L’Union européenne veut notre bonheur. De gré ou de force. Qui oserait en douter ? Elle veut le meilleur pour nous et elle sait, elle, ce qu’est ce meilleur pour nous, n’hésitant pas à nous le rappeler à l’occasion. À ce titre, Frau Ursula von der Leyen est un modèle. Un modèle allemand, il va sans dire. Récemment, dans un souci hygiéniste qui fait honneur à sa nation, elle nous a expliqué comment il fallait se laver les mains. On attend, d’ailleurs, la suite avec impatience.
Certes, sur ce coup du coronavirus, elle (l’Union européenne) n’a pas été vraiment au rendez-vous. Elle a laissé l’Italie se dépatouiller toute seule mais, c’est promis, la prochaine fois, elle fera mieux. À condition qu’il y ait plus d’Europe : c’est un peu le principe de base. Si la peste bubonique revient dans nos contrées, elle offrira des crécelles en plastique fabriquées en Chine. Cela dit, elle peut bien faire ça, l’Union européenne, vu que c’est avec nos impôts qu’elle vit. Mais on n’en est pas encore là.