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anti-national - Page 495

  • Les djihadistes ne doivent pas être rapatriés mais déchus de leur nationalité ! (Les Identitaires)

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    « Ce sont des Français avant d’être des djihadistes. » En prononçant ces mots ce mardi sur BFMTV, le ministre de l’Intérieur trahit une nouvelle fois la France. Christophe Castaner envisage en effet le rapatriement de 130 djihadistes détenus en Syrie qui devraient être libérés sous peu après le retrait des troupes américaines. Et ce, alors même qu’il y a un an, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux affirmait que les Kurdes « présentaient toutes les conditions pour les juger sur place».

    Ces djihadistes de nationalité française (mais dans leur écrasante majorité d’origine extra-européenne) ont pris les armes au nom de l’islam contre la France et commis les pires atrocités. Les identitaires avaient été les premiers à réclamer la déchéance de nationalité pour les islamistes binationaux partis faire le djihad en Syrie. Reprise d’abord par le Front national puis par une partie des Républicains, cette proposition avait failli être adoptée à la suite des attentats du 13 novembre, avant que le Président François Hollande ne fasse machine arrière.

    À l’époque, un certain Christophe Castaner (alors député PS) avait même affirmé sur Europe 1 (janvier 2016) « dans l’absolu, il faudrait pouvoir déchoir tout auteur d’un crime terroriste de la nationalité française, qu’il soit binational ou non ».

    Cette volonté de la part du gouvernement de faire revenir en France des djihadistes est irresponsable. Ces individus n’ont évidemment aucune perspective de réinsertion et seront des dangers publics à leur sortie de prison. Durant leur séjour carcéral, il est à craindre qu’ils contaminent idéologiquement de nombreux détenus.

    Les identitaires réclament la déchéance de nationalité pour tous ces djihadistes : aucun d’entre eux ne doit poser le pied chez nous !

    Les Identitaires

    Communiqué de presse repris du site deLes Identitaires

    https://fr.novopress.info/213447/les-djihadistes-ne-doivent-pas-etre-rapatries-mais-dechus-de-leur-nationalite-les-identitaires/

  • Danemark : un nouveau projet de loi vise à faciliter le rapatriement de tous les réfugiés dans leur pays d’origine, l’ONU s’y oppose

    L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a critiqué le gouvernement danois pour un nouveau projet de loi qui vise à faciliter le rapatriement des réfugiés sous quota des Nations Unies.

    Un nouveau projet de loi sur l’immigration vise à appliquer le changement d’approche général du gouvernement en matière d’octroi du statut d’asile aux réfugiés sous quota de l’ONU, rapporte le journal Politiken.

    Le projet de loi prévoit que les réfugiés sous quota sont soumis aux mêmes règles concernant leur statut d’asile que tous les autres types de migrants accueillis par le Danemark.

    Cela signifie l’application de l’opinion du gouvernement selon laquelle le statut des réfugiés devrait toujours être considéré comme temporaire et que leur statut devrait être révoqué dès que les conditions dans les pays d’origine se sont améliorées.

    « Nous souhaitons envoyer un signal très clair aux réfugiés que, si vous obtenez l’autorisation de rester au Danemark, c’est temporaire, et cela s’applique également aux réfugiés contingentés », a déclaré la ministre de l’immigration Inger Støjberg au journal.

    Le HCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, considère la proposition du gouvernement danois comme une rupture avec l’esprit historique de la participation internationale à son programme pour les réfugiés, bien qu’il n’existe aucun obstacle juridique au retrait du statut des réfugiés si les conditions dans leur pays d’origine sont considérées comme pacifiques, écrit Politiken.

    La responsable du Conseil danois pour les réfugiés, Eva Singer, a déclaré que d’autres pays considéraient généralement les réfugiés sous quota comme appartenant à un groupe spécialement protégé pouvant considérer leur installation dans un nouveau pays comme permanente.

    « Il y a toujours eu cette perception quasi tacite : l’installation des réfugiés sous quota dans le pays hôte est en réalité un accueil permanent. Cette loi changera la donne », a dit M. Singer.

    (…) Depuis 2016, le Danemark refuse d’accueillir des réfugiés dans le cadre du système de quotas de l’ONU (…) Jusqu’en 2016, le Danemark a reçu environ 500 réfugiés contingentés par an du HCR, avant que le gouvernement ne suspende temporairement la participation du Danemark. Elle a prolongé cette suspension en 2017 et 2018.

    The Local

    http://www.fdesouche.com/1150863-danemark-un-nouveau-projet-de-loi-vise-a-faciliter-le-rapatriement-de-tous-les-refugies-dans-leur-pays-dorigine-lonu-emet-des-critiques

  • De plus en plus de petites filles voilées …

    « Le nombre de petites filles voilées augmente »

    petites-filles-voilees-38709_185x185.jpgDes sites Internet proposent des voiles pour toutes petites filles à coups de slogans publicitaires honteux »

    C’est Jeannette Bougrab qui s’exprime, cette jeune femme qui se bat avec courage pour la laïcité et contre l’islam radical. Une vraie amoureuse de la République à l’inverse de beaucoup de ceux et de celles (les pseudo-féministes) qui nous bassinent avec les valeurs de la République !

    Elle vient de publier un livre dont le titre est :

    « Lettre aux femmes voilées et à ceux qui les soutiennent. »

    Voici l’interview qu’elle a donné à Alexandre Devecchio pour le FigaroVox :

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    Le Figaro : Votre nouveau livre prend la forme d’une lettre aux femmes voilées et à ceux qui les soutiennent. Que signifie le voile selon vous ?

    Jeannette Bougrab : Dénoncer le voile, c’est d’abord réfuter une pratique religieuse institutionnalisant la soumission de la femme, son inégalité. La femme musulmane demeure sous la tutelle permanente d’un père, d’un frère, d’un époux. Elle est privée de toute autonomie, d’une part essentielle de liberté. Dénoncer le voile, c’est aussi pointer du doigt cette obsession maladive des intégristes pour le corps de la femme. C’est enfin apporter un soutien à des femmes qui vivent sous le joug des mollahs iraniens par exemple. Salman Rushdie, issu d’une famille musulmane, lui qui vit toujours sous la menace d’une fatwa, explique très bien l’instrumentalisation actuelle du voile: « Pas une seule femme de ma famille ne supporterait l’idée d’un voile quelconque. J’ai été élevé dans cette atmosphère. Et même ma grand-mère, très conservatrice, aurait été horrifiée à l’idée qu’une de ses trois filles soit voilée. Ma mère n’aurait jamais accepté une telle chose. Le voile est clairement un instrument d’oppression. » En Occident, dans certaines communautés musulmanes, des jeunes femmes utilisent le voile comme un moyen d’affirmer leur identité. Mais se référant au concept de « la fausse conscience » de Karl Marx, Salman Rushdie juge que « si l’on fait ce choix, qui est une contrainte dans le reste du monde, on est complice d’une telle situation ». Je partage son opinion.

    Le Figaro : Est-ce un signe religieux ou un instrument de conquête ?

    Jeannette Bougrab : Le voile est indéniablement un étendard, celui de l’internationalisation de l’intégrisme islamiste. Il est plus qu’un symbole d’ailleurs. Quand Khomeyni accède au pouvoir en Iran, l’une des premières mesures qu’il impose au pays le 7 mars 1979, la veille de la Journée internationale du droit des femmes, c’est le port du voile par toutes les filles de plus de 9 ans, âge qui est décrété, dans la foulée, nubile, rendant ainsi possible que des hommes adultes épousent des enfants. Sous le califat islamique de Daech, le voile intégral était imposé à toutes les femmes.

    Le Figaro : Que répondez-vous aux féministes qui voient dans la régulation du voile une atteinte à la liberté des femmes ?

    Jeannette Bougrab : Je formule le souhait qu’elles mettent autantjeannette-bougrab-lettre-aux-femmes-voilees.jpg d’ardeur à défendre des femmes arrêtées, torturées parfois assassinées pour ne pas avoir porté ce maudit chiffon. Katia avait juste 16 ans quand elle a été assassinée pour avoir refusé le diktat des islamistes en Algérie pendant la « décennie noire ». L’Iranienne Nasrin Sotoudeh est toujours détenue en prison pour avoir défendu des femmes qui refusent de porter le voile. Elle a été également l’avocate de la Prix Nobel Shirin Ebadi, aujourd’hui réfugiée au Royaume-Uni. On la prive des droits les plus élémentaires comme voir ses enfants. Elle fait une grève de la faim sans que cela n’émeuve ces mêmes féministes.

    Le Figaro : Pourtant, le Comité des droits de l’homme des Nations unies vient de blâmer l’interdiction de la burqa en France …

    Jeannette Bougrab : Cette décision est très instructive sur le degré d’aveuglement des Occidentaux.

    Paradoxalement, parmi les membres de ce comité de juristes, c’est le Tunisien Yadh Ben Achour, musulman, qui apporta son soutien à la France et non l’Américain ou le Canadien.

    Pourtant la burqua est la négation absolue du principe d’égalité et de la liberté.

    Elle est l’illustration du totalitarisme islamique. Heureusement, malgré ce qu’on a pu lire, les décisions de ce Comité ne sont pas contraignantes, mais elles montrent la trahison des élites à l’endroit des femmes qui croupissent dans des geôles en Iran ou en Arabie saoudite pour avoir refusé de porter ce linceul.

    Le Figaro : Votre livre commence en Finlande alors que vous emmenez votre fille au cours de danse. Vous y croisez une jeune femme finlandaise voilée et qui voile son enfant. Cette scène a été un choc pour vous. Pourquoi ?

    Jeannette Bougrab : Parce que comme l’écrit Chahdortt Djavann, écrivain et iranienne, emprisonnée alors qu’elle n’avait que 13 ans, car elle refusait de se voiler, « voiler une mineure signifie qu’elle est nubile. Le voile définit la mineure comme un objet sexuel. Le voile définit la femme psychologiquement, socialement, sexuellement et juridiquement comme sous-homme ». On ne peut être que choqué de voir une enfant réduite à être un objet à la disposition d’hommes âgés.

    Le Figaro : Faire porter le voile à des mineures vous paraît donc tout particulièrement blâmable ?

    Jeannette Bougrab : Aujourd’hui, on assiste à une augmentation du nombre de petites filles voilées en France. Sur Internet, on trouve des sites qui proposent des voiles pour toutes petites filles à coups de slogans publicitaires honteux: «Commencez dès le plus jeune âge à les habituer à porter le voile!», «Découvrez nos voiles adaptés pour nos petites têtes!» On trouve également des jilbab, ce vêtement islamiste intégral, disponible dans différents coloris dès la taille 6 ans. Pour ma part, je considère qu’on endoctrine ces pauvres enfants à qui on transmet des valeurs et des principes contraires à notre socle républicain. Les mariages de mineures, d’enfants, seront-ils la prochaine étape ?

    Propos recueillis par Alexandre Devecchio pour le FigaroVox.

    A lire également cet article paru dans Courrier International :

    Vu des États-Unis. Pourquoi une petite fille voilée dans la pub de Gap fait-elle autant réagir les Français ?

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    Cet article illustre le gouffre qui sépare la France des Etats-Unis sur la notion de laïcité :

    "Face à la même publicité, de nombreux Américains voient une ode à la diversité et un effort pour mieux représenter les minorités. Le fait que certains Français y voient du sexisme, une oppression religieuse et un mépris des valeurs nationales témoigne du fossé qui sépare les deux pays – à l’heure où tous deux tentent, avec des perspectives complètement différentes, de répondre à des questions contemporaines sur l’assimilation et l’intégration.”

    http://www.a-droite-fierement.fr/de-plus-en-plus-de-petites-filles-voilees/

  • La sortie du Royaume-Uni de l’UE, sans accord, sera douloureuse pour beaucoup de membres de l’UE, dont la France

    La sortie du Royaume-Uni de l’UE, sans accord, sera douloureuse pour beaucoup de membres de l’UE, dont la France

    D’Olivier Bault dans Présent :

    Lundi à Londres, la Chambre des communes débattait à nouveau sur le Brexit. Plusieurs motions ont donné lieu à un vote, dont seulement deux ont obtenu la majorité. La première, c’est celle soutenue par Theresa May, après ses consultations avec les parlementaires des différents partis, sauf le Labour puisque Jeremy Corbyn refusait de discuter tant que le Premier ministre n’aurait pas exclu formellement l’éventualité d’un Brexit sans accord le 29 mars prochain. En adoptant cette motion, les parlementaires britanniques ont mandaté leur Premier ministre pour aller renégocier à Bruxelles la question du backstop, ou « filet de sécurité » nord-irlandais, qui pourrait par exemple être limité dans le temps afin d’empêcher une partition de fait du Royaume-Uni dans le seul but de ne pas rétablir les contrôles entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande. En échange, le Premier ministre s’est engagé à soumettre l’accord modifié à un nouveau vote de la Chambre des communes. La seconde motion adoptée lundi exclut tout Brexit sans accord, mais elle n’a pas un caractère obligatoire pour le gouvernement.

    Dans la mesure où il semble y avoir une majorité au Parlement britannique pour l’accord négocié en novembre avec l’UE mais sans backstop à durée indéterminée pour l’Irlande du Nord, il ne tient plus qu’à Bruxelles et aux 27 de revenir à la raison et de chercher de bonne foi un arrangement équitable qui évite à la fois une partition du Royaume-Uni entre la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord et un retour des contrôles à la frontière entre les deux Irlande tout en préservant les intérêts économiques réciproques.

    La dictature des élites éclairées

    Les premières réactions côté européen n’incitent toutefois pas à l’optimisme. En clair, c’est niet ! Pas de renégociation et puis c’est tout. La sortie non négociée du Royaume-Uni, sans accord commercial, sera pourtant douloureuse puisqu’il s’agit d’un partenaire important, voire très important, pour beaucoup de membres de l’UE, dont la France pour qui ce pays est un des rares avec lequel elle entretient un gros excédent commercial, notamment dans le domaine agroalimentaire.

    Mais les Tusk, Juncker, Barnier et autres Verhofstadt n’en démordent pas : ce qui a été négocié avec Theresa May est à prendre ou à laisser. Derrière eux, les poids lourds de l’UE, Allemagne et France, et aussi la petite Irlande qui a pourtant beaucoup à perdre. Que les représentants élus du peuple britannique aient rejeté le 15 janvier à 432 voix contre 232 cet accord extrêmement désavantageux pour le Royaume-Uni ne les émeut pas plus que cela, puisque ce sont principalement des gens qui croient non pas à la démocratie, trop « populiste », mais à la dictature des élites éclairées.

    Ainsi que l’a dit Nigel Farage mardi au Parlement européen, en s’adressant à la Commission et aux députés, le risque d’un Brexit sans accord a beaucoup augmenté cette semaine, non pas à cause des votes de lundi à Westminster, qui ont éloigné la perspective d’un deuxième référendum et d’un report de la date butoir, mais à cause de la réponse donnée par l’UE à ces votes.

    https://www.lesalonbeige.fr/la-sortie-du-royaume-uni-de-lue-sans-accord-sera-douloureuse-pour-beaucoup-de-membres-de-lue-dont-la-france/

  • #Macron #Bénalla - (Enregistrements explosifs) de Bénalla révélés par Mediapart

  • Le Conseil de l'Europe s'inquiète de la répression des manifestations de gilets jaunes

    Flashball.pngLe gouvernement français est à nouveau pointé pour la répression du mouvement des gilets jaunes et, cette fois, l'avertissement vient du Conseil de l'Europe, chargé de promouvoir les droits de l'homme dans ses 47 Etats membres. 
    Ce mardi, et avant la publication d'un rapport complet, sa commissaire aux droits de l'homme, Dunja Mijatović, dit ainsi

    «s'inquiéter en particulier du grand nombre de personnes blessées, certaines très gravement, dans les manifestations ou en marge de celles-ci, notamment par des projectiles d'armes dites de défense intermédiaire telles que le lanceur de balles de défense». 

    [...]
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  • Djihadistes – Ils reviennent !, par Etienne Defay

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    130 djihadistes français vont être rapatriés en France dans les semaines à venir. C’est le type de nouvelles dont on se serait bien passé. Conséquence directe du rapatriement des troupes américaines, les autres forces occidentales entament, elles aussi, un retrait progressif.

    Les 130 combattants terroristes sont en effet détenus dans des camps de prisonniers en Syrie en zone contrôlée par les Kurdes. Leur rapatriement serait dû à la crainte de perdre définitivement leurs traces. Ces 130 combattants seront « écroués dès leur arrivée » précise Christophe Castaner le ministre de l’Intérieur. Mis en difficulté par le retrait des troupes américaines surtout sur le plan logistique, les services français craignent davantage un jugement expéditif de la part des Kurdes qu’une potentielle évasion dans la nature des prisonniers islamistes, précise à Boulevard Voltaire le criminologue Xavier Raufer. Il est vrai que les Kurdes ne partagent pas spécialement la préoccupation tout à fait française des Droits de l’homme.

    Le média Courrier International avait dressé début 2018 la carte des arrivées et des départs des djihadistes. Ainsi, on apprend que si la France en avait fait revenir 302, on s’aperçoit que le Royaume-Uni en a fait revenir 425, l’Allemagne 300, la Suède 102, la Belgique 123 etc… De quoi monter une sympathique armée privée capable de mettre à feu et à sang les capitales européennes. Quand on voit ce que Cherif Chekkat a pu faire seul à Strasbourg, on ne peut que trembler. Quand on voit la réaction de Castaner aussi d’un autre coté. On se rappelle le ministre de l’Intérieur écarter la piste de l’allégeance à Daesh, mettre en avant la piste du déséquilibré et nous apprenons ce mercredi que cinq personnes soupçonnées d’avoir aidé le terroriste ont été arrêtées. On s’aperçoit également que le reste avait été largement prémédité des mois auparavant. De quoi s’inquiéter à juste titre car les peines de prison de certains d’entre eux se terminent et leur départ est aussitôt remplacé par d’autres. Tous ces terroristes sortent donc au fur et à mesure de prison comme une litanie sans fin dont le peuple aura à subir les conséquences.

    Quant aux 130 concernés depuis la Syrie, ces profils sont extrêmement radicalisés et dangereux estiment unanimement les experts de la zone. Ils sont en Syrie depuis quatre ou cinq ans et ont survécu à toutes les batailles. « Ce sont des Français avant d’être des djihadistes » estime le ministre de l’Intérieur. Une phrase qui a immédiatement enflammé l’opposition. Nicolas Dupont-Aignan a proposé de les envoyer aux îles Kerguelen tandis que le député LR Pierre-Henri Dumont privilégie l’assassinat ciblé. Piste qui était largement privilégiée par le dernier gouvernement du mandat de François Hollande.

    Dans un contexte national tendu, dans un pays dont les fondements semblent minés par une poudrière géante, on peut dire que nous n’avions pas besoin de cela. On attendra de Christophe Castaner et des forces de l’ordre une intransigeance au moins aussi importante envers les terroristes qu’envers les Gilets jaunes. Un vœu pieu.

    Etienne Defay

    Article paru dans Présent daté du 30 janvier 2019

  • Aveuglement et entêtement

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    par Louis-Joseph Delanglade 

    Alors même qu’il n’était pas encore signé par M. Macron et Mme Merkel, le traité d’Aix-la-Chapelle était dénoncé par « le camp souverainiste ».

    Comme d’habitude, les chroniqueurs de France Inter ont été parmi les premiers et les plus zélés défenseurs de M. Macron contre Mme Le Pen et M. Dupont-Aignan, parlant « d’exagérations et de fausses informations » (M. Haski, 21 janvier), voire de « délires » (M. Legrand, 23 janvier). Certes, ces chroniqueurs avaient raison de rappeler que ledit traité ne prévoyait ni la cession de l’Alsace-Lorraine à la Prusse ni le partage du siège de la France au Conseil de sécurité de l’Onu. En affirmant le contraire, Mme Le Pen et M. Dupont-Aignan ont donc donné du grain à moudre à leurs détracteurs et, peut-être, desservi leur cause, à moins que leur calcul politicien de procès en « trahison mondialiste » ne se révèle payant en cette période de campagne pré-électorale. 

    On peut bien sûr benoîtement penser que M. Macron est allé signer un traité bilatéral visant à renforcer une alliance équilibrée, c’est-à-dire une alliance où chacun des partenaires trouve son compte : ce faisant, il se serait inscrit dans la conception gaullienne de coopération entre nations souveraines, de Gaulle lui-même ayant signé avec Adenauer le fameux « traité de l’Elysée » (22 janvier 1963). Si l’on se donne la peine d’aller au fond des choses, on doit pourtant admettre que le traité d’Aix-la-Chapelle n’est pas si anodin que cela - on le prétendait même « symbolique » à l’Elysée. Derrière les mots se cachent des réalités. 

    Voici donc un traité qui vise explicitement à renforcer la convergence et l’harmonisation des économies française et allemande, d’abord de part et d’autre de la frontière, zone choisie pour l’application stricte de toutes les directives et réglementations édictées par la techno-structure bruxelloise, ce laboratoire géographique constituant le début d’un processus élargi. Ce traité, dans l’esprit de la philosophie transfrontalière qui le sous-tend, vise en fait la diminution et si possible à terme l’effacement des souverainetés nationales, conformément à une logique « impériale », très germanique (rappelée le 21 novembre par Mme Merkel elle-même) mais radicalement étrangère à notre Histoire. 

    Posons donc les bonnes questions. Que pèsera, face au mastodonte allemand, une France industriellement exsangue dans une « zone économique franco-allemande dotée de règles communes » ? Comment Paris gardera-t-il la main sur des « eurodistricts » bénéficiant de compétences supranationales ? Est-il raisonnable d’envisager ne serait-ce que des fiançailles avec un pays à la balance commerciale duquel la monnaie commune rapporte bon an mal an près de deux cent cinquante milliards quand elle nous en coûte près de soixante-dix ? 

    Il est douteux que nous obtenions des réponses satisfaisantes. La démarche germanophile de M. Macron, fondée sur un dangereux cocktail d’aveuglement et d’entêtement euro-fédéralistes est plutôt suspecte ; elle justifie en tout cas les critiques dont elle est l’objet, même s’il vaut mieux se garder de toute outrance.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html

  • Les instructions liberticides du parquet contre les gilets jaunes

    Les instructions liberticides du parquet contre les gilets jaunes

    Dénoncées dans le Canard enchaîné :

  • Benjamin Cauchy : « Les gilets jaunes ne veulent pas de liste aux européennes ! »

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    Conversation à bâtons rompus avec Benjamin Cauchy sur toute l’actualité des gilets jaunes : liste ou pas, Jérôme Rodrigues, Éric Drouet, rôle de la police, acte XII. Pour lui, le grand débat est « un grand dégât, un enfumage. Le Président fait un Macron Tour pour le service après-vente de sa politique. »

    Le mouvement des gilets jaunes ne s’essouffle pas. Il est en train, qu’on le veuille ou non, de se structurer. Il devient une véritable force politique. Je ne pense pas qu’il faille qu’il se structure en association et encore moins en liste, mais ce mouvement des gilets jaunes perdure et prend de la consistance idéologique. Les souverainistes sont extrêmement présents et c’est tant mieux.

    Une liste aux européennes : bonne ou mauvaise idée ?

    C’est une catastrophe et une erreur stratégique. C’est le gouvernement qui a les cartes en main lorsqu’on parle de pouvoir d’achat et de démocratie directe. Ce n’est certainement pas en allant à Strasbourg qu’ils vont pouvoir agir.
    J’ai plutôt l’impression qu’il y a un effet d’opportunité et une erreur de timing. J’ai vu d’anciens candidats de La République en marche et une ancienne cadre de l’UDI. On comprend donc bien la manœuvre politicienne de La République en marche et d’Emmanuel Macron. Ils sont en train de vouloir étouffer le mouvement en faisant une pseudo-liste gilets jaunes. Les gilets jaunes ne veulent pas entendre parler de liste gilets jaunes. Les gilets jaunes ne sont pas une liste électorale, c’est le peuple, tout simplement.

    À qui profite le crime ?

    À Emmanuel Macron, bien évidemment.
    Une liste des gilets jaunes affaiblirait l’opposition nationale. Pour contrer la politique d’Emmanuel Macron, il faut absolument que l’opposition nationale, sur tout son spectre, soit la plus forte possible. Pour cela, il faut que les gilets jaunes soutiennent, en fonction de leurs convictions, souverainistes je l’espère, les listes qui sont présentes et qui dénoncent au quotidien, et pas seulement épisodiquement, la politique du gouvernement.
    L’objectif est de faire prendre conscience aux gilets jaunes qu’être contre la politique d’Emmanuel Macron, c’est être souverainiste. Emmanuel Macron caractérise clairement l’Europe ouverte et fédérale et un État maastrichtien, comme dirait Michel Onfray. Il faut absolument dénoncer cela.
    Au regard de cette présomption de liste gilets jaunes En Marche !, je prendrai mes responsabilités en temps et en heure.
    Les élections européennes peuvent être également un enjeu lorsqu’on a une ligne politique claire, ce qui est mon cas. J’ai des convictions et je pense qu’on peut également faire infléchir par la suite le gouvernement et la politique européiste d’Emmanuel Macron en étant présent, en soutenant ou en organisant une liste souverainiste pour dénoncer cette politique.

    Que retenir du grand débat national ?

    Selon moi, ce n’est pas un « grand débat » mais plutôt un « grand dégât » national et un enfumage politique. Emmanuel Macron cherche à gagner du temps. J’en ai pour preuve le témoignage de madame Jouanno. Elle a, elle-même, dénoncé cette opération de communication qui a été mise en place par Emmanuel Macron.
    Ce n’est pas un débat. Lorsque l’on débat, on pose une question, on y répond, on revient dessus et on échange. Le président de la République fait un Macron Tour. On a le Tour de France, l’été, et maintenant, on a le Macron Tour l’hiver. S’il veut vraiment avoir le maillot jaune, qu’il porte plutôt un gilet jaune !
    Ce débat n’est qu’un enfumage politique. Il ne fait que justifier sa politique et fait du service après-vente de sa politique pour lequel il a été élu légalement en 2017. Si sa politique est légale puisque les gens ont voté pour lui, pour moi, elle n’est absolument plus légitime. Il cherche à légitimer sa stratégie politique par le biais de ce grand débat et non pas à écouter les Français.

    Que dire des interventions des forces de l’ordre ?

    J’ai été profondément choqué de ce qui est arrivé à Jérôme Rodrigues. Cette figure du mouvement qui incarne le pacifisme et la dénonciation de la politique d’Emmanuel Macron a clairement subi des exactions policières. On voit bien, sur les images qui tournent sur les réseaux sociaux, qu’il n’était ni en train de provoquer la police ni d’agir de manière violente. Il y a donc de forts doutes.
    J’attends que l’IGPN et la Justice fassent leur travail et montrent bel et bien qu’il y a eu une exaction intolérable.
    Les policiers sont extrêmement fatigués et en colère. Leur colère devrait être dirigée contre le gouvernement plus que contre les gilets jaunes.
    Les gilets jaunes de Toulouse nous ont témoigné hier, par téléphone, que la brigade anticriminalité court après les manifestants en disant « On va vous crever » et leur tape dessus. C’est encore ce qui s’est passé, place Occitane, la semaine dernière. C’est clairement inadmissible !

    Concernant Éric Drouet, je crois qu’il faut lire entre les lignes. C’est quelqu’un qui a le verbe parfois imprécis, mais on ne peut absolument pas lui reprocher l’expression de ce sentiment d’injustice. Quand il appelle à l’état d’urgence, c’est surtout l’appel à l’état d’urgence social. Il faut que les gens continuent à se mobiliser et à soutenir cet élan.
    J’espère que, pour l’acte XII des gilets jaunes samedi, il y aura le plus de monde possible dans les rues.