Le 3 octobre, un dénommé Mickaël Harpon, agent administratif à la Préfecture de police de Paris, a assassiné au couteau 4 de ses collègues avant d’être abattu.
Malgré tous les cris d’orfraies sur le thème « padamalgam », il fut vite évident que l’assassin s’était converti à l’islam radical.
Il fréquentait la mosquée de Gonesse – dont d’ailleurs l’ancien imam faisait l’objet, depuis 2015 (!) d’une obligation de quitter le territoire.
Le plus ahurissant, dans cette histoire, est qu’un individu dangereux – dont les collègues avaient repéré d’inquiétants changements – ait pu continuer à avoir accès au cœur du renseignement policier français.
On ignore aujourd’hui à quoi il a pu avoir accès, mais, potentiellement, il a pu connaître (et éventuellement transmettre à d’autres assassins) les données personnelles de nombreux agents des forces de l’ordre.
Le laxisme et la peur panique d’être taxé d’« islamophobie » ont causé la mort de quatre personnes et entraîneront peut-être des conséquences encore plus graves dans l’avenir.
Avec le dossier Harpon, nous disposons de tous les « dysfonctionnements » (comme dirait Christophe Castaner pour minimiser l’effarant scandale) possibles en matière de traitement de l’islam radical par les forces de l’ordre et de renseignement.
Un homme connu comme dangereux a été laissé en place au cœur même du dispositif policier français.
Le politiquement correct, l’inertie administrative, le laxisme se sont conjugués pour obtenir ce résultat effrayant.
Le pire, c’est qu’aucune leçon ne semble jamais être tirée des catastrophes précédentes.
Que l’on n’ait pas vu la dangerosité de l’islam radical en 1980 pouvait se comprendre. Qu’on fasse mine de l’ignorer au sommet de l’État en 2019 est proprement ahurissant. Je sais bien que l’on ne peut pas juridiquement s’en prendre à un simple suspect. Mais, précisément, il est urgent de changer la loi pour qu’il devienne impossible à un homme potentiellement dangereux d’exercer des missions régaliennes.
Et il devient également nécessaire de préciser à quelles conditions les musulmans peuvent s’installer chez nous (on se souvient que les musulmans « modérés » ont choisi l’État islamique contre leurs voisins chrétiens en Irak et en Syrie. Pourquoi en irait-il autrement chez nous ?).
Il n’est pas supportable que la seule réponse aux attentats, entre deux processions à la bougie et à l’ours en peluche, soit de dire sur tous les tons que « cela n’a rien à voir avec l’islam ».
Oui, nous avons un problème – qu’il faut regarder en face – avec l’islam, idéologie totalitaire !
Jean Rouxel
Tribune reprise de les4verites.com
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