anti-national - Page 530
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Zoom – Aristide Leucate : « L’ennemi, c’est l’islamisme »
L’essayiste Aristide Leucate nous présente son dernier ouvrage « Dictionnaire du grand épuisement français et européen ». L’auteur revient sur tous les aspects du déclin de la civilisation européenne et dénonce l’inaction de l’Union européenne face à la montée de l’islam. -
Gérard Larcher faiseur de roi à droite : et si la déroute de Macron lui donnait des idées ?

L’état de grâce médiatique de François-Xavier Bellamy aura été de courte durée. Alors qu’il était pressenti pour conduire la liste LR pour les européennes, le président du Sénat, Gérard Larcher, vient de siffler la fin de la récréation. Trop conservateur. Trop à droite. Logique : Gérard Larcher, par son parcours et son âge, est par excellence le baron de cette droite LR qui a depuis longtemps oublié ce que peut être la jeunesse, les convictions et pour qui les mots « peuple », « identité » et « conservatisme » sont des gros mots.
Que François-Xavier Bellamy se rassure. Gérard Larcher lui a rendu service. Le cadeau de Laurent Wauquiez, à la recherche d’un responsable pour la défaite de sa liste en mai, était empoisonné. Une personnalité de son envergure se serait abîmée dans cette aventure. Le président du Sénat a aussi rendu service à la recomposition à droite : la liste LR sera donc conduite par un Larcher-compatible, consensuel, transparent. Nicolas Dupont-Aignan et le Rassemblement national n’en demandent pas mieux.
Mais le président du Sénat, avec ce nouvel arbitrage, s’impose de plus en plus, au sein d’une droite où Laurent Wauquiez peine à imprimer sa marque et son autorité, comme le nouvel homme fort. Dans un parti qui est siphonné d’un côté par Emmanuel Macron, de l’autre par Nicolas Dupont-Aignan, il pourrait apparaître comme la solution, le recours. Faute de mieux, bien sûr. Pas pour conduire la liste aux européennes. Il n’a plus l’âge et le CV de concourir dans la catégorie des poids légers.
Larcher candidat de la droite aux présidentielles… Vous haussez les épaules ? Comment une telle idée ne ferait-elle pas son chemin dans certaines têtes, et peut-être la sienne ? Au moment où tout le monde s’accorde à dire que le quinquennat d’Emmanuel Macron est terminé et que, dans la gestion désastreuse de la crise des gilets jaunes, les carences de sa personnalité (sa jeunesse, son absence d’expérience d’élu local, de « rondeur ») ont pesé lourd, au moment où le Président n’ose sortir de l’Élysée et où la crise est devenue politique, comment ceux qui ont porté Emmanuel Macron au pouvoir, le « parti de la raison », ne songeraient-ils pas à y installer, à la place du « gamin » actuel – pour reprendre la formule de Luc Ferry -, une bonne figure paternaliste et consensuelle ? Le centre mou conserverait le pouvoir. Gérard Larcher, filloniste ayant appelé à voter Emmanuel Macron en 2017, a donné tous les gages.
Le scénario prendrait quelque consistance si Emmanuel Macron, plus ou moins contraint par les événements, venait à démissionner. Conformément à la Constitution, Gérard Larcher deviendrait président de la République par intérim. L’image rassurerait une opinion de nouveau mise sous tension avec la perspective de l’arrivée au pouvoir de Marine Le Pen. Quant à Gérard Larcher, il pourrait vouloir réussir là où Alain Poher, il y a presque cinquante ans, avait échoué. Après tout, on ne devient jamais président du Sénat par hasard. Le printemps 2019 prendra-t-il des airs d’avril 1969 ?
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SI, LE PACTE DE MARRAKECH EST BIEN « CONTRAIGNANT » !

Pas de panique, nous explique-t-on, le « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières », dit aussi « pacte de Marrakech », du nom de la capitale du Maroc où il a été signé lundi, n’est « pas contraignant ». Il se s’agirait que d’un manifeste respectueux de la souveraineté des Etats. C’est faux.
Du ministère des Affaires étrangères aux « Décodeurs » du journal Le Monde, tous sont unanimes : il n’y a rien à craindre du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, sinon le profit que les « populistes » cherchent à en tirer. Les « Décodeurs » du Monde l’assurent : il n’a qu’une « valeur symbolique » et, « à aucun moment, la souveraineté des pays n’est remise en question par le pacte des migrations ». Ce pacte n’est rien d’autre qu’un texte qui énumère des « recommandations ».
Or, comme l’a affirmé Marine Le Pen dès le 3 décembre, dénonçant « une campagne de désinformation organisée par le quai d’Orsay sur le caractère prétendument anodin de ce texte » (vidéo ci-dessous), le pacte de Marrakech ouvre bien « la boîte de Pandore de la submersion migratoire », et va s’imposer dans le droit international.
Tous les paragraphes, affirme la présidente du Rassemblement national, commencent par la formule : « Nous nous engageons à… » Tous, non, mais pas loin : dans les 41 pages du texte, on compte pas moins de 48 fois la formule « Nous nous engagerons à… » ! Exemples :
« Nous nous engageons collectivement à améliorer la coopération en matière de migration internationale »
« Nous nous engageons à faciliter et à garantir des migrations sûres, ordonnées et régulières, dans l’intérêt de tous »
« Nous nous engageons en outre à prendre les mesures nécessaires pour délivrer aux migrants, à toutes les étapes de leur migration, les papiers et actes d’état civil dont ils ont besoin »
« Nous nous engageons à ménager des options et des filières de migration régulière pour faciliter la mobilité de la main-d’œuvre et le travail décent compte tenu des réalités de la démographie et du marché du travail, optimiser l’accès à l’éducation, défendre le droit à la vie de famille et répondre aux besoins des migrants qui se trouvent en situation de vulnérabilité »
« Nous nous engageons à mettre en place des procédures accessibles et adaptées pour faciliter toute transition d’un statut à un autre et informer les migrants de leurs droits et obligations, afin qu’ils ne se retrouvent pas en situation irrégulière dans le pays de destination »
« Nous nous engageons à renforcer les pratiques qui permettent aux migrants en situation irrégulière de demander un examen de leur dossier individuel qui serait susceptible de déboucher sur leur régularisation », etc.
Certes, il est écrit au début que « le présent Pacte mondial établit un cadre de coopération juridiquement non contraignant », mais il est écrit ensuite, et cela a été signé par les chefs d’Etat ou représentants de près de 150 pays, dont la France en la personne du secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères Jean-Baptiste Lemoyne, que « le Pacte fait autoritéde par sa nature consensuelle, sa crédibilité, l’appropriation collective dont il fait l’objet, sa mise en œuvre conjointe et ses mécanismes de suivi et d’examen ».
Les signataires se sont même mis d’accord pour parapher ces deux formules, pour le moins « contraignante » : « Nous appliquerons le Pacte dans nos pays respectifs et aux niveaux régional et mondial », et « le Pacte devra être mis en œuvre dans le respect des droits et des obligations découlant du droit international ».
Le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières implique donc bien que, demain, un juge pourra tenir ce document officiellement signé par la France comme un texte juridique, et donner droit à toute réclamation se basant sur les « droits » infinis qui y sont énumérés, pour condamner la France, ou tout autre pays, au respect de ses « engagements ».
Les juges du Conseil d’Etat, de la Cour de justice de l’Union européenne, de la Cour européenne des droits de l’homme, etc. sauront rappeler aux Etats « les obligations que leur fait le droit international », formule figurant, elle aussi, dans le texte adopté.
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Gilets Jaunes, cela va continuer car le gouvernement n’a rien compris (ou pire, il fait semblant)

Un sourire pour commencer : en matière fiscale le gouvernement semble avoir adopté un principe shadok : pour qu’il y ait le moins de mécontents possible, il faut toujours taper sur les mêmes !
Pour tenter d’apaiser le mouvement des gilets jaunes, qui tournait à la révolte générale, le gouvernement a « lâché » un certain nombre de concessions. Cependant, l’on peut constater que, pour beaucoup, il s’agit de leurres.
La contestation est en effet partie d’un refus de la taxation et de la surtaxation. L’on ne doit jamais perdre de vue qu’il s’agissait tout d’abord d’une hausse massive des carburants, avec une justification pseudo écologique (étant précisé que l’écologie ne bénéficiait que très de manière très marginale de la taxe…) et une intention pseudo- moralisatrice et répressive (notamment à l’égard des possesseurs de diesel) Le gouvernement s’est pris pour Monsieur Hulot, mais cela était d’autant moins vraisemblable que l’intéressé avait précédemment claqué la porte. Au final, personne n’a cru en la sincérité gouvernementale, d’où l’explosion à laquelle l’on a assisté.
Le gouvernement a donc dû, quoi qu’il en ait, se résoudre à faire des concessions. Mais, en l’état actuel des réponses, elles manqueront leur but et le mouvement des gilets jaunes risque de reprendre comme un feu mal éteint. En effet, à l’origine de ce mouvement se trouvent pour une grande partie les classes moyennes, toujours pressurées et jamais favorisées. Ce n’est pas en arrosant de subventions et de cadeaux les « sans-dents », comme disait François Hollande, que l’on calmera la colère de ceux qui ont trop, selon le gouvernement, pour bénéficier des largesses, mais en fait pas assez pour profiter normalement des fruits de leur travail. Le gouvernement confond des contribuables en colère et des assistés !
Promesses et annonces ou pas, il convient d’observer que le compte n’y est pas : la pression fiscale est toujours la même sur les classes moyennes. Ceux qui ont économisé, ceux qui ont travaillé, ceux qui ont passé des concours, sont en droit d’attendre des résultats, même s’ils ne sont pas des « premiers de cordée » ou des gagnants de la mondialisation. Après la police, le gouvernement risque les mois prochains de voir dans la rue les infirmières, les médecins, les professeurs, etc… Il se heurtera de nouveaux aux petites et moyennes entreprises, aux paysans et aux transporteurs. Ni prolétaires ni actionnaires ils demanderont des comptes. Si le gouvernement ne va pas au pays réel, le pays réel ira au gouvernement !
Autre indice du refus d’un vrai changement, et autre motif de reprise du mouvement : le gouvernement persiste dans sa politique calamiteuse qui consiste à créer des discriminations destinées à maintenir, au moins en partie, l’oppression fiscale. Par exemple, au lieu de renoncer purement et simplement à l’augmentation de la CSG sur les retraités, il a distingué entre les « petites » et les « grosses » retraites, qui ne sont d’ailleurs pas si grosses que cela (il suffit de comparer avec le traitement d’un ministre ou d’un député en marche). Le gouvernement avait déjà agi de même pour l’ISF, où il a scandaleusement distingué entre la fortune mobilière (les actions, les dividendes…) qu’il a fait échapper à l’impôt, et la fortune immobilière (maisons, appartements) qu’il continue d’y soumettre. L’on préfère la fortune anonyme et vagabonde, souvent en mains étrangères, qui va, vient et spécule, aux petits propriétaires français de la terre qui, elle ne ment pas. De même n’est-il pas question des droits de succession qui laminent les patrimoines et aboutissent à expulser les héritiers de leur demeure familiale et à vendre les entreprises aux étrangers. L’on ne pouvait guère attendre mieux d’un ancien employé de banque… (il vaut mieux, il est vrai, travailler à la banque que vivre du poker, même si les deux mènent au gouvernement !)
L’ on doit enfin mettre le gouvernement en garde contre une tentation. Prétendant trouver des interlocuteurs et des terrains de discussions, il est tenté de les fabriquer à sa convenance. Ici encore il joue à l’apprenti sorcier. Si les personnes qui sont descendues dans la rue ne retrouvent pas leurs revendications dans les réformes, il n’est pas à besoin d’être devin pour penser qu’elles y redescendront. Un exemple parmi d’autres : le Président de la République avait annoncé un débat sur l’immigration, sujet jusqu’ici «verrouillé » par les médiamenteurs. Le gouvernement semble avoir fait marche arrière sur cette question. Il ferait mieux de réfléchir et d’y revenir : les assurances ne sont chères qu’avant les accidents. Plutôt de dire qu’il n’y a plus d’argent, il faut rendre aux Français les milliards des immigrés. Le progressisme mondialiste ne pourra plus empêcher longtemps la prise en compte des solutions nationales que désirent les Français, qui ne sont pas plus sots que les Hongrois ou les Italiens. Faut-il en dire davantage ?
François Marceron.
NB : Une suggestion d’économies pour le gouvernement : beaucoup de radars ont été vandalisés lors des événements de ces dernières semaines. Il ne faut pas les rétablir. Il conviendrait de mettre les radars sous le contrôle des maires qui décideraient d’en placer un nombre très limité aux endroits réellement dangereux.
Comme le disait Maurras, l’État républicain donne théoriquement aux Français le droit de se prononcer sur les questions de politique nationale et internationale les plus compliquées, mais il leur refuse la possibilité de décider de l’emplacement d’une fontaine ou d’une route dans leur village !
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On ne dirige pas un pays par la menace

Christophe Castaner a mis en avant la désaffection pour les manifestations des gilets jaunes. Ils auraient été 2.000 à Paris, pour l’acte VI. Un acte VI qui semblerait prouver que la police est bien mal renseignée, puisqu’elle a envoyé les forces de l’ordre à Versailles alors que les gilets jaunes s’étaient donné rendez-vous à Montmartre.
Puis ce fut, tout au long de ce week-end, cette insistance à dénoncer la radicalisation des gilets jaunes, devenus de dangereux extrémistes, comme si on voulait les mettre dans le même sac. Pourtant, on les a vus, en direct sur les chaînes « libres », ces dangereux extrémistes, marcher calmement à travers Paris, suivis, voire encadrés, par des policiers qui donnaient l’impression de manifester avec eux. Jusqu’au moment où la police a bloqué une petite partie du cortège dans la rue Vignon, où se trouvait justement Éric Drouet qu’une bonne quinzaine de flics-ninjas ont interpellé vigoureusement pour le mettre en garde à vue. Erreur puisque, tout d’un coup, l’un des leaders des gilets jaunes devenait un prisonnier politique. Et ce n’est qu’au bout de cinq longues heures que les 150 gilets jaunes et les rares journalistes pris dans la nasse de cette petite rue ont été libérés.
Pourtant, aucun casseur parmi tous ces gilets jaunes qui défilaient dans les rues de la Capitale, place de la République, à la Bastille, sur les Grands Boulevards, à l’Opéra, puis sur les Champs-Élysées illuminés, rougeoyant de millions d’ampoules. Des gilets jaunes pacifiques qui allaient occuper une chaussée que la police avait laissée ouverte depuis le matin à la circulation. Pas un flic en vue. Que des gilets jaunes, des cafés et des restaurants ouverts, des touristes à pied ou dans les bus à impériale.
Mais tout d’un coup, des dizaines de cars de gendarmes et de CRS, deux camions-pompes ont surgi et se sont mis, une fois de plus, à casser du gilet jaune, provoquant partout une panique parmi ces manifestants venus réclamer, toujours et encore, la démission du Président. Qui d’entre nous serait resté impassible devant ces centaines de grenades, ces attitudes guerrières de policiers, ces canons à eau déversant de leur toute-puissance une eau glaciale ?
Puis il y a eu cette scène effectivement surprenante et malheureuse de quatre voltigeurs, cette police à moto, équipé de Flash-Ball® et de grenades lacrymo et de dispersion, que l’on a vue fuir devant la hargne de la foule, allant jusqu’à abandonner une de leur motos. Mais on oublie de regarder le déroulé de la scène, où ces quatre motards venaient de provoquer la colère des manifestants défilant sans mauvaise intention apparente sur la plus belle avenue du monde – devenue l’avenue la plus policière du monde. De part et d’autre, les gestes sont inexcusables. Et, bien sûr, Macron et ses partisans vont tout faire pour monter en épingle cette scène violente. Mais ils jouent là un jeu médiatique dangereux qui pourrait se retourner contre eux.
Le nombre de blessés, souvent graves, avec perte d’un œil, handicap à vie, sous le tir de Flash-Ball® à bout portant et à l’horizontale, est impressionnant : plus de 1.840, selon BFM TV ! On comprend, que cette police, que Castaner veut se mettre dans la poche à coup de primes, soit aussi exaspérée que les manifestants qu’ils ont mission de mater. Macron et Castaner les pressurent jusqu’à épuisement. De part et d’autre, la violence devient infernale. Et cela risque de mal finir. Diriger un pays par des menaces est une terrible preuve de faiblesse. On n’excite pas un peuple sans en payer, tôt ou tard, les conséquences.
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Acte VI à Toulon – Enorme foule derrière la banderole “Nous sommes le peuple de France”

Si les médias du système osent dire – comme le répète le Ministère de l’Intérieur – que les Gilets Jaunes sont démobilisés, ne les croyez pas !
A Toulon, c’est une foule impressionnante qui a répondu à l’appel et se presse derrière la banderole “Nous sommes le peuple de France”.









