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Comment Macron nous a entubé avec son intervention
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Remis à l’endroit, le pacte de Marrakech devient excellent
Le « pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières », appelé pacte de Marrakech, énumère une liste d’« obligations » non contraignantes auxquelles s’engagent les pays de destination des migrations pour aider les migrants qui fuient la misère. Quoi de plus noble que de vouloir aider les gens ayant eu le malheur de naître dans des pays invivables ?
Là où la démarche semble dérailler, c’est lorsqu’elle se concentre exclusivement sur la meilleure façon d’organiser le flux et l’accueil : on voit mal comment cette solution règle le problème des Africains restant sur place. Et on voit encore moins comment l’Europe réussirait durablement à accueillir ce flux, si les conditions ne s’améliorent pas drastiquement en Afrique, vu que ce continent connaît une croissance démographique de quelque 40 millions de personnes chaque année.
Or, le pacte de 41 pages ne consacre, semble-t-il, qu’une seule phrase sur cette question (§13) : « Nous devons œuvrer de concert pour créer des conditions qui permettent aux communautés et aux individus de vivre en sécurité et dans la dignité dans leur propre pays. »
Il suffit donc de mettre cette résolution au centre du pacte pour lui redonner toute sa cohérence : oui, il faut aider nos frères africains. Mais au lieu d’étudier en détail le phénomène migratoire et les meilleurs moyens de gérer le flux, il est infiniment plus constructif de s’employer à créer dans les pays d’origine des conditions plus favorables.
« Mais on a déjà tout essayé », me direz-vous. Certes, toutes les aides économico-sociales ont été essayées, et elles ont échoué car elles ne s’attaquaient pas à la racine du problème.
À cet égard, on fait un grand pas en avant en déclarant ce que tout le monde sait depuis longtemps : les peuples africains fuient leur pays parce que la vie y est rendue insoutenable du fait de la corruption, qui désorganise les activités économiques, et de l’insécurité qui menace les vies mêmes. À l’origine de ces deux maux, une absence de consensus politique, génératrice de crises, et les guerres civiles, qui poussent les dirigeants à prendre toutes dispositions pour se maintenir au pouvoir, et les opposants à tout faire pour essayer de les éliminer.
L’État, mis en coupe réglée pour la constitution de trésors de guerre et l’entretien de factions, ne peut pas financer les services publics ni payer les fonctionnaires. Ceux-ci se payent sur les citoyens, qui vivent d’expédients pour survivre, dans un climat où prévaut la force brute. Dans un contexte politique aussi dégradé, les aides économiques au développement sont, effectivement, vouées à l’échec.
Les pays d’accueil des migrations devraient donc proposer aux pays africains une aide politique, visant à apaiser les tensions internes, à protéger les dirigeants africains élus, à organiser – et pas seulement observer – les élections, à organiser la transparence de la gestion, la rémunération des fonctionnaires et la mise en place d’un système efficace de lutte contre la petite corruption.
Le pacte ainsi remis à l’endroit est conforme à l’esprit de mondialisation et de solidarité entre nations. Il ne vise nullement à se substituer aux élites locales mais, au contraire, à consolider leur pouvoir pour leur permettre de gérer la cité avec sérénité. Contrairement au texte d’origine, il tente d’aider vraiment les Africains. Et, en plus, il propose aux Européens un objectif commun ambitieux et exaltant.
Si, malgré tous ces avantages, le pacte de Marrakech remis à l’endroit devait être refusé, alors on pourrait s’interroger sur cette mondialisation à sens unique qui accepte les ingérences dans les pays du Nord mais refuse toute action sérieuse dans l’autre sens.
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La manif des people pour le climat et contre les Gilets jaunes
S’il fallait une preuve que les people flanqués des écolos et des bobos étaient loin du réel, on la tient. Samedi 8 décembre 2018, comme par un fait exprès, et pendant que les Français manifestaient pour leur dignité face à la prédation bancaire, des milliers de Parisiens intoxiqués par la psychose sur le climat battaient le pavé. Une contre-manif bourgeoise de personnes faussement conscientisées car elles ont été conscientisées par le Système.
On ne peut pas faire plus déconnecté. Ces complices ignorants du pouvoir insistaient sur le côté pacifique de leur démarche, ce qui revenait à dire que les Gilets jaunes étaient une engeance violente et destructrice. Par le plus grand des hasards, Paris Match, le magazine qui associe en couverture les Gilets jaunes à « l’antisémite » Ryssen, était là.
« L’animateur d’“Échappées Belles” sur France 5 Jérôme Pitorin, l’écrivain et militant écologiste Cyril Dion, la chanteuse Emily Loizeau ou encore Audrey Pulvar faisaient également partie du cortège. La journaliste et désormais présidente de la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l’homme a pris quelques photos de cette marche pour le climat avant de les partager sur les réseaux sociaux. Elle a exprimé sa fierté que l’événement se soit déroulé avec “du monde, du bruit et de la joie sans casse ni violence”. » (Source : Paris Match)
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Terrorisme islamique : gouvernement et majorité aveugles, sourds et muets
Lors de la séance de questions/réponses, mercredi 12 décembre à l’Assemblée nationale, et interrogé par six députés successivement sur l’attentat de Strasbourg, le gouvernement représenté tantôt par Edouard Philippe, tantôt par Christophe Castaner ou Laurent Nunez n’a pas prononcé une seule fois le mot islamiste ou islamique. Pas une fois.
Boris Vallaud (PS) interroge sur l’état de la menace terroriste. Aucune réponse globale, simplement un rappel par Christophe Castaner que
« cet individu est connu depuis très longtemps, hélas ! pour des faits de droit commun. Il a été condamné pour la première fois à treize ans. Ses actions, son comportement systématiquement marqué par la violence, lui ont valu soixante-sept inscriptions. Il a été identifié pour radicalisation, et était suivi pour cela. »
Frédéric Reiss (LR) interroge sur les mesures que le gouvernement entend prendre. Le gouvernement ne répond pas à la question.
Bruno Studer (LREM), à la limite du sanglotement et qui tient à préciser que le terroriste est « un Strasbourgeois né à Strasbourg, un Alsacien né en Alsace, un Français né en France et n’ayant grandi nulle part ailleurs qu’à Strasbourg, en Alsace, en France » (N.D.L.R. : Chériff Chekatt, sans doute donc un indépendantiste alsacien…) demande aussi les mesures prises. Nous sommes rassurés alors d’apprendre que le gouvernement a
« décidé, sous l’autorité du Premier ministre, de réagir immédiatement en élevant le niveau Vigipirate au niveau d’alerte « urgence attentat » ».
Antoine Herth (UDI) demande si nous sommes « face à une nouvelle forme de terrorisme, œuvre d’un islamisme lié aux milieux crapuleux ? ». M. Castaner ne répond pas à la question posée.
Eric Diard (LR) souligne que « ce terrible drame met une nouvelle fois en lumière la menace que représente la barbarie islamiste et notre difficulté à suivre efficacement les individus radicalisés. ». Il s’étonne parce que les mesures prises étaient celles prévues pour un délinquant de droit commun (on attend 6 heures du matin pour se présenter au domicile du «tueur pour l’appréhender en tant que délinquant de droit commun »). Pourtant il était fiché S depuis 2016 et inscrit au fichier FSPRT. Le secrétaire d’Etat Nunez (après que son ministre a bien dit que le terroriste était suivi pour radicalisation) réussit le tour de force de dire tout à la fois que « l’individu a en effet été détecté en détention » et que « malheureusement, l’on n’a jamais détecté de radicalisation ». Et donc,
« parce que c’est notre travail, le cas a bien été évoqué en groupe d’évaluation départemental ; il a bien été décidé d’entraver l’action de cette personne, et si c’est la voie du droit commun qui a été choisie, c’est parce que c’était la seule permise par les textes ».
Enfin en réponse à une question de Jean-Luc Mélenchon qui évoque le « mode opératoire du terrorisme » (sans précision), Edouard Philippe répond en parlant « symboles touchés par chacune des attaques terroristes ». Sans rien de plus.
Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire. Pourtant, aux dernières informations, il semblerait que ce gouvernement et cette majorité soient toujours responsables de la sauvegarde de la France et des Français.
https://www.lesalonbeige.fr/terrorisme-islamique-gouvernement-et-majorite-aveugles-sourds-et-muets/
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MACRON A PEUR (L’Imprécateur)
Oui, Emmanuel Macron est un peureux. Il doit cela à une pathologie non psychiatrique, il faut le préciser pour éviter de glisser vers un diagnostic erroné de psychopathie comme celui qu’avait fait un psychiatre italien en 2017. La perversion narcissique est un simple mécanisme de défense que développent les peureux quand ils sont confrontés à des situations où ils éprouvent le besoin salvateur de s’affirmer à tout prix supérieur aux autres parce que la situation où ils se trouvent l’exige. C’est le cas évident d’un président de la République. Mais quand le pervers narcissique ne contrôle plus la situation, il fuit. Ce que fait Emmanuel Macron depuis un mois.
Le besoin de s’affirmer le plus intelligent et le plus fort
Dès les premiers jours de son mandat, ce fut évident pour toute personne ayant quelques notions, même minimales, de psychologie. La façon dont il scénarisa le spectacle de son succès devant la pyramide du Louvre est caractéristique. Il sort de l’ombre de l’une des portes voûtées du Louvre, symbole royal, et marche dans la lumière sur le cours Napoléon, symbole impérial. Seul, dans le noir avec un projecteur pour l’éclairer, pendant trois minutes, pour gagner l’estrade d’où il s’adressera aux Français.
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Cherif Chekatt, enfant monstrueux du multiculturalisme, par Ivan Rioufol
La Une de Libération, ce mercredi, résume bien la bienveillance médiatique à l’égard du radicalisme islamiste. Le journal titre en bandeau : Strasbourg, attaque meurtrière près du Marché de Noël. Il laisse en revanche la place centrale à une photo de lycéens de Mantes-la-Jolie (Yvelines) prise jeudi dernier. Sous le titre : Retour sur une humiliation, le cliché montre des jeunes agenouillés face à un mur glauque, têtes baissées, mains entravées dans le dos. Ce que l’on est invité à comprendre est limpide : la police s’est comportée à Mantes comme une force d’oppression brutale et injuste. L’attentat terroriste, commis hier soir par un fiché S (3 morts, 13 blessés) est, lui, relégué en information subalterne et édulcorée. Il est possible que Libé ait été lié par l’urgence de son bouclage.
Il n’empêche : le choix paresseux de privilégier la victimisation de jeunes majoritairement issus de l’immigration, qui s’étaient pourtant prêtés à des violences urbaines depuis trois jours, est conforme à l’esprit de complaisance qu’observent la gauche et ses extrêmes vis-à-vis de la diversité sacralisée. Le “progressisme” n’a pas de mots assez durs pour dénoncer les dangers de l’extrême droite. Le chef de l’Etat a parlé de “lèpre qui monte” en pointant le réveil des nations. Son ministre Gérald Darmanin a récemment évoqué la “peste brune” pour parler des Gilets jaunes qui manifestaient à Paris. Mais les regards se détournent et les mots manquent dès qu’il s’agit de nommer l‘islam politique, totalitaire, conquérant. Il frétille librement dans les cités, comme un poisson dans l‘eau.
Cherif Chekatt, 29 ans, toujours en fuite ce mercredi à midi, est né à Strasbourg dans un quartier aux influences salafistes. Ce multirécidiviste devenu terroriste est le produit de la nouvelle société multiculturelle. Elle s’est constituée sous le poids d’une immigration musulmane de masse. Elle a rompu, pour une partie importante, avec le processus d’assimilation. L’idéologie islamiste, qui déteste l’Occident et la France tout particulièrement, a trouvé refuge dans ce communautarisme lâchement toléré. Et c’est bien cette insouciance du pouvoir qui est scandaleuse. Cela fait 40 ans que l’Etat laisse s’établir et prospérer une contre-société dont une partie de la jeunesse se radicalise.
Ces territoires perdus ne cessent d’enfanter leurs monstres quand ils passent à l’acte guerrier. Ceux qui se sont autorisés à insulter les Gilets jaunes, trop homogènes, provinciaux et enracinés à leurs yeux, sont souvent les mêmes qui font valoir la culture de l‘excuse sociale dès qu’il s’agit des nouvelles minorités ethniques ou religieuses. La gauche et l’extrême gauche, qui croient reconnaitre dans le musulman le nouveau juif persécuté, se prêtent en fait à une collaboration honteuse quand elles minimisent le danger de l’islamofascisme, pour préférer alerter sur une “ultradroite” qui menacerait la République. Dans ce contexte, la signature par la France du pacte de l’ONU sur les migrants, lundi au Maroc, consolide la dérive multiculturelle. Le texte incite à “promouvoir le respect mutuel des cultures, des traditions et des coutumes entre les communautés d’accueil et les migrants”. L’islam radical se frotte les mains…
Ivan Rioufol
Texte daté du 12 décembre 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol
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Edouard Philippe exclut finalement l’immigration du futur débat national
Le gouvernement remet une pièce dans la machine à Gilets jaunes… Dans la présentation faite mercredi par le gouvernement, l’immigration était le cinquième axe de la future concertation nationale, souhaitée par le gouvernement en réponse au mouvement des Gilets jaunes. Mais jeudi, le Premier ministre Edouard Philippe a fait marche arrière.
Lundi soir, Emmanuel Macron avait pourtant déclaré :
“Je veux aussi que nous mettions d’accord la Nation avec elle-même sur ce qu’est son identité profonde, que nous abordions la question de l’immigration. Il nous faut l’affronter.“
Mercredi, le gouvernement a présenté en Conseil des ministres les cinq axes de la concertation nationale, dont le dernier :
“Quelles sont les attentes et les inquiétudes des Français relatives à l’immigration, dans un contexte de mondialisation et de laïcité parfois bousculée?”.
Mais Edouard Philippe a parlé de quatre thèmes – et non de cinq – pour le débat à venir :
- Mercredi soir, lors d’une rencontre organisée par l’association Villes de France. Il y aurait fait une allusion au débat sur l’identité nationale sous Nicolas Sarkozy qui “n’avait pas été un succès”.
- Dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, Edouard Philippe a confirmé jeudi, lors de l’examen de la motion de censuredéposée par les groupes d’opposition de gauche.
S’ils reculent là-dessus, inutile de dire qu’ils reculeront aussi sur le reste.
Comment le Premier Ministre peut-il supprimer l’immigration du débat national alors que le Président de la République s’est engagé solennellement devant les Français à en débattre ? Comment les Français peuvent-ils encore avoir confiance dans la parole présidentielle ??!! MLP
1 142 personnes parlent à ce sujethttps://www.lesalonbeige.fr/edouard-philippe-exclut-finalement-limmigration-du-futur-debat-national/
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Sur la fusillade de Strasbourg
Ce 11 décembre, à 19 h 50, une attaque criminelle se déroulait dans la capitale alsacienne dans le quartier traditionnellement consacré au marché de Noël. Toute l'Europe a pu suivre, sur les écrans de télévision et sur les sites des grands journaux, le développement de l'enquête et la mobilisation des forces de l'État.
Mais comment s'informer ?
Par exemple, on pouvait lire sur le site du Monde, un récapitulatif en direct intitulé, dès le départ, selon l'usage du journal, "ce que l’on sait" de l'événement. Très instructif dossier, surtout si l'on observe ce qui n'y figurait pas. Le lendemain à 5 h 41, on y cherchait, en effet, vainement certains mots-clefs susceptibles de qualifier et d'expliquer cet acte ignoble et sanglant[1]. Mystère. À 9 h 51, le titre en gras soulignait sobrement que "la motivation terroriste n’est pas encore établie".
Venant d'une rédaction connue pour son omniscience et son infaillibilité, comment donc ne pas s'étonner ? On eût aimé apprendre de quelle nature et de quelle provenance on aurait pu, dans cette hypothèse le labelliser. Mais le grand journal de référence n'utilise pas le mot musulman. Il eût peut-être stigmatisé une religion[2] ; ni non plus l'adjectif islamiste[3], sans doute un terme trop voisin du précédent ; pas salafiste… pas takfiriste[4], le vrai mot, trop savant, encore moins…
Le Monde a attendu 8 h 54 le mercredi pour accepter de le confirmer à une de ses abonnées. Tout le monde pouvait quand connaître l'information diffusée depuis la veille, mardi : cet islamo-terroriste[5] se prénomme Chérif. La question était signée d'une lectrice répondant elle-même au charmant nom de baptême de Marine. Tel quel.
Ainsi, on doit considérer qu'il s'agit seulement et simplement d'un citoyen français, âgé de 29 ans. Européen, il s'était illustré par des violences et autres délits commis des deux côtés du Rhin.
De pareilles pudeurs et litotes avaient été justifiées, la veille, sur Cnews, par l'ancien député du Rhône et magistrat Georges Fenech. Mais pour d'autres raisons : ne pas contrarier le travail des enquêteurs. Quelques heures plus tard, un tel souci avait perdu toute signification.
Faut-il ajouter une remarque : Le Monde dans d'autres affaires ne s'encombre pas de ce genre de réticences. Il n'hésite guère à violer le secret de l'instruction.
Il ne faut donc parler que d'un suspect radicalisé. Cet adjectif tout à fait neutre, mot-valise, cet euphémisme s'applique parfois aux gilets jaunes. Il permet de dissimuler l'identité de la menace. À celle-ci, hélas nous nous trouvons confrontés dans toute l'Europe. Aujourd'hui en Alsace, demain partout ailleurs où l'on compte des "kouffar", bons à égorger.
Le marché de Noël représente tout ce qui constitue l'ennemi, aux yeux de l’idéologie salafiste et takfiriste. On doit bien parler de haine. Le geste criminel de ce Chérif doit être considéré dès lors, comme le passage à l’acte.
Le criminologue bien connu Alain Bauer[6] l’a remarquablement expliqué en quelques minutes sur RTL[7] en appendice du journal de 7 heures.
À cette réalité, sont confrontés, depuis 2012 au moins, nos services de renseignements et de lutte antiterroriste. Leur compétence globale paraît d'autant plus digne d'éloges et de confiance, que les moyens matériels mis à leur disposition sont chichement comptés. Et il en va ainsi des autres fonctions authentiquement régaliennes dans notre pays, de la défense nationale et d'administration de la justice, également réduites à la portion congrue. Elles se trouvent sous-dotées du simple fait de nos énormes budgets pseudo-sociaux et de dépenses étatiques démagogiques.
Du fait de sa dispersion hors de son vrai domaine, l'État républicain devient incapable d'exercer ses fonctions indispensables.
Kipling eût conclu qu'il s'agit d'une autre histoire.
Elle semble aussi importante à explorer, que la pratique, par nos journaux et nos technocrates, de la langue de bois et des demi-vérités.
JG Malliarakis
Apostilles
[1] Frappant à l'aveuglette des innocents il avait tué deux personnes, une victime en mort clinique, et fait plusieurs blessés graves.
[2] L'argument "tous les musulmans ne sont pas terroristes mais tous les terroristes sont musulmans" n'est pas admis dans les académies de la bien-pensance.
[3] Pourtant si j'en crois la BBC : "Strasbourg shooting: Gunman shouted 'Allahu Akbar' as he attacked" "(faut-il traduire ?)
[4] Rappelons ici la signification de ce mot, rare en occident, bien compris en orient. Il vient du mouvement extrémiste Takfir wal Hijra Excommunication et Immigration, scission des Frères musulmans apparue en 1971. Le terme takfir signifie l'excommunication, prononcée contre les mécréants kouffar. Ces derniers méritent, pensent les adeptes, la mort.
[5] "Fiché S" : cet étiquetage impressionne les polémiques. Mais, à la vérité, elle ne veut rien dire d'autre que "signalé".
[6] dont je n’ai pas besoin de souligner qu’il n’exprime pas les convictions de ma paroisse et que je n'appartiens pas à sa confrérie philosophique.
[7] cf. "Fusillade à Strasbourg : il s'agirait d'un acte improvisé, selon Alain Bauer" -
Les instigateurs du pacte de Marrakech sont de fieffés mondialistes
INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Le pacte mondial de l’ONU « pour des migrations sûres, ordonnées et régulières » a donc été signé lundi à Marrakech. En signant ce texte juridiquement non contraignant, les 164 États signataires ont pris un grand nombre d’engagements allant dans le sens d’un effacement de leurs frontières et de leur identité.Mais qui a inventé ce pacte ?
Le principe de ce texte trouve son origine dans la Déclaration de New-York du 19 septembre 2016 pour les réfugiés et les migrants. Cette déclaration a été préparée sous la direction de Peter Sutherland, alors représentant spécial du Secrétaire général pour les migrations internationales et le développement. Celui-là même qui, alors président de Goldman Sachs International, avait déclaré, le 21 juin 2012, lors d’une audition à la Chambre britannique des Lords, que tout individu doit avoir la possibilité d’étudier et de travailler dans le pays de son choix. Cet administrateur du groupe Bilderberg appelait également les États européens à « miner leur homogénéité nationale ».
Son successeur, Louise Harbour, a également un profil militant.
Cette ancienne juge canadienne a produit tous ses efforts pour désinformer le public et occulter les effets du pacte et ses fondements mondialistes. Cette actuelle représentante spéciale de l’ONU pour les migrations a elle-même présidé l’organisation International Crisis Group. Cette ONG très particulière est financée par les États et par de généreux mécènes, telle l’Open Society Foundation de George Soros. Elle est connue pour soutenir l’action belliciste de l’OTAN.
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Xavier Raufer : « Chérif Chekkat [était] un islamiste dangereux, l’un de ses frères l’est encore plus »
Pour Boulevard Voltaire, le criminologue Xavier Raufer revient sur le cas Chérif Chekkat, auteur de l’attentat au marché de Noël de Strasbourg. Quelques heures plus tard, le terroriste allait être retrouvé et abattu.
Cherif Chekatt a ouvert le feu pendant le marché de Noël de Strasbourg.
Comment a-t-il pu frapper dans la mesure où les points d’accès au marché de Noël étaient sécurisés ?Cherif Chekatt arrive sur le point de contrôle situé au niveau du pont du Corbeau et de la rue du vieux marché aux poissons vers 19h40.
Au même endroit, une heure avant, une dame habitant Strasbourg m’écrit dans un mail qu’elle a été contrôlée de près. On lui avait demandé de présenter ses papiers d’identité et d’ouvrir son sac.
Lorsqu’il s’y présente, Cherif Chekatt sait qu’il est poursuivi par la police et par la gendarmerie puisqu’il a failli être arrêté le matin même. Il n’était pas présent à son domicile. Les gendarmes ont perquisitionné son appartement et ont trouvé au moins une grenade défensive, une arme de guerre très dangereuse. Si vous larguez ce type de grenade dans une pièce, elle tue une trentaine de personnes. Ils ont également trouvé une arme de poing.
À la suite de cette perquisition, les gendarmes ont fait leur boulot puisqu’ils ont publié une note d’alerte stipulant qu’un individu dangereux était en fuite. Ils ont joint sa taille, son poids, sa photographie, son patronyme et les endroits où il était susceptible de se trouver. La perquisition a eu lieu vers 6 heures du matin et la fiche en question est apparue sur les terminaux de police et de gendarmerie au plus tard à 7h30.
Le même soir vers 19h40, ‘’l’intéressé’’, comme on dit dans les rapports de police, arrive à ce point d’où il peut accéder au centre-ville et où il est supposé être bien contrôlé et fouillé.
On ne sait pas comment, mais il passe avec une arme de poing impressionnante, un vieux pistolet d’ordonnance et un poignard. Il était donc censé être fouillé et ne pas pouvoir entrer même avec un trombone ou une épingle. Pourtant, il passe.
On peut décliner trois hypothèses pour l’expliquer. Première hypothèse, les gens censés être sur le point de contrôle ne voient plus clair parce qu’ils sont épuisés après avoir été sur des manifestations de lycéens le matin. Deuxième hypothèse, ils étaient en train de partir et ont négligé de contrôler l’individu en question. Dernière hypothèse, ils n’étaient déjà plus là.Il était officiellement poursuivi et recherché pour un braquage qui a mal tourné.
Comme vous l’avez relevé, on n’envoie pas la DGSI pour un voleur de poules.
Même s’il était fiché S, comment la DGSI a-t-elle pu être intéressée par un profil comme Cherif Chekatt alors qu’il avait officiellement le profil d’un braqueur ?Il est plus que fiché S. Un autre fichier existe. Le FSPRT est un fichier qui rassemble non seulement des personnes dont on est sûr qu’elles sont radicalisées, preuves à l’appui, mais également qu’elles sont dangereuses et ont accès à des armes ou à des outils dangereux.
Cherif Chekatt figure sur les deux fichiers. En conséquence de quoi, tout ce qu’il fait est susceptible de basculer côté crime de droit commun. Il semble que la raison pour laquelle les gendarmes voulaient l’arrêter à ce moment-là était un home jacking. Cela consiste à s’introduire dans une maison pour braquer les habitants, voler leur argent et prendre leur numéro de carte bancaire. Il était avec 3 ou 4 complices d’origine maghrébine comme lui.
Ils avaient peut-être l’envie ou le désir d’accumuler de l’argent pour pouvoir faire des attentats. On ne le sait pas pour le moment, mais nous le saurons peut-être. Ses trois complices ont été arrêtés. Ils sont entre les mains de la police.
L’individu en question est signalé depuis trois ans pour son prosélytisme. C’est un véritable gibier de prison. Il est connu comme le loup blanc parce qu’à chaque fois qu’il est en prison, il y a coups et blessures sur les dépositaires de l’autorité. Il n’arrête pas de casser la gueule aux gardiens. Il le fait toujours dans des circonstances et avec des déclarations qui montrent que c’est un islamiste confirmé.
L’islam fanatique salafiste interdit la musique, mais les guerriers ont le droit de chanter. Il a donc fait toutes sortes de déclarations sur ce qui s’appelle les anachid, les chants guerriers de Daesh. Il raconte que ‘’les abrutis de gardiens ne comprennent pas, mais nous les chantons dans toute la prison’’. Il est donc fier de son côté chahut militant, chahut islamiste à l’intérieur de la prison sur des chants de guerre qui appellent à tuer tous les infidèles. Il est clair que c’est un islamiste dangereux.
La famille Chekatt est très compliquée. Ses parents et deux de ses frères ont été arrêtés. Le père a eu plusieurs épouses successives. Il a une ribambelle de frères et soeurs. Parmi eux, un des frères aînés de Cherif est encore plus dangereux, plus sophistiqué et plus organisé. Il n’a pas encore été arrêté. La crainte actuelle est que Cherif et son frère soient ensemble. Cela renforcerait certainement la capacité de nuisance de Cherif parce qu’il s’est pris une 5,56 dans le coude. Un de ses bras est donc neutralisé.On a du mal à imaginer qu’un homme aussi recherché et en plus blessé peut encore échapper aux forces de l’ordre…
Deux solutions sont possibles. Premièrement, il se trouve peut-être en Allemagne, car nous avons eu deux signalements de deux Allemands crédibles. Ils ont dit avoir vu un garçon qui ressemblerait à Cherif. On cherche donc de ce côté-là, mais ce n’est pas sûr.
Deuxièmement, depuis la zone où il a disparu, il peut très facilement rejoindre d’autres quartiers périphériques de Strasbourg où résident les éléments d’une importante communauté de Tchétchènes fanatisés et salafistes. Ce sont des gens redoutables dont certains sont d’anciens guerriers des guerres de Tchétchénie qui savent ce que c’est que la guérilla urbaine. D’autres sont plus jeunes comme les complices de Khamzat Asimov venu en mai dernier à Paris assassiner au nom de l’État islamique un passant au poignard dans le 2e arrondissement près du quartier de l’Opéra. Ce sont donc des garçons très dangereux.
En somme, s’il a disparu en Suisse ou en Allemagne, on finira par le retrouver. S’il est planqué avec son frère aîné et des Tchétchènes, ça ne va pas être une promenade de santé pour aller le récupérer.
Voilà où nous en sommes à l’heure actuelle.