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anti-national - Page 496

  • Griveaux exclut un changement de politique à l'issue du grand débat

    PARIS (Reuters) - Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a exclu mercredi tout “détricotage” de la politique menée depuis le début du quinquennat à l’issue des trois mois de la grande concertation de terrain promise par Emmanuel Macron pour répondre à la crise des “Gilets jaunes”.

    “Il y a un principe simple qui est que ces 18 mois ne seront pas détricotés en totalité par les trois mois de débat”, a-t-il dit lors du compte rendu du conseil des ministres à l’Elysée. “Je rappelle que nous avons un président de la République et une majorité parlementaire nette qui ont été élus sur un projet.”

    “Soit on jette aux orties la démocratie représentative qui est le fondement de nos institutions et on considère que désormais il n’y a plus que la démocratie participative directe... ce n’est pas le choix que nous faisons”, a-t-il indiqué. “Nous faisons le choix de moderniser notre démocratie représentative en y associant mieux les citoyens”.

    Concernant la question de l’impôt sur la fortune (ISF), dont les “Gilets jaunes” souhaitent le rétablissement, Benjamin Griveaux a rappelé qu’il y aurait une évaluation de son remplacement par l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) qui serait faite par “des experts indépendants et des parlementaires”.

    “Quand bien même un consensus se ferait (sur le rétablissement de l’ISF à l’issue du débat-NDLR), la mesure a moins d’un an d’existence”, a-t-il fait valoir. “Si on passe son temps à détricoter en moins d’un an ce qui a été fait l’année précédente, ça ne s’appelle pas gouverner, ça s’appelle zigzaguer, ça s’appelle ne pas tenir les grands axes structurants d’une politique publique, ça n’est pas un service rendu au débat démocratique”.

    [….]

    source

    http://www.citoyens-et-francais.fr/2019/01/griveaux-exclut-un-changement-de-politique-a-l-issue-du-grand-debat.html

  • Qu’y a-t-il dans le grand débat ? – Journal du mardi 15 janvier 2019

     

    Société / Qu’y a-t-il dans le grand débat ?

    C’est parti pour l’enfumage. Ce mardi, Emmanuel Macron a donné le coup d’envoi du Grand débat national censé calmer la crise des Gilets Jaunes… Entre sujets tabous et thèmes sans intérêt… la manoeuvre peine à convaincre.

    Gilets Jaunes et médias : pourquoi tant de haine ?

    La caste médiatique toujours pétrifiée devant les Gilets Jaunes. Après deux mois de mobilisation, les mensonges de la presse subventionnée sont en passe de rompre définitivement les relations avec le mouvement.

    Education / Mineurs délinquants : faut-il sanctionner les parents?

    Sanctionner les parents des mineurs délinquants… L’idée n’est pas nouvelle mais refait surface avec Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education Nationale… Avantages et inconvénients dans cette édition.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/quy-a-t-il-dans-le-grand-debat-journal-du-mardi-15-janvier-2019

  • Saint-Leu-la-Forêt (95) : La préfecture refuse un projet de crèche et impose en catimini un centre d’hébergement d’urgence

    Saint-Leu-la-Forêt (95) : La préfecture refuse un projet de crèche et impose en catimini un centre d’hébergement d’urgence

    Pendant le lancement du grand débat national, l’étatisme se poursuit avec des décisions prises par les préfectures sans aucune concertation avec les élus locaux, preuve s’il en est que ce grand débat est un enfumage massif. Ce n’est pas la parole qu’il faut donner au peuple, mais le pouvoir, selon le principe de subsidiarité, bien rappelé dans le courrier ci-dessous.

    Sébastien Meurant, sénateur LR du Val d’Oise et ancien maire de Saint-Leu-la-Forêt, écrit au préfet :

  • #GrandDébatNational : la contribution de la Dissidence Française

    Communiqué de la Dissidence Française

    Enlisés dans la crise des Gilets Jaunes et incapables d’apporter des réponses concrètes à la colère des Français, Macron et son gouvernement ont annoncé le lancement d’un « Grand Débat National » destiné à recueillir les propositions et contributions des citoyens.

    Dans les faits, ce « Grand Débat » s’apparente davantage à une piètre tentative de sortie de crise d’un gouvernement aux abois qu’à une réelle volonté d’entendre la colère des Français.

    Sur la forme d’abord : inauguré le 15 décembre dernier, le site du CESE – dédié au recueil des « doléances des Français » – n’accepte plus de contributions ni de vote depuis le 4 janvier. Ainsi, la possibilité de déposer des contributions en ligne aura duré moins de 20 jours, durant la période des fêtes de fin d’année. Les contributions recueillies sont donc désormais en cours  « d’analyse et de synthèse » par le CESE qui se contentera de formuler un avis purement consultatif. Pire, certains ministres – comme Bruno Le Maire – ont d’ores et déjà annoncé que ce débat ne devait pas conduire « à détricoter ce qui avait été fait » par son gouvernement. Un enfumage qui n’est pas sans rappeler les « Etats généraux de la bioéthique » organisés il y a 6 mois par ce même gouvernement.

    Sur le fond ensuite : le « cadrage » des contributions exclu de fait des questions fondamentales comme celles de l’immigration, de l’insécurité ou de la bioéthique, et se borne à 4 thématiques : transition écologique, fiscalité et dépenses publiques, démocratie et citoyenneté, organisation de l’Etat et services publics.

    A défaut d’ouvrir la possibilité réelle d’une large concertation populaire, le gouvernement Macron a donc fait le choix délibéré de verrouiller ce débat, de museler la parole des Gilets Jaunes et de ne créer que l’illusion du dialogue. 

    La Dissidence Française dénonce ce simulacre de débat et réaffirme son soutien total à la mobilisation des Gilets Jaunes, que nous accompagnons sur le terrain depuis ses débuts.

    Voici les contributions de la DF sur chacune des 4 thématiques de ce débat :

    Transition écologique

    La crise écologique est une réalité : pollution de l’air, de l’eau et des sols, destruction de l’environnement, des paysages et de la biodiversité, dégradation de l’espérance de vie… Cette crise résulte d’abord et avant tout du système productiviste et du libre-échange mondialisé, et ne trouvera pas de réponse dans des demi-mesures punitives qui ciblent toujours les mêmes et escamotent les vrais enjeux. Seule une remise en cause de ce système hérité du siècle dernier pourra nous permettre de relever véritablement le défi de la transition écologique.

    Seule la Dissidence Française propose :

    • d’instaurer la détaxation de proximité permettant de moduler le prix d’un produit en fonction de la distance parcourue avant sa distribution ;
    • de relancer l’économie de nos territoires en favorisant les circuits courts ;
    • de consolider l’indépendance économique de la France en mettant un frein aux délocalisations et en protégeant nos entreprises du dumping social, fiscal et environnemental ;
    • de réduire drastiquement l’impact écologique de la société marchande en régulant la mondialisation sauvage.

    Fiscalité et dépenses publiques

    Avec plusieurs centaines de taxes et impôts différents, la France est la championne d’Europe des prélèvements obligatoires, qui ont absorbé près de 49% du PIB en 2017 (chiffres d’Eurostat). Un matraquage fiscal qui asphyxie l’économie réelle et les classes moyennes mais qui épargne les banques, les institutions financières et les firmes transnationales. Résultat : plus de 7 millions de chômeurs, 60 000 faillites d’entreprises par an et une précarité omniprésente qui mène des millions de ménages au surendettement.

    Seule la Dissidence Française propose :

    • de créer un choc de libération fiscale, en remplaçant progressivement l’ensemble des prélèvements obligatoires par une Taxe Unique sur l’ensemble des transactions électroniques et financières, d’un montant maximum de 9% ;
    • d’en finir avec avec l’immigration massive (dont le coût pour le contribuable oscille entre 80 et 100 milliards par an), en rétablissant nos frontières, en appliquant la préférence nationale, en organisant une politique de remigration, et en mettant fin aux versements des allocations dont bénéficient les étrangers en attente de régularisation ainsi qu’aux subventions destinées aux associations immigrationnistes ;
    • de briser les chaînes de l’usure, en séparant les activités bancaires spéculatives de celles de dépôt/crédit, en déclarant un moratoire sur le paiement de la dette et de ses intérêts, en lançant un audit approfondi de la dette, des taux d’intérêts consentis ces dernières décennies, et en renégociant la dette en vue d’un défaut de paiement partiel sauvegardant l’épargne des ménages français.

    Démocratie et citoyenneté

    Influences étrangères, pressions de lobbies communautaires, transferts de souveraineté à des instances européennes non-élues, déconnexion entre le pays réel et le pays légal, parisianisme… autant de symptômes d’une faillite de la démocratie parlementaire qui brade la souveraineté et l’indépendance de la France au seul profit d’une oligarchie hors-sol.

    Seule la Dissidence Française propose :

    • de rétablir notre indépendance en suspendant la participation de la France à l’Union Européenne, à l’OTAN, à la Zone Euro et aux Traités de Libre-Echanges Transatlantiques ;
    • de suspendre les fonctionnaires étrangers et binationaux, de révoquer les fonctionnaires et élus qui ont prêté le serment maçonnique, qui se sont rendus coupables des faits de fraude fiscale ou de trafic d’influence ;
    • de faire de la commune l’échelon démocratique fondamental, auquel un maximum de compétences sont transférées et où s’organisent régulièrement consultations citoyennes et référendum locaux ;
    • de réduire le nombre de parlementaires et de rendre les assemblées représentatives du peuple et des communes de France ;
    • d’encadrer la pratique des sondages d’opinion, de supprimer toutes les subventions à la presse, aux partis politiques, aux associations communautaires et aux syndicats ;
    • d’abroger les lois d’entrave à la liberté d’expression et à la recherche historique et de sanctuariser la neutralité du Net.

    Organisation de l’Etat et services publics

    La fracture entre la « France périphérique » et des métropoles engorgées s’accroît. La désertification des campagnes, la disparition des services publics de proximité, la répression routière et l’asphyxie financière des communes accentue la marginalisation de la France rurale. Il est urgent de rétablir la permanence des services publics et l’équilibre entre les territoires, et de donner un nouveau souffle aux communes de France.

    Seule la Dissidence Française propose :

    • de placer sous contrôle public les entreprises des secteurs stratégiques, de renationaliser les autoroutes, et de revenir au 90km/h sur le réseau secondaire ;
    • de lancer un vaste programme de simplification des formalités administratives pour les particuliers comme pour les entreprises ;
    • de mettre un terme à la désertification des campagnes, aux fermetures de services publics de proximité et aux privatisations des entreprises publiques ;
    • de préserver l’autonomie des communes et leurs dotations, de démanteler le mille-feuille administratif en transférant aux communes et à l’Etat la plupart des compétences des échelons départementaux et régionaux.

    Si vous partagez nos analyses et nos propositions, nous vous invitons à participer à ce débat en relayant la contribution de la Dissidence Française, notamment dans les mairies qui ont prévu un cahier de doléances dans le cadre de cette consultation.

    Vous pouvez télécharger et imprimer notre contribution en PDF en cliquant sur l’image ci-dessous :

  • Pandore et sa deuxième boîte

    6a00d8341c715453ef022ad3afc029200d-320wi.jpgL'avant débat, consacré aux limites que le pouvoir imagine pouvoir tracer, pour freiner la libre expression des Français. Cela demeure encore aujourd'hui dans le registre comique. Nous devrions profiter de ce répit, avant qu'il tourne au tragique, pour souligner les inconstances, les incertitudes et, à de nombreux égards, les incongruités de celui que l’on n'appelle plus Jupiter, encore moins le Maître des Horloges, sinon par dérision.

    Nouveau revirement en effet dans sa Lettre aux Français : le président revient à la case qu'il avait effleurée dans son allocution du 10 décembre. On pourra donc parler de l’immigration.

    Remarquons qu’à l’instant, comme cela vient de sortir, cela risque de se révéler provisoire : le curseur proposé se préoccuperait de quotas.

    Campons bien au départ les trois points de vue concurrents. Ils sont appelés à se partager l'opinion, évidemment divisée.

    Première approche : celle des gens aux yeux desquels on n'en fait jamais assez au bénéfice des migrants d'où qu'ils viennent, quels que soient leurs effectifs. Le quotidien Le Monde dans son édition faussement datée du 15 janvier en fait les seuls dignes d'intérêt. Le journal nous assène ainsi les déclarations immigrationnistes comme s'il s'agissait d'expertises scientifiques.

    Nous apprenons ainsi que Pierre Henry, directeur de France Terre d’asile "reste perplexe sur l’opportunité de jeter cette question au milieu de ce grand brouhaha, de ce bazar aux idées courtes." Cet homme aux idées longues s'inquiète de voir se déployer un débat "dans l’hystérie et la surenchère". On ne peut que lui donner raison. Mais cela vaut pour tout le processus, imitant les États Généraux de 1789, sans même recourir aux élections, et pas seulement pour cette question-là. François Gemenne est présenté comme spécialiste des mouvements migratoires en sa qualité de chercheur à l’université de Liège. Il déclare, sur le mode péremptoire : "Les migrations sont un sujet dont il faut débattre mais le faire ici, cela sous-entend qu’elles sont responsables du déclassement dont les gilets jaunes se plaignent et cela peut vite déboucher sur la désignation de boucs émissaires." Enfin parmi les trop nombreux députés du parti présidentiel La République en marche, le journal a trouvé un certain Aurélien Taché, qui reste, nous dit-on, mitigé : "Dans une société où on réfléchit aux enjeux de citoyenneté, il est normal qu’on évoque le sujet si c’est pour avoir une politique migratoire claire. En revanche, il est étonnant qu’il apparaisse de façon aussi précise sans que le président n’en ait parlé avec sa majorité et alors que ça n’était pas remonté du mouvement des gilets jaunes."

    On se retrouve donc en lisant tous ces doctes avis dans une séance de catéchisme humanitaire, irréfutablement renforcé de fausse connaissance, où les derniers rogatons démocrates chrétiens concurrencent en platitude les plus urticants francs-maçons.

    Deuxième attitude : celle des technocrates qui entrent dans le jeu des quotas. Notons que François Fillon, candidat malheureux en 2017 allait dans ce sens. On planifierait comme cela des chiffres passoires. On quantifierait sur le papier, tout en admettant des exceptions présentées pour obligatoires, destinées à submerger la règle. On continuerait ainsi avec le regroupement familial à sens unique, sur le territoire de l'Hexagone. On disserterait sur l'extension de ce droit aux enfants quasi adoptifs, sachant que l'islam récuse l'adoption. On reprendrait la formule jésuitico-macronienne de nos soi-disant obligations en matière d'asile. Moyennant quoi l'invasion continuera.

    Troisième et dernier point de vue : on permet de s'exprimer au ressenti de 80 % des Français. Il rejoint celui de 80 % des Européens. On mesurera peut-être avec une règle millimétrée un petit plus ou un petit moins selon le degré d'exposition au fait migratoire.

    Leur réponse tient en trois mots : ras le bol.

    Cela veut dire, mon prince, que le sentiment populaire, que l'on taxera de populiste, pourquoi pas, si l'on ouvre véritablement le débat, se traduira par des quotas négatifs. Et par quelques questions indiscrètes. Combien de reconduites à la frontière ? Combien d'inactifs expulsés ? Combien d'imams polygames que l'on cessera de subventionner par des allocations familiales ? etc.

    Dernière solution, certes : l'État tente, une fois de plus, de falsifier la libre expression des opinions, en intimidant les participants.

    Le Figaro du 10 janvier s'inquiétait, sans doute juste titre, d'une ouverture de la boîte de Pandore des hausses d'impôts. Une boîte peut en cacher une autre.

    JG Malliarakis

    https://www.insolent.fr/

  • La justice française à la pointe de la haine du Français

    Quelques récentes décisions de la Justice française engendrent quelques réflexions sur l’impartialité des juges français et leur liberté de juger face à la pensée unique…

    6 jeunes nationalistes, âgés de 20 à 27 ans, ayant revêtu le gilet jaune lors de l’acte III du 1er décembre dernier ont écopés de peines sévères après avoir été reconnus coupables de « participation à une entente en vue de commettre des violences ou des dégradations » : trois des six garçons écopent de 4 mois de prison avec sursis, avec une interdiction de se rendre à Paris pendant six mois pour les deux provinciaux. Deux sont condamnés à 6 mois de prison avec sursis et 105 heures de travaux d’intérêt général. Et le dernier, le seul à comparaître détenu, prend 3 mois de prison ferme, mais sans mandat de dépôt (ce qui signifie que son reliquat de peine pourra être aménagé par un juge).

    « Cette fois ça y est, vous avez vos fachos ! », a tonné, ironique, Me Frédéric Pichon, le conseil d’un des six prévenus au tout début des débats. « Il a une carte du Front national, une raison de plus de l’enfermer ! » a-t-il ajouté. Selon une “note blanche”, donc anonyme, rédigée par un service de renseignements spécialisé et transmise à la justice, ces jeunes nationalistes sont en effet qualifiés de “néo-fascistes”. Le qualificatif qui tue !

    La justice française est soudainement devenue inflexible et rigoriste, elle qui a plutôt l’habitude d’user d’une large clémence lorsqu’il s’agit de « jdeunes » de banlieue. Il suffit de lire France Orange mécanique de Laurent Obertone pour avoir une petite idée du laxisme judiciaire lorsqu’il s’agit de chances pour la France…

    Autre décision : le militant identitaire Boris Le Lay a été condamné à 6 mois de prison ferme pour avoir écrit « il n’y a pas de celtes noirs ». Et le rappeur noir Nick Konrad a été condamné à payer une amende de 5 000 € avec sursis pour avoir chanté « Pendez Les Blancs ».

  • CONSEIL DE SECURITE DES NATIONS-UNIES : PARIS VA-T-IL CEDER A BERLIN ?

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    Le bloc-notes de Jean-Claude. Rolinat

    Pendant que les « gilets jaunes » défilent et captent l’attention des médias et du public, le pouvoir orchestre, en douce, dans ses arrières boutiques, quelques mauvais coups contre la France. La signature du pacte onusien de Marrakech en est une illustration. Mais il  y a une autre affaire qui pourrait se tramer dans le dos des citoyens français.

    Depuis la fondation des Nations Unies au lendemain de la deuxième Guerre mondiale, la France est avec les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’ex-URSS et la Chine, membre permanent du Conseil de sécurité, l’organe exécutif du « machin », comme disait De Gaulle. Une prime aux vainqueurs, en quelque sorte. Le siège onusien de la Chine changea, passant des mains du gouvernement du maréchal Tchang-Kaï-Tchek ,- celui de la Chine nationaliste réfugié dans l’ile de Formose (Taiwan) -, à celle de la Chine rouge, le gouvernement de Pékin. Après la reconnaissance du régime de Mao par, notamment, le Royaume-Uni, la France en 1964  et, surtout les USA du Président Nixon, Pékin devint aux yeux du monde la « seule Chine » au grand dam du gouvernement de Taipeh. Aujourd’hui, il semblerait que nos bons alliés allemands, faute de pouvoir accéder eux-mêmes à titre permanent au Conseil de sécurité, mènent une activité de lobbying pour éjecter, semble-t-il, leur partenaire d’outre Rhin, c’est-à-dire… nous !

    Prétexte, l’équilibre européen. C’est ainsi que le vice-chancelier de la République fédérale, Olaf Scholz, a déclaré, « Si nous prenons l’Union européenne au sérieux, l’U-E devrait également parler d’une seule voix au Conseil de sécurité des Nations unies (…) A moyen terme, le siège de la France pourrait être transformé en siège de l’Union européenne ». Et ceci est exprimé au moment même où l’administration Trump ne semble plus accorder de statut diplomatique au représentant de cette Union européenne à Washington, au prétexte, tout à fait justifié, que l’U-E « n’est pas un Etat » !

    Une réforme, oui, un abandon, non

    La France propose une réforme du fonctionnement du Conseil de sécurité, en avançant l’idée d’un élargissement aux puissances montantes, une par continent, Inde, Nigéria ou Afrique du Sud, Brésil. Russes comme Américains estiment quant à eux, que l’institution onusienne est régulièrement bloquée par le fameux « droit de veto », dont les deux compères usent et  abusent réciproquement sans vergogne !

    Que va faire Paris alors que des voix s’élèvent, encore bien timides et isolées, pour suggérer que la France devrait se retirer au profit d’un partenaire européen ? Le Quai d’Orsay, par l’intermédiaire de son porte-parole a déclaré :

    « La France est favorable à l’élargissement du Conseil de sécurité (…) pour faire entrer comme membres permanents l’Allemagne, mais aussi le Japon, le Brésil, l’Inde ainsi que deux pays africains ».

    Un avocat des intérêts d’Outre-Rhin ?

    Paris qui, pour l’instant n’a officiellement rien choisi, s’efforce de cacher sa gêne derrière le paravent de sa bonne conscience européenne en disant qu’au-delà de son propre discours, la France s’efforce toujours d’exprimer le « consensus » européen tel qu’il ressortirait des décisions de son Conseil. Que fera Macron, européiste convaincu ? Voilà une bonne question à soumettre à un référendum : « Voulez-vous que la France abandonne son siège au Conseil de sécurité des Nations unies au profit de l’Union européenne ? ». Prenons tout de suite les paris ! Mais attention, il y a des voix étranges qui s’élèvent au sein de La République en Marche, - en marche arrière ? -, favorables à la « Grosse Germania », telle celle de cet Aurélien Taché, député du Val d’Oise, qui n’hésite pas à déclarer : « Le fait de transférer une grande partie de la souveraineté nationale au niveau européen, c’est le cœur de ce que l’on va proposer aux élections européennes ».

    Ce jeune homme ferait mieux de lire et relire l’histoire s’il veut sauver en 2022 ou avant, son siège éjectable de parlementaire !

    RL JCR 1.jpg

  • Selon le magistrat Charles Prats : 1,8 millions de faux numéros de sécurité sociale, 80% des faux documents sont d’origine algérienne, marocaine, congolaise, et malienne. Estimation : 20 milliards d’euros de fraude par an (MàJ : vidéo)

    15/01/2019

    Charles Prats détaille les faits sur France 5

    20/12/2018

    La journaliste Géraldine Woessner contredit les affirmations de Charles Prats qui lui répond

    Charles Prats :

    Ex-magistrat de la délégation nationale à la lutte contre la fraude (DNLF) au ministère du budget, ancien juge d’instruction, ancien inspecteur des douanes à la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED). Toujours magistrat du siège (dans une cour d’appel), toujours membre du conseil scientifique du CSFRS (le conseil supérieur de la formation et de la recherche stratégique)

    Lire la suite ici

  • Gilets Jaunes, Éric Drouet n’a qu’une réponse à la lettre de Macron: le RIC

    Le samedi, le président Macron fait tabasser les français, le dimanche, écrit une lettre, comme si rien ne s’était passé, alors qu’un pompier et père de 3 enfants est plongé dans le coma, touché par un tir de flashball à Bordeaux

    Jade Toussay

    GILETS JAUNES – La réponse d’Éric Drouet à la lettre d’Emmanuel Macron tient en trois lettres: R.I.C. Dans un communiqué publié ce lundi 14 janvier, ce leader des gilets jaunes a fait savoir à Emmanuel Macron que seul un Référendum d’Initiative Citoyenne pouvait permettre le « retour à l’apaisement ».

    « La solution nous vous la donnons », écrivent les auteurs du communiqué publié sur la page Facebook « la france en colère !!! ». Le groupe porté par Éric Drouet n’a qu’une revendication: la mise en place du « RIC en toutes matières », c’est-à-dire un référendum qui cumule des pouvoirs législatif, révocatoire, constituant (la capacité à modifier la Constitution) et exécutif (abroger ou non les traités).

    huffingtonpost.fr

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  • Le « Grand débat » est un piège !

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    Par Étienne Tarride, avocat ♦ Pour Etienne Tarride, le « Grand débat » proposé par Emmanuel Macron et son gouvernement est plus dangereux qu’on l’imagine. Un pas de plus vers la « post-démocratie ». Explications.

    Dans une Démocratie, le débat a lieu tous les jours et n’est pas limité à des dates décidées par les pouvoirs publics. Dans une Démocratie, chacun des citoyens décide de quoi il veut parler et quand il veut en parler. Or, de même que les gens du pouvoir et ceux des médias dominants indiquent aux opposants, aujourd’hui, qu’ils veulent refaire l’élection de 2017 dès qu’ils émettent une critique, il y a fort à parier qu’ils leur diront demain qu’il n’est plus temps de donner son opinion puisque le débat est clos.

    Pourquoi ne pas décider, dans la foulée, que les élections auront désormais lieu l’année et le jour fixés par le pouvoir sans s’attacher à un vieux calendrier dépassé ? Pourquoi ne pas décider que les manifestations ne pourront se tenir que dans les lieux choisis par le pouvoir et que les revendications non déclarées à la préfecture trois jours à l’avance au moins exposeront leurs auteurs à des sanctions pénales ?

    Le « Grand Débat », moment autorisé de critiques et de propositions suivi du silence dans les rangs, est un pas de plus vers une post-démocratie vers laquelle nous avançons en pente douce. Une post-Démocratie qui n’est pas une dictature mais qui fait litière de nombre nos droits d’expression.

    Si la situation se présente ainsi,c’est d’abord du fait des partis politiques qui ne remplissent plus leur rôle. Ce sont les partis politiques qui ont pour mission première d’organiser des débats puis d’en faire remonter les conclusions vers les pouvoirs législatif et exécutif. Ils se sont tous montré défaillants et se sont transformés en des écuries présidentielles.

    La « République En Marche » a, de ce point de vue une responsabilité principale. Ce parti détient le pouvoir exécutif et l’essentiel du pouvoir législatif. L’organisation du pseudo Grand Débat montre d’abord que ce parti n’a pas su mener de débats en son sein ce qui était pourtant, à en croire son candidat pendant la campagne, sa vocation première. Convoquer un débat public pour tenter d’effacer cette carence est une opération à la limite de l’abus de pouvoir. Votre débat, faites- le chez vous d’abord.

    Le débat, continuons à le faire chez nous sans nous préoccuper des oukases publics. Apprenons à débattre avec des gens que nous estimons éloignés de nous et dont certains le sont peut-être moins que nous le croyons aujourd’hui. Je ne crois pas qu’il soit impossible de nous rapprocher sur quatre points capitaux :

    • L’Europe de Nations
    • L’immigration voulue et non subie
    • Une meilleure distribution des richesses
    • La réforme des institutions par une Constituante.

    Mais le « Grand Débat » à la Macron, c’est non.

    Etienne Tarride 12/01/2018

    https://www.polemia.com/grand-debat-piege/