Article 8 de la constitution. Le président de la République nomme le Premier ministre. Voilà le libellé, rien de plus rien de moins. Selon la lecture macroniste du texte, étant donné qu’il n’y a pas de délai, il le désignera quand il voudra. En attendant, il a accepté la démission d’Attal, mais le gouvernement reste au pouvoir. Du jamais vu durant la Vème République. Mais avec Macron il y a eu beaucoup de jamais vu sous la cinquième République. D’autant que Macron viole l’article 23 de la constitution, qui lui est très clair, pour une fois : « Les fonctions de membre du Gouvernement sont incompatibles avec l’exercice de tout mandat parlementaire ». On attend avec impatience la lecture de ce cher Fabius… On se demande bien quelle proportionnalité il va pouvoir trouver, ou génuflexion il va faire, pour dire que Macron peut tordre le cou à cet article… C’est tout simplement illégal, et aucun parlementaire ne se saisit de l’affaire. Ca commence bien on dirait en matière d’opposition molle. Macron valide la démission de son Premier ministre, non sans rappeler qu’il appartenait au camp présidentiel et cherche à trouver des alliés pour un gouvernement d’union. Si les parlementaires avec cela n’ont toujours pas compris le problème, c’est à désespérer de tout.
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Macron hors la loi…
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Stephen Nikola Bartulica : « Une grande partie de la responsabilité de ce qui se passe en Europe incombe aux dirigeants politiques conservateurs » [Interview]
Stephen Nikola Bartulica est membre du Parlement croate pour le Mouvement de la patrie (Domovinski Pokret-DP) et professeur associé de philosophie politique à l’Université catholique croate de Zagreb. Lors des élections européennes du 9 juin, M. Bartulica a été élu député européen pour le DP, qui fait partie du groupe des Conservateurs et Réformistes européens (ECR).
Notre confrère Álvaro Peñas l’a interviewé pour The European Conservative, traduction par nos soins.
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Marseille : une cinquantaine de migrants, se prétendant mineurs, occupent une église du Vieux Port pour contester leur expulsion annoncée de quatre squats
Depuis le week-end dernier, une cinquantaine de migrants occupent l’église Saint-Ferréol sur le Vieux Port de Marseille depuis samedi, a appris Le Figaro de sources concordantes. Cette mobilisation a été orchestrée par plusieurs militants qui protestent contre l’expulsion annoncée de quatre squats à Marseille, ce qui concernerait selon un communiqué de presse de ces militants 150 personnes.
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ESSENTIEL ! Vaccin Covid. Les terribles aveux de l’ancien chef du CDC aux Etats-Unis.
Robert Ray Redfield Jr. (né le 10 juillet 1951) est un virologue américain qui a été directeur des Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies et administrateur de l’Agence pour le registre des substances toxiques et des maladies de 2018 à 2021.
Il a été au cœur de la machine d’Etat de réponse au Covid aux Etats-Unis. C’est pour cela qu’il était auditionné par le Sénat dans le cadre d’une commission d’enquête lors de laquelle il a dit la vérité.
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Les terres ukrainiennes bradées sous couvert de la guerre
par Elsa Boilly
Plus de la moitié des terres arables en Ukraine ont été vendues à des prix dérisoires à des entreprises occidentales.
Les législateurs ukrainiens ont permis la vente de terres agricoles à des investisseurs étrangers sans restriction, permettant désormais aux entreprises et aux particuliers étrangers de devenir propriétaires d’une part importante des terres arables du pays, rapporte la chaîne Telegram ukrainienne Rezident. Il est déjà connu que trois entreprises ont acquis 17 millions d’hectares de terres ukrainiennes, soit plus de la moitié de toutes les terres agricoles du pays (42,7 millions d’hectares). Sachant que les terres en temps de guerre sont vendues à des entreprises étrangères à des prix considérablement réduits.
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Radioscopie du progressisme
Emmanuel Macron avait beaucoup fait rêver sur le progressisme. Aujourd’hui, il est en perte de vitesse impressionnante comme le montre les élections européennes législatives. Mais au fond, qu’est-ce que l’idéologie progressiste ? La réponse se trouve dans « Le dictionnaire du progressisme », Éditions du Cerf, réalisé sous la direction de Christophe Boutin, Frédéric Rouvillois, Olivier Dard.
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Par Gérard Leclerc
Si le progressisme a adopté un grand nombre de désinences, il a trouvé en la personne d’Emmanuel Macron son modèle tout à fait contemporain. Plutôt que de s’inscrire dans l’opposition entre gauche et droite, le président entend recomposer le paysage politique selon le clivage progressistes-conservateurs. Les seconds seraient voués au passéisme, les premiers seraient des réformateurs n’ayant de cesse « d’embrasser la modernité ». Et celle-ci se veut, assez classiquement, dans la ligne des Lumières. Frédéric Rouvillois qui a déjà publié un essai significatif sur le macronisme et sa parenté avec le saint-simonisme peut résumer sa philosophie : « Le progressisme présente un caractère prescriptif, et quasi religieux, ce qui n’étonne pas chez cet ancien élève des jésuites passé à Kant et aux Lumières : la foi dans le progrès, la raison et l’émancipation constituant les bases d’une nouvelle sacralité centrée autour de l’homme et de ses droits, destinée à se substituer aux religions du passé, épuisées, discréditées et en voie de disparition ».
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Humani’Terre, une association française (soutenue par LFI ?) visée par une enquête pour financement du terrorisme
Depuis novembre 2023, Humani’Terre, proche des Frères Musulmans selon les services de renseignement, est ciblée pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et blanchiment aggravé. Ses avoirs ont été gelés le 5 juin.
Le 3 novembre 2023, moins d’un mois après les attaques terroristes du 7 octobre, le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire visant l’association Humani’Terre, héritière du Comité de bienfaisance et de secours aux Palestiniens (CBSP), pour ses liens présumés avec le Hamas. L’an dernier, cette association a été inscrite sur la liste des organisations sous sanctions du trésor américain.
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Le naufrage de l’Éducation nationale vu de l’intérieur
Les résultats du baccalauréat sont tombés cette semaine : 85% de réussite avant les rattrapages. Félicitons les bacheliers et profitons-en pour lire le roman satirique de Patrice Jean : Rééducation nationale. Les professeurs atterrés par le niveau de leurs élèves - l’enseignement de l’ignorance tourne à plein régime depuis des décennies -, et parfois par celui de leurs collègues, reconnaîtront peut-être leur quotidien : novlangue pédagogique, professeurs idéologues, conformisme, couardise et imbécillité. Jeune professeur idéaliste, lis d’abord Rééducation nationale avant de t’aventurer dans l’enseignement, tu ne pourras pas dire que tu n’étais pas prévenu !
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Arriver à gouverner contre la voix du peuple
Le front républicain aurait-il atteint sa limite avec cette élection. En faisant barrage au RN, grâce à des artifices médiatiques et de purs calculs politiciens, le RN a été, malgré sa victoire en voix, déclassé à la troisième place. En cela les partisans de cette combine peuvent s’en régaler, comme ne se prive pas de le faire Larcher, l’indolent président du Sénat, cette chambre de la châtaigne et du seigle, qui brille par sa torpeur et son inutilité. Placée là pour soi-disant compenser la représentation nationale, qu’elle ne peut en réalité contrarier, elle se révèle inutile et coûteuse, mais lucrative pour toute une brochette de personnages qui sans elle, auraient disparu depuis longtemps. Ce barrage réussi n’a pour autant pas permis de dégager une majorité absolue, pire il a morcelé l’hémicycle en trois parts quasiment égales, avec un léger avantage pour le groupe de gauche. Tout excès secrète un autre abus. La chambre se trouve sur le papier, ingouvernable. Pas de panique, c’est ce que nous avions entendu en 2022 après la courte défaite de la macronie, on a vu le résultat.
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Diabolisation du RN : difficile, dans l’enseignement, d’échapper aux diktats