laissé entrer autant, sinon plus d'immigrés. Un jour, les Français vont se réveiller et tout va voler en éclats. Parfois, je me demande s'il n'y a pas un complot contre la France. Toutes mes salutations.
    2010  EVRARD Michel.

    ET AUSSI
La pénurie de logements dépend aussi grandement d'une immigration massive, toujours aussi peu contrôlée et pas du tout choisie contrairement à ce qu'affirme l'illusionniste qui nous sert de Président.
Chaque année, par centaines de milliers de nouveaux immigrés viennent alourdir le fardeau  des Français. Ils réclament une prise en charge totale, demande que la France s'échine à satisfaire car des lois idiotes et mortelles pour notre pays prévoient que tout individu, même entré illégalement sur le territoire français, est en droit d'exiger l'application de ces lois !
Nous ne pouvons les loger ni leur procurer du travail, d'ailleurs ils sont peu nombreux à entrer chez nous pour ce motif les aides et allocations de toutes sortes leur suffisent, et en plus nous devons emprunter des milliards d'euros à l'international pour satisfaire à leurs besoins ! Nous délirons et nous sommes au bord du précipice !
Avec 5 millions de personnes en âge de travailler et qui n'ont pas d'emploi, le problème de la main d'œuvre doit être résolu avec des solutions franco-françaises et non par un appel incessant à l'immigration pour arriver, par des formations adaptées au monde du travail et des salaires étudiés, à diminuer fortement le coût du chômage. 
Croire que les immigrés d'aujourd'hui paieront nos retraites demain est faux : dans 20 ans ils seront aussi à la retraite, une retraite qu'il faudra assumer. Leurs enfants, passés par l'Ecole de la République ou par les collèges et lycées musulmans, qui pulluleront bientôt, auront d'autres ambitions que de remplacer leurs parents sur les chantiers ou dans le usines !! Faire encore et toujours appel à de nouvelles couches d'immigrés extra-européens c'est tout simplement entrer dans un cercle infernal alors que par le simple jeu de la fécondité la France sera africaine et musulmane à plus de 50% avant la mi-siècle.
La solution minimale qui s'offre à nous pour redresser cette situation c'est un moratoire d'au moins dix ans pendant lequel toute immigration sera suspendue. Ce temps nous permettra peut-être de régler les problèmes des immigrés qui acceptent de s'intégrer par le travail et par le respect des lois et des coutume françaises, les autres devront être renvoyés chez eux.


    Y.P. 2010

  • D'uranium en plutonium

    Fin novembre 2011, certains média se sont inquiétés d'une présence de radioactivité anormale dans certaines régions de l'hexagone. Les conversations allèrent bon train, particulièrement dans le sud-ouest où la prolifération des champignons est soudainement apparue suspecte à tel point que certains pharmaciens en déconseillèrent vivement la consommation... Mais bien vite, l'apathie reprit ses droits et ce fut de nouveau « RAS., circulez braves gens, il n'y a rien à voir ! »
    Comment ignorer cependant que la menace nucléaire d'autrefois est aujourd'hui encore plus dangereuse car plus volatile ?
    Graham Alison, ex-secrétariat à la Défense dans l'administration Clinton, a démontré en son temps, combien il était facile de nos jours, de faire passer clandestinement des matériaux fissiles par courrier ou livraison express...
    Peut-on donc parler de simple coïncidence lorsqu'un institut de recherche américain  s'en  alarme, déclarant que de l'uranium hautement enrichi a déjà été détourné et volé dans le passé. Les premiers faits constatés remontant aussi loin qu'aux années 1950 et 1960, sur le site nucléaire de Numec à Apollo, Pennsylvanie. Site désaffecté que l'ingénierie militaire US s'emploie aujourd'hui à nettoyer à un coût de 170 millions de dollars.
    Et certains s'insurgeront-ils, criant à l'obsession ou l'acharnement, en apprenant que les enquêteurs affirment avoir la preuve "irréfutable" que ce vol a été commis au profit d'Israël, pour son programme nucléaire - jamais officiellement reconnu, rappelons-le.
    Telle est la conclusion sans appel, à partir de documents déclassifiés émanant notamment du « department of Energy et Atomic Energy Commission ainsi que du FBI et de la CIA », comme l'a déclaré Grant Smith, directeur de l'IRmep (Institute for Research : Middle Eastern Policy) au Daily Star de Washington.
    « Histoire fabriquée » conteste le fondateur et ancien directeur de Numec, Zalman Shapiro, âgé aujourd'hui de 91 ans. Pourtant, un rapport du département de l'Energie confirme bien que des prélèvements effectués en Israël sur le site de Dimona* portent la même signature isotopique que le matériel produit par le site Portsmouth Gaseous Diffusion, Ohio, fournisseur de Numec.
    Une évidence significative, si prouvée, fait remarquer Victor Gillinsky, membre de la Nuclear Regulatory Commission de 1975 à 1984, qui ajoute : « Ce site produisait de l'uranium hautement enrichi, plus enrichi que ce qui était [alors] d'usage aux Etats-Unis ou ailleurs car utilisé exclusivement comme carburant pour la Marine de guerre. Enfuit, Portsmouth était le seul endroit au monde à le produire... Des échantillons prélevés par des agents de la CIA à Dimona ne pouvant qu'être minimes, peut-on vraiment s'assurer qu'ils proviennent de Portsmouth ? »
    Mais les faits sont têtus et contredisent ce scepticisme... En effet, de nouveau en 2001, un document précisait que 269 kg de ce même uranium avait disparu de Numec sous la direction de Z. Shapiro, de 1957 à 1968. Fait troublant, cette même année 1968, les plus notoires des espions israéliens avaient visité le site de Numec, comme le prouve la permission accordée par AEC (Atomic Energy Commission) mentionnant quatre noms : Rafaël Eitan, Avraham Ben-Dor, Ephraim Biegun and Avraham Hermoni.
    - Ancien membre du Mossad, Eitan dirigea l'opération aboutissant à la capture d'Adolf Eichmann en Argentine. Il fut ensuite nommé directeur du Israel's Bureau of Scientific Relations (connu en hébreu sous l'acronyme Lekem, organe de renseignement spécialisé dans l'acquisition d'informations confidentielles tant scientifiques que militaires, en provenance de l'étranger).
    On retrouvera d'ailleurs Eitan dans l'affaire Jonathan Pollard **.
    - Ben-Dor fut le bras droit d'Eitan dans la capture d'Eichmann et servit longtemps comme agent du Shin Bet. Il fut forcé à démissionner en 1986.
    - Chef de la section technique du Mossad, Biegun était spécialisé dans l'électronique et la communication.
    - Hermoni, quant à lui, fut le directeur technique (nucléaire) de RAFAEL/ Rafaël, acronyme hébraïque de « Autorité pour le développement de l'armement », connu actuellement sous le nom de Rafaël Advanced Défense Systems Ltd et collaborant également avec différentes sociétés américaines (Lockheed Martin, Raytheon) et européennes (Thales, EADS, BAE) sur plusieurs projets de missiles, drones et systèmes d'armements.
    Comme le souligne encore Grant Smith, cette question de vol d'uranium est particulièrement importante au moment où les États-Unis tentent d'enrayer le programme nucléaire iranien.
    « Nous pensons essentiel, dit-il, de connaître la vérité au sujet de la collaboration US, intentionnelle ou pas, dans le programme nucléaire israélien ». D'autres révélations, pas moins inquiétantes, ont été rendues publiques par l'European Trans-Uranium Instruite (ETUI) de Karlsruhe, en Allemagne où des scientifiques traquent la circulation de matériaux fissibles en provenance de l'ex-Union Soviétique.
    LE RÔLE TROUBLE D'ISRAËL
    Qui sait ou se souvient qu'en 2002, une quantité d'uranium 235 est trouvée dans l'appartement parisien de trois individus, courtiers en armes ? Raymond Loeb en est le locataire, ses deux co-équipiers, Serge Salfati et Yves Ekwella, voyagent sous passeports camerounais. Les services de renseignements français y découvrent des billets d'avion en provenance du Kazakhstan. L'ETUI établit que l'uranium provient du site nucléaire de Chelyanbisk-70 dans les profondeurs de l'Oural, ayant cheminé de l'Ukraine en Pologne, puis d'Allemagne en France - transporté par le chef de la mafia russe, Semyon Yokovich Moglivich, spécialiste en stupéfiants, blanchiment d'argent sale, trafic d'armes et d'humains. Depuis 1991, Loeb s'est positionné, attendant l'effondrement de l'Union soviétique. Il obtient, comme assistance, un passeport israélien pour lui-même et 23 de ses associés et les documents de voyage leur sont fournis par l'ancien tycoon, Robert Maxwell et Edmund Safra, un banquier millionnaire, basé en Amérique.
    Maxwell sera assassiné plus tard par une équipe du Mossad après qu'il eut menacé de divulguer ses liens aux services secrets. Safra meurt mystérieusement dans l'incendie de sa penthouse de Monte-Carlo...
    Moglivich, quant à lui, est toujours à la tête de la plus grosse famille "criminelle" de Moscou, la Rising Sun en anglais, et fait des matériaux fissibles, sa spécialité. Les 5 grammes d'uranium trouvés à Paris sont à 85 % de l'uranium enrichi - ce qui est suffisant pour produire une bombe. Mais bien heureusement, pour cette fois, les services français ont pu s'en emparer avant l'intervention du Mossad dont le rôle fut ainsi mis au grand jour, par la petite mais très sophistiquée unité de renseignement hollandaise Intel-1 ; celle-ci étant depuis des mois sur la brèche, dans un bunker justement construit autrefois pour la famille royale en cas d'attaque soviétique sur Amsterdam !
    Comme le concède l'équipe de l'ETUI : « Tracer l'origine militaire ou civile de cet armement de haut risque est semblable à la traque d'un voleur sans empreintes digitales ».
    Aujourd'hui transformé en gare centrale, l'ancien bunker est lieu de transit de matériel nucléaire volé dans les laboratoires russes, en particulier le Arzamas-16 de Nizhnii Novgorod (ex Gorky).
    Des officiers du Mossad se sont empressés de préciser qu'ils s'étaient procuré ce matériau volé pour éviter qu'il ne tombe entre les mains d'islamistes. Déclaration plausible qui n'a pas convaincu les détectives d'Intel-1 persuadés que ce nucléaire a été secrètement transporté de l'aéroport de Schipol, Amsterdam à la centrale de Dimona, Israël.
    En fait, tout commence lorsqu'en octobre 1992, un avion cargo de la compagnie israélienne El Al s'écrase juste après le décollage. Intel-1 est informé qu'il transportait des produits chimiques capables d'être utilisés comme gaz neurotoxiques.
    Depuis six ans, le Mossad s'est établi au sein de El Al, dans l'aéroport de Schipol au 2e étage de bureaux connus sous le nom de « Petit Israël » et Intel sait que leur lien avec la compagnie d'aviation fait partie intégrale de ce trafic d'armes. Assurée de ne pas être poursuivie, une taupe avoua à Intel avoir passé du matériel nucléaire d'Ukraine en Allemagne puis en Hollande ; d'avoir ensuite rencontré un homme à la gare centrale qu'il identifia grâce à des photos. Il s'agissait d'un agent du Mossad basé à Schipol.
    Le réacteur de Dimona, mis en service en 1963, produisait déjà suffisamment de plutonium pour équiper l'armée israélienne d'une bombe atomique avant la Guerre des Six Jours. Aujourd'hui, avec ses 200 engins nucléaires du Negev, Israël a la capacité de décimer ses voisins arabes. Comment donc s'étonner que l'Iran, même s'il n'est pas encore en capacité de le faire, ne veuille légitimement se protéger d'une telle éventualité ?
    Michelle FAYARD-JIRARD. Rivarol du 20 janvier 2012
    * Dimona est une centrale nucléaire située dans le désert du Néguev à 12,7 km au sud-est de la ville de Dimona en Israël qui en reconnaît l'existence mais refuse de communiquer sur son objectif militaire. Sa construction débuta en 1958, avec l'aide de la France, selon les Protocoles de Sèvres, accord secret en sept points entre Israël, la France et l'agrément discret de la Grande-Bretagne. Notons que le complexe a été construit en secret et en dehors du régime d'inspection de l'Agence internationale de l'énergie atomique.
    ** D'origine juive mais né au Texas, on se souviendra que Jonathan Pollard, spécialiste du renseignement de la Marine américaine, fut inculpé pour espionnage au profit d'Israël et condamné à la prison à vie en 1987. Il lui a été reproché en particulier, d'avoir livré à Israël le manuel des codes d'accès et de cryptage des écoutes de la NSA dans le monde, manuel qui aurait été ensuite livré (en pleine guerre froide) aux Soviétiques en échange de l'émigration vers Israël d'un million de juifs. Son histoire a directement inspiré le personnage de Jeremy Pelman dans le film Les Patriotes d'Éric Rochant. Source Wikipedia. Pollard a reçu la citoyenneté israélienne en 1998. Le 12 mai de cette même année, le Premier ministre d'alors, Benjamin Netanyahu, admet que Pollard est un espion opérant pour les services secrets israéliens, espérant négocier sa libération. George Tenet, ancien chef de la CIA, aurait alors menacé de démissionner. Source : < newsbbc.co.uk >

  • Najat Belkacem, du Maroc au PS

    Najat Belkacem, actuelle ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, était jusqu’au début de la campagne présidentielle, membre appointé du Conseil de la communauté marocaine de l’étranger, directement nommée par le Roi du Maroc, Mohamed VI.
    Une appartenance aux institutions d’un régime qui ne colle pas vraiment avec les leçons de morale socialistes sur la démocratie, le droit des femmes, la laïcité et la tolérance qu'elle prétend donner. Mais carrière oblige. Et la France dans tout cela ?... Bof ! C’est le cadet des soucis de Belkacem.
    Najat Vallaud-Belkacem, née Najat Belkacem le 4 octobre 1977 à Beni Chiker au Maroc.
    Elle est conseillère générale socialiste, nommée le 16 mai 2012 ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement dans le gouvernement Jean-Marc Ayrault, dont elle est la benjamine.
    En 2007, elle est porte-parole de Ségolène Royal pour l'élection présidentielle, puis de nouveau en mars 2009 en vue de la primaire présidentielle socialiste de 2011.
    Le 16 novembre 2011, François Hollande, candidat du PS pour l'élection présidentielle de 2012, la nomme porte-parole de sa campagne présidentielle.
    Depuis 2008, elle est conseillère municipale de Lyon.
    Elle a ainsi défendu les intérêts du Maroc de décembre 2007 à décembre 2011, au sein du Conseil de la communauté marocaine de l’étranger. Le journaliste marocain Thami Afailal définit d’ailleurs ce Conseil comme un « organisme qui est le Soviet suprême du Makhzen chargé de garder à l’œil les résidents marocains à l’étranger afin qu’ils gardent éternelle fidélité au régime et n’arrêtent pas d’envoyer chaque année les « flouss » qui maintiennent à flot le régime ».

    Qu’à cela ne tienne… Pour donner le change, Najat Belkacem explique que ce Conseil « s’exprime d’abord sur les sujets dont il est saisi par Sa Majesté en faisant valoir un point de vue de Marocains de l’étranger ». On notera au passage l’expression « Sa Majesté », pour parler de SON souverain.

    Au sein même de la gauche, les militants sont gênés par cette proximité de la « gôche » française avec le régime du monarque marocain. La vidéo qui suit montre ainsi la colère d’une jeune marocaine qui s’exprime lors d’un meeting des Verts pour dénoncer le régime de Mohamed VI, ses méthodes et l’accueil chaleureux de ses représentants par les partis de gauche français.

    Écoutez cette jeune femme victime du régime avec lequel Najat Belkacem a fièrement collaboré. Une belle charge également contre l’islam.
     
    En tribune, les responsables Verts sont gênés par l'attitude de la salle...

  • Benoît XVI : « L’approbation des idées les plus répandues n’est pas un critère auquel nous nous soumettons »

    Hier, à l’occasion de la fête de l’Épiphanie au cours de laquelle il a ordonné quatre nouveaux archevêques, Benoît XVI a condamné l’agnosticisme actuel, qui domine dans de nombreux pays, et ses attaques envers l’Église et la Foi. Il a souligné que « l’agnosticisme qui règne aujourd’hui a ses propres dogmes et est extrêmement intolérant vis-à-vis de tout ce qui pourrait le remettre en question, ainsi que des critères qu’il emploie« .

    Le Pape a rappelé alors que le chrétien ne devait pas plier devant l’idéologie dominante : « Celui qui vit et proclame la foi de l’Église est par de nombreux aspects en décalage avec la pensée dominante. L’approbation des idées les plus répandues n’est pas un critère auquel nous nous soumettons« , a-t-il déclaré. Rappelant ainsi les évêques à leur charge pastorale « En conséquence, il est particulièrement urgent pour un évêque aujourd’hui d’avoir le courage de contredire l’état d’esprit dominant. Il doit être courageux« , a-t-il conclu.

    N’est-il pas nécessaire en effet que Rome rappelle à ceux qui ont juridiction sur les âmes que le chrétien, qui est dans le monde mais qui n’est pas du monde, doit se soucier davantage sur la terre du regard de Dieu que de celui des hommes, fussent-ils les grands de ce monde ? Car la Foi, dont l’Église est dépositaire, ne se négocie pas et ne peut faire l’objet d’aucune tergiversation : elle se transmet sans altération.

    http://www.contre-info.com/

  • De l'avortement à l'euthanasie

    Et toujours le même scénario

    Dans notre société sur-médiatisée, l'émotion est devenue le vecteur principal des réformes politiques. Pour faire passer des lois qui pourraient heurter l'opinion publique, les lobbies ont compris qu'il faut jouer sur la corde sensible des Français. Avortement. Mariage homosexuel Euthanasie. Le scénario est, depuis trente ans, toujours le même.
    - Le 5 octobre 1971, Le Nouvel Observateur publie le manifeste dit « des 343 salopes » qui contient l'appel à la désobéissance civile suivant : « Un million de femmes se font avorter chaque année en France. Elles le font dans des conditions dangereuses en raison de la clandestinité à laquelle elles sont confrontées, alors que cette opération, pratiquée sous contrôle médical, est des plus simples. On fait le silence sur ces millions de femmes. Je déclare que je suis l'une d'elles, je déclare avoir avorté. De même que nous réclamons le libre accès aux moyens anticonceptionnels, nous réclamons l'avortement libre. » Ce manifeste est notamment signé par Catherine Deneuve, Yvette Roudy, Marie-France Pisier ou Françoise Sagan. Chacun des signataires s'expose à des poursuites pénales.

    Un drame réel, des témoins de « moralité », une émotion intense, une loi
    Un an plus tard s'ouvre le procès de Bobigny. Cinq femmes se trouvent dans le box des accusés. Parmi elles Marie-Claire, une jeune fille de seize ans, qui a avorté après avoir été violée par un garçon de son lycée. A ses côtés, quatre autres femmes : sa propre mère, une modeste employée de la RATP, qui l'a conduite à l'hôpital pour qu'elle y subisse un avortement, et trois membres du corps médical qui ont pratiqué l'acte interdit par une loi de 1920. La justice se trouve face à un drame. Un drame humain épouvantable. L'horreur du viol. L'innocence d'une gamine souillée à tout jamais. Une mère démunie qui élève seule sa fille. Personne, même parmi les plus farouches adversaires de l'avortement, ne peut rester insensible face à cette tragédie.
    - Le lobby de l'avortement, qui, depuis les événements de Mai 1968, tente de faire sauter le verrou, va l'instrumentaliser avec succès. La défense des accusées est assurée par Maître Gisèle Halimi. Le tribunal va lui servir de tribune pour prendre l'opinion publique à témoin. Son argument est simple. Une jeune fille, victime d'un viol, se retrouve face à la justice, pour avoir refusé de garder son enfant. Ce n'est pas elle qui est coupable, c'est la loi qui interdit l'avortement.
    - Les témoins défilent. Le scientifique et académicien Jean Rostand. Les Prix Nobel et biologistes Jacques Monod et François Jacob. La comédienne Françoise Fabian. L'homme politique Michel Rocard. L'écrivain Simone de Beauvoir. Le professeur Paul Milliez, médecin et catholique, qui affirme à la barre : « Je ne vois pas pourquoi nous, catholiques, imposerions notre morale à l'ensemble des Français. » Aux termes de la plaidoirie de Gisèle Halimi, la jeune fille, est relaxée. Les autres accusées le sont également ou simplement condamnées à des peine de sursis.
    - Dans tout le pays, l'émotion est intense. Pour ou contre l'avortement. Le débat est lancé. Chacun prend position. Articles de presse. Pétitions, livres. Le sujet n'est plus tabou. Il faut légiférer. Le 26 novembre 1974, Simone Veil monte à la tribune de l'Assemblée nationale. La discussion du projet de loi relatif à l'interruption volontaire de la grossesse peut commencer. Le 17 janvier 1975, la loi autorisant l'avortement est publiée au Journal officiel. En deux ans, l'exploitation d'un drame incontestable a permis de transgresser l'interdit absolu. Celui de se débarrasser de l'enfant à naître. 

    Conseils aux scénaristes en manque d'imagination
    Le 16 janvier 2004, un homosexuel, Sébastien Nouchet, est grièvement brûlé par trois individus qui, affirme-t-il, l'auraient attaqué en raison de son orientation sexuelle. La machine médiatique se met en branle. Un homme a été brûlé vif en France parce qu'il est homosexuel. On évoque Himmler et son fameux discours contre les pédérastes. La France, patrie des droits de l'Homme, ne peut pas tolérer de tels actes. Quelle que soit l'opinion de chacun sur l'homosexualité, personne ne peut accepter qu'un jeune soit brûlé pour une telle pratique. Il faut donc légiférer. Le 8 décembre, les parlementaires votent une loi créant la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité et incluant un dispositif contre l'homophobie.
    - En janvier 2005, le député UMP, Christian Vanneste, donne son point de vue sur l'homosexualité : « L'homosexualité est une menace pour la survie de l'humanité.  [...] Je n'ai pas dit que l'homosexualité était dangereuse. j'ai dit qu'elle était inférieure à l'hétérosexualité. Si on la poussait à l'universel, ce serait dangereux pour l'humanité. [...] Pour moi leur comportement est un comportement sectaire. » Ça ne vous rappelle rien ? Himmler bien sûr : « Si j'admets qu'il y a un à deux millions d'homosexuels, cela signifie que 7 à 8 % ou 10 % des individus de sexe masculin sont homosexuels. Et si la situation ne change pas, cela signifie que notre peuple sera anéanti par cette maladie contagieuse. A long terme, aucun peuple ne pourrait résister à une telle perturbation de sa vie et de son équilibre sexuel. »
    - Le 14 janvier 2006, Vanneste est condamné en premier instance pour ses propos. L'élu, qui est la première victime de la loi, fait appel. Le 25 janvier 2007, suivant en cela les réquisitions du parquet, la cour d'appel de Douai confirme, et même aggrave la décision des premiers juges. Forts du pacs et d'une loi qui interdit toutes remarques qui ne constituerait l'éloge de la sodomie, le lobby homosexuel entend passer à la vitesse supérieure. L'ultime étape est clairement annoncée : la reconnaissance du mariage entre homosexuels et le droit à l'adoption d'enfant, par ces derniers. Le scénario est déjà écrit. D'ici quelques mois, les médias nous présenteront un enfant abandonné dans un orphelinat (Mieux choisi que Sébastien Nouchet ? Sa plainte a débouché sur un non-lieu. Le magistrat instructeur a conclu à « l'absence d'élucidation des circonstances dans lesquelles sont survenues les brûlures ». Il a fait appel.
    - Alors imaginez. Le regard désespéré d'un enfant sans parent. L'ambiance lugubre d'une maison d'accueil pour un enfant seul. Son désir légitime d'être aimé. Personne ne veut de lui. Personne ? Si, justement, deux femmes veulent l'adopter. Elle sont belles. Elles travaillent. Elle sont maternelles. Elles lui apportent du réconfort depuis des années. Va-t-on le laisser grandir loin de leur affection ? Ce n'est pas envisageable. Des adultes viendront témoigner. Ils ont été élevés par deux hommes ou deux femmes. Ils ont toujours été heureux. Epanouis. Choyés. L'enfant tentera de mettre fin à ses jours. Il n'en pouvait plus d'être seul. Séparé de celles qui veulent l'élever. Comme deux vraies mamans. Le législateur interviendra. Et l'impossible se réalisera. Les homosexuels pourront adopter.

    L'euthanasie s'invite dans les urnes... funéraires
    Le 24 septembre 2000, le jeune Vincent Humbert devient tétraplégique, aveugle et muet à la suite d'un accident de voiture. Une vie brisée. Une vie désormais privée de toute espérance terrestre. Un drame ignoble pour le jeune homme. Un calvaire pour sa mère. La France découvre cette souffrance incommensurable. Chacun se sent concerné. Le 24 septembre 2003, la mère tente d'abréger ses souffrances en lui injectant un produit mortel. Il sombre clans le coma. Elle est arrêtée.
    - Les médias se saisissent de l'affaire. Deux jours plus tard, son médecin traitant met un terme définitif à ses souffrances. Vincent Humbert décède. Le 2 janvier 2006, le parquet requiert un non-lieu à l'encontre de la mère et du médecin. La campagne en faveur de la dépénalisation de l'euthanasie est lancée. Toutefois, elle patine. Le corps médical est réticent. Les parlementaires hésitent. L'opinion publique est incertaine. Le choc de Vincent Humbert n'a pas suffi.
    - En 2007, la campagne électorale bat son plein. Air du temps : le compassionnel. La campagne pour l'euthanasie redémarre. Le 7 mars, deux mille soignants lancent un manifeste : « Nous soignants, avons aidé un patient à mourir. Parce que, de façon certaine, la maladie l'emportait sur nos thérapeutiques, parce que, malgré des traitements adaptés, les souffrances physiques et psychologiques rendaient la vie du patient intolérable, parce que le malade souhaitait en finir, nous, soignants, avons, en conscience, aidé médicalement des patients à mourir avec décence. Tous les soignants ne sont pas confrontés à ce drame, mais la majorité de ceux qui assistent régulièrement leurs patients jusqu'à la mort, utilisent, dans les circonstances décrites, des substances chimiques qui précipitent une fin devenue trop cruelle, tout en sachant que cette attitude est en désaccord avec la loi actuelle [...] Aussi nous demandons l'arrêt immédiat des poursuites judiciaires à l'encontre des soignants mis en accusation ; une révision de la loi dans les plus brefs délais, dépénalisant sous conditions les pratiques d'euthanasie, en s'inspirant des réformes déjà réalisées en Suisse, en Belgique et aux Pays-Bas ; des moyens adaptés permettant d'accompagner les patients en fin de vie, quels que soient les lieux,  (domicile, hôpital, maisons de retraite) et les conditions de vie. Il s'agit là, d'accorder à chaque personne, une singularité, une valeur absolue, qui se nomme, selon le préambule et l'article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 : la dignité. »
    - Ce « manifeste des 2 134 » - cela ne vous rappelle rien ? - n'est pas dû au hasard. Il est intervenu trois jour avant l'ouverture, devant la cour d'assises de Périgueux, du procès de deux femmes, une infirmière et un médecin, accusées d'empoisonnement et encourant trente ans de réclusion criminelle pour avoir administré une dose mortelle de chlorure de potassium à une malade atteinte d'un cancer du pancréas en phase terminale.
    - Une fois encore, le cancer est une maladie qui bouleverse tous ceux dont un proche en est mort. ta souffrance. La déchéance physique, lente, mais irrémédiable. Lorsque le cœur s'arrête de battre, c'est un corps décharné qui s'arrête de vivre. A quoi bon prolonger une vie qui ne vaut plus la peine d'être vécue ? L'euthanasie est donc nécessaire.
    - 1975, la vie amputée à son commencement. 2007, la vie amputée à son terme. Le scénario a parfaitement fonctionné. A quoi servent les enfants handicapés ? A rien. Certains ont sans doute la solution.
    Thierry Normand Le Choc du Mois Mars 2007

  • COLONISATION DE L’ALGERIE… : Les raisons de la conquête

    « Chose étrange et bien vraie pourtant, ce qui manque à la France en Alger, c’est un peu de barbarie. Les Turcs allaient plus vite, plus sûrement et plus loin ; ils savaient mieux couper les têtes. La première chose qui frappe le sauvage, ce n’est pas la raison, c’est la force » (Victor Hugo dans « Le Rhin » en 1842)

      Lors de son voyage en Algérie, François Hollande a reconnu publiquement que : « Pendant cent trente-deux ans, l’Algérie a été soumise à un système profondément injuste, brutal et destructeur. Je reconnais ici les souffrances que le système colonial a infligé au peuple algérien »… et encore : « La France est responsable d’une colonisation injuste et brutale ; elle est responsable des massacres d’innocents algériens à Sétif, Guelma et Khenattra »... tout en se gardant bien, de dénoncer ces centaines d’autres massacres d’innocents européens qui ont précédé les représailles et ces autres milliers de massacres d’innocents européens et musulmans fidèles à la France qui ont jalonné huit années de terrorisme aveugle et lâche. Par cette indécente sélectivité minable, le Chef de l’état a injurié et humilié –non les Français d’Algérie, comme se plaisent à dire certains idiots utiles de service- mais, tout simplement, la France, son peuple, son Histoire, son honneur ainsi que la mémoire et le sacrifice de ses soldats.

     Depuis lors, un florilège de réactions issues du milieu « progressiste » n’a pas manqué de vilipender en des termes diffamants l’œuvre colonisatrice de la France en Algérie. C’est ainsi, qu’encouragé par l’attitude et les déclarations du Chef de l’Etat, ce petit monde de « moralistes à la conscience pure » n’a eu de cesse de monter les enchères en comparant le colonialisme français à l’esclavagisme… Cela a permis, entre autres bouffons du Président, à Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti socialiste, de pérorer de la sorte : « Je salue les déclarations historiques de François Hollande aujourd’hui à Alger. Le Président de la République a su trouver les mots pour évoquer le caractère injuste et brutal de la colonisation française en Algérie et les souffrances qu’elle a imposées au peuple algérien. »

     Ces déclarations infamantes, basées sur une méconnaissance totale du sujet, inspirées de surcroît par un sentiment anti-français, nous dépeignent « l’Algérie coloniale, comme ayant été l’apartheid ». Ces « historiens » de bas étage nous « rappellent » que « la colonisation était contraire aux lois de la République, notamment par son côté ségrégationniste » (sic). Quelle hérésie !

     Si Charles X fut à l’origine de « l’expédition d’Alger », c’est précisément la République (la IIe) qui ordonna la conquête de l’Algérie. Cependant, à cette époque il n’était aucunement question de colonisation. Ce que Charles X -et avec lui l’Europe- voulait, c’était supprimer la piraterie en Méditerranée. En effet, toute la côte « barbaresque », de l’Egypte à Gibraltar, n’était qu’une seule et très active base d’opérations de piraterie dirigée contre la France, l’Espagne, l’Italie et surtout contre les convois chargés de marchandises qui sillonnaient la Méditerranée.

     C’est pour réduire cette piraterie que les premières incursions chrétiennes de représailles sur les côtes algériennes virent le jour au début du XVIe siècle et permirent aux Espagnols, sous la conduite de Pedro Navarro, d’investir Alger et de libérer trois-cents captifs chrétiens. Pour les en chasser, les algériens firent appel en 1515 aux corsaires turcs qui occupaient depuis 1513 le port de Djidjelli en Kabylie, notamment à un pirate sanguinaire, Kheir-Ed-Din, dit Barberousse en raison de la couleur de sa barbe. Ils occupèrent Alger et y instaurèrent un régime de terreur, exécutant ceux qui refusaient la nouvelle domination turque. Ainsi, par l’entremise de ce pirate que le sultan de Stamboul avait nommé émir des émirs, beylerbey, la Turquie prit officiellement pied dans le bassin occidental de la Méditerranée. Alger était pour elle une base avancée, ce que Gibraltar et Singapour furent plus tard pour l’Angleterre. De là, elle pouvait porter des coups très durs à la navigation chrétienne. Avec ces ressources, Barberousse et les Turcs chassèrent les Espagnols et conquirent le territoire algérien, allant jusqu’à placer le pays sous la dépendance nominale du sultan de Constantinople. Le Maghreb était devenu une province turque.

     Forte de ses soixante bâtiments dont trente-cinq galères, la flotte algérienne écumait la Méditerranée et amassait des trésors. De plus une autre source énorme de profits était constituée par l’esclavage. Il s’exerçait, pour une part, aux dépens de populations d’Afrique noire que l’on enlevait après avoir investi les villages et, pour une autre part, de la piraterie. L’avantage de cette dernière résidait dans l’échange des esclaves chrétiens contre de fortes rançons. Un bénédictin espagnol, le Père Haedo, estimait qu’Alger devait avoir 60 000 habitants et 25 000 esclaves chrétiens.

     Quand Charles X décida l’occupation d’Alger, la Prusse, l’Autriche, la Russie, les grands de l’heure, approuvèrent sans commentaires particuliers. C’est ainsi qu’en cette aube du 25 mai 1830, la France partit pour l’Algérie… sans se douter qu’elle allait y rester 132 ans.

     Aussi quant nos « historiens de salons » s’élèvent contre « la saisie de terres, l’annexion de territoires, l’évangélisation, le pillage des ressources minières » (sic), ils ne peuvent qu’engendrer le ridicule… En effet, en 1830, l’Algérie n’était pas un territoire indépendant mais, nous l’avons vu, une possession turque. L’occupation par la France n’a donc eu pour résultat que de substituer à une occupation étrangère celle d’un autre pays. De plus, cette Algérie là ne constituait pas un Etat, encore moins une nation. Elle n’avait pas de frontières. Elle constituait une mosaïque de tribus qu’aucun lien, sauf le religieux, n’unissait entre elles, encore que d’une façon très fragmentaire.

     Concernant la saisie de terres, ils voudraient nous faire croire que les premiers pionniers firent main basse sur de riches et fertiles terres agricoles enlevées de force aux indigènes. A leur arrivée, ils découvrirent, en guise de richesses, un désert, une lande hérissée de broussailles au bord d’un marais pestilentiel où pullulaient les moustiques.

     En 1841, dans son étude « Solution de la question d’Algérie », le général Duvivier écrivait : « Les plaines telles celles de la Mitidja, de Bône et tant d’autres ne sont que des foyers de maladies et morts. Les assainir, on n’y parviendra jamais… Les plaines pour les Européens, sont et seront toujours longtemps de vastes tombeaux. Qu’on abandonne ces fétides fosses ! »

     Fosses fétides ! Vastes tombeaux ! Quel programme engageant ! Et le général Berthezène d’affirmer, menaçant : « La Mitidja n’est qu’un immense cloaque. Elle sera le tombeau de tous ceux qui oseront l’exploiter ».

     Concernant l’évangélisation, nos « historiens » se sont encore fourvoyés… S’ils reprochent à la France cette annexion, ils « oublient » cependant de signaler que ce sont les ascendants des « victimes du colonialisme français » qu’ils défendent aujourd’hui avec tant de véhémence, qui sont les véritables colonialistes.

    - Qui a annexé ce pays autrefois habité par la race berbère et qui faisait alors partie intégrante du monde occidental ?
    - Qui a soumis par la force ce même peuple berbère, majoritairement chrétien, à la conversion à l’Islam ?

    Quant au « pillage des ressources minières », que d’infamies !

     « L’exploration scientifique de l’Algérie, avait dit Renan, sera l’un des titres de gloire de la France au XIXe et au XXe siècle ». Eh bien c’est la France qui a découvert et mis en valeur à grand frais les zones pétrolifères et les gisements de gaz du Sahara prétendument destinés à assurer son indépendance. En a-t-elle profité ? A-t-elle eu seulement le temps de les exploiter ?

    C’est encore elle qui a construit à coups de milliards de francs la base navale nucléaire de Mers-el-Kébir. Que lui a-t-elle rapporté ?

    Quant au « côté ségrégationniste » avancé par ces inénarrables trublions, on voit bien qu’ils n’ont jamais mis les pieds en Algérie française, jamais fréquenté la moindre école où chrétiens, juifs et musulmans vivaient à l’unisson.

    Cependant, au lieu de s’évertuer à salir de façon éhontée la mémoire de l’œuvre française en Algérie, pourquoi ne nous expliquent-ils pas, une fois pour toute, les raisons pour lesquelles ces « pauvres petits maghrébins », une fois leur indépendance acquise, se sont empressés de rejoindre la France… cette France qui les a tant fait souffrir ?

    Pourquoi ne nous rapportent-ils pas avec autant d’ardeur, la misère qui, depuis 50 ans, pèse sur l’Algérie comme une chape et que l’on tait parce qu’elle est un démenti flagrant aux mensonges de tous ceux qui n’ont de cesse de condamner « le rôle positif de la présence française outre-mer ».

     Durant l’épisode sanglant de la guerre d’Algérie, le leitmotiv constant des responsables du FLN était que la rébellion se justifiait par le besoin de plus de justice, de bonheur et de liberté pour la « malheureuse » population musulmane. Cependant au cours d’une audience qu’il accorda à un haut prélat d’Algérie, en septembre 1961, sa Sainteté Jean XXIII prononça : « Vous avez vos idées, c’est bien, mais moi j’ai constaté une chose : c’est que chaque fois que la France se retire d’un pays, la liberté et la civilisation reculent. »

    Que ces paroles du Pape nous inspirent de fécondes réflexions. C’est là mon souhait pour 2013.    

    José CASTANO http://www.actionfrancaise.net

      « A son indépendance, nul pays extérieur au monde occidental, Japon et Afrique du Sud exceptés, ne dispose d’une infrastructure aussi développée que l’Algérie » (Béchir Ben Yahmed, fondateur de « Jeune Afrique »)  

  • PS : Le parti politique le plus riche de France,

    Avec 59,8 millions d’euros de recettes en 2011, le Parti Socialiste remporte la palme du parti politique le plus riche de France, selon les chiffres publiés la semaine passée par la Commission nationale des comptes de campagnes et de financements politiques (CNCCFP). L’UMP le suit d’assez près avec une somme tout aussi astronomique: 53,1 millions de recettes.

    L’Express  http://fortune.fdesouche.com/

  • Le combat pour la famille n’est qu’un prélude : le 13 janvier commencera un combat de longue durée

    Le 13 janvier approche et je crains que le « travail » de décapage idéologique du projet Hollando-LGBT auquel il aurait fallu s’employer ne soit alors qu’en partie seulement effectué, même si bien commencé ;...

    ...je pense en particulier à l’imposture intellectuelle commise par des conseillers politiques et culturels élyséens comme gouvernementaux et francs-maçons, qui a consisté à remplir le sac à idées de Monsieur Hollande d’une provision de « valeurs » dites républicaines quoique fortement trempées dans l’encre acide de la théorie du « gendeure » : lesquelles sont en général les condiments poivrés d’une bouillie philosophique qui convient certes aux estomacs d’acier de la secte de la Rue Cadet mais ne saurait en aucun cas servir de justification aux entreprises de démolition de notre société désirées désormais par l’État français.

    Le point de conviction des manifestants du 13 est certain : il faut absolument défendre la paternité tout autant que la maternité ; ce fut l’un des buts de la rencontre à l’Espace Bernanos de l’alliance « Manif pour Tous », car le projet du président de la France de modifier radicalement notre législation à leur propos est tout ce que l’on veut sauf digne de sa responsabilité : il est des points de notre civilisation que l’État doit reconnaître hors des limites de son pouvoir comme sont parfois contraints certains tribunaux de se déclarer incompétents. [...]

    Dominique Daguet - La suite sur France Catholique

    http://www.actionfrancaise.net

  • Manifestation du 13 janvier : oui à la famille, non à la tyrannie médiatique !

    La manifestation du 13 janvier 2013 contre le mariage gay peut être un grand succès. A une condition toutefois : que les organisateurs et les participants osent affirmer leurs convictions sans crainte du qu’en dira-t-on politiquement correct. La tyrannie médiatique, voilà l’ennemi !
    Polémia
     

    1-Le mariage homosexuel est la revendication de la minorité d’une minorité : quelques pour cent d’activistes au sein d’une minorité sexuelle représentant elle-même quelques pour cent de la population. Réussir à mettre au centre du débat politique la question du « mariage gay » est donc aussi étrange qu’artificiel.

    2-Cela n’est possible que parce que les médias ont fait du mariage homosexuel un sujet d’actualité majeur grâce à une technique simple : mettre en avant les sujets portant sur l’homosexualité et les « angler » dans un sens toujours favorable aux revendications homosexualistes. Ainsi le jour de la présentation en conseil des ministres de la loi sur le « mariage pour tous », le quotidien Le Parisien titrait : « Raphaëlle, heureuse avec deux mamans ». Davantage de la communication que de l’information. Et comme par hasard, du Figaro à France Télévisions, le bébé choisi comme « premier bébé de l’année » fut présenté comme l’enfant de deux lesbiennes. Le non-sens biologique rejoint ici l’arnaque chronologique. De même que parler de « mariage pour tous » relève de la novlangue puisque cela revient à changer le sens du mot mariage (l’union d’un homme et d’une femme selon le Code civil) et qu’au demeurant le projet de loi ne prévoit pas de revenir sur l’interdiction de l’inceste. Si la loi est votée, il y aura donc dénaturation du mariage mais non mariage pour tous. Quant au terme « homophobie », il est utilisé de manière terroriste pour tétaniser les adversaires du mariage gay. On ne débat pas sereinement sous la menace du Code pénal et du bannissement social.

    3-L’inscription dans le débat du mariage homosexuel relève à la fois du leurre et de la démarche idéologique : du leurre, puisque cela n’est pas la préoccupation de l’immense majorité des Français que l’on « distrait » ainsi d’autres sujets politiques ou tenant à leurs difficultés quotidiennes ; de la démarche idéologique aussi, puisqu’il s’agit d’une étape de plus dans la déconstruction des repères et des identités. On est ici au cœur de l’idéologie médiatique dominante fondée sur l’alliance du capital (attaché au mondialisme et à la suppression des frontières) et de la caste journalistique (attachée à la destruction des traditions). Après s’être attaqué à la nation (du latin « natio ») il est logique de s’attaquer à la naissance, au risque d'effacer les repères de la généalogie. Et porter un coup supplémentaire à la famille et au mariage, c’est choisir des cibles de choix pour qui veut établir une société indifférenciée. A contrario cela ne peut pas être accepté sans combat pour quiconque est attaché, par conviction religieuse ou philosophique, à l’ordre naturel dont la filiation est la clé de voute. D’où l’importance des manifestations hostiles.

    4-Manifestations de protestation contre le mariage homosexuel que les médias dénigrent. C’est ainsi que les chiffres de la grande manifestation du 17 novembre 2012 ont été fortement minorés : habituellement friands de chiffres donnés par les manifestants, l’AFP et les médias de l’oligarchie ont cette fois choisi les chiffres de la préfecture de police préalablement sous-évalués. Même opération le 18 novembre pour la manifestation de Civitas, association de chrétiens de tradition qui fut accusée de violences pour s’être défendue de l’agression dont elle a été l’objet de la part des mercenaires féministes des Femen.

    5-En revanche la manifestation pro-mariage gay du 16 décembre a, elle, fait l’objet d’une survalorisation : pour Le Monde du 18 décembre les partisans de la loi ont quasiment fait jeu égal avec ses adversaires. Il est vrai que cette fois l’AFP et les principaux médias ont choisi de retenir les chiffres donnés par les manifestants, pourtant sans aucun rapport avec les observations faites au point de départ (une Place de la Bastille vide) ni au point d’arrivée (la petite Place du Luxembourg remplaçant au dernier moment la Place de l’Opéra nécessitant 15.000 à 20.000 personnes pour être remplie). C’est ainsi qu’un rapport de 1 à 10 dans la réalité donne un rapport… de 1 à 1 dans les médias. Chapeau les désinformateurs !

    6-Il y a plus grave : le souci, malgré tout, de plaire aux médias s’infiltre chez les adversaires du mariage homosexuel. Pour les uns, il faudrait améliorer le statut fiscal des couples homosexuels comme si c’était une priorité dans un pays endetté frappé par la dénatalité. Pourquoi créer des niches fiscales pour ceux qui ne nichent pas ? Pour d’autres, il faudrait solenniser en mairie la signature du Pacte d’union civile. Pour la très médiatique organisatrice de la « manif pour tous », il faudrait lutter contre « l’homophobie » : ce qui revient à donner du crédit aux armes incapacitantes du lobby homosexualiste.

    7-La manifestation prévue pour dimanche 13 janvier 2013 s’annonce comme un grand succès par le nombre des participants attendus. Ce sera probablement la plus grande manifestation depuis celle de juin 1984 pour l’Ecole libre et celle du 30 mai 1968 contre la chienlit. Reste à savoir si ce succès de la majorité silencieuse se traduira en succès politique. Cela suppose de résister à l’intoxication et l’intimidation médiatiques :

    • -il ne faut pas se battre sur les chiffres de participants aux manifestations mais sur les mètres carrés occupés : pour mémoire la Place du Luxembourg c’est quelques milliers de mètres carrés, le Champ de Mars : 243.000 mètres carrés. A bon entendeur, salut !
    • -Il est inutile et nuisible de reprendre à son compte la thèse de « l’homophobie » car cela revient à « payer un droit de péage aux autoroutes de la pensée » (Philippe Bilger).
    • -Il est inutile et nuisible de chercher des slogans gnangnans ou consensuels ! A contrario « Oui à la famille », « Un enfant, c’est une maman et un papa », « Non au mariage homosexuel » se suffisent, pour peu qu’on dise « Non à la tyrannie médiatique ».
    • -Il est inutile et nuisible de chercher à finasser pour amender un projet de loi qui n’est « qu’une étape d’un long travail de sape visant à araser les repères de la vie des peuples » (Roland Hureaux).

    Le seul objectif digne d’être poursuivi est celui du retrait pur et simple de la loi, soit directement, soit à la suite de son rejet par référendum : un référendum que souhaitent 69% des Françai

    Polémia   4/01/2013