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anti-national - Page 465

  • Ce qui se joue au Venezuela

    6a00d8341c715453ef022ad39807f7200c-320wi.jpgAu moment où ces réflexions sont couchées sur le papier, les choses évoluent très vite. À balles réelles. De jour en jour l'affrontement des chemises rouges de Maduro, et des opposants, se précise et se durcit. À chaque instant les choses peuvent basculer dans un scénario sanglant.

    Deux peuples s'affrontent. Le régime a distribué pendant 20 ans une manne pétrolière. Cette source n'existe plus. Elle a été dilapidée. Elle a servi à enrichir grassement la petite coterie de ceux qu'on appelle à Caracas les bolibourgeois, les profiteurs de la pseudo-révolution bolivarienne, ce prétendu socialisme du XXIe siècle. Mais elle avait été aussi utilisée pour satisfaire, pauvrement, ceux qu'un demi-siècle plus tôt, en Argentine, Évita Peron avait exaltés et enflammés sous le nom de descamisados.

    À l'arrivée : désastre, mais entre la chute de Peron et la fin du péronisme, il s'est passé plus de 50 ans. Le mythe de Chavez n'a pas entièrement disparu dans les faubourgs misérables et affamés de Caracas et 2 000 généraux ont été inventés par son successeur.

    Cette armée est considérée par trop de bons esprits comme l'arbitre d'une situation, dont elle constitue au contraire l'une des composantes les plus ruineuses, scandaleuse, mafieuse. Qu'un seul d'entre eux, le général Yunez, ait manifesté le courage de dire la vérité devrait faire réfléchir ceux qui espèrent en un coup d'État militaire. Qu'ils se souviennent aussi de ce qui se passa, il y a 30 ans, dans la Roumanie communiste de Ceaucescu en 1989.

    Maduro l'incapable, le danseur de salsa, doit certes dégager, mais il ne suffit pas de dire que 80 % de l'opinion n'en peut plus. Il faut trouver une porte de sortie.

    Première considération. Elle vient d’un vieil ami, hélas disparu. Après avoir lui-même publié tant de livres sur les courageux combattants de la seconde guerre mondiale, ancien commando de chasse de la guerre d’Algérie, il nous a appris à nous détourner du raisonnement fallacieux des "soutiens" qui ne servent à rien, des gens qui se disent "pour", avec la peau des autres. Ne tombons jamais dans un tel travers. Sachons, en particulier, que les événements dépendent d'abord des hommes et que ceux-ci peuvent toujours déjouer les stratégies perverses élaborées en chambre.

    Deuxième considération : du point de vue américain, qui ne recoupe le nôtre qu'en partie seulement, que vont faire concrètement les États-Unis ? Entre, d'une part, l'utilisation présidentielle de l'arme Twitter, qui passionne les médias et, d'autre part, leur pratique des sanctions commerciales, remontant à 60 ans contre La Havane, on se demande désormais comment les chefs tout-puissants du monde libre n'ont pas encore imaginé autre chose de plus efficace. Fidel Castro est mort dans son lit et si l'Union soviétique s'est effondrée c'est d'elle-même.

    Peut-être gagnera-t-on à Washington à prendre à nouveau au sérieux le panaméricanisme, sachant par exemple que les gouvernements des pays voisins du Venezuela, comme la Colombie ou le Brésil apprécient plus concrètement la situation que les marchés financiers et les agences de presse. Une bonne quinzaine de pays latino-américains, les plus sérieux soit dit en passant, récusent désormais toute légitimité au dictateur Maduro. C'est peut-être là qu'il faut chercher des avis pertinents, des points d’appuis et des mots d’ordre, sans ressusciter l’argument anti-yankee qui a fait tant de mal.

    Troisième point de vue, celui des pays qui précisément soufflent sur cette braise et soutiennent ce régime, la Chine, la Turquie, etc. – et la Russie. Cette dernière a engouffré, en pure perte des sommes considérables. Ses dirigeants savent qu'elles ne seront jamais remboursées. On parle de 17 milliards de dollars, partis en fumée. Ne croyons pas cette source inépuisable et les principaux responsables de l'acharnement pro chaviste savent, nonobstant leur peu de considération pour les procédures démocratiques, qu'ils devront en rendre compte un jour ou l'autre.

    Enfin le point de vue européen. Il faut cesser de croire si lointaine l'Amérique latine. Elle alimente d'abord l'extrême gauche en fantasmes et en subsides. Elle constitue un prolongement culturel de l'Europe.

    Il convient donc surtout dans les années qui viennent, et à cet égard le temps presse, d'accepter l'idée d'un vrai bloc stratégique et diplomatique du Vieux Continent. Cette situation s'y prête. Les occasions s'en multiplient ces derniers temps. Sachons les saisir.

    JG Malliarakis

    https://www.insolent.fr/2019/02/ce-qui-se-joue-au-venezuela.html

  • [vidéo] Retour des djihadistes en France : quel dispositif ?

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    Georges Malbrunot (Grand reporter), Florentin Collomp (correspondant du Figaro à Londres), Paule Gonzalès (service société du Figaro) et Pierre Avril (correspondant du Figaro à Moscou) décryptent le projet de rapatriement des djihadistes français.

  • Voilà à quoi sont utilisés nos impôts

    Voilà à quoi sont utilisés nos impôts

    Des associations LGBT utilisent les subventions de l’Etat pour ce genre de délire :

    Le Centre LGBT est financé notamment par :

    https://www.lesalonbeige.fr/voila-a-quoi-sont-utilises-nos-impots/

  • Royalistes et Gilets jaunes, aujourd'hui.

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    En ce début février, les manifestations des Gilets jaunes n’ont pas cessé, et si le nombre des manifestants semble décroître, il n’est pas certain que les raisons de manifester, elles, sont moins nombreuses ou moins importantes. En ce sens, le grand débat national, pour motivant qu’il soit pour la réflexion et la proposition, n’est ni suffisant ni satisfaisant pour apaiser les colères multiples qui ont envahi le champ social et les lices politiques, ce qui ne signifie pas qu’il faille le déserter mais simplement qu’il ne faut pas en attendre grand-chose de concret, référendum ou non.

    Désormais, le samedi est devenu, au fil des semaines, le marqueur des manifestations, et le calendrier passé en compte déjà douze depuis le 17 novembre, date inaugurale des promenades en jaune. Les royalistes y ont sorti régulièrement leurs drapeaux, comme nombre d’autres mouvances, et la photo d’un sacré-cœur chouan côtoyant le portrait de Che Guevara en est la plus récente illustration, inattendue autant que surprenante pour qui oublie les conjonctions paradoxales des temps d’épreuves et de tempêtes : en 1940, les royalistes d’honneur que furent Honoré d’Estienne d’Orves, le colonel Rémy ou le camelot du roi Luc Robet, et tant d’autres, ne se posaient pas la question des opinions de ceux qui partageaient leur aversion pour cette Occupation malvenue et choquante que tous subissaient. Bien sûr, et fort heureusement, nous ne sommes pas en 1940, mais, pour nombre de royalistes sans œillères et lecteurs de Bernanos, l’alliance des « Blancs » et des « Rouges » contre le Pouvoir en place et pour la revendication, fort légitime, de justice sociale (formule chère aux monarchistes qui n’oublient pas que c’est le roi Louis XVI qui l’a « inventée » !), peut justifier ces compagnonnages étranges et limités dans le temps. D’ailleurs, en réaction à cet état de fait, certains provocateurs se réclamant d’un nihilisme brutal ou d’un trotskisme suranné n’ont pas hésité à jouer les « épurateurs » contre les volontaires du Roi, au risque de faire le jeu d’un Pouvoir qu’ils disent combattre quand, concrètement, ils le protègent par leurs exclusives politiciennes.

    Les royalistes, dont la fibre sociale s’est révélée plus sensible que chez nombre de « conservateurs » partisans d’un « ordre républicain » qui n’est rien d’autre, en définitive, qu’un « désordre établi », continuent à jouer une partition particulière dans cette contestation inédite : enracinés dans leurs terroirs et dans l’histoire longue de la nation France, cette nation qui n’est pas née en 1789 ni par la mort du « roi Capet », les royalistes évoquent la nécessaire justice sociale, préférant souvent le mot d’équité à celui, plus ambigu, d’égalité même si, en privant cette dernière d’une majuscule qui la pétrifie sans profit pour les citoyens et en la qualifiant selon les lieux et les corps publics, elle devient plurielle et légitime. Oui, l’équité territoriale, c’est-à-dire la reconnaissance d’une inégalité protectrice car prenant en compte les situations et les conditions particulières des provinces, des communes et des corps intermédiaires ; oui, la justice sociale, c’est-à-dire le refus des inégalités démesurées et injustifiées qui ne sont rien d’autre, alors, que des injustices, parfois légales mais toujours illégitimes ; oui, l’égale dignité des travailleurs et de ceux qui n’en sont plus, par la retraite ou par la rente, dans la société et dans la contemporanéité ; oui, l’ordre public, qui n’est pas forcément « républicain », pour que chacun soit préservé des effets dévastateurs des désordres et des incivilités qui sapent la bonne entente sociale au profit des plus méprisants ou des plus violents (qui sont parfois les mêmes)…

    Le message royaliste n’est pas, pour autant, un message utopique ou seulement catégoriel : il est le rappel de ces quelques principes simples qui peuvent ordonner la vie sociale comme le débat politique et institutionnel. S’il peut offrir aussi un débouché à la contestation et à la discussion, c’est que, bien que partisan, il prône une magistrature suprême de l’Etat dont la légitimité ne repose pas sur des urnes présidentielles qui sont trop souvent de véritables boîtes de Pandore, mais s’appuie sur la longue suite des temps et l’indépendance statutaire ouverte par le mode même de transmission du sceptre de père en fils, sans que ni l’un ni l’autre ne puissent s’en échapper… Ce non-choix est la condition première de sa position d’arbitre institutionnel au-dessus des partis et des factions, au-delà des péripéties parlementaires et des pressions des nouvelles féodalités financières et économiques. Elle est, à l’heure des campagnes millionnaires et communicantes, la liberté possible et nécessaire de l’autorité suprême qui rend possible les nécessaires libertés publiques.

    Puisque les questions institutionnelles s’invitent dans le débat après être descendues dans la rue, il n’est pas incongru que les royalistes conséquents et constructifs prônent l’instauration d’une Monarchie royale qui pourrait, de par sa nature et son statut, ouvrir la voie à la refondation des « républiques françaises », provinciales, locales, professionnelles, susceptibles de se gouverner par elles-mêmes dans le cadre protecteur de l’Unité française et sans le corset de « l’indivisibilité » qui, trop souvent, n’est que le synonyme de l’uniformité et de la contrainte venue d’un Etat parisien trop jacobin pour être honnête…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1531:royalistes-et-gilets-jaunes-aujourdhui&catid=53:2019&Itemid=64

  • Le gouvernement d’Orbán boycotte le Parlement européen, par Olivier Bault

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     Enième débat sur la Hongrie au Parlement européen mercredi dernier. Le gouvernement hongrois avait cette fois refusé d’y participer. Et pour cause, les reproches adressés à Budapest par les députés des groupes de gauche et de la fausse droite sont les mêmes que depuis huit ans alors que les électeurs hongrois ont déjà eu l’occasion de faire connaître leur propre opinion majoritaire dans les urnes en reconduisant Viktor Orbán en 2014 et 2018 (49 % des voix pour la coalition Fidesz-KDNP aux élections d’avril 2018).

    L’autre raison du boycott du gouvernement d’Orbán était l’intervention du premier vice-président de la Commission, le travailliste néerlandais Frans Timmermans dont le parti a en revanche été durement sanctionné aux dernières élections législatives dans son pays, avec seulement 5,7 % des voix contre 24,8 % en 2012. Ne pouvant plus espérer se faire élire chez lui, reste à M. Timmermans l’espoir d’une nomination au poste de président de la prochaine commission. Selon le mécanisme du Spitzenkandidat non prévu dans les traités mais inauguré pour la nomination de Jean-Claude Juncker en 2014, le Parlement européen propose au Conseil européen son candidat à ce poste, et M. Timmermans est le candidat proposé par le groupe socialiste. La Hongrie, comme la Pologne, reproche au vice-président de la Commission chargée de l’amélioration de la législation, des relations interinstitutionnelles, de l’Etat de droit et de la charte des droits fondamentaux de mener sa campagne politique sur son dos.

    Pendant la discussion de mercredi au Parlement européen, le Néerlandais a en effet à nouveau lancé ses accusations, toujours populaires auprès de la majorité des députés au Parlement européen qui supportent mal les gouvernements conservateurs, d’atteintes aux droits fondamentaux en Hongrie, de mauvais traitements à l’égard des Roms, de violation de l’indépendance du système judiciaire, d’influence excessive du gouvernement sur les médias, etc.

    La Commission a d’ailleurs lancé une procédure contre la Hongrie qui devrait bientôt aboutir devant la Cour de justice de l’UE à propos des fameuses lois « anti-Soros » adoptées l’année dernière afin de lutter contre ces ONG qui favorisent l’immigration illégale.

    Commission et députés ont appelé les Etats membres à se saisir de la procédure de sanctions contre la Hongrie lancée en septembre dernier par le Parlement européen, ce que les gouvernements nationaux ne sont pas pressés de faire. Il est vrai que pour lancer cette procédure sans disposer de la majorité des deux tiers prévue dans les traités, la présidence du Parlement avait choisi, en toute illégalité, de ne pas compter les abstentions. Quand on veut faire respecter l’Etat de droit chez les autres, il faut commencer par soi-même !

    Pour le gouvernement hongrois, les vraies motivations de ce énième « débat » sont ailleurs. Il s’agit de maintenir les pressions sur un pays qui refuse d’ouvrir ses frontières à l’immigration. Zoltán Kovács, secrétaire d’Etat pour les communications et les relations internationales, l’a exprimé très clairement : « la gauche et les partisans d’une politique d’immigration libérale » ont « kidnappé » les institutions européennes, et le débat de mercredi est « de toute évidence une campagne politique ».

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 1er février 2019

    https://fr.novopress.info/213501/le-gouvernement-dorban-boycotte-le-parlement-europeen-par-olivier-bault/

  • La culture de la repentance affaiblit le mental de la nation

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    Ligne Droite cliquez ici

    Depuis quelques décennies maintenant, les dirigeants de la France, devenus des adeptes de la repentance collective, recherchent dans son passé tous les épisodes susceptibles d’être utilisés pour la culpabiliser. Une telle démarche ne peut qu’altérer notre identité, développer la haine collective de soi et désagréger la communauté nationale. Profondément malsaine, la pratique incessante de la repentance affaiblit le mental de la nation.

    Repentance tous azimuts

    Tel est bien l’exercice insolite auquel se livrent les responsables du Système en se penchant de façon négative sur différentes périodes de notre histoire nationale. Il y a d’abord les événements tragiques de la Seconde Guerre mondiale dans lesquels notre pays en est arrivé à se considérer lui-même comme complice de la persécution des juifs. De même, notre nation en est venue à juger la colonisation comme un épisode moralement condamnable, M. Macron allant jusqu’à déclarer pendant sa campagne électorale que des crimes contre l’humanité ont été commis à cette occasion. De plus, notre pays s’est laissé stigmatiser à propos de l’esclavage aussi bien pour le commerce triangulaire que pour la pratique qui en a été faite dans les Antilles. Et, bien sûr, la liste n’est pas close, d’autres sujets donneront certainement de nouveaux motifs de se battre la coulpe et, s’il n’y a plus rien à trouver dans la période récente, il suffira de remonter plus loin dans le passé, jusqu’aux croisades par exemple.

    Repentance officielle

    Mais le plus consternant dans ce phénomène est qu’il n’a rien de spontané. Il ne vient pas du peuple, il est certes porté par certains groupes et relayé par les médias mais il est surtout pris en charge par l’État. La plupart de ces événements font l’objet d’une reconnaissance officielle : des monuments ont été érigés, des lois ont été votées, des commémorations annuelles instituées, des demandes de pardon ont été formulées, des indemnités versées. La repentance est officielle et assumée par l’État au nom du peuple tout entier.

    Les Français pas pires que les autres

    Or, cette démarche est profondément malsaine. D’abord, elle stigmatise injustement la France et les Français. Car, les hommes ne sont pas des saints et dans l’histoire de l’humanité tous les peuples ont connu des périodes fastes et des périodes plus sombres. Or, personne ne peut raisonnablement affirmer que les Français et les Européens auraient été moralement plus condamnables que les autres peuples du monde. Sur la question de l’esclavage par exemple, seuls les Européens ont réellement mis fin à cette pratique qui, en revanche n’a pas disparu en Asie et dans les pays musulmans. Pourquoi, dès lors, les nations d’Europe et elles seules s’adonnent-elles à ce curieux exercice d’autoflagellation ?

    Nul n’est coupable pour ses parents

    Cette manie repose par ailleurs sur une atteinte aux droits fondamentaux des personnes. Nul ne peut en effet être considéré comme responsable des méfaits commis par un parent ou par un ascendant, une notion d’ailleurs propre aux valeurs européennes. Or, la repentance consiste précisément à exiger des générations actuelles qu’elles entrent en contrition pour ce qu’auraient commis les générations précédentes. Dans cet esprit, d’ailleurs, n’est-il pas révoltant que ces exercices de repentance gagnent les écoles où des enseignants culpabilisent nos enfants en déposant sur leurs épaules un fardeau qu’ils n’ont aucune raison de porter ?

    La manie de la repentance érode notre identité

    Le résultat est que cette culture de la repentance affecte gravement le mental de la nation. D’abord, elle porte atteinte à notre identité. Celle-ci est déjà mise en cause par l’invasion migratoire, l’influence culturelle américaine et les attaques contre nos valeurs de civilisation, mais le processus de repentance ne peut qu’accélérer l’érosion identitaire que connaît notre pays. Comment nos compatriotes pourraient-ils en effet rester attachés à la France, si on leur rappelle sans cesse à quel point elle est coupable ?

    « Pour les ethnologues, toutes les civilisations se valent, mais on ne fait durer la sienne qu’en la considérant comme supérieure aux autres », écrivait Claude Lévi-Strauss. Si donc on installe les Français dans l’idée qu’ils sont plus mauvais que les autres peuples, comment pourraient-ils faire durer leur culture et leur civilisation ? La repentance est un acide qui ne peut que corrompre le moral de la nation.

    La pratique de la repentance, symptôme d’une pathologie mentale

    Elle procède d’ailleurs d’une démarche psychotique. Que dirait-on en effet d’un homme qui se sentirait coupable des crimes commis par un ascendant ? Les thérapeutes diagnostiqueraient une maladie mentale et s’emploieraient à lui expliquer qu’il n’est en rien concerné. On lui prodiguerait le conseil d’invoquer plutôt la mémoire de ses ancêtres les plus prestigieux.

    Il n’en va pas différemment d’une nation. Pour la France, tout se passe comme si les responsables et activistes de la repentance étaient atteints d’une pathologique mentale. Et c’est particulièrement vrai pour les dirigeants politiques dont la mission devrait consister au contraire à favoriser la fierté nationale.

    L’attitude normale et saine consiste en effet à laisser dans l’ombre ce qui doit y être et à exalter et valoriser les périodes les plus glorieuses de notre passé collectif.

    La France n’en manque pas.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L’épouse du boxeur Christophe Dettinger témoigne : “Si mon mari a réagi comme ça, c’est qu’il a vu une femme matraquée au sol”

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    Discrète depuis l’incarcération de son mari, Christophe Dettinger, le boxeur accusé d’avoir frappé deux gendarmes lors d’une manifestation des “gilets jaunes”, Karine Dettinger est revenue sur l’affaire, lundi 4 février, devant la caméra de France 3.

    Si mon mari réagit comme cela, c’est qu’il a vu une injustice devant lui, une femme matraquée au sol“, explique-t-elle, après avoir précisé qu’elle ne cautionnait pas son geste. Karine Dettinger révèle également que son mari a voulu être gendarme, un élément versé au dossier par l’avocate du boxeur.

    Il n’a pas tapé l’uniforme, il n’a rien contre la police. Il a voulu être gendarme réserviste” Karine Dettinger à France 3

    Ce sont les propos d’Emmanuel Macron qui l’ont poussé à s’exprimer. “C’est humiliant, complètement humiliant. Mon mari a fait des études, il est responsable, il travaille, on paye nos impôts, on est Français, on est des citoyens honnêtes et on nous rabaisse“, déplore-t-elle.

  • Vent de panique à l’Elysée, la tentation totalitaire

    justice-aveugle-bis.jpgLe 31 janvier, les députés siégeant au Parlement européen ont rejeté l’amendement introduit par le très eurofédéraliste-socialiste allemand Jo Leinen ( groupe S&D) visant à permettre la dissolution d’un groupe parlementaire dont la «cohérence politique» serait contestable aux yeux des ultras européistes. Une manoeuvre qui visait en premier lieu les eurosceptiques du groupe Europe de la liberté et de la démocratie directe (EFDD), au sein duquel siègent les élus du Mouvement 5 étoiles… La ficelle était trop grosse et le vœu de M. Leinen et de ses petits camarades n’a donc pas été entériné par la majorité de ce parlement qui craignait d’alimenter «le populisme antibruxellois » à quelques mois des élections…. A contrario, a été adoptée une révision du règlement intérieur qui, dans un souci de transparence qui est tout sauf illégitime, stipule qu’une plus grande visibilité soit donnée aux rencontres entre élus et lobbyistes. Vaste programme comme dirait l’autre puisque 11 000 organisations sont officiellement enregistrées auprès du parlement, représentant plus de 80 000 personnes, multinationales et autres  intérêts privés, chiffre qui ne cesse de croître au fil des ans. Seule une petite majorité de quatre voix s’est dégagée pour que cette décision soit adoptée, malgré l’opposition de la droite et du centre réunis au sein du PPE,  qui ont tenté de faire capoter cette initiative en imposant un vote à bulletin secret…

    De secret, de celui des sources celui là , de liberté aussi, il est encore question avec la perquisition programmée hier des locaux du journal en ligne d’investigation Mediapart. Une nouvelle qui a fait sensation au sein de la corporation journalistique et  dans les rangs de l’opposition, de Clémentine Autain à Thierry Mariani. Celui-ci a résumé dans un tweet le sentiment général: «Perquisitions dans les médias qui dérangent, poursuites dans les partis politiques qui s’opposent, loi pour contrôler l’information sous prétexte de Fake News, interdiction administrative de manifester….Jamais depuis la guerre d’Algérie un Gouvernement n’avait osé… »

    Le Huffington Post résume l’affaire, «Mediapart a refusé d’autoriser la perquisition de ses locaux où s’étaient présentés dans la matinée deux magistrats du parquet ainsi que des enquêteurs. Leur objectif assumé: mettre la main sur l’enregistrement, très embarrassant pour l’Élysée et diffusé la semaine passée, d’une conversation entre Alexandre Benalla et son comparse Vincent Crase, tous deux mis en examen dans l’affaire des violences du 1er mai. Faute d’un mandat du juge des libertés et de la détention (JLD), les magistrats ont dû rebrousser chemin (…). Le rôle joué par le parquet dans cet incident apparaît troublant à plus d’un titre. Mediapart n’est certes pas le premier média à faire l’objet de perquisitions ou de tentatives de perquisitions. Mais ces procédures, rarissimes dans un pays où la liberté de la presse est sanctuarisée depuis la loi du 29 juillet 1881, n’en demeurent pas moins hautement sensibles, surtout quand elles interviennent dans des affaires impliquant directement le pouvoir. »

    Lors d’une conférence de presse au siège de Mediapart,  Fabrice Arfi, co-responsable des enquêtes du journal en ligne,  a fustigé  « une manœuvre, un habillage juridique qui n’a qu’une seule fin : trouver les sources de Mediapart et les tarir! ». « La volonté du parquet de Paris, soumis hiérarchiquement au pouvoir exécutif, de perquisitionner un journal qui ne fait que son travail – publier des informations vérifiées et d’intérêt général – dans une affaire ouverte en défense des intérêts de Benalla et Crase ne laisse pas de surprendre. »

    « Nous n’avons commis aucun délit, a renchéri Edwy Plenel, président et cofondateur du média en ligne, s’insurgeant que le procureur de la République de Paris - choisi par Emmanuel Macron lui-même - n’ait d’autre urgence que de faire cet acte violent et rarissime de venir perquisitionner un journal»

    RT rapporte encore que M. Plenel a précisé qu’ « il était convenu que nous remettrions à une justice indépendante les éléments qui étaient à notre disposition. Cependant, le procureur de Paris, nommé récemment, choisi par Monsieur Macron lui-même, a choisi de venir perquisitionner un journal. » « Au lieu de se préoccuper du fond, le parquet de Paris s’empare de la forme, en arguant de la protection de la vie privée d’Alexandre Benalla. Alors qu’on parle d’une affaire d’Etat. » M. Arfi voit en outre dans cette perquisition un signe  que  «la panique est forte au plus haut sommet de la République. »

    Sur son blogue, malgré la guerre qui l’oppose à MédiapartJean-Luc Mélenchon   affirme que ce journal « est pris à son tour dans les manipulations de coups tordus entre divers étages de la police, et de la justice. Cela sous couvert d’une plainte de Benalla à propos d’un supposé viol du secret de l’instruction concernant sa vie privée (…). Les médias, la police et la justice fonctionnent en circuit fermé depuis des années. Les uns achètent des informations à certains des autres qui ne devraient pas les vendre. Parfois, la tractation est gratuite quand se produit un cas qu’ils appellent le  donnant-donnant. On se demande ce que chacun donne et contre quoi. La preuve de ce trafic impuni : jamais aucune plainte pour violation du secret de l’instruction n’aboutit (…). »

    Le dirigeant de LFI constate aussi l’évidence quand il note que «le démarrage de l’affaire Benalla a ouvert une guerre sans merci entre services de police, également entre eux et le palais de l’Elysée, et entre magistrats et médias qui servent de relais d’habitude aux fuites organisées. Tout le monde est en embuscade autour d’un palais présidentiel en état de siège multiple. Tout est en cause dorénavant dans un régime aux abois. Les deux procureurs et les trois policiers venus perquisitionner savaient parfaitement que les dirigeants de Mediapart, sans doute prévenus de longue date, ne permettraient pas la perquisition. En effet celle-ci n’avait pas l’aval d’un juge, au contraire de mon invasion matinale. Ils savaient qu’ils exciperaient du secret des sources. »

    Et nous pouvons le suivre également quand il souligne que ledit secret des sources,  « ce privilège réservé aux seuls journalistes, s’il est parfaitement compréhensible et nécessaire dans une enquête menée par un média, change de nature quand il concerne les affaires de justice. En effet il devient alors la négation des droits de la défense à une instruction sans publicité et donc sans pression. Le secret des sources dans le délit de violation du secret de l’instruction est tout simplement la porte ouverte à tous les abus et manœuvres puisque personne ne peut se défendre, ni contredire les informations publiées, ni solliciter personne pour faire cesser le trafic marchand de l’information. Il devient un droit à faire des piloris médiatiques. »

    « Ceux qui sont venus chez Mediapart avaient donc une autre intention évidente : intimider les sources d’informations policières à l’œuvre dans l’affaire Benalla auprès de Mediapart et auprès des autres médias qui attendent leur tour de balançoire. Une guerre de grande ampleur a donc lieu en ce moment au sommet des hiérarchies élyséenne, policière et judiciaire. » Une guerre (M. Benalla n’avait pas que des amis au sein de l’Elysée, dans la gendarmerie, dans les services en charge de la sécurité du palais présidentiel…)  qui expliquerait très logiquement les fuites en question.   D’autres y verront,  pourquoi pas,  une tentative plus large de déstabilisation d’un Emmanuel Macron très fragilisé;  et il n’est pas nécessaire de voir derrière tout cela la main de Moscou, même si c’est à la mode, il y aurait  d’autres pistes à explorer…

    Les esprits taquins ont déjà souligné que M. Mélenchon dit aussi  peu ou prou, en y mettant les formes, ce qu’un article publié sur le site  d’E&R  énonçait aussi en octobre dernier,  à savoir que « tous les dossiers sans exception qui échouent à Mediapart sont des enquêtes politiques à charge refilées au pure player pour des raisons politiques. Ça a le goût, la couleur de l’information mais ce n’est plus de l’information : c’est un jugement. (…). Sans ces dossiers tout cuits qui tombent dans leur escarcelle, rien ou pas grand-chose ne sortirait… »

    Il y a  de notre point de vue, Bruno Gollnisch l’a dit,  des scandales (d’Etat dévoyé), pensons à la récente et sidérante trahison des intérêts français que constitue affaire Alstom,  bien pires que cette affaire Benalla. Pour autant, et Thierry Mariani l’a bien résumé, cette affaire Médiapart est dans les circonstances actuelles un signe tangible, un de plus, de la fébrilité qui règne à la tête du  pouvoir, de la tentation totalitaire qui anime  tout ou partie de ce  Système chancelant.

    Bien évidemment, nous n’avons guère de sympathie (euphémisme) pour le trotskyste Plenel. Un  agent de l’étranger qui  depuis des décennies, du Monde aux plateaux des médias dominants,  en passant par Mediapart, diffame, ment, accuse à charge, dénonce avec un fanatisme qui ne se dément  l’opposition nationale, populaire et sociale, faisant ainsi le jeu de cette doxa libérale-autoritaire qu’il prétend combattre. Mais défendre comme nous le faisons la liberté d’expression, d’opinion, et partant la liberté d’investigation, n’a de sens que si on l’accorde à ses adversaires, à  ceux qui ne pensent pas comme vous. C’est pourquoi nous défendons la liberté de la presse avec une constance,  une logique, des principes que n’ont pas notamment  les amis de M. Plenel qui ont milité pendant des années pour l’interdiction de  notre courant de pensée et  son expulsion du champ politique.

    https://gollnisch.com/2019/02/05/vent-de-panique-a-lelysee-la-tentation-totalitaire/

  • Facture d’électricité : la baisse promise par le gouvernement devient… une hausse

    Et hop encore une bonne nouvelle pour les pauvres retraités les classes moyennes  Macron enterre la France il nous ruine ce type est ignoble , il nous prends pour des vaches a lait;

    FACTURE D’ÉLECTRICITÉ : LA BAISSE PROMISE PAR LE GOUVERNEMENT DEVIENT… UNE HAUSSE

    Les taxes sur le carburant ont valu au gouvernement une fronde qui dure maintenant depuis un mois et demi. L’essence est pourtant loin d’être la seule énergie surtaxée par l’État : la moitié de la facture d’électricité correspond à des impôts payés par le consommateur. Une baisse avait été annoncée par Edouard Philippe. C’est pourtant une hausse de presque 6% qui sera prévue.

    Le prix de votre facture d’électricité n’est pas seulement dû à votre consommation domestique, mais aussi aux taxes : soit 54%, un chiffre n’apparaissant pas sur les factures. D’après le Canard Enchaîné, elles ont presque doublé en 15 ans. Dans le détail, sur 100 euros de consommation, l’Etat prend 35 euros d’impôts, 40 euros sont réservés à la distribution et au transport et 25 euros dédiés à la production. En clair, ramenés au prix hors taxes, les prélèvements de l’État représentent 54 %.

    Le kilowattheure n’est pas seulement frappé par la TVA (20%) mais par une série d’autres taxes. La Contribution au Service Public de l’Electricité (CSPE) a sérieusement augmenté et compte pour 15% dans le prix du kilowattheure. En 2002, cette taxe vous coûtait 3 euros, aujourd’hui elle s’élève à presque 23 euros. Elle servirait à racheter les énergies renouvelables (solaires et éoliennes).

    La Contribution Tarifaire d’Acheminement (CTA) représente 5% et est prélevée par le fournisseur. Elle financerait le régime spécial de retraite des salariés du secteur électrique.
    La Taxe sur la Consommation Finale d’Electricité (TCFE) serait reversée aux départements et municipalités. Elle représente 7% du prix du kilowattheure initial.

    LE GOUVERNEMENT FAIT VOLTE-FACE

    En décembre dernier, le gouvernement avait promis de revoir les taxes à la baisse dès le 1er janvier 2019. Pourtant, le gel des tarifs réglementés ne vous fera peut-être pas réaliser d’économies. Une augmentation de 5,9% TTC du tarif de l’électricité pratiqué par EDF est prévue dès juin prochain. Les ménages, se chauffant à l’électricité, pourront voir leur facture atteindre jusqu’à 85 euros par an. C’est ce qu’a proposé la Commission de Régulation de l’Energie (CRE). Le gouvernement prendra sa décision dans les trois prochains mois. Il est cependant possible de choisir des offres à prix fixe et par conséquent d’éviter des hausses de taxes. Le fournisseur s’engage à ne pas augmenter ses tarifs (dont le prix HT de l’abonnement et celui du kWh) pendant une certaine durée. Des sites de comparateurs proposent différentes offres comme Hopenergie.

    https://www.valeursactuelles.com/economie/facture-delectricite-la-baisse-promise-par-le-gouvernement-devient-une-hausse-102604

    https://ns2017.wordpress.com/2019/02/05/facture-delectricite-la-baisse-promise-par-le-gouvernement-devient-une-hausse/

  • Deux idées grotesques et malfaisantes

    6a00d8341c715453ef022ad3bd510d200d-320wi.jpgEn quelques jours le gouvernement que le monde nous envie a mis en avant deux thèmes, singulièrement affligeants, en fait, mais que nos technocrates et commentateurs agréés, en général, adorent.

    Avant de faire part ici des remarques qu’ils inspirent au rédacteur de cette chronique, observons qu'ils l'amènent à différer l'examen d'une affaire autrement plus brûlante et certainement plus urgente pour le monde : celle qui se déroule au point névralgique de l'Amérique latine, à l'embouchure de l'Orénoque, aux gisements d'hydrocarbures les plus riches de la Planète, au Venezuela.

    Et certes la folie démagogique qui a ruiné ce pays depuis l'arrivée de Chavez en 1998 relève de l'exemplarité.

    Mais ne sommes-nous pas à Paris, tributaires, victimes, et, même, à certains égards propagateurs de la même maladie ?

    Car on peut difficilement considérer sous un autre angle l'apparition simultanée de l'entrée en vigueur ce 1er février de la loi alimentation et l'approbation surprenante par le chef de l'État dans la Drôme, la veille, de l'idée saugrenue d'une correction fiscale supplémentaire à l'encontre de l'investissement immobilier des Français.

    La nouvelle forme d'intervention étatique dans le mécanisme des prix agricoles résulte de 18 mois de débats assez lamentables. On pourrait y voir, sans doute, une sorte de prélude à ceux que la crise des Gilets jaunes a fait éclater, sinon tous azimuts, du moins dans les quatre directions indiquées en décembre par Emmanuel Macron. Ceci commença à l'automne 2017 dans le cadre des soi-disant États généraux de l’alimentation[1]. Par la suite, au cours de l'année 2018, ce débat institutionnel tant soit peu factice s'est développé lorsqu'on en est arrivé autour du projet de loi dite Alimentation. Adoptée le 2 octobre 2018, ses premières dispositions entrent maintenant en application.

    Et on s'aperçoit de leur révoltante absurdité. Techniquement il s'agit d'un relèvement de ce que la législation étatiste mise au point par l'absurdissime loi Royer avait inventé en 1973 sous le sigle SRP[2]. Il définit le prix en dessous duquel un distributeur se voit interdit de revendre un produit. On a découvert que ce mécanisme, imposant de vendre au moins 110 ce qui a été acheté 100, augmentera d'environ 4 % en moyenne les prix à la consommation. Une très belle idée dans le contexte d'une crise du pouvoir d'achat.

    Cette prétention d'aider les agriculteurs en imposant une hausse des prix dans les grandes surfaces mérite d'être saluée pour son archaïsme représentatif de l'intervention étatique contre-productive. On ne peut que donner raison à la campagne de riposte des centres Leclerc qui demandent en quoi le passage du prix du Pernod-Ricard de 18,02 euros à 20,02 va bien pouvoir sauvegarder l'élevage des vaches laitières. Jamais, depuis quelque 30 ans, remontant aux batailles syndicales de la PAC92, on n'avait illustré à ce point la politique agricole et ses folies : euro-subventionnaires d'un côté, surchargées de coûts franco-monopolistiques de l'autre.

    Mais la perversion économique ne pouvait pas s'arrêter en si bon chemin. Intervenant à Bourg-de-Péage, petite ville de 11 000 habitants dans le Vivarais, Emmanuel Macron a pris la parole pendant le 31 janvier pendant plus de 3 heures en présence d'environ 300 personnes. S'agissant de l'immobilier, il a repris l'idée, venue apparemment du fond de la salle d'aller plus loin dans la transformation de l'ISF en pénalisant encore plus lourdement la propriété immobilière. Erreur que d'accepter cette mesure, et plus encore de la considérer comme un moindre mal. Elle repose en effet sur l'idée que l’immobilier, obéissant à la demande de logement, ne sert qu'à la spéculation, comme si les seuls acquéreurs de titres en bourse devaient être supposés, à l'inverse, de valeureux industriels, – ou comme si les souscripteurs de contrats d'assurance vie ignoraient les avantages fiscaux que génère la forme d'épargne qu'ils ont choisie, à l'instigation des compagnies d'assurances et sous la houlette toujours protectrice et pertinente de l'État.

    Déjà très lourdement taxés, les patrimoines fonciers et immobiliers répondent tout simplement aux aspirations les plus légitimes des familles françaises. L'investissement dans le logement produit une valeur puisqu'il répond à un besoin.

    L'ignorer, au nom d'une préférence illusoire et factice pour l'industrie, qu'on laisse par ailleurs dévaster, c'est se préparer à spolier un peu plus les classes moyennes.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] En jargon technocratique : EGAlim.
    [2] Signifiant Seuil de Revente à Perte.

    https://www.insolent.fr/2019/02/deux-idees-grotesques-et-malfaisantes.html