Fais attention à ce que tu souhaites, car cela risque de t’arriver.
Le mouvement Black Lives Matter (BLM), propulsé à l’avant-scène médiatique depuis le décès de George Floyd, a l’oreille attentive des puissants de ce monde, pour qui la parole de l’« opprimé » est devenue parole d’Évangile. L’un des slogans employés en Amérique par ce mouvement racialiste est « defund police », soit « cessez de financer la police ».
Cette doléance, plusieurs maires américains l’ont entendue, et, question d’être dans l’air du temps, l’ont appliquée en partie.
Mais, voilà, plutôt que de sauver des vies noires, une police réduite semble avoir eu l’impact inverse, ce qui désole La Presse.
Il faut savoir que cette demande se basait sur un postulat fantasmé, soit que les policiers sont des racistes en puissance en quête de vies noires à faucher. L’affaire Floyd, qui à la base n’avait rien de raciale, fut généralisée, malgré les faits et les statistiques prouvant que cet acte de violence policière n’avait rien de racial en soi. Et en même temps, on faisait fi de la donnée suivante : le plus grand prédateur de l’homme noir en Amérique, est l’homme noir.