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anti-national - Page 303

  • Profs en détresse : le facteur extra-européen ?

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    Par Sunrise ♦ Régulièrement, on assiste aux complaintes des membres du corps enseignant sur une dégradation de leurs conditions de travail. Manque de respect, insultes, agressions… Dans certaines zones, la vie des professeurs est effectivement un enfer. Pour ces profs, le manque de moyen est l’unique cause de cette situation. Mais Sunrise démontre dans son dernier podcast que ce n’est pas la seule explication.

    Lien direct : https://soundcloud.com/sunrise-europe/profs-detresse-facteur-extra-europeen

    https://www.polemia.com/profs-detresse-facteur-extra-europeen/

  • Le Brexit, c’est la preuve que l’Europe n’a jamais existé et doit exploser !

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    Connaissez-vous la moindre association, la moindre société, la moindre « amicale des joyeux pétanqueurs », le moindre club qui ne prévoie, dans son règlement intérieur ou dans ses statuts, comment doit se dérouler le départ de l’un de ses membres ?

    Moi pas. C’est pourtant bel et bien ce qui se passe dans « l’Union européenne » avec le . On met sur le dos des « Grands-Bretons » l’incroyable imbroglio qui empêche de trouver une solution depuis des années et des années à la façon dont doit se dérouler le départ de « la perfide Albion ». Mais si on en est arrivé là, à qui la faute, sinon à l’Europe qui ne prévoit rien de suffisamment clair en cas de départ de l’un de ses membres ? L’Europe, c’est pourtant la championne de toutes sortes de réglementations diverses et variées. Tenez, par exemple, il existe une réglementation très stricte au niveau européen sur la taille du concombre. Mais sur les modalités de sortie d’un pays : nada, ou quasiment.

    Les Anglais ont bien compris quels avantages ils pouvaient tirer de ce joyeux flou artistique qui n’est absolument pas de leur fait.

    Un parti essentiellement national pour régler tous leurs comptes internes (et leurs comtes !), avec toute la joyeuse et pittoresque « perfidie » dont ils sont capables dès lors qu’il s’agit d’interpréter des « règlements ».

    Cette histoire du Brexit est d’autant plus « abracadabrantesque » qu’il a toujours été reproché aux Britanniques de n’avoir jamais réellement été « dans l’Europe » : c’est ainsi que l’euro n’a jamais remplacé la livre au Royaume-Uni, avec des situations cocasses pour celles et ceux qui, comme moi, aiment voyager en Irlande : livre au nord et euro au sud. Quand passe-t-on du nord au sud de l’Irlande et réciproquement, nul ne le sait ni ne s’en rend compte. Moralité : on prend indifféremment l’une ou l’autre monnaie, pragmatisme oblige.

    Et que fait donc le « commissaire européen chargé du Brexit », le transparent Barnier, dans tout cela ? Rien, absolument rien d’autre que de critiquer l’attitude britannique.

    Les députés anglais, eux, sont au boulot, en train de décortiquer avec une minutie toute britannique chacun des termes de l’accord de Boris.

    Pour finalement en arriver à quoi ?

    Redevenons pragmatiques. Mon prof de golf (une véritable encyclopédie) se plaît à raconter l’histoire authentique suivante.

    Lors d’une compétition professionnelle internationale très officielle, un joueur envoya sa balle dans l’orange givrée qu’un spectateur dégustait à la terrasse du clubhouse. Que faire ? Les arbitres se penchèrent longuement sur le règlement pendant des heures et des heures, interrompant le tournoi. Rien, dans les règlements, ne prévoyait un tel cas de figure. Qu’advint-il, finalement ? Naturellement, le joueur fut autorisé à jouer sa balle de là où elle était, il grimpa sur la table et balança un grand coup de fer dans l’orange qui vola en éclats avec le reste de la table. Mais le joueur était revenu dans le droit chemin, sans pénalité, pragmatisme et réalisme obligent.

    Puisse le Brexit finir ainsi, ce serait de l’intérêt de tout le monde : « Renversons la table » et reconstruisons une Europe solide, forts des errements passés.

    C’est d’autant plus urgent que les empires se reconstituent et s’unissent : l’Empire russe, l’Empire chinois, l’Empire ottoman…

    Y avait-il un « vrai Européen » à Yalta lors du partage du monde ?

    Patrick Robert

    https://www.bvoltaire.fr/le-brexit-cest-la-preuve-que-leurope-na-jamais-existe-et-doit-exploser/

  • L’Union des Démocrates Musulmans Français (UMDF), un « danger » pour la laïcité pour les services de Renseignement français

    Pour les services de renseignement, les liens entre l’Union des Démocrates Musulmans Français et les Frères Musulmans ne font aucun doute. Selon France 3 Régions, une source évoque des « faits objectifs établissant une proximité ». Selon un policier, L’UDMF applique, les méthodes des Frères Musulmans : se faire passer pour des démocrates et arriver au pouvoir légalement, comme en Egypte en 2011. L’analyse va plus loin, le but inavoué de l’UDMF serait identique aux objectifs des Frères Musulmans. A savoir, la volonté d’instaurer un califat et la charia, en France cette fois, tout en se dissimulant derrière des apparences démocratiques et républicaines.

    Un danger pour la laïcité

    Comme Frères Musulmans, l’UDMF est qualifiée de « danger » par les services de renseignements. Pas en terme de « risque terroriste », les Frères Musulmans ne prônent pas l’action violente. Mais ils sont assimilés à un « faux nez » des islamistes qui chercheraient à influencer la société avec un seul objectif : venir à bout de la laïcité.

    Cette analyse a été confirmée par un spécialiste de l’Islamisme, le journaliste Mahomed Sifaoui. Pour lui, « La proximité entre l’UDMF et les Frères Musulmans est évidente. Il s’agit d’une proximité idéologique qui se traduit par des marqueurs communs notamment la promotion du voile, l’antisionisme et une critique de la laïcité »France 3 Régions

    https://www.tvlibertes.com/actus/lunion-des-democrates-musulmans-francais-umdf-un-danger-pour-la-laicite-pour-les-services-de-renseignement-francais

  • Le point d’Alexandre Del Valle sur la problématique migratoire

    Le point d’Alexandre Del Valle sur la problématique migratoire (4:54)

  • Pour éviter la retraite à 69 ans promise aux Allemands...

    Au moment où le gouvernement français s’apprête à s’engager dans une réforme délicate sur l’avenir des retraites et leurs formes, l’Allemagne rouvre ce même dossier sous des auspices peu engageants, comme le signale Le Figaro de ce mercredi 23 octobre en ses pages « économie », sous le titre « Les Allemands devraient travailler jusqu’à 69 ans ». En fait, il s’agit d’une recommandation de la Bundesbank qui se veut prospective, au regard des perspectives démographiques et économiques : l’Allemagne connaît une démographie en berne, avec un taux de fécondité bien inférieur à celui de la France, lui-même en déclin depuis quelques années, et prévoit une élévation de l’espérance de vie globale, même si l’espérance de vie sans incapacité (en bonne santé, en somme) est, elle, mal connue ou sous-valorisée dans les travaux des économistes et des banquiers. Pourtant, « les Allemands pensaient le débat clos. La réforme de 2012, qui avait relevé par étapes de 65 à 67 ans d’ici à 2031 l’âge du départ légal en retraite après un vif débat, semblait une garantie suffisante pour la stabilité du système. » Mais, c’est une vis sans fin, et ce sont toujours les mêmes arguments qui sont évoqués par les banques et les économistes pour augmenter la pression sur le travail et les travailleurs, qu’ils soient salariés ou indépendants : ainsi, il semble que, désormais, le temps de travail payé soit condamné à s’élever toujours, quoiqu’il se passe et quoique l’on fasse.

    Mais ce n’est pas la seule Bundesbank qui prône ce nouveau relèvement de l’âge légal de la retraite, comme le rappelle opportunément Nathalie Versieux dans l’article cité : « Plusieurs organisations – Commission européenne, FMI, OCDE – ont également recommandé à l’Allemagne de « continuer à augmenter l’âge de la retraite »  avec la hausse de l’espérance de vie, argumente de son côté la Bundesbank », trop heureuse de trouver des alliés au sommet même de l’Union européenne et de la « gouvernance » (sic !) autoproclamée de la mondialisation… Des « recommandations » que ces mêmes instances font de manière insistante, depuis de nombreuses années, pour tous les pays d’Europe mais que, en France, la population semblait ne pas prendre au sérieux jusqu’au milieu des années 2010 ! Se souvient-on que, dans l’hiver 2011, quelques membres du Groupe d’Action Royaliste organisèrent la première dénonciation dans la rue, non loin de l’église de Saint-Germain-des-Près, de la « retraite à 67 ans » que, déjà, prônaient l’Allemagne et la Commission européenne ? A l’époque, mes collègues professeurs m’assuraient que cela n’arriverait jamais en France, que c’était impossible et ils haussaient alors les épaules quand je leur citais les articles de l’époque, rares, qui évoquaient cette perspective. Et maintenant, les mêmes préfèrent se réfugier dans une sorte de fatalisme que je ne peux partager, courbant le dos en espérant que le vent du boulet ne les défrisera pas trop…

    Il n’est pas souhaitable de suivre l’exemple allemand qui, en ce domaine comme en tant d’autres, ne peut être un modèle : la France n’est pas l’Allemagne, et l’appartenance de notre pays à la même Construction européenne ne saurait être interprétée comme une confusion entre toutes les nations y trouvant place. L’Union européenne, la mal nommée, n’est pas et ne peut être une démission des nations devant une Commission peu crédible et trop « économiste » pour être vraiment sociale et politique.

    Il est d’abord une simple raison démographique qui évite de confondre la France avec l’Allemagne : la première, toute République qu’elle soit et malgré qu’elle le soit, a développé un modèle démographique original depuis les années 1930, qui parvient à concilier vie familiale et activité professionnelle, sans doute de manière pas totalement satisfaisante mais suffisante néanmoins pour permettre un certain équilibre démographique, ce que prouve, a contrario, le déclin provoqué par les mesures fillonistes puis hollandistes moins favorables au bon développement de notre démographie nationale. Néanmoins, et malgré les difficultés et les maladresses (?) des gouvernements, la démographie française fait preuve d’une certaine résilience, même si le taux de fécondité des Françaises d’ancienne appartenance est moins élevé que celui des Françaises de fraîche naturalisation, et il s’agit désormais de redresser ce taux dans des délais assez courts pour éviter l’élargissement d’une « vallée » démographique préjudiciable à long terme à notre pays et à son système de retraite par répartition.

    Pour maintenir un niveau des retraites le plus socialement juste, il est trois pistes majeures sur lesquelles travailler pour tout Etat digne de ce nom : la valorisation des naissances et le bon accueil des populations naissantes et à naître ; la diminution forte du chômage des nationaux en France ; la possibilité d’un âge légal (de l’accès à la retraite) modulable selon les professions, les fonctions de chacun au sein de celles-ci et le désir, qui doit être pris en compte s’il est clairement exprimé, d’aller au-delà des limites d’âge légales pour ceux qui le souhaitent et sont reconnus médicalement et professionnellement comme susceptibles de poursuivre leur activité professionnelle usuelle dans de bonnes conditions, avec les aménagements nécessaires si besoin est… Mais il est aussi d’autres pistes à étudier comme celles d’une meilleure intégration au travail en France de ceux qui y ont étudié et dont les études ont été financées par les contribuables français, et cela pour freiner une émigration des cerveaux français vers les grandes puissances étrangères, émigration qui, en définitive, accroît les déficits publics français ; la création dans toutes les branches professionnelles dans lesquelles cela est possible de caisses de retraites autonomes, qui constituent une sorte de « patrimoine corporatif » destiné à assurer des retraites honorables à leurs cotisants sans aggraver la pression sur les fonds publics ; le « redéploiement rural » pour organiser de meilleures conditions d’accueil pour les retraités de tous niveaux de ressources dans des zones moins coûteuses pour ceux-ci ; etc. Cette liste de quelques mesures n’est évidemment pas exhaustive, mais elle cherche à prouver que ce ne sont pas les propositions qui manquent mais bien plutôt la volonté politique pour les initier et les ordonner, ou, au moins, pour les essayer…

    En fait, la République est aujourd’hui bloquée et, plus grave encore, bloquante : quand il faudrait une véritable stratégie qui ne soit pas qu’économique et financière, mais aussi sociale et politique, aussi bien nationale qu’ouverte aux solutions provinciales ou communales, publiques comme privées, la République se contente d’une approche comptable et trop souvent « kafkaïenne » de l’immense question des retraites professionnelles, au risque de ne pas saisir les enjeux de demain et de mécontenter tout le monde sans résoudre l’épineuse question des financements nécessaires, question importante mais qu’il faut intégrer dans la question plus large de notre société, de ses équilibres et de sa pérennité historique.

    Il n’y a pas, certes, de réponse « absolue » à la question des retraites, et la Monarchie royale n’a pas un sceptre magique qui lui permettrait de tout résoudre d’un coup et définitivement, mais l’inscription de la magistrature suprême de l’Etat dans le « temps long » peut être une garantie supplémentaire de recherche et de volonté de résolution d’une question qui risque d’être, encore, évolutive : or, le devoir du politique d’Etat est de protéger les populations qui sont sous sa souveraineté, et d’assurer au mieux les conditions, parfois difficiles à cerner, de sa prospérité, y compris face aux pressions de la mondialisation et de l’idéologie dominante parfois cruelle pour les plus faibles. A défaut de pouvoir appliquer les mêmes solutions que celles pratiquées par le saint roi Louis IX en son temps, il faut du moins retrouver au cœur de l’Etat et de sa pratique contemporaine l’esprit de justice sociale cher au monarque médiéval…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1583:pour-eviter-la-retraite-a-69-ans-promise-aux-allemands&catid=53:2019&Itemid=64

  • MARTIN PELTIER : CE CHAOS N’EST PAS FORTUIT, IL A ÉTÉ VOULU ET ORGANISÉ

  • La Gauche et l’idéologie socialiste ont ruiné l’éducation et le travail en France

    ruine-2-62f2e.jpgLa France un pays médiocre dans tous les scores éducatifs internationaux

    On peut certes s'auto-congratuler (85 % de bacheliers, 2,5 millions d'étudiants) et rejeter les classements tels que PIRLS ou PISA , nier le 2 millions de jeunes sans emploi ni la moindre éducation, oublier les 2 millions de salariés illettrés ou rejeter la disqualification de notre pays au sein d'une économie devenue celle de la connaissance et de l'information mais un fait demeure : l'école explose, l'éducation des jeunes comme des adultes est devenue parfaitement défaillante dans notre pays.

    • Les parents sont globalement désinvestis dans les sujets touchant à l'éducation de leurs enfants, ils attendent tout de l'école (l'instruction certes mais aussi l'éducation dans tous les sens du terme). Les parents n'assurent plus que le cadre affectif et matériel à leurs enfants, délaissant la transmission à d'autres (les profs, les curés, les imams ou les sectes politiques). 
    • L'école publique (et privée) est en perdition. Elle se résume pour 90 % des élèves à une garderie publique où les enfants sont accueillis tels qu'ils sont ("venez comme vous êtes") et dont la seule ambition est de les voir grandir tout en refilant la patate chaude des apprentissages et de l'instruction au niveau supérieur ("ils ne savent pas lire ni compter au primaire, pas grave ils apprendront au collège, ils n'ont aucune base en arrivant au collège, pas grave ils ont 4 ans pour apprendre, au lycée il leur manque à peu près tout, aucune importance ils ont le temps....")
    • Les entreprises se détournent de l'apprentissage et de la formation. Diabolisées par des révolutionnaires d'opérette (LFI, la CGT ou d'autres), soumises à un incroyable écheveau de règlementations, d'obligations, de cotisations et de charges financières et sociales de toute ordre (et les plus strictes au monde) la plupart des entreprises n'assument plus aucune de leur responsabilités éducatives (90 % des entreprises en France n'ont pas de politique développement des compétences, dixit la Dares et le Cereq). Elles gèrent les affaires courantes sans se préoccuper de remplacer ceux (très nombreux) qui partent à la retraite (prématurément en général) et ne prennent pas de jeunes pour continuer l'activité (une activité qu'on ne songe qu'à réduire ou à mener ailleurs, là où l'herbe est vraiment plus verte)

    L'abandon de notre éducation a démarré après mai-68

    Si le mouvement de mai-68 a pu avoir une justification dans certains domaines sociaux (les mœurs, la hiérarchie sociale, l'ouverture sur le monde) il a sans aucun doute démarré un mouvement qui en deux générations aura permis à l'école de n'être plus que l'ombre d'elle-même, une institution décatie, inerte et inefficiente qui tout en absorbant le premier budget de la Nation, décourage les meilleures volontés (profs comme élèves), naufrage les apprentissages Le Bac aujourd'hui est bien inférieur au Certif d'après-guerre pour une raison très simple : pour avoir le Certif jadis il fallait être capable de raisonner, de comprendre et d'expliquer. Aujourd'hui pour avoir le bac il suffit d'annoner ses leçons et de rester suffisamment longtemps dans le circuit scolaire pour l'obtenir... à l'ancienneté.

    Mai 68 : il est interdit d'être un bon élève, un bon travailleur

    Mai 68 ("ne pas perdre sa vie à la gagner") aura été la revanche des mauvais élèves, des cossards et des cancres qui sous prétexte de démocratisation aura permis à celui qui ne veut pas apprendre d'être considéré comme une victime, un pauvre qui mérite toutes les attentions (vision sulpicienne du monde). Au lieu d'élever les enfants (et les autres membres de la société) le socialisme né après 68 (car dès les années 70 le socialisme et ses postulats stupide a pollué la société française) a donné aux enfants toutes les bonnes raisons de ne pas faire d'efforts, de ne pas travailler en classe, d'attendre leur passage dans la classe supérieur comme un droit de l'homme (le Droit de l'homme du Diplôme comme l'avance Alain Finkielkraut).

    Mai 68 : une alliance entre les mauvais élèves (paresseux en général) et la médiocratie

    Milan Kundera l'a très bien narré dans plusieurs de ses romans, le communisme (ou socialisme d'Etat) encourage la médiocrité, nivelle les individus en mélangeant l'excellence à l'ignorance tout en espérant que le mélange procurera suffisamment d'intelligences moyennes pour développer le pays. Les esprits brillants (ou ceux qui ont le courage de se dépasser) sont fortement incités à lever le pied, à ne pas trop distancer ceux qui ne veulent pas (ou ne peuvent pas) avancer à une allure normale. Plutôt que de sacrifier quelques brebis galeuses (ceux qui par goût ou tradition familiale) ne veulent rien faire (et qui devraient en payer, au moins provisoirement le prix) on préfère sacrifier le groupe en le faisant régresser au niveau du plus faible, du moins combatif (le combat pour apprendre) du plus cossard (l'homme et le petit d'homme après un passage durant 3 à 4 années d'apprentissages intenses, ce petit d'homme - qui est aussi un animal social qui prend modèle sur les autres- peut très vite être découragé d'apprendre, encourager à se la couler douce, se mettre en position d'attente (ou de rebelle) pour ne plus rien apprendre.

    Le mauvais élève est devenu la norme et le modèle de l'école française 

    Dans une société encore fortement imprégnée de catholicisme le discours victimaire est parfaitement entendu et populaire. Le mauvais élève (appelé "élève en difficulté") est une victime (tout comme l'adulte pauvre, toujours dégagé de ses responsabilités dans sa situation, à cette victime (des riches, des puissants, des grandes entreprises, du capital et des bons élèves il faut fournir des explications et des excuses. 

    Les seules valeurs françaises contemporaines étant les loisirs, la retraite et la consommation, l'école n'a plus guère d'intérêt pour une immense majorité de familles (qui au mieux se préoccupent des résultats des enfants une fois par trimestre). Comme nous n'avons plus rien à transmettre (la foi a disparu, le socialisme a échoué) nous n'avons plus rien à apprendre (thèse de Marcel Gauchet dans son ouvrage "transmettre apprendre" et la Gauche et ses avatars auront été les premiers responsables de nos naufrages éducatifs et cognitifs actuels.

    L'Etat providence empêche ou retient d'apprendre

    Un être humain apprend de ses expériences (expérimentations), de ses échecs comme de ses réussites. Plutôt que de laisser nos contemporains faire leurs erreurs (ou leurs réussites) l'Etat providence (et totalisateur) prétend tout faire, tout encadrer, tout épargner au citoyen. En l'esserant dans un inextricable tissu de 300 000 règlements, lois et décrets on empêche à la fois chacun d'apprendre, de comprendre, de se responsabiliser et de prendre sa part au développement de la société.

    L'Etat en prétendant tout faire, tout encadrer, tout épargner musèle et castre les Français
    Notre pays a beau prétendre conforter les entrepreneurs, cajoler les start up ou encourager le travail il fait tout l'inverse en mettant en avant les loisirs, les RTT, les retraites prématurées, les carrières infiniement stables dans un travail normé, encadré, limité (un boulanger n'a pas le droit d'ouvrir 7 jours par semaine). Les résultats délétères de ce socialisme rampant (qui n'a pas besoin d'un président socialiste pour tout circonvenir) se mesure au très faible capacité de résistance, de résilience de notre pays. Si par malheur un jour nous devions cesser d'emprunter 1 milliard d'€ tous les 2 jours pour payer (à crédit) notre social, nos retraites, notre éducation au rabais, nous serions totalement démunis, incapables même de produire quelques aliments dans nos jardins paysagers ou nos champs sur-traités. Le Socialisme fut un piège, il aura mis 50 ans à tuer le travail, l'éducation et l'entreprise en France et il ne faudra pas moins de ce siècle pour nous en guérir. 

    par Perceval
  • La loi sur la PMA n’est pas encore votée que la propagande pro-GPA commence sur le service public

    La loi sur la PMA n’est pas encore votée que la propagande pro-GPA commence sur le service public

    Après l’irruption de la GPA dans le débat parlementaire avec l’adoption d’un amendement, vite rejeté suite à la contestation nationale ; après les décisions de justice favorables à la location d’utérus ; voilà la propagande pro-GPA sur le service public.

    Cela commence par un sondage (dont on ignore la question), qui estime que les Français se disent favorables à l’autorisation du recours à une mère porteuse à 68 % pour les couples hétérosexuels et à 53 % pour les homosexuels.

    Cela se poursuit avec des émissions orientées pour faire pleurer dans les chaumières, sur le thème de “c’est trop injuste”…

    Après, il y en a qui peuvent toujours se rassurer en se répétant que le gouvernement est totalement contre la GPA, que c’est la limite à ne pas franchir, etc, etc.

    Voir la fin

  • « Big Fertility » : un reportage sur le business de la GPA aux USA

    Kelly a été mère porteuse à trois reprises, dans le Dakota, un État américain où la GPA est autorisée : « À ma troisième GPA, le couple commanditaire n’était plus du tout sûr de vouloir des enfants que je portais car j’étais enceinte de deux garçons alors qu’ils avaient payé un supplément pour avoir un garçon et une fille. J’avais donc été implantée avec un garçon et une fille, mais ce sont des choses qui arrivent : la petite fille a été expulsée et l’embryon garçon s’est dédoublé, formant des jumeaux. Bref, en tout cas je devais chercher un plan B car je ne savais pas du tout, et ce jusqu’au dernier moment, si les commanditaires prendraient les bébés, et à la naissance j’ai finalement passé pas mal de temps avec eux… Je me suis rendu compte à quel point ils reconnaissaient ma voix, mais aussi celle de mon mari car lorsqu’il était présent dans la pièce, ils réagissaient, alors qu’ils ne bougeaient pas du tout lorsque le père «adoptif» était là. J’ai donc compris que même si moi je me refuse à considérer ces enfants comme les miens, eux, bien sûr, ne peuvent pas comprendre que je ne suis pas leur vraie mère. »

  • La Turquie bombarde et l’Union Européenne donne un milliard

    Dans le contexte d’une Turquie qui bombarde la Syrie, l’Union Européenne a décidé d’offrir à nouveau un milliard d’euros à Erdogan.

    Jeudi dernier, d’Ankara, le vice-président américain Mike Pence annonçait ce que les États-Unis appellent un « cessez-le-feu » et que les Turcs n’hésitent pas à désigner comme une « pause » dans le conflit. Un arrêt de 5 jours dans les combats, le temps pour les Kurdes de se replier à 30 km au sud de la frontière syrienne.

    Ce même jour, le conseil européen de Bruxelles publie une condamnation de l’attaque unilatérale turque contre les Kurdes mais en même temps, poussé par l’Allemagne, engage le payement d’une nouvelle tranche des sommes destinées à Ankara sur la base de l’accord de 2016. Celui qui, en échange du traitement des réfugiés syriens en Turquie, oblige l’Union européenne à régler à Erdogan 6 milliards d’euros. Pour acheter la paix sociale en Europe !

    La chancelière allemande Merkel a peur de se retrouver avec 500 000, si ce n’est plus, de réfugiés syriens en Allemagne, comme cela est arrivé en 2015 et 2016. D’où cet amoindrissement de ton envers la Turquie et les négociations lancées pour empêcher Erdogan de donner suite à ses menaces d’envoyer les « migrants » en territoire européen.

    La Turquie bombarde et l’Europe paye ! Telle est la conclusion de l’action de l’Union Européenne dans le contexte syrien des derniers jours. Une UE toujours plus faible et ridicule sur le plan international, soumise qu’elle est au bon vouloir du « sultan » turc.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/la-turquie-bombarde-et-lunion-europeenne-donne-un-milliard/113445/