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anti-national - Page 309

  • En France, 3,1 millions de personnes ont plus de 100 ans !

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    Pieter KERSTENS

    C’est le chiffre relevé par le très officiel Répertoire National d’Identification des Personnes Physiques et dévoilé dans un pré-rapport sur l’immigration publié par la sénatrice N. Goulet et la députée C. Grandjean le 3 septembre 2019.

    De son côté l’INSEE avait recensé 21.000 centenaires en 2016. A qui donc, pour quels montants et durant combien de temps auraient bénéficié les prestations sociales de ces 3.080.000 « fantômes » ?

    Autre curiosité : la France compte 67 millions d’habitants, mais 110 millions sont inscrits au RNIPP et 84 millions seraient toujours en vie. C’est grotesque.

    Au royaume du Docteur Micron, tout est possible quand le laxisme, la complicité et l’incompétence dirigent nos administrations :

    • Depuis des années 1,8 million de Cartes Vitales auraient été délivrées à des étrangers vivant hors de France, sur base de documents falsifiés.
    • En septembre 2013, un rapport de l’Inspection Générale des affaires Sociales relevait que 8 millions de Cartes Vitales surnuméraires étaient toujours actives.
    • Le magistrat Ch. Prats, membre de la délégation nationale à la lutte contre la fraude de 2008 à 2012, avait évalué en décembre 2018 que la fraude aux prestations sociales correspondait à 14 milliards d’euros tous les ans, et cela en violation de l’article L.114-12-3 du code de la Sécurité Sociale.

    De nombreux parlementaires ont, depuis plus très longtemps, relevé que « l’immigration clandestine était un vecteur très important de fraude ». Mais ce sujet tabou a été ignoré par les gouvernements successifs, au prétexte de ne pas remettre en cause le multiculturel et le pluriethnique, piliers du « Vivrensemble » et du « Padamalgam ». Ces 280 milliards d’euros (au minimum) ont été volés dans les caisses de l’Etat par des délinquants immigrés et augmenté les déficits publics et la dette nationale.

    Quand donc les crétins humanistes et progressistes qui sévissent dans nos administrations vont-ils cesser de nous mentir et mettre en place des contrôles efficaces pour en finir avec ce scandale de faux documents et de fraude documentaire ?  Il suffirait de croiser les fichiers…

    Les responsables de cette gabegie sont ces chantres de la Nouvelle Religion Droits-de-l’Hommiste, ces gourous du métissage à tous les étages. Ces saltimbanques du devoir de mémoire et de la repentance obligatoire. Ces inquisiteurs de la Police de la Pensée qui refusent toute contestation et composent cette mafia socialaud-écolo-libero-capitaliste qui impose sa doctrine et ses dogmes depuis 40 ans et nous ont conduits au fiasco général.

    Selon Ch. Prats « il faut tordre le cou à ces études qui prétendent que l’immigration rapporte plus qu’elle ne coûte. Elles oublient l’imputation des coûts des services publics et des infrastructures ». La main-d’œuvre clandestine et les chefs d’entreprise délinquants alimentent une fraude massive aux cotisations sociales. Il est grand temps que cela cesse. Il vaut mieux aller chercher l’argent dans la poche des fraudeurs plutôt que d’augmenter les prélèvements ou baisser les prestations des Français, comme leurs retraites.

    « Frauder le fisc et la Sécurité Sociale, c’est voler nos concitoyens ! »

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • [VIDÉO] Débat tendu entre Eric Zemmour et le journaliste Mohamed Sifaoui au sujet de l’islam en France

    Débat tendu entre Eric Zemmour et le journaliste Mohamed Sifaoui sur CNews : « Je prends l’islam au sérieux. […] Regardez ce qu’il se passe aujourd’hui, regardez toutes les études sur la ré-islamisation dans toutes les banlieues françaises. »

  • Recalée à la Commission européenne, Sylvie Goulard devrait revenir à la Banque de France avec une rémunération conséquente

    Sylvie Goulard, candidate malheureuse à la Commission européenne, pourrait revenir à la Banque de France, avec une rémunération conséquente à la clé : environ 24 351,25 euros par mois.

    Avant d’échouer à la propulser à Bruxelles, via le siège réservé à la France, le président de la République l’avait déjà nommée à un autre poste de prestige, en janvier 2018. Celui de sous-gouverneur de la Banque de France. Une fonction dont elle a pris congé à compter du 1er septembre dernier – sans percevoir son salaire, précise l’institution – pour se consacrer à la procédure de nomination des commissaires européens à Bruxelles. Celle-ci venant de prendre fin, Sylvie Goulard s’apprête, selon toute vraisemblance, à retrouver ses fonctions. […]

    Selon le rapport d’activité annuel de la l’institution, la rémunération brute totale de la seconde sous-gouverneure s’est élevée à 210.251 euros bruts en 2018, soit un peu moins de 18.000 euros par mois. Un salaire “au prorata de sa présence”, précise l’institution à Capital. En clair, payée du 22 janvier au 31 décembre seulement, Sylvie Goulard aurait normalement dû percevoir quelques milliers d’euros supplémentaires. À ce confortable salaire, il convient d’ajouter l’indemnité de logement brute imposable de 5.712 euros par mois, dont elle bénéficie. De son côté, le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Gahlau – qui rend public son salaire depuis 2016 – a touché 288.098 euros bruts en 2018, soit environ 24.000 euros bruts par mois. […]

    capital

    http://www.fdesouche.com/1277677-recalee-a-la-commission-europeenne-sylvie-goulard-devrait-revenir-a-la-banque-de-france-avec-une-remuneration-consequente

  • Le Danemark rejette le système de redistribution des migrants de l’UE

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    Le Danemark a récemment déclaré qu’il refuserait de prendre part à la nouvelle proposition de Bruxelles de répartition des migrants, que certains des Etats membres ont adopté.

    Le ministre danois de l’immigration et de l’intégration, Mattias Tesfaye, a déclaré que son pays ne participerait pas à l’arrangement qui permettrait de répartir les migrants nouvellement arrivés entre divers États membres, rapporte le média danois The Local.

    A la fin septembre, quelques Etats membres de l’UE ont accepté d’accueillir plus de migrants, dans un « effort de redistribution », lors d’une réunion à Malte.

    Le Danemark ne veut rien entendre

    « Nous ne voulons pas prendre part à la redistribution convenue entre les pays de l’UE et le soi-disant accord de Malte », a déclaré Tesfaye lors de la réunion de mardi entre les ministres européens de l’intérieur au Luxembourg.

    Le ministre danois a alors averti que le nouveau programme de redistribution de l’UE ne ferait qu’encourager davantage de migrants à traverser la Méditerranée.

    « Je pense que c’est une solution à court terme car de plus en plus de bateaux navigueront vers les ports européens », a déclaré Tesfaye.

    Jusqu’à présent, en dehors de quatre pays de l’UE qui ont élaboré un plan de répartition des migrants, seuls trois autres Etats membres ont adhéré au programme – l’Irlande, le Portugal et le Luxembourg.

  • 66% des Français favorables à l'interdiction port du voile lors des sorties scolaires, selon un sondage

    femmes-voilees.jpgUn sondage IFOP-Fiducial pour Sud Radio révèle que deux tiers des Français sont favorables à l'interdiction de signes religieux ostensibles comme le port du voile, aux parents d'élèves qui accompagnent les sorties scolaires.

    Deux Français sur trois (66%) se sont prononcés en faveur de l’interdiction de signes religieux ostensibles pour les parents d’élèves qui accompagnent les sorties scolaires. L'enquête a été réalisée fin septembre après la diffusion d'une affiche de la FCPE montrant une femme voilée lors d'une sortie scolaire.
    37% des sondés se disent même "très favorables" à son interdiction quand 18% y sont «plutôt opposés» et 16% «très opposés».
    Pour 65% des Français, l’affiche montrant une femme voilée «représente une atteinte au principe de laïcité», tandis que 69% des personnes interrogées estiment que «la FCPE flatte le communautarisme à quelques semaines des élections des parents d’élèves».
    L’enquête a été réalisée avant la polémique créée par Julien Odoul, qui a demandé à une accompagnatrice scolaire d’enlever son voile, ce vendredi 11 octobre, au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté.
  • Islamisme : la fierté de Mme Belloubet

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    Mme Belloubet, qui exerce avec brio les fonctions de ministre de la Justice, est très fière. Depuis le début de l’année 2019, 5 gardiens de prison ont été écartés de leurs fonctions pour islamisme radical. Oui, 5 ! Et 25 personnes ont été recalées au concours d’entrée dans la fonction publique pénitentiaire pour les mêmes raisons en 2018. Voilà pourtant un résultat qui démontre l’inefficacité de l’action gouvernementale dans la lutte contre l’islamisme radical.

    Cette déclaration a été faite quelques jours après l’attentat de la préfecture de police de Paris. Alors que quatre personnes sont mortes sous le couteau d’un fonctionnaire converti à l’islam, et après que le gouvernement a prudemment affirmé dans un premier temps qu’aucun élément ne permettait de placer cet acte de barbarie dans un contexte terroriste. Avant d’être sèchement recadré par le patron du parquet antiterroriste, qui a déroulé devant les caméras toutes les preuves du caractère islamiste de ce massacre.

    Ces gens n’ont décidément aucune pudeur, aucune honte. À quels imbéciles – surtout parmi ceux qui connaissent réellement l’institution – feront-ils croire que la profession de gardien de prison ne compterait que cinq terroristes en puissance ? Que parmi les candidats à cette fonction ingrate, mais au contact permanent de criminels et délinquants musulmans, seules vingt-cinq personnes seraient suspectes d’accointances avec cette idéologie criminelle ? Et on ne parle ni de la police – dont Mickaël Harpon est le dernier avatar – ni de l’armée, ni des hôpitaux, des administrations, ni des entreprises nationales « sensibles ». Mme Belloubet, qui s’intéresse plus aux transsexuels hommes devenus femmes candidats à la PMA, n’en parle pas.

    Il est vrai qu’il ne faut pas en parler. Cela pourrait donner des idées aux électeurs. Semer la panique, peut-être. Accorder du crédit au fantasme remplaciste. À tout le moins, le gouvernement, dont la fonction est de protéger les Français, pourrait agir, à défaut d’en parler. Mais il ne le peut pas. Paralysé par les conséquences de la lutte contre toutes les discriminations, il ne peut pas mettre en œuvre les filtres efficaces qui élimineraient des postes à risques les adeptes d’un système théocratique immuable et irréformable, puisqu’il est révélé une fois pour toutes. Alors il se rabat sur des concepts creux, au premier rang desquels la notion de « radicalisation ». Cela ne signifie rien du tout, chacun le sait, mais cela permet de ne pas stigmatiser.

    Un gouvernement courageux pourrait prendre des mesures courageuses. Il dénoncerait toute idéologie, toute religion, toute pratique qui ne respecte pas les principes élémentaires de notre civilisation occidentale, et en interdirait la manifestation, y compris vestimentaire. Il imposerait à ses agents publics et, au-delà, à tous ceux qui ont une activité dans des secteurs essentiels (énergie, communications, sécurité, etc.) de souscrire à une déclaration d’adhésion à ces principes : égalité entre les hommes et les femmes, égale dignité de tous, liberté de conscience, distinction du spirituel et du temporel, primat de la loi nationale sur les coutumes extranationales. Et, surtout, il mettrait en place une surveillance régulière en sanctionnant ceux qui ne respecteraient pas ces principes.

    L’idée est séduisante, mais irréaliste. Elle nécessite d’abord des moyens que l’État n’a plus. Contrôler ses agents n’est pas dans ses capacités, cela nécessiterait un appareil de surveillance tentaculaire. Mais cette idée est surtout porteuse d’un risque majeur de totalitarisme, de la part d’un régime tenté en permanence par la censure et le conditionnement des esprits. Mise en œuvre pour empêcher l’infiltration d’éléments criminels au nom d’une civilisation exogène, elle serait légitime. Utilisée pour criminaliser tous ceux qui n’adhèrent pas au dogme républicain, elle serait redoutable et terrifiante. Les technologies numériques lui donneraient un pouvoir exorbitant, à côté duquel Gestapo et KGB passeraient pour de minables amateurs.

    Ainsi, le régime de M. Macron et tous ses émules sont essentiellement incapables de lutter contre l’infiltration islamiste sans risque pour l’ensemble de la population. Aux Français d’en tirer les conséquences…

    François Teutsch

    https://www.bvoltaire.fr/islamisme-la-fierte-de-madame-belloubet/

  • «Provocation communautariste» : malgré la polémique, Julien Odoul persiste et signe

    images.jpegInvité sur le plateau de CNEWS, Julien Odoul a une nouvelle fois dénoncé une «provocation communautariste» après l'incident de vendredi lors d'une assemblée plénière du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté.

    Au beau milieu de la séance plénière, le responsable du groupe Rassemblement national avait demandé à une accompagnatrice scolaire d’enlever son voile dénonçant "une atteinte scandaleuse à notre principe de laïcité".

    "Au nom de nos principes républicains et laïcs, j’ai demandé à Marie Guite Dufay de faire enlever le voile islamique d’une accompagnatrice scolaire présente dans l’hémicycle. Après l’assassinat de nos 4 policiers, nous ne pouvons pas tolérer cette provocation communautariste", avait écrit sur Twitter, Julien Odoul.

    Trois jours après le début de la polémique, Julien Odoul persiste et signe.
    Pourtant, ni le règlement du conseil régional ni la loi n'interdisent le port du voile au sein de l’hémicycle, a argumenté la présidente du conseil régional, qui envisage de porter plainte.
    Ce dimanche, Jean-Michel Blanquer a affirmé sur BFMTV que "Le voile n'est pas souhaitable dans notre société." Le ministre de l'Education estime que le port du voile "n'est pas quelque chose à encourager". "Ce que ça dit sur la condition féminine n'est pas conforme à nos valeurs."
    Le ministre a rappelé également que la loi autorisait le port du voile dans l’espace public ainsi que lors des sorties scolaires par les femmes accompagnatrices. Mais « nous n'avons pas envie d'encourager le phénomène », a-t-il ajouté.
    Le 31 août 2019, Julien Odoul s'en était violemment pris à une jeune lycéenne d’origine algérienne pour son voile islamique. Dans un tweet, l'élu du Rassemblement national avait qualifié la lycéenne de « communautariste en puissance » et l’accusait d’avoir violé « le principe de laïcité » en portant un voile islamique.
  • Pendant que les télés bavassent sur Dupont de Ligonnès et le voile, des « jeunes » attaquent violemment policiers et pompiers !

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    Pendant que toute la presse et toutes les télés vous faisaient tourner en boucle le vrai-faux retour de Dupont de Ligonnès et qu’on débattait mollement, une énième fois, sur ce voile « pas souhaitable pour notre société” (Jean-Michel Blanquer) mais qu’on laisse de fait s’imposer, samedi soir, une banlieue s’enflammait.
    Dans le quartier du Val Fourré, à Mantes-la-Jolie, des groupes de « jeunes » nombreux, et particulièrement violents, s’en sont pris sans raison à une voiture de police qui patrouillait.
    D’après Le Parisien, « une cinquantaine de jeunes, décrits comme excités et très agressifs, se mettent à agresser les fonctionnaires qui se trouvent dans leur véhicule. Des projectiles et une dizaine de mortiers de feux d’artifice sont lancés sur eux ».
    Les policiers ont été contraints d’effectuer « un tir de lanceur de 40 mm pour disperser leurs agresseurs » et ont dû quitter le quartier !
    Mais les choses n’en sont pas restées là : une heure plus tard, rebelote !
    Une nouvelle voiture de police prend en chasse une Clio ayant refusé un contrôle.
    Les policiers sont de nouveau la cible de projectiles.
    Contraints de nouveau de battre en retraite, ils endommagent leur véhicule…
    Il y a eu, malheureusement, un troisième acte.
    Le Parisien rapporte qu’« à minuit, une autre patrouille est violemment prise à partie sur le boulevard Charles-de-Gaulle qui traverse le quartier. Le pare-brise du véhicule, pourtant renforcé, est brisé par des tirs de mortiers. »
    Une voiture est incendiée.
    Les pompiers, à leur tour, ne peuvent pénétrer dans le quartier et doivent laisser la voiture brûler.
    Bilan de la soirée : pompiers et forces de l’ordre sont tenus en échec.
    Le Parisien ajoute, sans détailler, que « des violences similaires se sont produites dans la nuit aux Mureaux et à Trappes obligeant les forces de l’ordre à intervenir ».
    Et à reculer ?
    Le ministre de l’Intérieur a-t-il réagi ?
    Dominique Monthus

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/10/pendant-que-les-teles-bavassent-sur.html#more

  • La nation jacobine des programmes scolaires de 2019.

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    La France de l’an 2019 n’est plus celle de 1914 ni celle de 1945, ni même celle de Mai 68 : parfois, du coup, nous, Vieux Français, avons du mal à la reconnaître, bercés que nous étions par une histoire qui puisait ses racines dans une France d’Ancien Régime pas encore morte dans les tranchées de Verdun, qui trouvait sa respiration dans les paysages familiers et si divers de ce cher et vieux pays ayant survécu aux tourments des révolutions et des empires, et qui se reconnaissait dans toute une galerie de personnages, héros ou salauds, dont nous étions les héritiers parfois infidèles. Or, ce qui formait une sorte de terreau commun aux Français dans leur être propre et au-delà de leurs préférences, semble se déliter ou s’effacer devant la mondialisation et son revers, les identitarismes agressifs et exclusifs : évoquer les périodes lointaines qui ont fait l’histoire de France semble ne plus rien réveiller au cœur de nombre d’élèves ou d’étudiants, et le frisson qui pouvait nous traverser jadis au souvenir des épopées antiques ou médiévales (ah, Alexandre, Duguesclin, Jeanne…) a laissé la place à une indifférence polie ou une concentration studieuse purement scolaire devant des programmes qui manquent de ce souffle que l’on pourrait attendre de toute œuvre formatrice des intelligences et fondatrices des rêves du lendemain…

    Bien sûr, les nouveaux programmes d’histoire du lycée accordent visiblement plus de place à notre histoire nationale que les précédents, et le thème même de la nation prédomine dans l’étude de la Révolution française et de ses suites, jusqu’au grand cataclysme mondial de 14-18. Mais cela ressemble parfois plus à une autopsie qu’à la reconnaissance de la nation vivante au fil des siècles. Et la nation n’est guère évoquée autrement que sous sa définition et ses lourds oripeaux jacobins, négligeant son caractère pluriel d’avant 1789, un caractère qui a longtemps survécu à travers les langues de France, du breton au basque, et par les cultures locales qui n’étaient pas encore (dé)confites en folklores parfois bien artificiels. Cette réduction scolaire à une Nation idéologique, née des Lumières et codifiée sous la Révolution, explique alors que certains collègues enseignants se croient ainsi autorisés, excusés pourrait-on dire, à faire de 1789 la date de naissance d’une France qui ne serait plus qu’un cadre idéologique dans lequel la Nation servirait désormais de ciment mais aussi bientôt de clé de voûte en remplacement d’une dynastie violemment déposée en 1792 : l’identité nationale est née de la déconstruction de l’unité française qui, en perdant son incarnation royale, cherchait désormais à survivre en se figeant en un bloc « un et indivisible ».

    Le drame de notre société contemporaine naît sans doute dans les affres des déchirements et des illusions de la période révolutionnaire, celle qui court de la Bastille à Waterloo, et les programmes scolaires cherchent à redonner du sens à ce qui en a perdu aux yeux des jeunes générations habituées à une mondialisation intrusive et « ouverte » à tous les vents de la mode et de la « consommation de possession », sans remettre en cause (ni officiellement le permettre) la doxa « républicaine » qui, en jacobinisant la nation, en a fait un monstre idéologique, sans doute aujourd’hui apaisé mais toujours pesant. Le refus répété de la République de reconnaître l’existence d’une pluralité provinciale inscrite dans l’histoire de la « fondation française » se marque jusqu’à l’absence de l’évocation des résistances ou des particularités régionales, dans des programmes « centralistes » qui oublient que la diversité française est, d’abord, « intérieure » avant que d’être issue de « l’extérieur ».

    Que les jeunes générations actuelles connaissent quelques difficultés à saisir la richesse de l’héritage français peut ainsi aisément se comprendre quand le système éducatif officiel ne valorise que ce qui « doit être obéi » quand il faudrait que cela soit, d’abord, « la noble occasion du sentiment amoureux » : à quinze ans ou à vingt ans, une matière scolaire soumise à examen de contrôle ne suscite trop souvent que bachotage ou esprit de compétition, et non esprit de vie et, éventuellement, de sacrifice… Et la « nation enseignée et obligatoire » n’émeut guère quand la nation charnelle et sentimentale, intimement vécue, celle qui vibre sous nos pieds et nous rattache à des ancêtres lointains et si proches, parfois un peu légendaires et imaginaires, cette nation qui porte le nom de France avant que d’être une « idée », même « certaine », nous fait, par l’histoire et le rêve, ce que nous sommes, des Français issus d’une terre d’histoire, et fils d’histoires de terres et de terroirs

    Jean-Philippe CHAUVIN

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1580:la-nation-jacobine-des-programmes-scolaires-de-2019&catid=53:2019&Itemid=64

  • Mickaël Harpon : un scandale d’État, par Jean Rouxel

    Le 3 octobre, un dénommé Mickaël Harpon, agent administratif à la Préfecture de police de Paris, a assassiné au couteau 4 de ses collègues avant d’être abattu.

    Malgré tous les cris d’orfraies sur le thème « padamalgam », il fut vite évident que l’assassin s’était converti à l’islam radical.

    Il fréquentait la mosquée de Gonesse – dont d’ailleurs l’ancien imam faisait l’objet, depuis 2015 (!) d’une obligation de quitter le territoire.

    Le plus ahurissant, dans cette histoire, est qu’un individu dangereux – dont les collègues avaient repéré d’inquiétants changements – ait pu continuer à avoir accès au cœur du renseignement policier français.

    On ignore aujourd’hui à quoi il a pu avoir accès, mais, potentiellement, il a pu connaître (et éventuellement transmettre à d’autres assassins) les données personnelles de nombreux agents des forces de l’ordre.

    Le laxisme et la peur panique d’être taxé d’« islamophobie » ont causé la mort de quatre personnes et entraîneront peut-être des conséquences encore plus graves dans l’avenir.

    Avec le dossier Harpon, nous disposons de tous les « dysfonctionnements » (comme dirait Christophe Castaner pour minimiser l’effarant scandale) possibles en matière de traitement de l’islam radical par les forces de l’ordre et de renseignement.

    Un homme connu comme dangereux a été laissé en place au cœur même du dispositif policier français.

    Le politiquement correct, l’inertie administrative, le laxisme se sont conjugués pour obtenir ce résultat effrayant.

    Le pire, c’est qu’aucune leçon ne semble jamais être tirée des catastrophes précédentes.

    Que l’on n’ait pas vu la dangerosité de l’islam radical en 1980 pouvait se comprendre. Qu’on fasse mine de l’ignorer au sommet de l’État en 2019 est proprement ahurissant. Je sais bien que l’on ne peut pas juridiquement s’en prendre à un simple suspect. Mais, précisément, il est urgent de changer la loi pour qu’il devienne impossible à un homme potentiellement dangereux d’exercer des missions régaliennes.

    Et il devient également nécessaire de préciser à quelles conditions les musulmans peuvent s’installer chez nous (on se souvient que les musulmans « modérés » ont choisi l’État islamique contre leurs voisins chrétiens en Irak et en Syrie. Pourquoi en irait-il autrement chez nous ?).

    Il n’est pas supportable que la seule réponse aux attentats, entre deux processions à la bougie et à l’ours en peluche, soit de dire sur tous les tons que « cela n’a rien à voir avec l’islam ».
    Oui, nous avons un problème – qu’il faut regarder en face – avec l’islam, idéologie totalitaire !

    Jean Rouxel

    Tribune reprise de les4verites.com

    https://fr.novopress.info/