L’élection présidentielle, en Pologne a vu la victoire du PiS, le Parti Chrétien Conservateur. Au grand dam des européistes des mondialistes.
Réélu à la présidence de la Pologne le 12 juillet dernier, Andrzej Duda doit faire face à une contestation en justice de son adversaire malheureux. Mais surtout à l'opposition d'une grande part de la classe politico-médiatique européenne qui n'admet toujours pas que l'élu conservateur du PiS puisse avoir le soutien d'une majorité de Polonais alors que Bruxelles n'apprécie guère son indépendance politique.
On donnait les deux hommes au coude à coude. Et, de fait, Andrzej Duda, le président sortant et candidat du PiS, et Rafal Trzaskowski, son adversaire libéral de la Plate-forme civique, auront eu des résultats très proches : 51,2% contre 48,8%. Aussi n'a-t-on pas tardé à entendre grincer bien des dents...

A en croire les déclarations de l’actuel ministre de l’Intérieur, Darmanin, et de Valls, qui occupa cette fonction de 2012 à 2014, le terrorisme musulman serait « maintenant » une réalité. En effet, dimanche 27 septembre 2020, en déplacement dans une synagogue, Darmanin déclarait sur LCI que « nous sommes toujours en guerre, que nous devons gagner cette guerre et que chacun doit être vigilant ». Le mot « guerre » revient beaucoup avec cet exécutif, peut-être désireux de sidérer la population. Darmanin insistait : « … nous sommes en guerre contre le terrorisme islamique et peut-être que nous l’avons collectivement mis derrière nous », pour préciser ensuite que ses services « ont su intervenir […] une fois par mois en moyenne pour un attentat déjoué ». Est-il conscient de l’horreur de cette déclaration ? Donc, en France, la religion musulmane menace mensuellement de tuer. Darmanin indique aussi que « le gouvernement n’a pas baissé la garde », répondant ainsi aux propos tenus la veille par Valls, selon qui « c’est toute la société française qui est placée par les djihadistes comme cible prioritaire ». Pour l’ancien Premier ministre, « la société s’est relâchée, nous nous sommes habitués à la violence ou à un antisémitisme virulent… ». Il appelle à « un sursaut », affirmant que « l’ennemi, c’est l’islamisme, le salafisme, les Frères musulmans, cet islam politique qui est un nouveau fascisme ». Il demande que l’on cesse « de s’excuser d’être Français et républicain ». En somme, ce que réclame la droite authentique depuis plus de 25 ans.
Georges Feltin-Tracol




