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anti-national - Page 462

  • Gilets Jaunes : l’obsession irrationnelle de l’extrême-droite – Journal du jeudi 14 février 2019

     

    Gilets Jaunes : l’obsession irrationnelle de l’extrême-droite

    Alors que l’exécutif s’empêtre dans la crise des Gilets Jaunes, une commission d’enquête a été ouverte sur la lutte contre les groupuscules d’extrême-droite. Une obsession qui permet d’éviter les réponses politiques au mouvement social et de faire l’impasse sur l’essentiel des violences commises par l’extrême-gauche.

    Gilets jaunes : l’impossible transformation électorale ?

    Ingrid Levavasseur, tête de liste Gilets Jaunes abandonne le Ralliement d’Initiative Citoyenne… si elle n’abandonne pas l’idée d’une candidature aux européenne, sa défection illustre les limites d’une hypothétique transformation électorale du mouvement.

    Conseil Constitutionnel : un renouvellement très politique

    Stupeur à Bordeaux, Alain Juppé a décidé de quitter son fauteuil de maire pour rejoindre le Conseil Constitutionnel sur proposition du président de l’Assemblée, Richard Ferrand. Une manoeuvre très politique en vue des élections européennes.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-lobsession-irrationnelle-de-lextreme-droite-journal-du-jeudi-14-fevrier-2019

  • Revue de presse : La France est-elle en train d’hypothéquer son stock d’or ?

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    Edouard Fréval Politique Magazine cliquez ici

    À l’heure où la plupart des grandes banques centrales accumulent de l’or pour se prémunir contre une nouvelle crise financière, la Banque de France a monté un dispositif visant à échanger et à prêter les réserves détenues à Paris. Une entreprise inédite qui interroge et inquiète.

    C’est ce qu’on appelle une annonce en catimini. En octobre dernier, dans une petite revue anglaise spécialisée (The Alchemist), le tout nouveau sous-gouverneur de la Banque de France – Sylvie Goulard – annonçait l’utilisation prochaine du stock d’or gardé dans les coffres de l’institution, jusqu’ici soigneusement tenu à l’écart du marché. Dans ce document, elle expliquait avoir passé un partenariat « avec une grande banque commerciale active dans le marché de l’or ». Quelques semaines plus tard, l’agence Reuters précisait que la banque en question était l’organisme américain JP Morgan, l’un des principaux spéculateurs sur le marché des matières premières et des monnaies.

    Peu diserte sur le sujet, Sylvie Goulard faisait néanmoins mention de prêts d’or à des établissements financiers et d’échanges or-devises avec d’autres institutions. Elle se félicitait également sur tout un paragraphe de la rénovation des coffres parisiens de la Banque, qui permet désormais d’utiliser des chariots élévateurs puissants et qui facilite les manipulations et le transport des lingots…

    Pas de communiqués officiels

    Le but ? Officiellement, il consiste à refaire de Paris « une place de marché clef pour l’or ». Et puis ? De gagner un (tout) petit peu d’argent en utilisant le métal précieux détenu dans les coffres. Pour des informations plus précises, et des communiqués officiels, le quidam attendra. Christian Eugène, ancien responsable du service de l’endettement international à la Banque de France déclare :

    "Je suis un peu étonné car l’essentiel du stock d’or appartient tout de même à l’Etat. Utiliser ce patrimoine ne me parait pas une bonne idée, surtout dans un contexte financier rempli de risques."

    Mais Sylvie Goulard veut aller vite, très vite. En interne, elle s’est constituée un cabinet afin de ne pas se retrouver dépendante des services opérationnels. « C’est nouveau, personne n’avait jamais fait ça avant » souligne un connaisseur de l’institution. En cas de nomination de l’actuel premier gouverneur à la tête de la BCE, certains la voient déjà devenir chef de la plus puissante institution financière du pays.

    Aussi peu connue soit-elle du grand public, celle qui a été propulsée sous-gouverneur en janvier 2018 par décret du président de la République a un passé politique déjà très rempli. En mai 2017, dans la foulée de l’élection d’Emmanuel Macron, elle était nommée ministre des Armées ; aussitôt, elle ne cachait pas sa volonté de remanier l’armée française dans le seul but de construire une défense européenne intégrée. Elle démissionnera quatre semaines plus tard. Entretemps, son passé de ‘consultante’ aux revenus mirobolants de l’Institut Berggruen – un lobby américain visant à accélérer « l’intégration européenne » – était sorti dans la presse, tandis que son nom était cité dans une présomption d’emplois fictifs du Modem au Parlement européen.

    L’étonnant parcours du sous-gouverneur

    Son militantisme pour la création d’un Etat central sur le continent vient de loin, et elle ne s’en cache pas. Conseiller politique de Romano Prodi à la Commission européenne entre 2001 et 2004, elle a présidé le Mouvement européen entre 2006 et 2010. Cette année-là, elle créait avec les députés Daniel Cohn-Bendit et Guy Verhofstadt le groupe Spinelli, une structure qui militait notamment pour la diminution des relations bilatérales entre Etats afin de mieux centraliser le pouvoir à Bruxelles. Partisane du CETA, un vaste traité commercial avec le Canada, Sylvie Goulard a cosigné en 2012 ‘De la démocratie en Europe’ avec le très fédéraliste Mario Monti, homme politique qui dirigeait alors le gouvernement italien.

    La précipitation avec laquelle la sous-gouverneur veut utiliser nos réserves d’or peut interroger. « Faire des prêts sur l’or ou des swaps [échanges de devises contre de l’or] revient à gager ce stock, à l’hypothéquer. Il est clair que lancer des opérations sur l’or revient à en perdre la propriété pleine et entière. Nous n’avons plus alors la possession du bien pour qu’il serve de garantie à autre chose », prévient Christian Eugène.

    A qui serviront ces prêts et ces échanges ? A quelles fins ? Un début de réponse se trouve peut-être du côté de New-York et de Londres. En effet, ces ‘hypothèques’ sur l’or sont menées depuis longtemps par les systèmes bancaires américain et anglais, avec en pointe des établissements comme … JP Morgan. Depuis 20 ans, une grande association américaine, le Gold anti-trust action commitee (GATA), se bat pour que la nature exacte des opérations soit rendue publique. Selon cet organisme, les interventions sur le marché de l’or sont destinées à étouffer le cours du métal précieux, afin que celui-ci ne soit pas perçu comme un concurrent de la première devise du monde, le dollar. « En faisant cela, le système n’est pas freiné et il peut continuer d’émettre de la monnaie à l’infini. Cela lui permet de contrôler les marchés » estime Chris Powell, son secrétaire général.

    "Faire des prêts sur l’or ou des swaps revient à hypothéquer ce stock."

    En vendant l’or à découvert, les plus gros établissements financiers s’assureraient que les masses de monnaie qu’ils créent ne se détournent pas vers le métal précieux, mais continuent au contraire de se déverser sur les titres de dette publique et privée. Pour nourrir la machine ad vitam aeternam… Côté pile, les Etats-Unis affichent depuis des décennies les mêmes quantités officielles de métal précieux dans leurs coffres. Côté face, ils utiliseraient ce stock (via des certificats) pour pousser le prix vers le bas, afin que l’ancien étalon monétaire ne supplante pas le dollar dans l’esprit des utilisateurs. Néanmoins, l’or garanti par les certificats peut être un jour réclamé, prévient le GATA.

    Les dizaines de documents et de témoignages réunis par l’association américaine tendent à prouver que l’or demeure un actif essentiel dans le système monétaire actuel. « Les opérations de prêts ou les swaps sur l’or ne sont pas anodins, ils servent à quelque chose, ajoute Chris Powell. Mais les banques centrales ne veulent pas que le marché libre connaisse l’ampleur de ces opérations, car ce sont des informations extrêmement sensibles ». En décembre dernier, à l’occasion d’une procédure judiciaire aux Etats-Unis, un trader de … JP Morgan a avoué avoir manipulé le marché des métaux précieux pendant des années. Il a affirmé avoir agi avec son équipe, après avoir été formé par des traders plus anciens au sein de la même banque, et au su de sa hiérarchie.

    Aux dernières nouvelles, le stock d’or total que la Banque de France conserve officiellement dans ses coffres s’élève à 2436 tonnes. Servira-t-il à soutenir le dollar ? L’euro ? Ou les grandes banques privées, comme l’article du Alchemist le suggérait ? Dans un passé récent, l’actuel sous-gouverneur a montré une véritable appétence pour les sujets financiers en lien avec la centralisation des pouvoirs à Bruxelles. Lors de son passage au Parlement européen entre 2009 et 2017, Sylvie Goulard a été rapporteur ou co-rapporteur de plusieurs textes législatifs déterminants, comme celui visant à créer un mécanisme européen de supervision financière, ou cet autre à forte portée sur l’Union bancaire dans la zone euro.

    L’or, un actif monétaire très sensible

    La sous-gouverneur a même été à l’initiative d’un rapport sur les euro-obligations, ces titres de dette fédérale que la Commission européenne souhaiterait émettre un jour pour trouver des financements de manière indépendante, sans dépendre des transferts d’argent effectués par les Etats nationaux. Des euro-obligations qui, en l’absence d’impôts européens, pourraient par exemple avoir besoin d’un stock d’or pour asseoir leur légitimité. « Mais le marché de l’or est très opaque. Il est difficile de savoir d’où partent les transactions et chez qui elles arrivent » précise un trader en matières premières.

    Une chose est sûre : l’idée de mobiliser le stock d’or français va à l’encontre de ce que font les autres grandes banques centrales de la planète (Etats-Unis mis à part). Depuis la crise financière de 2008, qui avait vu des montagnes de titres de dette perdre toute valeur, les banques centrales sont devenues acheteuses de métal précieux, et elles le conservent précieusement. La Russie a ainsi multiplié son stock d’or par 4 en dix ans, tandis que des rumeurs persistantes prêtent à la Chine une stratégie visant à dépasser les réserves officiellement détenues par les Etats-Unis. D’autres nations – la Turquie, l’Inde, l’Indonésie, la Pologne, etc. – se sont mises à racheter de l’or ces dernières années après avoir longtemps été absentes du marché. Mieux : des gouvernements possédant de l’or stocké à l’étranger ont demandé le rapatriement de leurs lingots afin d’en avoir la pleine propriété. C’est ainsi que l’Allemagne a obtenu (difficilement et progressivement) le retour de son or entreposé aux Etats-Unis.

    La France dépourvue de ses réserves au pire moment ?

    Le mouvement s’est accéléré ces dernières années, car les signaux annonçant une nouvelle crise de la dette s’accumulent. Pour Antoine Brunet, ancien chef économiste de HSBC France et ex économiste-conseil de la Banque de France :

    "Quel intérêt y aurait-il à prêter son or par les temps qui courent ? Quand Nicolas Sarkozy avait vendu 20% des réserves au début des années 2000, j’avais dit que c’était une très mauvaise idée. Aujourd’hui, des puissances essayent de se débarrasser du dollar et pourraient éventuellement utiliser l’or à la place. Si les opérations de prêt ou de swaps sur le stock d’or manifestent une volonté de s’en séparer, ce serait complètement stupide."

    Longtemps, l’or a été utilisé comme monnaie à part entière, notamment dans le cadre des transactions internationales (achats de pétrole, de minerais, de marchandises). Aujourd’hui, le précieux métal est souvent considéré comme un gage implicite des monnaies que nous utilisons. « L’or est le gage ultime. Prenons un exemple : admettons que l’euro ne tienne pas, pour des raisons politiques ou économiques. Nous serions alors bien contents d’avoir une réserve d’or pour relancer une monnaie nationale qui inspire confiance, souligne Christian Eugène. Mais si nous avons adossé notre stock à d’autres opérations, il sera difficile de le faire. Une garantie peut toujours jouer, et on ne peut alors plus utiliser l’actif en question ». La conséquence est redoutable : en cas de nouvelle crise financière, la France pourrait se retrouver nue dans la tempête.

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  • Macron et les trois vaches sacrées

    Il ya trois vaches sacrées dans le budget français : le budget européen, l’immigration et les libéralités fiscales accordées aux plus riches et aux grandes entreprises. Macron ne peut trouver d’issue à la crise des Gilets jaunes sans mettre à mal l’un ou l’autre de ces ruminants.

    Réforme du chômage, des retraites, des services publics, Macron nous a prévenus lors de ses vœux il veut « aller plus loin, plus fort, plus radicalement ». Mais a-t-il le choix ? Dans la mesure où entre son peuple et la mondialisation, entre la défense de la France et celle des intérêts de l'oligarchie, il a choisi les seconds, le reste coule de source.

    Le joug, doux à son cou, des critères de Bruxelles et de Francfort lui impose de ne pouvoir aller plus loin que les 10 milliards déjà concédés à travers les mesurettes pour Gilets jaunes en colère. Argent qu'il faudra bien récupérer quelque part. Ce ne sera pas dans la poche des multinationales gavées d'exemptions de charges par la réforme du QCE ni dans celle des plus fortunés, pour lesquels Macron maintient la suppression de l'ISF. Normal, il roule résolument pour les uns et les autres. Ce sera donc soit en laissant filer la dette, soit par l'impôt ou la baisse des prestations sociales… supportée par les classes moyennes en voie de paupérisation et les Français modestes.

    Jamais avare de bonnes idées pour détruire la France enracinée au profit de la France mondialisée, Terra Nova a d'ailleurs proposé de taper dur sur l'héritage. Au programme, augmenter drastiquement l'impôt sur les successions et mettre un terme aux avantages fiscaux sur l'assurance-vie. Les plus riches ayant les moyens de faire de l’optimisation/évasion fiscale, ces mesures frapperaient avant tout la classe moyenne. Reste à voir si Macron les reprendra à son compte.

    Pourtant, avec 47,6 % de la richesse nationale captée par l'État, faisant de la France le champion du monde des prélèvements obligatoires, il serait bien plus avisé de baisser la dépense publique. « Les Gilets jaunes [veulent] à la fois moins d'impôts et plus de services publics », dénonçait le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, fermant le débat sur la baisse générale de la dépense.

    Immigration, pompe à phynance

    Pourtant, si la population française a crû de 17 % depuis 1982, celle des fonctionnaires a augmenté de. 100 % dans le même temps, surtout dans la territoriale. Une mine d'économies, sans toucher aux fonctions régaliennes et à celles essentielles à la vie de la France périphérique.

    Il y a une grande absente au débat sur ce qui plombe les comptes : c'est l'immigration. Elle coûterait 84 milliards d'euros annuels, selon le solide rapport d'André Posokhow, qui intègre les coûts directs (structures d'accueil, prestations sociales. .) et indirects (conséquences de l'immigration pour la police, la justice, la santé, l'éducation…). Datant de 2014, avant la grande vague migratoire, ce chiffre mériterait d'être réévalué. Rien que pour les mineurs non accompagnés, on va atteindre les deux milliards en 2019 contre 920 millions en 2017 Et ce n'est pas le communautariste et immigrationniste Macron, signataire du pacte de Marrakech au moment où 80 % des Français trouvent que la pression migratoire est déjà trop élevée, qui va changer la donne.

    Il ne va pas plus toucher à sa dernière vache sacrée, l'UE. En attendant de mettre en place son projet européen de « transférer une grande partie de la souveraineté nationale au niveau européen », comme l'a annoncé le député LREM Aurélien Taché, Macron transfère de plus en plus de fonds à Bruxelles. La contribution française au budget européen a ainsi grimpé de 8 % entre 2017 et 2018, passant de 18,7 à 20,2 milliards, pour prendre encore 14,5 % en 2019 (23,2 Mds€), le tout alors que l’UE verse toujours environ 14,5 milliards à la France, une générosité tout juste bonne à contenir la colère de Bruxelles face à la légèreté française dans le respect du Pacte de stabilité. « Macron craint plus une amende de Bruxelles que la colère de son peuple », résume justement l'essayiste Guillaume Bigot.

    Il aurait pu aussi ajouter que c'est Bruxelles qui lui enjoint d'alléger la pression fiscale sur les plus riches et les multinationales et de favoriser l’immigration pour que le tableau fût complet.

    Richard Dalleau monde&vie 17 janvier 2019

  • L’affaire des contrats de Benalla se précise

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Il s’agit là encore d’une enquête réalisée par Médiapart, que les poursuites engagées par le parquet de Paris sur ordre de Matignon et la tentative de perquisition de ses locaux n’a pas découragé.

    Les premiers contrats ont été passés par la société Mars

    La société dirigée par Vincent Crase a agi dans ce cadre en tant que sous-traitant de la société Velours. Les négociations, qui se sont déroulées au Damas Café et au siège de La République en marche, ont eu lieu de mars à juin 2018. Elles ont abouti à la signature d’un contrat de protection de la famille de l’oligarque russe Iskander Makhmudov lors de ses déplacements en France. Un premier versement de 294.000 € à la société Mars a ensuite eu lieu, bien que la famille de Makhmudov n’ait pas posé le pied en France à cette période.

    Puis, de la société Mars, on passe à France Close Protection

    L’éclatement de l’affaire Benalla a attiré l’attention sur ses tractations douteuses. Par ailleurs, le versement sur le compte de la société Mars de l’énorme commission de 122.000 € sur le premier contrat, versement en provenance d’un compte domicilié à Monaco, a inquiété la Société générale. Pour couper tout lien en apparence avec Vincent Crase et éviter les saisies conservatoires, Alexandre Benalla a fondé une deuxième société : France Close Protection. Elle est officiellement dirigée par Yoann Petit et compte un seul actionnaire de 18 ans, vraisemblablement proche de Benalla.
    Dès le dépôt de ses statuts le 2 octobre dernier, elle a reçu un premier versement de 294.000 €, dans le cadre d’un contrat de protection de 980 000 € pour Iskander Makhmudov. Benalla en a touché plusieurs dizaines de milliers d’euros.

    Un autre contrat a ensuite été passé avec un deuxième oligarque russe

    Signé le 2 décembre 2018 pour 980.000 €, ce contrat prévoit la protection de Farkhad Akhmedov et de ses enfants lors de leurs déplacements en France et dans certains pays d’Europe. Une équipe de sept personnes doit assurer cette mission. Pourtant, le premier versement a été touché par Benalla uniquement, après avoir transité sur le compte de sa société Insta Conseil basée au Maroc. En bref, on se demande pour quels services il est rémunéré si grassement.

    https://fr.novopress.info/213603/laffaire-des-contrats-de-benalla-se-precise/

  • Zoom – Fiorina parle pour la première fois… sur TV Libertés

     

    Son visage blessé a ému de très nombreux Français. Le 8 décembre, Fiorina, jeune patriote de 20 ans qui participait pacifiquement à la manifestation des Gilets Jaunes a reçu un projectile provenant des forces de l’ordre et a perdu un œil. Accompagnée de son compagnon Maxime, Fiorina s’exprime pour la première fois. L’étudiante a choisi TV Libertés pour livrer son témoignage.

    https://www.tvlibertes.com/zoom-fiorina-parle-pour-la-premiere-fois-sur-tv-libertes

  • La chaine Youtube des Brigandes arbitrairement fermée

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    Un communiqué des Brigandes :

    Prétextant un nouveau signalement pour « incitation à la haine » sur l’une de nos vidéos, YouTube a décidé de fermer intégralement notre chaîne ! Tous nos clips, qui totalisaient presque 10 millions de vues, ont ainsi disparu.

    Nous nous attendions à ce que cela arrive tôt ou tard : nous ne sommes pas chez nous sur YouTube et la dictature de la bien-pensance censure immanquablement ceux qui lui résistent. L’incitation à la haine a bon dos et pendant ce temps les rappeurs « niquent la France » tranquillement. Voici, pour rappel, quelques paroles de rap largement diffusées que nous avions relevées l’année dernière et à côté desquelles nos chansons sont des comptines pour enfants cliquez là

    Cette interdiction n’est qu’une confirmation du caractère subversif des « Brigandes » et de la restriction toujours plus grande de la liberté d’expression.

    Nous allons lancer une requête auprès de YouTube, afin de pousser cette possibilité jusqu’au bout, et nous chargerons l’intégralité de nos clips sur une plate-forme alternative. (Ils seront de nouveau disponibles sur notre site cliquez ici)

    NDLR : Les CD des Brigandes sont en vente sur notre site cliquez ici 

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/02/12/la-chaine-youtube-des-brigandes-arbitrairement-fermee-6128211.html

     
     
  • Antisémitisme : la désinformation comme acte de guerre contre la France

    Elle monte en puissance et s’étale, elle cause dans le poste, se montre à la télé, elle rampe jusque dans les écoles via les facs, les rédactions de journaux, et bien sûr les réseaux sociaux.

    Elle est infiniment plus puissante et toxique que celle des années du Mur de Berlin, ce pour une raison fort simple : ce n’est plus de l’extérieur que la France est attaquée mais bel et bien de son propre sol.

    La désinformation s’installe dans notre quotidien.

    Il n’est de jour, de nuit, sans qu’elle surgisse de ci ou de là, portée par des voix sans cesse nouvelles, inscrite sur des visages jusque là inconnus. Sur le ton du « débat » comme sur celui de la rhétorique « spécialisée », elle s’insinue dans les cerveaux, corrode la mémoire, agite les consciences tout en déviant l’attention des vrais enjeux. 

    Nous en donnerons plus bas quelques exemples. Ils sont centaines, les dépister va devenir un jeu de société.

    L’un des buts avoués de la désinformation est de casser l’image que les gens ont d’eux-mêmes, de leur culture, de leur passé, de leur faculté de réfléchir. On nomme cela organisation du chaos. Nous avons connu, identifié et contré les tentatives de l’étranger communiste via ses complices, agents et idiots utiles. Nous subissons aujourd’hui les assauts massifs, je pèse et répète le mot, massifs, de nos propres compatriotes, à l’intérieur même de ce qui nous reste de frontières. Mortel constat.

    Nos bons camarades musulmans s’engouffrent avec des délectations orientales dans ce gruyère dont les trous semblables à ceux du cosmos, avalent toute forme de pensée cohérente. 

    Alors, oui, nous sommes entrés, sous la présidence d’Emmanuel Macron, dans l’ère du chaos programmé-organisé.

    (Lire en annexe le texte magnifique que Zineb El Rhazoui adresse au citoyen Kbibech, du CFCM. Au passage, on notera la confirmation de ce que nous ne cessons de dire ici : l’extrême-droite (terreau choisi ces jours-ci par la désinformation) telle que nous la définissons en France depuis le XIXe siècle est désormais tout entière dans les mosquées, hébergée corps et âmes par l’Islam en mode conquête).

    DE LA DÉSINFORMATION COMME ARME DE GUERRE

    Terroristes du Hamas contre Français supposés mal orientés. Comment on met lourdement sur une supposée extrême-droite « années 30 » le fardeau d’un anti-sémitisme évoqué du bout des lèvres comme originaire du monde musulman. La manœuvre est aussi grossière que la dame est cauteleuse.

    Un renfort lui est offert, dans ce qui est une véritable montée au front. Le jeune Potier (Dilcrah) dont la chasse aux chemises brunes de Sologne ou du Cantal est aussi le gagne-pain. Bref, c’est l’instrumentalisation générale, de la part de ceux qui nous collent au cul les pires antisémites qui soient, enfants d’Allah, « hezbollés » et autres revenants des charniers du Calife. Potier : agent conscient ou crétin utile ?

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  • Le visage inquiétant de “la nouvelle citadelle de l’Internationale”

    BABEL.jpgLe strauss-kahnien Ismael Emelien, « concepteur du mouvement en marche », «  chef de la start-up Macron.», auteur des « formules qui claquent ( les ‘premiers de cordée’, ‘le pognon de dingue’…) », défendra désormais la macronie… d’un peu plus loin  rapporte Europe 1.  Conseiller spécial jusqu’à ces dernières heures  d’Emmanuel Macron , « adepte fervent du dégagisme, courant qui prône la sortie de tous les aînés du système politique »,  M. Emelien quitte donc  le navire.  Officiellement parce qu’il publie un livre, mais plus vraisemblablement  du fait de sa mise en cause dans l’affaire Benalla : «  C’est Ismaël Emelien qui persuade l’équipe présidentielle, au printemps dernier, que l’affaire (Benalla) ne sortira pas. Aujourd’hui, il est visé par l’enquête sur les agissements d’Alexandre Benalla. Et cette fois, à l’Élysée, on a tiré les leçons : on anticipe des ennuis à venir plutôt que les subir (…).» En réalité, affirme de son côté Marianne, « Ismaël Emelien semble n’avoir jamais été tout à fait à son aise rue du Faubourg Saint-Honoré. En juin, un de ses proches confiait ainsi à Marianne qu’ il n’avait jamais réussi en fait à se positionner, oscillant entre conseiller politique et conseiller en communication. Dès les premiers mois du quinquennat, à l’automne 2017, des tensions nous avaient déjà été rapportées entre le jeune Emelien, 30 ans, et Brigitte Macron (…). Aujourd’hui, le départ de la jeune éminence grise s’ajoute aux sérieuses tempêtes déjà essuyées par le Château ces derniers mois, avec notamment les démissions fracassantes de Nicolas Hulot puis de Gérard Collomb. L’équipe élyséenne s’est par ailleurs déjà vidée de la plume du président de la République, Sylvain Fort, annoncée début janvier. »

    L’avocat d’extrême-gauche Juan Branco soulignait dans l’entretien qu’il a accordé récemment àL’Incorrect que pour arriver au pouvoir « Emmanuel Macron  « s’est contenté  de piller les anciens réseaux DSK » et de s’appuyer « sur d’autres réseaux : les réseaux Jouyet, les réseaux Descoings, une partie des réseaux Moscovici, le tout avec l’appui de Bernard Arnault et de son gendre Xavier Niel, et quelques autres affidés. » Chez Macron notait-il,  « l’idéologie est subordonnée à une logique d’intérêts, en un système économique plus général qui, dans les grandes lignes, en faisant de l’intégration à la mondialisation libérale son seul credo nous a de fait amenés à fonctionner comme une sorte de néo-colonie américaine… »

    Néo-colonie américaine qui est aussi une des définitions données à  cette union européenne dont le puritanisme quaker-hygiéniste extrémiste de certains de ses cadres bruxellois   laisse pantois. Euractiv rapportait ainsi cette réflexion du commissaire européen à la santéVytenis Andriukaitis qui,  lors d’un récent  discours prononcé Athènes,  « a montré une photo du vice-premier ministre grec de la santé, Pavlos Polakis, en train de fumer dans un lieu public.  C’est déplorable , a commenté Anriukaitis, arguant que le parlement grec devait traiter ce problème de toute urgence. Ce n’est pas une question de volonté propre : fumer dans un lieu public est une atteinte aux droits de l’Homme», a conclu le commissaire à la santé…».

    Tout le monde sera d’accord,  pour dire que fumer est une sale habitude dont la nocivité n’est plus à démontrer et  qu’il faut préserver autant que faire se peut la jeunesse de cette addiction. Mais  qualifier le fait de fumer sur la voie publique d’atteinte aux droits de l’homme est  quand même assez délirant…pour peu que les mots aient encore un sens. Dans ces conditions,  on peut presque comprendre les réactions hystériques de la caste européiste quand un chef de gouvernement attaque frontalement le tabou des tabous, à savoir l’idéologie  immigrationniste. A l’heure ou la Hongrie de Viktor Orban vient de lancer une grande politique de soutien à la natalité,   il est notamment prévu  le « zéro impôt » pour les  familles nombreuses hongroises,  ce même site relayait une dépêche de l’Afp consacré au lancement de la campagne européenne  du Premier ministre hongrois.

    A l’occasion de son discours annuel le 11 février  « sur l’état de la nation », M. Orban est-il rapporté, s’est inquiété « de la baisse continuelle de la part de chrétiens » en Europe et du « remodelage des pays autrefois chrétiens.  » Il  entend placer  le scrutin européen du 26 mai sous le signe de la défense des « nations chrétiennes », menacées par une « immigration (qui) conduit à une augmentation de la criminalité, en particulier contre les femmes, et laisse entrer le virus du terrorisme ».

    Il a donc invité toutes les bonnes volontés à se joindre à « la bataille finale (…) » pour s’opposer à « Bruxelles », «  la nouvelle citadelle de l’Internationale » et à son «  outil (qui) est l’immigration ».  « Il y a trente ans, nous pensions que nous avions jeté aux ordures pour de bon la pensée communiste qui avait déclaré la fin des nationsil semble que nous avions tort. De nouveau, (les euromondialistes, NDLR) proclament un monde sans nations, ils veulent des sociétés ouvertes et ils sont là de nouveau, ceux qui veulent balayer nos traditions et inonder nos pays de cultures étrangères ».

    « L’Europe a de nouveau atteint le point où nous devons défendre notre identité hongroise, notre héritage chrétien » disait encore Viktor Orbán. Héritage, relève Bruno Gollnisch,  beaucoup plus menacé en France qu’en Hongrie dans l’état actuel des choses, dans une nation française de plus en plus étrangère à elle-même, dont tous les murs porteurs sont attaqués et pas seulement par le tsunami migratoire. Tetyana PopovaBonnal au détour d’un très bon article sur le phénomène Michel Houellebecq publié sur voxnrcitait à bon escient le grand Louis de Bonald  qui écrivait que  « L’homme civilisé ne voit la patrie que dans les lois qui régissent la société, dans l’ordre qui y règne, dans les pouvoirs qui la gouvernent, dans la religion qu’on y professe, et pour lui son pays peut n’être pas toujours sa patrie. »

     L‘ensauvagement de notre  pays, symptôme parmi d’autres,  se traduit aussi  par les profanations de nos lieux de culte, le plus souvent par des  tarés satanistes et autres esprits  faibles qui   sont   généralement pour le coup  bien de chez nous.  Constat auquel se livre   le Salon beige qui relevait  hier – comme l’a fait L’observatoire de la  christianophobie–   qu’« il est  tout à fait normal de condamner les tags et actes antisémites, (mais) il est scandaleux de constater une fois de plus le deux poids, deux mesures des médias qui occultent les profanations d’églises qui se multiplient également. L’Église catholique fait face en France à une vague d’actes malveillants. Pas moins de neuf églises ont été visées entre le 28 janvier et le 10 février. Sur cette seule période, quatre ont subi des actes de profanation, cinq des actes de vandalisme». Selon les chiffres 2017 du ministère de l’Intérieur, l’Église catholique et les Églises chrétiennes détiennent le record d’atteintes aux lieux de culte: 878 sur les 978 actes recensés. Soit une moyenne de deux par jour.L’Église préfère toutefois s’en tenir à une relative discrétion sur ce sujet. On veut éviter les effets de surenchère, explique un conseiller d’évêque.». Et bien  nous qui  luttons contre la  surenchère antinationale, nous voulons résolument  que  nos compatriotes se reconnaissent encore demain dans la patrie  de leurs ancêtres . Mais  à l’évidence , c’est beaucoup  trop demander pour  nos élites mondialisées.

    https://gollnisch.com/2019/02/13/le-visage-inquietant-de-la-nouvelle-citadelle-de-linternationale/

  • Macron : les mots qui l'ont tué

    Jamais un président de la République n’avait osé tenir autant de propos qui clivent. Les piques se sont retournées contre leur trop léger inventeur, qui a simplement oublié que la politique est aussi une histoire d’amour… et de haine.

    Les phrases-chocs de Macron, on les a entendues dès la campagne présidentielle du jeune technocrate aux dents longues. Parfois passées médiatiquement sous silence, elles ont quand même révélé les faiblesses d'un candidat adoubé par un système déliquescent. C'était en février 2017 alors que le « navire » Fillon coulait,Macron affirme « Il n'y a pas de culture française. Il y a une culture en France. Elle est diverse ». Deux semaines plus tard, il renouvellera ces propos à Londres, ajoutant qu'il n'a jamais vu l'« art français ». Pas besoin d'être sur les terres de la Perfide Albion pour se lancer dans l’autodénigrement du pays. En Algérie, le jeune candidat se permet d'aborder le passé colonial français. Sans précaution. Avec sa haine du passé français « La colonisation fait partie de l'histoire française. C'est un crime, c'est un crime contre l'humanité, c’est une vraie barbarie. » Comment affirmer que la colonisation fait partie de l'Histoire de France tout en insinuant qu'elle sent fortement le génocide ? Macron se lançait là dans un de ses procédés favorits établir un clivage entre les Français, les bons qui sont les gentils et les méchants, qui sont des moins que rien.

    Quelques mois plus tard, sur le point d'être qualifié en vue du second tour de la présidentielle, Macron est interrogé à la radio à propos d'un ancien cadre d'En Marche ! Mohamed Saou, aux sympathies plus ou moins islamistes. L'intéressé avait en effet affirmé son refus d'être « Charlie » il avait aussi critiqué Manuel Valls, lequel soutenait les arrêtés « anti-burkini ». Hors antenne, Macron confie « Il a fait un ou deux trucs un peu plus radicaux. C'est ça qui est compliqué. Mais à côté de ça, c'est un type bien. » Les propos seront enregistrés. Macron commet une gaffe que les médias se garderont de répercuter, parce que le jeune prodige est aussi leur protégé.

    Du sous-Hollande

    Une fois élu, Macron continue dans les phrases-chocs. Y compris au cours de discours-fleuves où il veut exposer sa méthode. Les Français qui ne pèsent rien se trouveront fâcheusement dans son collimateur. En juillet 2017 il se lance dans une sorte de poésie sociale « une gare, c 'est un lieu où on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien ». Parfois, il se lâche complètement. Ainsi, en octobre 2017 alors que des salariés manifestent à la suite de licenciements dans l'usine de GM&S, il affirme « Il y en a certains, au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d'aller regarder s'ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas, parce qu 'il y en a qui ont les qualifications pour le faire ». « Foutre le bordel » c'est précisément ce qu'on a reproché à Macron avec son usage systématique d'une rhétorique accusatoire. En décembre 2017 Jupiter est à Athènes et s'exprime devant la communauté française. Il veut la refondation de l'Europe, tout en dénonçant une sorte de « retard » français. Le Président se dote d'une rhétorique bottée « je serai d'une détermination absolue et je ne céderai rien ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes ». Pas malin quand on fait en même temps l'éloge de Périclès. En parlant des « fainéants », Macron attaquait-il la France qui vit des revenus de l'assistance ? L'intéressé s'en est défendu, affirmant avoir décroché sa flèche du Parthe contre les politiques. Le problème, avec Macron, c'est qu'il y a aussi bien du premier degré que du subliminal. En juin 2018, dans une vidéo sortie en off, il dénoncera ce « pognon de dingue » dépensé pour les aides sociales. Quelques mois plus tard, il cible davantage les Français. Au Danemark, en août 2018, il ne tarit pas d'éloge pour les Danois, ce « peuple luthérien » qu'il oppose aux « Gaulois réfractâtes au changement ». Alors que le quinquennat est déjà fragilisé par l'affaire Benalla, Macron prend le risque de mettre de l'huile sur le feu. Cela commence à faire beaucoup dans l'accumulation des bourdes. Le Gaulois, c'est aussi le petit blanc, le Français de souche délaissé par des décennies de politiques publiques.

    En disqualifiant les oppositions et les corps intermédiaires, Macron s'est lancé dans un face-à-face avec les Français. Cette situation, il l'exprime également par des mots. Comme en juillet 2018, où, devant les députés de sa majorité, il lance tout de go le défi « qu'ils viennent me chercher ». Quelques mois plus tard, en voulant marcher sur l'Elysée, les Gilets jaunes l'ont effectivement pris au mot. Pas étonnant que dans ses vœux du 31 décembre 2018, Macron ait mentionné la « foule haineuse ». Maladresse suprême qui lui vaudra un Acte VIII tout aussi violent que les autres. On attribue à Hollande le qualificatif de « Monsieur petites phrases ». En fait, c'est bien à son ancien collaborateur qu'il faudrait le réserver.

    François Hoffman monde&vie 17 janvier 2019

  • Pour Benjamin Griveaux, avoir des convictions ou être lucide, c’est diffuser des “fake news”

    Pour Benjamin Griveaux, avoir des convictions ou être lucide, c’est diffuser des “fake news”

    Charlotte d’Ornellas dénonce avec talent la mauvaise foi de Benjamin Griveaux :

    Benjamin Griveaux annonce un débat hyper respectueux et sans caricature, à l’approche de la révision des lois de bioéthique : « Déjà que les européennes vont être sympas mais là, ça va être de la fake news en ébène massif sur les cellules souches, la recherche sur les embryons ou encore les accusations sur l’eugénisme généralisé. Wauquiez était d’ailleurs assez en avance là-dessus. Quant à LR, ils vous mettent François-Xavier Bellamy en tête de liste, vous avez compris. »

    Cette déclaration est intéressante pour se faire une idée du sérieux de l’appellation « fake news »…

    + Sur les cellules souches, je le laisserai développer avant de commenter.

    + Sur la recherche sur les embryons : le rapport parlementaire préconise en effet d’étendre cette recherche, ou même d’autoriser la création d’embryons transgéniques :

    – Proposition 15 : allonger la durée de culture de l’embryon

    – Propositions 16 et 17 : assouplir le régime juridique de la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines

    – Proposition 18 : autoriser la recherche portant sur les cellules germinales de l’embryon

    – Proposition 19 : lever les interdits de création de l’embryon transgénique.

    Les embryons sont devenus une matière première traitée sans aucune considération pour le vivant. S’en offusquer relève plus de l’opposition que de la « fake news ».

    + Sur l’eugénisme : le rapport préconise bel et bien d’étendre les tests afin de mieux trier les embryons sains des embryons malades.

    Les différents diagnostics pré-conceptionnels, pré-implantatoires et pré-nataux et l’éventuelle extension du recours à certains d’entre eux (Propositions 25 et 26) ne visent qu’une chose : repérer des maladies et trier les embryons pour ne garder que des enfants « sains » (ou avoir recours à une IMG en cas de découverte pendant la grossesse). On peut se débattre dans tous les sens, mais les mots ont un sens : c’est de l’eugénisme. Il n’est pas étatisé dans la mesure où il repose un fine sur des décisions individuelles, mais il est bien réel et pratiqué. Le dire relève bien plus de la lucidité – que la pratique soit assumée ou décriée – que de la « fake news ».