Pierre Hurmic, maire écolo de Bordeaux, c’est Idéfix. Idéfix qui peut se mettre à pleurer, voire entrer dans une colère noire, si l’on abat un arbre. Heureusement, Obélix est là pour replanter. Et si les Romains se mettent à arracher les arbres de la forêt entourant le village gaulois à une cadence industrielle pour y construire le domaine des dieux, le druide Panoramix détient la solution magique : sitôt en terre, le gland se transforme en arbre majestueux. De quoi les rendre fous, ces Romains. Et Idéfix est content.
Dans la vraie vie, il est rare qu’un gland prenne de l’envergure aussi vite. Quoique… La serre médiatique fait des miracles, aujourd’hui. Pierre Hurmic, donc, pleure sur l’arbre mort de Noël. Certes, il a des arguments : ça coûte cher, ça demande de la manutention, c’est vandalisé, c’est dangereux en cas de tempête. Mettons. La filière du bois aura beau expliquer que, derrière ce sapin, se cache toute une forêt de gens de la vraie vie travaillant et faisant vivre leur famille, ce n’est pas sa « conception de la végétalisation », à Idéfix. Que derrière ce sapin abattu cette année, il y a aussi un sapin que l’on va couper dans un an, un autre dans deux ans, etc., mais surtout, un sapin que l’on a planté cette année, un autre, il y a deux ans, etc., Idéfix n’en démord pas.
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