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anti-national - Page 304

  • Les contradictions ou les mensonges de Macron sur l’islam et l’immigration (2∗), par Christian Vannest

    3309368304.jpgEn 2017, pris dans le tourbillon médiatique et judiciaire lancé par les amis du candidat Macron, les Français ont fait entrer celui-ci à l’Elysée pour ne pas y installer Marine Le Pen. Toutefois ils ont écarté cette dernière beaucoup plus en raison des inquiétudes liées au « jour d’après » économique et social qu’en raison d’un rejet de l’idéologie « nationale ».

    Beaucoup n’avaient pas perçu d’où venait Mister Macron, qui avait pris soin d’aller à Orléans et au Puy-du-Fou, comme il s’est adressé récemment à Valeurs Actuelles. Dans la ville libérée par Jeanne d’Arc, il avait parlé de l’unité de la France, et en Vendée affirmé qu’il n’était pas socialiste..

    Un homme politique doit être jugé sur ses actes et non sur ses discours, surtout si ces derniers se contredisent systématiquement et pratiquent ce que les médias admiratifs appellent la triangulation, c’est à dire la démagogie qui s’adresse successivement à toutes les portions de l’électorat pour tenter de les séduire. Derrière le mot emprunté à un conseiller de Clinton, il y a l’idée de définir une position qui dépasse les oppositions stériles entre deux opinions afin de dégager une troisième voie. L’ennui, c’est que entre deux thèses contradictoires, il n’y a pas de synthèse possible et que cela revient alors à jouer les maîtres Jacques allant vanter la première à ses partisans et la seconde aux siens : l’unité de la France, à Orléans, et la mosaïque des migrants à Marseille. Quand on étudie le parcours de Mister Macron, on voit bien qu’il s’inscrit à gauche, mais dans une gauche à l’américaine plus qu’à l’européenne, favorable à l’immigration, au multiculturalisme, au progressisme sociétal.

    La France n’est pas un pays vieux de quelques siècles, mais une nation de longue tradition et de vieille histoire. Loin d’attirer les diplômés du monde entier, ou les catholiques de l’Europe du sud, comme naguère, elle a mis en place un système absurde qui transforme en Français de papier et en allocataires sociaux, une foule étrangère qui, loin d’être fascinée par un phare éclairant le monde, vient quelquefois se venger d’un passé colonial injustement décrié, ou au mieux trouver en France une générosité inespérée, une qualité des soins et des moyens d’existence qui font parfois défaut aux Français eux-mêmes. L’immigration aux Etats-Unis est économique. Soit elle apporte des diplômés qui viennent enrichir le pays, soit elle contribue à fournir une main d’oeuvre peu exigeante. En France, le regroupement familial en est le principal vecteur. Entre 2017 et 2018, le flux migratoire s’est poursuivi, avec 256 000 titres de séjour accordés, en augmentation de 3,4 %, dont 33 000 pour motif économique et 90 000 pour raison familiale. Le stock présente un écart considérable : le motif familial correspond à 1 200 000, l’humanitaire à 381 000 et l’économie seulement à 186 000. Les demandes d’asile ont augmenté de 21,8% à 123 000 et 33 000 ont été accordés soit 4,4% de plus qu’en 2017. Le décalage entre les deux chiffres correspond à la lenteur de l’instruction, qui conduira à une majorité de rejets, pour beaucoup sans suite, les demandeurs d’asile déboutés devenant des clandestins, eux mêmes évalués à 300 000, mais par définition l’évaluation est très imprécise. Face à cette politique menée dans le brouillard, et qu’il a poursuivie, le président tente de rationaliser les faits par le discours, un discours évidemment favorable à l’immigration : « Je préfère avoir de la migration légale, enregistrée, sous quotas, pendant x années plutôt que du travail détaché dissimulé. Je préfère avoir des gens qui viennent de Guinée ou de Côte d’Ivoire légaux, qui sont là et qui font ce travail, que des filières bulgares ou ukrainiennes clandestines. »

    Cette déclaration avait un but apparent: justifier l’immigration légale par rapport à l’immigration illégale. Elle avait une intention plus discrète : valoriser l’immigration africaine, plus visible aux yeux des Français. Elle a eu un résultat : révulser les gouvernements ukrainien et bulgare qui ont convoqué les Ambassadeurs de France. Il avait oublié que la Bulgarie fait partie de l’Union Européenne. Son objectif était d’opposer apparemment les immigrés légaux et illégaux, mais en fait de montrer la supériorité de l’immigration du sud sur celle de l’est, dans un esprit bien cosmopolite tendu vers une France métissée. Volonté de discriminer, c’est sa psychologie, mais de discriminer positivement, c’est-à-dire à l’envers, c’est son idéologie. Macron est typiquement un oligarque de gauche, qui prétend lutter contre le communautarisme alors qu’il favorise le multiculturalisme. Comme les démocrates américains, il segmente la société et essaie de séduire une à une les « communautés » qui forment selon lui la mosaïque nationale. On ne peut comprendre que de cette manière ses déclarations envers les Algériens et donc les Français d’origine algérienne et les doubles nationaux et qui ne peuvent que blesser de nombreux Français. Ce fut la monstruosité de l’expression « crime contre l’humanité » commis par la France en Algérie, et ce sont maintenant des félicitations inopportunes à l’occasion du 1er Novembre que l’Algérie célèbre comme le début de sa « révolution », alors que pour la France elle marque la date d’assassinats de Français, les uns venant de métropole, les autres Français d’Algérie, chrétiens, juifs ou musulmans lors de la Toussaint rouge de 1954.

    Mister Macron, fasciné par son rêve américain, pourtant assombri par la question de l’intégration des noirs, n’a pas compris que la France a créé artificiellement un problème infiniment plus grave. Loin d’importer une mosaïque dans un pays d’immigration, on fait éclater la France en un archipel où « les communautés » ne sont pas « côte à côte mais face à face », comme l’avait craint Gérard Collomb. Béziers, Mantes-la-Jolie, Chanteloup-les-Vignes : en quelques jours, des incendies d’écoles, des guets-apens tendus aux policiers et aux pompiers sont venus rappeler l’existence de ces territoires perdus de la République qui vivent de trafics illicites, obéissent à d’autres lois que les nôtres et refusent la présence de l’Etat dans leur périmètre. Vouloir réduire ces faits à des comportements imbéciles est d’une totale irresponsabilité. Cette réalité déchire l’illusion macronienne.

     Retrouvez la première partie de cet article : Les contradictions ou les mensonges de Macron sur l’immigration et l’islam, par Christian Vanneste

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/11/07/les-contradictions-ou-les-mensonges-de-macron-sur-l-islam-et-6188319.html#more

  • Béziers : Où est la police de Christophe Castaner ?

    Béziers : Où est la police de Christophe Castaner ?

    Madame Emmanuelle Ménard, député de l’Hérault, reprend les propos de monsieur Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, sur la mise en place de la PSQ à Béziers :

  • La fraude sociale ? Un « pillage en règle » impossible à chiffrer …

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    C’est une question qui revient régulièrement dans le débat, sujette à fantasmes, nous dit-on, car toujours sans réponse, un peu comme l’Arlésienne ou le monstre du Loch Ness : quel est le coût réel de la fraude sociale ?

    Les Français honnêtes réclamant une réponse, le gouvernement a commandé à la sénatrice de l’Orne Nathalie Goulet (UDI) et à la députée de Meurthe-et-Moselle Carole Grandjean (LREM) un rapport pour tenter d’y voir clair. Leur mission : « procéder à une évaluation robuste et objective du coût de la fraude aux prestations sociales ». Le rapport a atterri mardi dernier sur le bureau du Premier ministre.

    Sa conclusion robuste et objective : le coût réel de la fraude sociale est impossible à chiffrer !

    Il est vrai, comme le rappelle Public Sénat, que les chiffres les plus fous – mais pas nécessairement les plus faux… – ont circulé, notamment ceux avancés par Charles Prats, magistrat spécialisé dans la fraude fiscale et sociale. En décembre 2018, il évaluait, « sur un total de 450 milliards de prestations, à 14 milliards d’euros annuels le montant des escroqueries aux prestations sociales liées à l’existence de faux numéros d’immatriculation de personnes nées à l’étranger ».

    En septembre dernier, la commission des Affaires sociales du Sénat évalue, elle, la fraude aux « faux numéros » de Sécurité sociale entre 117 et 138,6 millions.

    Mesdames Goulet et Grandjean se gardent bien de trancher et avancent à cela plusieurs raisons. En premier lieu, éviter d’enfler la polémique qui fait rage sur le sujet, toute personne dénonçant les fraudes étant immédiatement accusée de faire la chasse aux pauvres en général et aux immigrés en particulier. En second lieu, il est impossible de travailler sérieusement car les administrations concernées refusent de transmettre les données. « On n’a pas eu les moyens de chiffrer car les administrations nous ont fermé les portes », a déclaré la sénatrice, sur l’antenne de Public Sénat.

    Une certitude, toutefois : « Si le chiffrage de la fraude aux prestations sociales est difficile à estimer, chacun s’accordera à partager qu’elle est largement sous-estimée du fait de son caractère dissimulé », écrivent ces dames dans leur rapport.

    Un rapport dans lequel elles relèvent l’extraordinaire inventivité des fraudeurs, « créativité » qui est détaillée par chapitres : fraudes à l’état civil, fraudes à la résidence, fraudes au logement, fraudes aux documents et attestations, fraudes médicales, fraudes aux déclarations de ressources et de patrimoine, fraudes à la dissimulation d’activité, fraudes aux coordonnées bancaires, fraudes au RSA, fraudes transfrontalières et fraude des entreprises.

    Selon le principe moralisateur qui sévit chez nous depuis des lustres, les belles âmes s’exclamant avec des trémolos dans la voix qu’« on ne peut ajouter la suspicion à la misère », on refuse toujours de croiser les données entre administrations. Exemple, « l’unicité du domicile fiscal et du domicile social », que la sénatrice voudrait bien voir effective et pour laquelle elle va déposer un amendement car, aujourd’hui, dit-elle, « on peut se déclarer célibataire à Paris, en couple en Normandie et veuf en Bretagne, et vous allez recevoir les prestations, sans que ce soit coordonné ».

    Autre point épineux : les cartes Vitale. « Grâce à notre conférence de presse du 3 septembre, on a eu le nombre de 59,4 millions de cartes Vitale en circulation. Ce qui fait un excédent d’environ 5 millions de cartes. Il y a 5 millions de cartes en vrac en trop dans notre système », explique Nathalie Goulet à Public Sénat« On est dans un triangle des Bermudes, dit-elle. Ça ne peut pas être que des doublons, il y a forcément de la fraude. » Forcément, en effet.

    Ce qui jette un éclairage particulier sur les polémiques autour de l’AME, car l’aide médicale d’État « n’est qu’un échantillon de ce qui se passe au niveau national sur d’autres prestations : c’est-à-dire du pillage en règle », assure la sénatrice.

    Marie Delarue

    https://www.bvoltaire.fr/la-fraude-sociale-un-pillage-en-regle-impossible-a-chiffrer/

  • Italie : la coalition gauchiste-globaliste va distribuer plus d’argent par jour aux migrants qu’aux Italiens handicapés

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    « Les immigrés avant les personnes handicapées: ces chiffres qui rendent furieux »

    Environ 20 euros par jour pour chaque migrant, alors que les personnes handicapées ne touchent que 54 centimes. Pendant ce temps, il y a ceux qui continuent à se vautrer avec un revenu de citoyenneté

    Des données qui sont littéralement exaspérantes. Il est vraiment insensé de penser qu’une personne handicapée est moins considérée économiquement que les immigrants d’un pays.

    En Italie, il y a environ 3 millions de personnes handicapées , dont 2 millions bénéficient de prestations d’invalidité ou d’une pension d’accompagnement. Mais, même dans certains cas,«  le soutien de mille euros par mois ne nous permet pas de mener une vie digne. » Il en va de même pour ceux qui sont forcés d’abandonner leur travail pour s’occuper de leurs proches.

    Le paradoxe

    Comme indiqué dans l’édition d’aujourd’hui du Libéro , la création du Fonds pour les personnes handicapées et l’autosuffisance serait incluse dans le projet de loi de finances: 50 millions d’euros pour 2020, 200 millions pour 2021, 300 millions par an. à partir de 2022. En divisant ce chiffre par 3 millions non ambulatoires, il apparaît que chaque personne handicapée bénéficierait d’une aide financière de 54 centimes par jour. Une somme qui ne suffit pas à payer les frais élémentaires.

    Est-ce suffisant? Bien sûr que non! Les fameux 35 euros destinés à chaque migrant qui, grâce à Matteo Salvini, ont été abaissés à 21-22 euros. Les groupes pro-migrants avaient bien entendu dénoncé cette réduction.

    En attendant, l’écart avec les personnes handicapées continue de se creuser. Selon ces données, les Italiens handicapés se font floués par les réfugiés qui arrivent dans le pays.

    Traduction: alter INFO

    https://www.alterinfo.ch/2019/11/06/italie-la-coalition-gauchiste-globaliste-va-distribuer-plus-dargent-par-jour-aux-migrants-quaux-italiens-handicapes/

  • Les territoires perdus de la République

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    François Pupponi révèle l’alliance en banlieue entre les dealers et les islamistes          
    Ce témoignage est précieux.
    L’ancien maire de Sarcelles fait part de son expérience concrète des réalités de banlieue.
    Et là, les rigoristes de l’islam ne font pas la fine bouche lorsqu’il s’agit de leurs intérêts communs avec les caïds de la drogue.

    https://ok.ru/video/1648824289965
    À Marseille, les élus doivent demander l’autorisation aux dealers pour entrer dans certains quartiers

    François Pupponi continue de révéler, interview après interview, l’étendue du désastre auquel nous ont mené 40 ans de lâcheté.
  • “Contre l’islamophobie” : une marche qui divise à gauche – Journal du jeudi 7 novembre 2019

     

    “Contre l’islamophobie” : une marche qui divise à gauche

    Lancé le 1er novembre, l’appel à manifester contre l’islamophobie en France n’en finit plus de faire débat. Après avoir signé la pétition, de nombreuses personnalités politiques de gauche font marche arrière et provoquent des divisions.

    FDJ, une privatisation et beaucoup d’interrogations

    La privatisation de la Française des jeux est lancée. L’état se désengage d’un secteur sensible mais l’entreprise préserve l’essentiel de son monopole en attendant peut-être une dérégulation totale du secteur.

    Suède : du paradis à l’enfer

    Présenté un comme un paradis économique et social, la Suède devient le théâtre d’une véritable guerre des gangs. Les fusillades et les meurtres se multiplient et l’immigration semble être à l’origine de ce désordre.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/contre-lislamophobie-une-marche-qui-divise-journal-du-jeudi-7-novembre-2019

  • Immigration : l’aveu d’impuissance du pouvoir, par Ivan Rioufol

    emmanuel-macron-conference-de-presse.jpg

    Face à l’immigration, le gouvernement ne lèvera pas le pied. Le durcissement de la politique macronienne, annoncé ce mercredi, se traduira en fait par une consolidation de l’immigration économique (13%) et de l’immigration étudiante (32%). Les règles d’accès à la santé gratuite pour les demandeurs d’asile seront certes un peu plus strictes. Mais l’Allocation pour demandeur d’asile (ADA), qui aimante en France les réfugiés déboutés de pays voisins, ne fait pas partie des suppressions envisagées. Une fois encore, le pouvoir se paye de mots en laissant croire en sa détermination à aborder un sujet qui, dans le laxisme qu’il laisse voir, obsède une partie de l’opinion. Une fois encore, la macronie met en scène la grande mascarade qui, depuis deux ans et demi, caractérise ce quinquennat de l’esbroufe. Emmanuel Macron participe volontiers à la promotion de la panique mondialiste sur le Grand réchauffement, qui justifie l’arrivée en Europe de “réfugiés climatiques”. En revanche, il avalise la critique du Grand remplacement, cette expression interdite.

    Ce phénomène de substitution de population, en action dans certains points du territoire français, est la cible de tous les dénégationnistes. Ceux-ci font tout pour sous-estimer l’immigration de masse et ses refus de s’intégrer. Pourtant, même le démographe bien-pensant Hervé Le Bras le reconnaît aujourd’hui (1) : “Je pense que d’ici à une génération, un Français sur deux aura au moins un parent ou un grand parent d’origine étrangère“.

    L’aveuglement collectif sur la réalité de l’immigration et ses conséquences sert de prétexte à la poursuite de mesures impensées. Entendre Edouard Philippe déclarer ce matin : “Nous voulons reprendre le contrôle de notre politique migratoire” fait penser à une blague. L’impuissance publique est intimement liée à l’occultation des réalités. Dans Le Figaro de mardi, le député (LR), François Cornut-Gentille, rappelle l’absence de mesures démographiques fiables pour dresser des diagnostics sérieux sur la Seine-Saint-Denis. Il écrit : “Selon nos interlocuteurs, les étrangers en situation irrégulière seraient 150.000, 250.000 voire 400.000”. Semblablement, le nombre de musulmans en France oscille de 5 millions à plus de 10 millions. Certains avancent le chiffre extravagant de 20 millions. Comment concevoir une politique dans un tel brouillard ?

    Reste qu’en choisissant de n’imposer des quotas qu’à l’immigration de travail, le gouvernement ne touche ni au regroupement familial ni aux filières universitaires parfois détournées de leur objet. Il veut même atteindre l’objectif de 500.000 étudiants étrangers en 2027 ! Rappelons qu’en 2018 la France a accueilli 122.000 demandeurs d’asile, délivré 255.000 cartes de séjour et pris en charge 40.000 mineurs non accompagnés, sans compter les clandestins. Il faudrait un coup de frein. Mais c’est sur l’accélérateur que le gouvernement appuie, avec l’immigration économique et universitaire. Gare à la casse en 2022 !

    (1) L’Express, 25 septembre 2019

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 4 novembre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/215954/immigration-laveu-dimpuissance-du-pouvoir-par-ivan-rioufol/

  • Immigration : l’aveu d’impuissance du pouvoir, par Ivan Rioufol

    emmanuel-macron-conference-de-presse.jpg

    Face à l’immigration, le gouvernement ne lèvera pas le pied. Le durcissement de la politique macronienne, annoncé ce mercredi, se traduira en fait par une consolidation de l’immigration économique (13%) et de l’immigration étudiante (32%). Les règles d’accès à la santé gratuite pour les demandeurs d’asile seront certes un peu plus strictes. Mais l’Allocation pour demandeur d’asile (ADA), qui aimante en France les réfugiés déboutés de pays voisins, ne fait pas partie des suppressions envisagées. Une fois encore, le pouvoir se paye de mots en laissant croire en sa détermination à aborder un sujet qui, dans le laxisme qu’il laisse voir, obsède une partie de l’opinion. Une fois encore, la macronie met en scène la grande mascarade qui, depuis deux ans et demi, caractérise ce quinquennat de l’esbroufe. Emmanuel Macron participe volontiers à la promotion de la panique mondialiste sur le Grand réchauffement, qui justifie l’arrivée en Europe de “réfugiés climatiques”. En revanche, il avalise la critique du Grand remplacement, cette expression interdite.

    Ce phénomène de substitution de population, en action dans certains points du territoire français, est la cible de tous les dénégationnistes. Ceux-ci font tout pour sous-estimer l’immigration de masse et ses refus de s’intégrer. Pourtant, même le démographe bien-pensant Hervé Le Bras le reconnaît aujourd’hui (1) : “Je pense que d’ici à une génération, un Français sur deux aura au moins un parent ou un grand parent d’origine étrangère“.

    L’aveuglement collectif sur la réalité de l’immigration et ses conséquences sert de prétexte à la poursuite de mesures impensées. Entendre Edouard Philippe déclarer ce matin : “Nous voulons reprendre le contrôle de notre politique migratoire” fait penser à une blague. L’impuissance publique est intimement liée à l’occultation des réalités. Dans Le Figaro de mardi, le député (LR), François Cornut-Gentille, rappelle l’absence de mesures démographiques fiables pour dresser des diagnostics sérieux sur la Seine-Saint-Denis. Il écrit : “Selon nos interlocuteurs, les étrangers en situation irrégulière seraient 150.000, 250.000 voire 400.000”. Semblablement, le nombre de musulmans en France oscille de 5 millions à plus de 10 millions. Certains avancent le chiffre extravagant de 20 millions. Comment concevoir une politique dans un tel brouillard ?

    Reste qu’en choisissant de n’imposer des quotas qu’à l’immigration de travail, le gouvernement ne touche ni au regroupement familial ni aux filières universitaires parfois détournées de leur objet. Il veut même atteindre l’objectif de 500.000 étudiants étrangers en 2027 ! Rappelons qu’en 2018 la France a accueilli 122.000 demandeurs d’asile, délivré 255.000 cartes de séjour et pris en charge 40.000 mineurs non accompagnés, sans compter les clandestins. Il faudrait un coup de frein. Mais c’est sur l’accélérateur que le gouvernement appuie, avec l’immigration économique et universitaire. Gare à la casse en 2022 !

    (1) L’Express, 25 septembre 2019

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 4 novembre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/215954/immigration-laveu-dimpuissance-du-pouvoir-par-ivan-rioufol/

  • Mélenchon : des problèmes avec l’islam ? Que nenni !

    Jean-Luc Mélenchon

    Comme un Georges Marchais, un Jean-Marie Le Pen et quelques autres champions de la gouaille tribunicienne ou du raccourci idéologique, Jean-Luc Mélenchon est ce que l’on appelle « un bon client » pour les médias. Qu’on l’invite en radio ou sur un plateau de télé, c’est le spectacle assuré. Tonitruances, postillons, télescopages historiques, amalgames et outrances verbales, le numéro est depuis longtemps rodé.

    Ainsi, invité, dimanche, de France Info et France Inter, le patron de La France insoumise a nié qu’il y ait quelque problème que ce soit avec les musulmans et même l’islam. Certes, l’homme étant malin, il s’est bien gardé de prononcer le mot mais confond à dessein les pratiquants et la religion qu’ils pratiquent.

    Tout ce qui déraille chez nous – si déraillement il y a -, c’est la faute à Macron. Il l’a dit d’emblée à ses interlocuteurs : « Vous devriez commencer par dire que le président de la République a jeté de l’huile sur le feu. C’est lui qui a appelé à la “société de vigilance”, c’est lui qui a montré du doigt la culpabilité des musulmans dans l’affaire de la préfecture de police de Paris alors que, maintenant, on sait tous qu’il s’agit d’un détraqué et de quelqu’un qui était très mal dans sa tête et dans sa peau. » Dieu merci, tous les gens mal dans leur peau n’égorgent pas leurs collègues de bureau au nom d’Allah le miséricordieux !

    De tout cela, on aurait tort de tirer des conclusions, dit Mélenchon. Ça n’a strictement rien à voir avec la religion et si ce malheureux avait, sur une clé USB, des milliers de documents dont des vidéos de décapitation, c’est sans doute parce qu’il n’avait pas pu s’abonner à Netflix.

    Le problème, ça n’est pas l’islam, c’est Macron et, derrière lui, « des gens qui jouent avec le feu ». « L’unité de la France est en cause », dit-il. Pas faux. En revanche, il se pourrait qu’on diverge sur l’analyse. « J’ai l’avantage d’avoir vécu une très grande partie de ma vie parmi les musulmans. Aussi bien lorsque j’étais garçonnet, au Maroc [il est né à Tanger NDLR], ensuite dans les villes où j’ai vécu », poursuit le député de Marseille. « Je n’ai jamais ressenti le danger que certains disent ressentir. » Ah bon, mais « C’est qui, “certains” ? », demande la journaliste. « Ceux qui y ont intérêt… », répond mystérieusement Mélenchon. On n’en saura pas plus.

    Mélenchon aime l’Histoire, surtout pour l’arranger à sa sauce.

    « J’ai réfléchi comme tout le monde, dit-il, car c’est terrible, ce qu’on voit, cette haine des musulmans, cette stigmatisation d’une religion. Pendant mille ans, on a persécuté les Juifs. Le roi Saint Louis leur a mis la rouelle, ensuite, on les a expulsés de France. Ensuite, le roi Louis XIV a persécuté les protestants… À quoi tout cela a-t-il pu servir, sinon à créer du malheur et de la division ? Et comment sommes-nous sortis de tout cela ? Par la laïcité et la citoyenneté. »

    Certes, concède Mélenchon, le communautarisme musulman a « toujours été un problème par rapport à l’idée républicaine ». Toutefois, « en même temps, on ne peut pas dire que c’est une menace » en France. La vraie menace est ailleurs : « Le problème, ce n’est pas le voile. Ce sont les dividendes excessifs donnés aux actionnaires. » Non, mais…

    La démonstration est limpide : les musulmans d’aujourd’hui sont les juifs et les protestants d’hier. Ils seront nos victimes désignées dans la nouvelle guerre de religion qui s’annonce, une guerre qui va les voir tous massacrés par les affreux mécréants que nous sommes.

    On l’a compris, la religion de Mélenchon s’appelle syllogisme : les musulmans sont gentils, leur religion est l’islam, donc l’islam est gentil. CQFD.

    Marie Delarue

    https://www.bvoltaire.fr/melenchon-des-problemes-avec-lislam-que-nenni/

  • Sibeth Ndiaye se demande si RT France est bien un média, elle veut un conseil de déontologie pour en être sûre

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    Sibeth dans ses oeuvres

    Le 4 novembre dernier, Sibeth Ndiaye était l’invité d’une émission de France Culture à la Maison de la Radio où elle a pu faire part aux auditeurs de sa définition très restrictive du journalisme : elle s’est notamment demandé si RT France était réellement un “média”. Le monde à l’envers.

    On a tous vu que sur Youtube, lorsqu’on regarde une vidéo de RT France, il y a désormais un petit encart pour nous prévenir des risques que nous encourrons, comme pour les paquets de cigarettes. Alors certes, ce n’est pas encore : “Regarder RT France tue” mais l’idée est là : “RT est financée entièrement ou partiellement par le gouvernement russe.” suivi d’un petit lien Wikipédia. Le sous-entendu est clair : cette chaîne n’est pas une chaîne comme les autres : vous êtes susceptibles de vous faire manipuler par le méchant Poutine. Et lorsqu’on regarde une vidéo de France24 (l’équivalent français de Russia Today), curieusement, les termes sont différents, moins anxiogènes : “France 24 est une chaîne du service public français.”

    C’est de cette différence de traitement entre les médias dont parle Sibeth Ndiaye sur France Culture pour en approuver le principe. Il y aurait en quelque sorte les “vrais” et les “faux” médias. Extrait (le passage commence à 27’16) :

    On apprend, grâce à Sibeth Ndiaye, que les journalistes de BFMTV, TF1, CANAL+ et autres grandes chaînes sont libres de leurs propos. C’est une bonne nouvelle, nous qui pensions – mauvais esprits que nous sommes – que les milliardaires qui étaient à leur tête s’en servaient pour défendre des intérêts bien précis (les leurs ou celui de leurs amis, par exemple) sous couvert bien sûr d’incarner une presse “libre” et “indépendante”. Complotisme ! En revanche concernant Russia Today et Sputnik, là il y a complot. Sibeth a raison de nous avertir, nous qui voyons le mal là où il y a la pureté et le professionnalisme là où il y a le vice. Lorsque Sibeth nous autorise à voir un complot quelque part, c’est que c’est forcément vrai, c’est un bon complot, donc on y croit ! La Russie conspire contre le gouvernement français en finançant des “médias” pour propager des fake news. Une évidence.

    Si l’on prend un peu de hauteur,  il est logique, même si nous aimerions que le monde soit différent, que chaque État mette en place des outils de communication pour servir la politique de son gouvernement à l’international. Que les Qataris possèdent Al-Jazeera, que les Russes possèdent RT, que les Américains possèdent VoA, les sud-américains TeleSur, la France France24, idem pour les chinois, etc. cela se comprend et existera sûrement toujours. En revanche, et c’est ce qui rend le numéro d’équilibriste de Sibeth Ndyaye très gênant, ce qu’elle s’aligne sur une politique atlantiste anti-russe primaire tout en prétendant défendre corps et âmes la liberté de la presse. C’est ce grand écart grossier qui nous rend la porte-parole du gouvernement particulièrement antipathique : elle nous prend pour des cons, tout simplement. N’a t-elle pas d’ailleurs assumé de mentir pour protéger Emmanuel Macron ? Quelle confiance peut-on lui faire désormais ? Et c’est elle qui donne des leçons sur les fake news? Pas crédible.

    Par ailleurs et sur le fond, RT France fait aujourd’hui un travail beaucoup plus professionnel du point de vue journalistique que les grands médias financés par la pub ou le gouvernement français. On l’a vu par exemple lors de la crise des Gilets Jaunes où nous étions. Nous pouvons témoigner de la plus grande ouverture d’esprit et du plus grand soucis de la vérité dont font preuve les médias russes, par rapport au médias “français” : davantage d’interviews, de travail, moins de coupures au montage, meilleure couverture des événements, commentaires des journalistes plus proches de la réalité des faits, bref : le jour et la nuit. De plus, nous faisons remarquer que ces médias russes sont ceux qui accueillent les émissions de débats qui ne sont plus autorisées dans les médias du système. On pense à Jacques Sapir (dont le travail lui a permis d’être membre de l’Académie des sciences de Russie, une première depuis Maurice Allais, c’est dire la qualité de son travail pour comprendre les problèmes que posent l’UE et l’euro) ou encore Olivier Delamarche qui intervenaient sur des chaînes françaises et qui ont dû migrer vers des chaines étrangères pour continuer à s’exprimer. Nous avons aujourd’hui en France un vrai problème avec la liberté d’informer, droit garanti par la constitution française, rappelons-le.

    Mais pour “résoudre” ce problème, Sibeth Ndiaye a la solution :

    « Il y a ce sujet d’un conseil déontologique, qui est aujourd’hui en discussion. Je pense que si on ne fait rien, on finira par se faire tous avaler par la fake news »

    Imaginons un seul instant si la Russie réfléchissait à construire un tel organe : cela ferait un tollé international et Sibeth Ndyaye serait la première à monter sur ses grands chevaux. Mais non, nous sommes en France en 2019 et une porte-parole du gouvernement – par ailleurs donneuse de leçon de démocratie – parle tranquillement de bâtir un organe de contrôle de la presse qui déterminerait qui est journaliste ou non. Derrière cela, bien sûr, plane la menace de se voir évincé des réseaux sociaux, d’Internet, pour ne pas avoir été validé par cet organe sous prétexte d’être un diffuseur potentiel de fake news. C’est tout simplement un projet en totale contradiction avec un pilier fondamental de la démocratie, à savoir que chacun peut prendre la plume ou tenir une caméra et, suivant son talent et ses moyens, écrire, alerter, polémiquer : devenir une sentinelle du peuple. Assujettissez ce droit à la validation d’un quelconque organe officiel et vous anéantissez la démocratie dans son fondement. Après cela, ne nous étonnons pas que la France se retrouve 32ème dans le classement sur l’état de la liberté de presse dans le monde (derrière le Surinam, la Lituanie ou les Iles Samoa).

    La bonne nouvelle, c’est que quoique fasse ou dise Sibeth Ndyaye, rien ne peut désormais arrêter ce qui a été mis en mouvement. Elle ne pourra pas rendormir les millions de Français qui se réveillent peu à peu du long sommeil léthargique dans lequel on les a plongé durant des décennies. Le réveil est bien là et il passe par les médias alternatifs. Et la nature ayant horreur du vide, nous trouverons toujours un moyen pour produire une information honnête, financée par le peuple directement comme c’est notre cas, quelles que soient les barrières que le pouvoir disposera devant nous. Nous allons réussir car c’est le sens de l’Histoire.

    Avec votre soutien, dont nous vous remercions.

    Source: Le Média pour Tous

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/11/06/sibeth-ndiaye-se-demande-si-rt-france-est-bien-un-media-elle-6188427.html