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anti-national - Page 308

  • Pour éviter la retraite à 69 ans promise aux Allemands...

    Au moment où le gouvernement français s’apprête à s’engager dans une réforme délicate sur l’avenir des retraites et leurs formes, l’Allemagne rouvre ce même dossier sous des auspices peu engageants, comme le signale Le Figaro de ce mercredi 23 octobre en ses pages « économie », sous le titre « Les Allemands devraient travailler jusqu’à 69 ans ». En fait, il s’agit d’une recommandation de la Bundesbank qui se veut prospective, au regard des perspectives démographiques et économiques : l’Allemagne connaît une démographie en berne, avec un taux de fécondité bien inférieur à celui de la France, lui-même en déclin depuis quelques années, et prévoit une élévation de l’espérance de vie globale, même si l’espérance de vie sans incapacité (en bonne santé, en somme) est, elle, mal connue ou sous-valorisée dans les travaux des économistes et des banquiers. Pourtant, « les Allemands pensaient le débat clos. La réforme de 2012, qui avait relevé par étapes de 65 à 67 ans d’ici à 2031 l’âge du départ légal en retraite après un vif débat, semblait une garantie suffisante pour la stabilité du système. » Mais, c’est une vis sans fin, et ce sont toujours les mêmes arguments qui sont évoqués par les banques et les économistes pour augmenter la pression sur le travail et les travailleurs, qu’ils soient salariés ou indépendants : ainsi, il semble que, désormais, le temps de travail payé soit condamné à s’élever toujours, quoiqu’il se passe et quoique l’on fasse.

    Mais ce n’est pas la seule Bundesbank qui prône ce nouveau relèvement de l’âge légal de la retraite, comme le rappelle opportunément Nathalie Versieux dans l’article cité : « Plusieurs organisations – Commission européenne, FMI, OCDE – ont également recommandé à l’Allemagne de « continuer à augmenter l’âge de la retraite »  avec la hausse de l’espérance de vie, argumente de son côté la Bundesbank », trop heureuse de trouver des alliés au sommet même de l’Union européenne et de la « gouvernance » (sic !) autoproclamée de la mondialisation… Des « recommandations » que ces mêmes instances font de manière insistante, depuis de nombreuses années, pour tous les pays d’Europe mais que, en France, la population semblait ne pas prendre au sérieux jusqu’au milieu des années 2010 ! Se souvient-on que, dans l’hiver 2011, quelques membres du Groupe d’Action Royaliste organisèrent la première dénonciation dans la rue, non loin de l’église de Saint-Germain-des-Près, de la « retraite à 67 ans » que, déjà, prônaient l’Allemagne et la Commission européenne ? A l’époque, mes collègues professeurs m’assuraient que cela n’arriverait jamais en France, que c’était impossible et ils haussaient alors les épaules quand je leur citais les articles de l’époque, rares, qui évoquaient cette perspective. Et maintenant, les mêmes préfèrent se réfugier dans une sorte de fatalisme que je ne peux partager, courbant le dos en espérant que le vent du boulet ne les défrisera pas trop…

    Il n’est pas souhaitable de suivre l’exemple allemand qui, en ce domaine comme en tant d’autres, ne peut être un modèle : la France n’est pas l’Allemagne, et l’appartenance de notre pays à la même Construction européenne ne saurait être interprétée comme une confusion entre toutes les nations y trouvant place. L’Union européenne, la mal nommée, n’est pas et ne peut être une démission des nations devant une Commission peu crédible et trop « économiste » pour être vraiment sociale et politique.

    Il est d’abord une simple raison démographique qui évite de confondre la France avec l’Allemagne : la première, toute République qu’elle soit et malgré qu’elle le soit, a développé un modèle démographique original depuis les années 1930, qui parvient à concilier vie familiale et activité professionnelle, sans doute de manière pas totalement satisfaisante mais suffisante néanmoins pour permettre un certain équilibre démographique, ce que prouve, a contrario, le déclin provoqué par les mesures fillonistes puis hollandistes moins favorables au bon développement de notre démographie nationale. Néanmoins, et malgré les difficultés et les maladresses (?) des gouvernements, la démographie française fait preuve d’une certaine résilience, même si le taux de fécondité des Françaises d’ancienne appartenance est moins élevé que celui des Françaises de fraîche naturalisation, et il s’agit désormais de redresser ce taux dans des délais assez courts pour éviter l’élargissement d’une « vallée » démographique préjudiciable à long terme à notre pays et à son système de retraite par répartition.

    Pour maintenir un niveau des retraites le plus socialement juste, il est trois pistes majeures sur lesquelles travailler pour tout Etat digne de ce nom : la valorisation des naissances et le bon accueil des populations naissantes et à naître ; la diminution forte du chômage des nationaux en France ; la possibilité d’un âge légal (de l’accès à la retraite) modulable selon les professions, les fonctions de chacun au sein de celles-ci et le désir, qui doit être pris en compte s’il est clairement exprimé, d’aller au-delà des limites d’âge légales pour ceux qui le souhaitent et sont reconnus médicalement et professionnellement comme susceptibles de poursuivre leur activité professionnelle usuelle dans de bonnes conditions, avec les aménagements nécessaires si besoin est… Mais il est aussi d’autres pistes à étudier comme celles d’une meilleure intégration au travail en France de ceux qui y ont étudié et dont les études ont été financées par les contribuables français, et cela pour freiner une émigration des cerveaux français vers les grandes puissances étrangères, émigration qui, en définitive, accroît les déficits publics français ; la création dans toutes les branches professionnelles dans lesquelles cela est possible de caisses de retraites autonomes, qui constituent une sorte de « patrimoine corporatif » destiné à assurer des retraites honorables à leurs cotisants sans aggraver la pression sur les fonds publics ; le « redéploiement rural » pour organiser de meilleures conditions d’accueil pour les retraités de tous niveaux de ressources dans des zones moins coûteuses pour ceux-ci ; etc. Cette liste de quelques mesures n’est évidemment pas exhaustive, mais elle cherche à prouver que ce ne sont pas les propositions qui manquent mais bien plutôt la volonté politique pour les initier et les ordonner, ou, au moins, pour les essayer…

    En fait, la République est aujourd’hui bloquée et, plus grave encore, bloquante : quand il faudrait une véritable stratégie qui ne soit pas qu’économique et financière, mais aussi sociale et politique, aussi bien nationale qu’ouverte aux solutions provinciales ou communales, publiques comme privées, la République se contente d’une approche comptable et trop souvent « kafkaïenne » de l’immense question des retraites professionnelles, au risque de ne pas saisir les enjeux de demain et de mécontenter tout le monde sans résoudre l’épineuse question des financements nécessaires, question importante mais qu’il faut intégrer dans la question plus large de notre société, de ses équilibres et de sa pérennité historique.

    Il n’y a pas, certes, de réponse « absolue » à la question des retraites, et la Monarchie royale n’a pas un sceptre magique qui lui permettrait de tout résoudre d’un coup et définitivement, mais l’inscription de la magistrature suprême de l’Etat dans le « temps long » peut être une garantie supplémentaire de recherche et de volonté de résolution d’une question qui risque d’être, encore, évolutive : or, le devoir du politique d’Etat est de protéger les populations qui sont sous sa souveraineté, et d’assurer au mieux les conditions, parfois difficiles à cerner, de sa prospérité, y compris face aux pressions de la mondialisation et de l’idéologie dominante parfois cruelle pour les plus faibles. A défaut de pouvoir appliquer les mêmes solutions que celles pratiquées par le saint roi Louis IX en son temps, il faut du moins retrouver au cœur de l’Etat et de sa pratique contemporaine l’esprit de justice sociale cher au monarque médiéval…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1583:pour-eviter-la-retraite-a-69-ans-promise-aux-allemands&catid=53:2019&Itemid=64

  • MARTIN PELTIER : CE CHAOS N’EST PAS FORTUIT, IL A ÉTÉ VOULU ET ORGANISÉ

  • La Gauche et l’idéologie socialiste ont ruiné l’éducation et le travail en France

    ruine-2-62f2e.jpgLa France un pays médiocre dans tous les scores éducatifs internationaux

    On peut certes s'auto-congratuler (85 % de bacheliers, 2,5 millions d'étudiants) et rejeter les classements tels que PIRLS ou PISA , nier le 2 millions de jeunes sans emploi ni la moindre éducation, oublier les 2 millions de salariés illettrés ou rejeter la disqualification de notre pays au sein d'une économie devenue celle de la connaissance et de l'information mais un fait demeure : l'école explose, l'éducation des jeunes comme des adultes est devenue parfaitement défaillante dans notre pays.

    • Les parents sont globalement désinvestis dans les sujets touchant à l'éducation de leurs enfants, ils attendent tout de l'école (l'instruction certes mais aussi l'éducation dans tous les sens du terme). Les parents n'assurent plus que le cadre affectif et matériel à leurs enfants, délaissant la transmission à d'autres (les profs, les curés, les imams ou les sectes politiques). 
    • L'école publique (et privée) est en perdition. Elle se résume pour 90 % des élèves à une garderie publique où les enfants sont accueillis tels qu'ils sont ("venez comme vous êtes") et dont la seule ambition est de les voir grandir tout en refilant la patate chaude des apprentissages et de l'instruction au niveau supérieur ("ils ne savent pas lire ni compter au primaire, pas grave ils apprendront au collège, ils n'ont aucune base en arrivant au collège, pas grave ils ont 4 ans pour apprendre, au lycée il leur manque à peu près tout, aucune importance ils ont le temps....")
    • Les entreprises se détournent de l'apprentissage et de la formation. Diabolisées par des révolutionnaires d'opérette (LFI, la CGT ou d'autres), soumises à un incroyable écheveau de règlementations, d'obligations, de cotisations et de charges financières et sociales de toute ordre (et les plus strictes au monde) la plupart des entreprises n'assument plus aucune de leur responsabilités éducatives (90 % des entreprises en France n'ont pas de politique développement des compétences, dixit la Dares et le Cereq). Elles gèrent les affaires courantes sans se préoccuper de remplacer ceux (très nombreux) qui partent à la retraite (prématurément en général) et ne prennent pas de jeunes pour continuer l'activité (une activité qu'on ne songe qu'à réduire ou à mener ailleurs, là où l'herbe est vraiment plus verte)

    L'abandon de notre éducation a démarré après mai-68

    Si le mouvement de mai-68 a pu avoir une justification dans certains domaines sociaux (les mœurs, la hiérarchie sociale, l'ouverture sur le monde) il a sans aucun doute démarré un mouvement qui en deux générations aura permis à l'école de n'être plus que l'ombre d'elle-même, une institution décatie, inerte et inefficiente qui tout en absorbant le premier budget de la Nation, décourage les meilleures volontés (profs comme élèves), naufrage les apprentissages Le Bac aujourd'hui est bien inférieur au Certif d'après-guerre pour une raison très simple : pour avoir le Certif jadis il fallait être capable de raisonner, de comprendre et d'expliquer. Aujourd'hui pour avoir le bac il suffit d'annoner ses leçons et de rester suffisamment longtemps dans le circuit scolaire pour l'obtenir... à l'ancienneté.

    Mai 68 : il est interdit d'être un bon élève, un bon travailleur

    Mai 68 ("ne pas perdre sa vie à la gagner") aura été la revanche des mauvais élèves, des cossards et des cancres qui sous prétexte de démocratisation aura permis à celui qui ne veut pas apprendre d'être considéré comme une victime, un pauvre qui mérite toutes les attentions (vision sulpicienne du monde). Au lieu d'élever les enfants (et les autres membres de la société) le socialisme né après 68 (car dès les années 70 le socialisme et ses postulats stupide a pollué la société française) a donné aux enfants toutes les bonnes raisons de ne pas faire d'efforts, de ne pas travailler en classe, d'attendre leur passage dans la classe supérieur comme un droit de l'homme (le Droit de l'homme du Diplôme comme l'avance Alain Finkielkraut).

    Mai 68 : une alliance entre les mauvais élèves (paresseux en général) et la médiocratie

    Milan Kundera l'a très bien narré dans plusieurs de ses romans, le communisme (ou socialisme d'Etat) encourage la médiocrité, nivelle les individus en mélangeant l'excellence à l'ignorance tout en espérant que le mélange procurera suffisamment d'intelligences moyennes pour développer le pays. Les esprits brillants (ou ceux qui ont le courage de se dépasser) sont fortement incités à lever le pied, à ne pas trop distancer ceux qui ne veulent pas (ou ne peuvent pas) avancer à une allure normale. Plutôt que de sacrifier quelques brebis galeuses (ceux qui par goût ou tradition familiale) ne veulent rien faire (et qui devraient en payer, au moins provisoirement le prix) on préfère sacrifier le groupe en le faisant régresser au niveau du plus faible, du moins combatif (le combat pour apprendre) du plus cossard (l'homme et le petit d'homme après un passage durant 3 à 4 années d'apprentissages intenses, ce petit d'homme - qui est aussi un animal social qui prend modèle sur les autres- peut très vite être découragé d'apprendre, encourager à se la couler douce, se mettre en position d'attente (ou de rebelle) pour ne plus rien apprendre.

    Le mauvais élève est devenu la norme et le modèle de l'école française 

    Dans une société encore fortement imprégnée de catholicisme le discours victimaire est parfaitement entendu et populaire. Le mauvais élève (appelé "élève en difficulté") est une victime (tout comme l'adulte pauvre, toujours dégagé de ses responsabilités dans sa situation, à cette victime (des riches, des puissants, des grandes entreprises, du capital et des bons élèves il faut fournir des explications et des excuses. 

    Les seules valeurs françaises contemporaines étant les loisirs, la retraite et la consommation, l'école n'a plus guère d'intérêt pour une immense majorité de familles (qui au mieux se préoccupent des résultats des enfants une fois par trimestre). Comme nous n'avons plus rien à transmettre (la foi a disparu, le socialisme a échoué) nous n'avons plus rien à apprendre (thèse de Marcel Gauchet dans son ouvrage "transmettre apprendre" et la Gauche et ses avatars auront été les premiers responsables de nos naufrages éducatifs et cognitifs actuels.

    L'Etat providence empêche ou retient d'apprendre

    Un être humain apprend de ses expériences (expérimentations), de ses échecs comme de ses réussites. Plutôt que de laisser nos contemporains faire leurs erreurs (ou leurs réussites) l'Etat providence (et totalisateur) prétend tout faire, tout encadrer, tout épargner au citoyen. En l'esserant dans un inextricable tissu de 300 000 règlements, lois et décrets on empêche à la fois chacun d'apprendre, de comprendre, de se responsabiliser et de prendre sa part au développement de la société.

    L'Etat en prétendant tout faire, tout encadrer, tout épargner musèle et castre les Français
    Notre pays a beau prétendre conforter les entrepreneurs, cajoler les start up ou encourager le travail il fait tout l'inverse en mettant en avant les loisirs, les RTT, les retraites prématurées, les carrières infiniement stables dans un travail normé, encadré, limité (un boulanger n'a pas le droit d'ouvrir 7 jours par semaine). Les résultats délétères de ce socialisme rampant (qui n'a pas besoin d'un président socialiste pour tout circonvenir) se mesure au très faible capacité de résistance, de résilience de notre pays. Si par malheur un jour nous devions cesser d'emprunter 1 milliard d'€ tous les 2 jours pour payer (à crédit) notre social, nos retraites, notre éducation au rabais, nous serions totalement démunis, incapables même de produire quelques aliments dans nos jardins paysagers ou nos champs sur-traités. Le Socialisme fut un piège, il aura mis 50 ans à tuer le travail, l'éducation et l'entreprise en France et il ne faudra pas moins de ce siècle pour nous en guérir. 

    par Perceval
  • La loi sur la PMA n’est pas encore votée que la propagande pro-GPA commence sur le service public

    La loi sur la PMA n’est pas encore votée que la propagande pro-GPA commence sur le service public

    Après l’irruption de la GPA dans le débat parlementaire avec l’adoption d’un amendement, vite rejeté suite à la contestation nationale ; après les décisions de justice favorables à la location d’utérus ; voilà la propagande pro-GPA sur le service public.

    Cela commence par un sondage (dont on ignore la question), qui estime que les Français se disent favorables à l’autorisation du recours à une mère porteuse à 68 % pour les couples hétérosexuels et à 53 % pour les homosexuels.

    Cela se poursuit avec des émissions orientées pour faire pleurer dans les chaumières, sur le thème de “c’est trop injuste”…

    Après, il y en a qui peuvent toujours se rassurer en se répétant que le gouvernement est totalement contre la GPA, que c’est la limite à ne pas franchir, etc, etc.

    Voir la fin

  • « Big Fertility » : un reportage sur le business de la GPA aux USA

    Kelly a été mère porteuse à trois reprises, dans le Dakota, un État américain où la GPA est autorisée : « À ma troisième GPA, le couple commanditaire n’était plus du tout sûr de vouloir des enfants que je portais car j’étais enceinte de deux garçons alors qu’ils avaient payé un supplément pour avoir un garçon et une fille. J’avais donc été implantée avec un garçon et une fille, mais ce sont des choses qui arrivent : la petite fille a été expulsée et l’embryon garçon s’est dédoublé, formant des jumeaux. Bref, en tout cas je devais chercher un plan B car je ne savais pas du tout, et ce jusqu’au dernier moment, si les commanditaires prendraient les bébés, et à la naissance j’ai finalement passé pas mal de temps avec eux… Je me suis rendu compte à quel point ils reconnaissaient ma voix, mais aussi celle de mon mari car lorsqu’il était présent dans la pièce, ils réagissaient, alors qu’ils ne bougeaient pas du tout lorsque le père «adoptif» était là. J’ai donc compris que même si moi je me refuse à considérer ces enfants comme les miens, eux, bien sûr, ne peuvent pas comprendre que je ne suis pas leur vraie mère. »

  • La Turquie bombarde et l’Union Européenne donne un milliard

    Dans le contexte d’une Turquie qui bombarde la Syrie, l’Union Européenne a décidé d’offrir à nouveau un milliard d’euros à Erdogan.

    Jeudi dernier, d’Ankara, le vice-président américain Mike Pence annonçait ce que les États-Unis appellent un « cessez-le-feu » et que les Turcs n’hésitent pas à désigner comme une « pause » dans le conflit. Un arrêt de 5 jours dans les combats, le temps pour les Kurdes de se replier à 30 km au sud de la frontière syrienne.

    Ce même jour, le conseil européen de Bruxelles publie une condamnation de l’attaque unilatérale turque contre les Kurdes mais en même temps, poussé par l’Allemagne, engage le payement d’une nouvelle tranche des sommes destinées à Ankara sur la base de l’accord de 2016. Celui qui, en échange du traitement des réfugiés syriens en Turquie, oblige l’Union européenne à régler à Erdogan 6 milliards d’euros. Pour acheter la paix sociale en Europe !

    La chancelière allemande Merkel a peur de se retrouver avec 500 000, si ce n’est plus, de réfugiés syriens en Allemagne, comme cela est arrivé en 2015 et 2016. D’où cet amoindrissement de ton envers la Turquie et les négociations lancées pour empêcher Erdogan de donner suite à ses menaces d’envoyer les « migrants » en territoire européen.

    La Turquie bombarde et l’Europe paye ! Telle est la conclusion de l’action de l’Union Européenne dans le contexte syrien des derniers jours. Une UE toujours plus faible et ridicule sur le plan international, soumise qu’elle est au bon vouloir du « sultan » turc.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/la-turquie-bombarde-et-lunion-europeenne-donne-un-milliard/113445/

  • Mayotte, préfiguration de l’enfer migratoire ?

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    La phrase convenue pour désigner Mayotte, l’île où se rend aujourd’hui notre Président, est invariablement « petit bout de France posé au milieu de l’océan Indien ».

    C’est faux. Mayotte n’est absolument pas au milieu de l’océan Indien. Elle est un point de l’archipel des Comores, au nord-ouest de la grande île de Madagascar, à l’entrée du canal du Mozambique, ce qui la fait évidemment plus proche de l’Afrique que de la base américaine de Diego Garcia, par exemple – très bien centrée”, celle-là –, ou de la Réunion qui, elle, se trouve 1.000 kilomètres, environ, à l’est de Madagascar.

    C’est important, la géographie, surtout lorsqu’on veut parler d’immigration.

    Emmanuel Macron entame, ce jour, sa reconquête du pays profond par une balade dans nos terres de l’océan Indien. Première halte à Mayotte, exception à la française s’il en est puisque, dans ce nouveau département (il est devenu le 101e en 2011) qui compte 256.000 habitants officiels, 48 % sont des étrangers, dont 95 % de Comoriens. Là-dessus, la moitié sont sans papiers.

    C’est là, donc, que le président de la République va « entamer l’acte II du quinquennat », dit la presse officielle. Ce déplacement est le cinquième dans nos territoires d’outre-mer et devrait se dérouler autour de trois thèmes : « le régalien, l’environnement et la lutte contre les inégalités ».

    Des mots qui posent, certes, le problème en termes élégants mais paraissent totalement déconnectés du réel quand on sait que ces dizaines de milliers d’ vivent dans « le plus grand bidonville de France », celui de Kaweni. Des baraquements surgis du déboisement sauvage, des tonnes d’immondices, sans eau, sans électricité… Et pourtant, confie un habitant à l’envoyé du Figaro« personne ne vous dira qu’il veut retourner aux Comores ».

    Emmanuel Macron doit recevoir le Collectif des citoyens de Mayotte dont la présidente appelle au secours : « Aucun territoire ne subit cette . Il n’y a pas, à Mayotte, les ressources naturelles capables d’accueillir toutes ces personnes. Et 84 % de la population est en situation de pauvreté », dit-elle, et de pointer « la saturation des écoles – et leurs salles de classe tournantes, occupées par certains élèves le matin, par d’autres l’après-midi ; la surabondance de déchets ; l’insécurité ».

    À noter que, selon les chiffres fournis par le ministère de l’Intérieur, 42 % des habitants de 16 à 64 ans (ayant été scolarisés en France) sont illettrés, ce qui ne facilite évidemment pas le décollage économique de l’île…

    Tout cela porter un nom : l’enfer.

    Pour lutter contre a été mis en place le plan Shikandra, dont la philosophie est « humanité-fermeté », et qui a suscité 22.000 reconduites à la frontière depuis janvier dernier. Une réponse au mouvement de protestation qui, au printemps 2018, a secoué l’île, révélant les ravages causés par cette immigration folle et l’insécurité qu’elle provoque à tous les niveaux. Car dans les records battus par Mayotte figurent les « mineurs isolés étrangers », dont plusieurs milliers ont été recensés sur une île dont plus de la moitié de la population officielle a moins de 18 ans. Parmi eux, nombre d’enfants arrivés sur les fameux « kwassa-kwassa » et abandonnés par leurs parents à la famille ou des amis déjà sur place. Mais ils viennent aussi du continent africain, notamment de la région des Grands Lacs, ou de la proche Madagascar. La géographie…

    L’association chargée des dossiers note ainsi « qu’un nombre significatif de mineurs non accompagnés arrivent sur le territoire pour effectuer un regroupement familial. Ces jeunes passent par Mayotte pour rejoindre leurs parents qui, après avoir été eux-mêmes en demande d’asile dans l’archipel, y sont devenus réfugiés et vivent aujourd’hui en métropole. » Ils sont majoritairement congolais et rwandais.

    Bref, une situation dantesque sur ce territoire où la croissance démographique est déjà explosive, avec une moyenne de cinq enfants par femme.

    Marie Delarue

    https://www.bvoltaire.fr/mayotte-prefiguration-de-lenfer-migratoire/

  • Grève sauvage à la SNCF : droit de retrait ? Mon œil…

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    Coup de gueule

    On dira que c’est l’expression de la colère, mais bon… les chiffres sont là : à 80 %, les lecteurs du Point ont voté en ligne, ce lundi matin, pour la privatisation de la SNCF.

    Je ne suis pas allée voir les autres sondages à chaud, mais j’imagine bien qu’après trois jours de galère, alors que commencent les vacances d’automne, les Français sont nombreux à honnir les cheminots.

    On rappelle rapidement les faits : un accident de passage à niveau, mercredi dernier, soit le 16 octobre, et un «  » généralisé le vendredi 18, premier jour des départs en vacances. Bravo ! Parfait, le calendrier ! Le temps de la réflexion, sans doute…

    Les syndicats,  en tête, l’assurent la main sur le cœur : les cheminots font jouer leur droit de retrait pour notre sécurité, toute notre sécurité, rien que notre sécurité.

    On connaît ça, le droit de retrait. C’est un truc qui vous attrape inopinément sur les coups de cinq heures du soir, après qu’un agent s’est fait agresser dans un train de banlieue, ou à l’entrée au collège quand un prof s’est fait tabasser par un parent d’apprenant un peu trop énervé… Cela concerne une ligne, un établissement. Pas la France entière. Bref, pour le droit de retrait, on repassera. Et hélas, trois fois hélas, on va sûrement y repasser.

    « SNCF, c’est possible ! » disait la pub en 1988. Je confirme : avec la SNCF, tout est possible. Y compris des grèves sauvages, des grèves tournantes, des grèves un jour sur deux, des trains qui, sans prévenir, passent une nuit en gare (Toulon, dernièrement) ou arrivent à destination avec un jour de retard… Alors, pourquoi se gêner ? On peut bien en remettre une couche sur l’usager. Pardon, le « client ».

    C’est intéressant, cette nouvelle dénomination, car il y a une petite différence entre les deux : l’usager est la personne « qui a un droit réel d’usage, qui utilise » ; le client est celui « qui achète ou requiert des services moyennant rétribution ». L’adage dit que le client est roi. Pas à la SNCF. Avec la SNCF, le client est content si le service lui est à peu près assuré.

    Nous sommes au quatrième jour d’une grève qui refuse de dire son nom et va NOUS coûter les yeux de la tête. Guillaume Pepy, celui qui est encore pour dix jours le patron de la maison, l’a promis : tous les billets des trajets non effectués seront remboursés. Il annonce, en plus, mettre sur la table un million d’euros pour éponger les frais des malheureux qui auront dû racheter un titre de transport, payer une nuit d’hôtel, etc.

    Bien bien, dit le gogo pensant rentrer dans ses fonds. Erreur, grossière erreur, car c’est qui, la SNCF ? C’est l’État. Et c’est qui, l’État ? C’est vous et moi. Autrement dit, nous sommes couillonnés au carré puisqu’on va nous prendre dans une poche ce qu’on mettra dans l’autre au titre du remboursement.

    Sur le fond de l’histoire et le pourquoi du comment, il ne faut pas être grand clerc pour saisir la manœuvre. Le droit de retrait n’est qu’un prétexte opportunément saisi pour mobiliser les troupes et installer le bras de fer. Comme l’écrit Le Figaro« si les syndicats ont pris le risque de jouer avec la légalité et de s’affranchir, de façon inédite, de la loi de 2007 sur le service minimum en arguant d’un droit de retrait contestable, c’est qu’ils veulent à tout prix l’épreuve de force ». Et parmi eux, principalement la CGT Cheminots qui ne digère pas l’échec de l’interminable grève du printemps 2018. Martinez veut sa revanche et mobilise déjà ses troupes en prévision du 5 décembre prochain, jour de l’ouverture officielle des hostilités. Le secrétaire général de la CGT Cheminots, Laurent Brun, le confiait déjà à L’Humanité au printemps : « Notre problème, c’est à la fois de remobiliser et de remobiliser différemment qu’en 2018 […] Nous devons convaincre les cheminots de paralyser la production. » Ça a le mérite d’être clair.

    Alors, Français, vous savez ce qui vous attend : la CGT essaie de se remettre en jambes et c’est vous qui marchez !

    Marie Delarue

    https://www.bvoltaire.fr/greve-sauvage-a-la-sncf-droit-de-retrait-mon-oeil/

  • La diversité ethnique, menace pour la société

    Et si l’immigration extra-européenne n’étaient pas la chance tant vantée par des élites cosmopolites complètement coupées des conséquences des causes qu’ils défendent ? C’est ce que suggère de manière claire une méta-analyse danoise sur la question. Dans le monde de la recherche scientifique, une méta-analyse représente l’un des plus hauts degré de sérieux et de crédibilité. Le but d’une méta-analyse est de réunir toutes les études sur un sujet et de procéder à un réexamen attentif de chacune d’entre elles, en écartant si besoin les études réalisées avec des méthodologies douteuses par exemple. Et les conclusions de cette méta-analyse sur la question de la diversité sont claires et méritent d’être partagées. C’est pourquoi nous reproduisons ci-dessous cette publication du blog de Grégory Roose évoquant cette méta-analyse.

    Le multiculturalisme est un concept inventé a posteriori pour feindre la maîtrise et la volonté d’un bouleversement sociétal provoqué par des vagues successives et continues d’immigration, notamment africaine, depuis la fin des années 1960. Ses vertus sont louées par nombre de politiques, de médias et de responsables associatifs qui imposent ce nouveau modèle de société comme s’il nous était hérité de temps immémoriaux et qui jettent sur ses détracteurs d’illégitimes soupçons de racisme, d’extrémisme. Le multiculturalisme, élevé au rang de dogme, se nomme Diversité.

    Cette Diversité est promue, célébrée dans les médias, les publicités, comme une réalité qui se présente à chacun aujourd’hui ou s’imposera à tous, demain. La Diversité ethnique est indiscutablement une richesse dans l’esprit de ceux qui la valorisent sans en goûter les délices qui se nomment communautarismes, racismes, choc des civilisations, inassimilation, délinquance, iniquités, discrimination positive (autrement dit, favoritisme ethnique), islamisation…

    Le mythe broyé de la « Diversité heureuse »

    Cependant, ce mythe de la « Diversité heureuse » vole en éclat suite à la parution d’une nouvelle étude réalisée par des universitaires danois et corroborée par de plusieurs de leurs pairs a révélé que la diversité ethnique avait un impact négatif sur les communautés car elle érodait la confiance.

    Cette étude, intitulée « Diversité ethnique et confiance sociale: une analyse narrative et méta-analytique », a été menée par Peter Thisted Dinesen et Merlin Schaeffer de l’Université de Copenhague et par Kim Mannemar Sønderskov de l’Université d’Aarhus. Cette équipe de chercheurs danois a fait une méta-analyse de 1 001 estimations issues de 87 études scientifiques sur le rapport entre la diversité ethnique et la confiance dans nos sociétés. Elle conclut qu’un excès de diversité a un impact négatif sur la confiance entre les individus. Or, ce lien de confiance, valeur primordiale qui s’appuie sur la réciprocité, est à l’origine du pacte social selon Emile Poulat, historien des religions et sociologue : « Sans confiance, la vie en société est impossible », rappelait-il dans un entretien au journal Le Monde en 2013.

    « Nous trouvons une relation négative, statistiquement significative, entre la diversité ethnique et la confiance sociale dans toutes les études. » affirme Peter Thisted Dinesen, l’un des principaux chercheurs impliqué dans cette étude. Selon Eric Kaufmann, professeur de politique à la Birkbeck University de Londres, « une plus grande diversité est associée de manière significative à une confiance moindre dans les communautés. »
    Le politiquement correct à l’épreuve de la réalité

    D’autres chercheurs de diverses universités occidentales ont fait l’éloge de cette étude. Auteur du livre Ce n’est pas l’électeur qui est fou et professeur de sciences politiques à l’Université d’Amsterdam, Tom var de Meer, a qualifié l’étude « d’excellente et concluante ». Les conclusions de l’étude vont à l’encontre du récit omniprésent qui est constamment répété sur les plateformes médiatiques mondialistes, dans les écoles et les universités, ainsi que par les bureaucrates de l’UE, à savoir que « la diversité est une force ».

    Il est de bon de d’évoquer la Diversité et ses bienfaits comme notre nouveau mode de « vivre-ensemble », dont le multiculturalisme est le socle. Mais cette étude démontre que l’immigration massive érode la confiance de la communauté et nuit à la société. Loin de l’idée d’une Diversité « heureuse », comme s’acharnent à nous l’imposer les gardiens de la doxa, le multiculturalisme fragilise le lien social et porte en lui les germes d’une fracture durable de la société par l’avènement de communautés autonomes, disparates et identitaires dont la vocation ultime est d’atteindre l’indépendance, ce qui acterait la fin de la nation, en France comme dans d’autres sociétés occidentales.

    Découvrez cette étude sur  : https://www.researchgate.net/publication/335924797_Ethnic_Diversity_and_Social_Trust_A_Narrative_and_Meta-Analytical_Review

    Grégory Roose

    Article paru sur le site de Polémia

    https://fr.novopress.info/

  • Julien Odoul : « La méthode des réseaux islamistes, c’est à la fois la victimisation et la criminalisation de toute critique de l’islam »

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    Dix jour après l’affaire du voile au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté et après les propos ambigus, voire menaçants, sur Twitter de Yasser Louati, ancien porte-parole du CCIF, Julien Odoul, qui a porté plainte contre ce dernier, donne un long entretien à Boulevard Voltaire. Si c’était à refaire, il recommencerait ce qu’il a fait au conseil régional car, selon lui, « il ne faut plus baisser les yeux ».