
Une autre épidémie gagne une partie du corps scientifique et médical : la rage anti-Raoult. Elle a déjà contaminé aussi quelques intellectuels lucides, à commencer par Alain Finkielkraut. Le professeur marseillais, spécialiste mondialement reconnu en infectiologie et microbiologie, est devenu un repoussoir “populiste” pour le nouveau Parti de l’Ordre Sanitaire et ses milices. Celles-ci, qui recrutent leurs sicaires sur les réseaux sociaux, sont prêtes à dresser les listes de ceux qui ne respectent pas le confinement ou qui affichent leur indiscipline face aux interdits du sanitairement correct. Nombreux sont les brocanteurs de morale qui, une fois de plus, révèlent leur vocation de petits flics. C’est ainsi également que Raoult vient d’être indirectement épinglé par le conseil national de l’Ordre des médecins.
Ce dernier a, le 23 avril, dénoncé les “protocoles de recherches cliniques illégaux“, en visant plus particulièrement le traitement à base de chloroquine proposé par le professeur contre le Covid-19. Dans le même temps l’Armée reconnaissait, après des preuves dévoilées sur l’internet, avoir commandé à la Chine, par précaution, des stocks de chloroquine. Cela fait trois mois que le professeur Didier Raoult propose une solution contre le Covid. Il se heurte à la loi des normes et à des querelles de chapelle. En 1985, avec l’apparition du sida, Laurent Fabius, premier ministre, avait refusé d’agréer le test américain Abbott dans l‘attente d‘un test Pasteur en cours de préparation. Six mois avaient été perdus. 200 personnes avaient été contaminées chaque mois. Va-t-on vers un autre scandale sanitaire ?
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