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anti-national - Page 528

  • Les Gilets jaunes du premier décembre : un nouveau jour de colère !

    gilets jaunes

    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Mobilisation sans précédent dans toute la France pour la troisième journée d’action des Gilets jaunes. Mais les médias ont surtout retenu les affrontements qui se sont déroulés à L’Arc de triomphe samedi matin.
    Mais pourtant, un important dispositif de sécurité avait été mis en place dans tout le quartier des Champs-Élysées ?

    Castaner avait décidé d’y interdire la circulation automobile et de boucler la plupart des accès à la plus belle avenue du monde : pas moins de dix stations de métro étaient fermées et la plupart des magasins avaient tiré leurs rideaux métalliques. De véritables « check points » étaient installés aux carrefours afin de filtrer les Gilets jaunes qui affluaient de toute part. Mais à certains endroits, il était impossible de passer.

    Et pourtant les débordements n’ont pas tardé ?

    C’est effectivement autour de l’Arc de triomphe que les premiers heurts se sont produits. Mais les informations restent confuses. Castaner accuse les Gilets jaunes d’avoir profané un lieu de mémoire alors que les gilets jaunes prétendent au contraire avoir protégé la tombe du soldat inconnu. Il parait probable que de faux Gilets jaunes se soient infiltrés parmi les vrais pour défier les forces de l’ordre et discréditer ainsi le mouvement.

    Et que s’est-il passé ensuite ?

    Les manifestants refoulés des Champs-Élysées, ont formé des cortèges qui n’ont eu comme seule solution que de se déployer au hasard des rues, ce qui a permis aux casseurs d’échapper aux contrôles et de s’infiltrer très facilement. A partir de là, les forces de l’ordre, livrées à elles-mêmes, ont rapidement été débordées et des foyers d’incendie ont été allumés un peu partout dans la capitale jusqu’à la tombée de la nuit.

    Et dans le reste de la France ?

    Peu de villes ont échappé à la colère des Français qui ont appelé partout Macron à la démission : blocages d’aéroports comme à Nantes ou à Nice, pillages de magasins ou de centres commerciaux comme à Saint-Étienne ou à Marseille, attaques de préfectures comme à Tarbes ou au Puy-en-Velay et vandalisme sur des marchés de Noël. Plus d’une centaine de blessés est à déplorer : une véritable guérilla dont les conséquences sont à suivre dans les prochains jours.

    https://fr.novopress.info/

  • Macron ne doit pas signer le Pacte mondial des migrations imposé par l’ONU !

    Pacte-mondial-immigration-non.jpg

    Voici le texte proposé par une centaine de patriotes, responsables associatifs ou politiques, éditeurs ou écrivains, élus locaux... contre le Pacte de Marrakech. Il a été signé, entre autres, par Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, et par Hugues Bouchu, Président des Amis franciliens de notre revue. Nous invitons les collaborateurs et lecteurs de Synthèse nationale à en faire autant.
    L'appel des 100 premiers patriotes contre le pacte de Marrakech sur les migrants
    Les chefs d’États des pays membres de l’ONU se réuniront les 10 et 11 décembre prochain à Marrakech pour signer le Pacte mondial sur les migrations.

    Approuvé avec « l’autorité morale des Nations unies », reposant sur le dogme de la liberté absolue de circuler, ce texte constituera à coup sûr une base politique et juridique qui invitera mécaniquement les pays à abattre leurs frontières pour accueillir les migrations internationales.

    Ce pacte est une menace pour l’intégrité des États de ce monde qui sont appelés à renoncer ainsi aux particularismes de leurs peuples pour ne plus entraver les grands déplacements de populations présents et avenir.

    République tchèque, Croatie, Bulgarie, Slovénie, Hongrie, Autriche, Estonie, Danemark, Pologne, Italie, Suisse, États-Unis, Israël, Australie... préférant privilégier la protection de leurs identités nationales, de nombreux pays ont annoncé leur décision de ne pas signer ce pacte. Prenant le contrepied de ce choix courageux, Emmanuel Macron a fait part de sa volonté d’engager la France en signant ce document, sans consulter quiconque, ni les Français, ni les corps intermédiaires de ce pays.
     
    Le peuple français ne peut être dépossédé de son droit à rester lui-même. Déjà accablée par le poids d’une immigration incontrôlée, la France ne peut être liée par un texte qui mettra davantage en péril les grands équilibres ethnico-culturels de notre pays.

    Emmanuel Macron - désavoué actuellement par plus de 80% des Français - a décidé d’apposer la signature de la France au bas de ce Pacte liberticide. Notre pays et plus généralement l’Europe sont en grand danger. Mobilisons-nous partout en France pour exercer une pression populaire puissante sur le chef de l’État et signons massivement la pétition qui sera transmise à l’Élysée.
     
    Les 100 premiers signataires :
     
    • Robert Albarèdes - Ancien maire de Gréasque • Philippe Arnon - Docteur d’Etat en droit • Alain Barnier – Patriote Vallée du Rhône • Anne Bastide - Ligue du Midi Provence, Femmes en colère • Thomas Bégué – Les Patriote Bordelais • Alain Billière - Colonel en retraite, Agen • Nathalie Bosc – Ligue du Midi, Gard • Jean-Luc Bouchereau – Patriote, Montpellier • Hugues Bouchu - Président des Amis Franciliens de Synthèse Nationale • Paule Bouvard - Ligue du Midi, Cercle des Citoyens Patriotes • Marc Boyer – Ligue du Midi, Aude • Gérard Brazon – Riposte Laïque • Françoise Briend – Ligue du Midi Provence • Renaud Camus – Ecrivain, Président du CNRE • Jean Canal - Patriote • Pierre Cassen – Fondateur de Riposte Laïque • Robert Noel Castellani - Patriote • Erick Cavaglia- Ligue du Midi Gard • André Chaleil – Ligue du Midi, Gard • Bernard Chalumeau - Alliance pour la souveraineté de la France • Georges Clément - CNRE • Jacques Clostermann - Pilote de chasse • Dan Corbet - Secrétaire de Résistance républicaine • Jacques Cordonnier - Alsace • Patrick Corréas – Patriote Landes • Daniel Cosculuella – Ecrivain Aquitaine • Paul-Marie Couteaux – Ecrivain, Angoulème • Jean- Michel Darqué - Ligue du Midi Toulouse • Gérard Deheurle - RR, Ligue du Midi, CCP, VPF Béziers • Jean Baptiste De France - Conseiller municipal de Lormont • François de Lochner - Président de la Fondation de Service politique • Alain De Peretti – Vigilance Halal • Jean Jacques Depettris – Ligue du Midi Vallée du Rhône • Roland Dicchi – Ligue du Midi Marseille • Yves Doutre – Ligue du Midi Montpellier • Maurice Droin - Patriote • Laurent Droit – Ancien militaire, Riposte Laïque • Josette Duboe – Ligue du Midi Montpellier • Alain Dubos – Ecrivain, Médecin • Bernard Dupland – Economiste, Ardèche • Robert Dupin – Patriote Occitanie • François Galvaire « Batdaf » – You tubeur • François Gaubert – Général CR • Jacques Ghedin- Trésorier de Résistance républicaine • Philippe Gibelin - Président Nationalité-Citoyenneté-Identité • Dominique Gillet – Patriote, Ligue du Midi Pays Basque • Jacques Guillemain - Ancien officier de l’armée de l’air. • Roland Hélie – Directeur de Synthèse nationale • Véronique Hervouet - Essayiste, vice-présidente du SIEL • Bertrand Hesquet - Patriote bordelais • Pascal Hilout, né Mohamed – Apostat de l’Islam, Riposte Laïque • Yolande Houlès – Ligue du Midi Béziers • Sébastien Jallamion – Ancien Policier • Patrick Jardin – Patriote, père de Nathalie • François Jay – Les Patriotes bordelais • Patrick Junca – Patriote, Bourgogne • Albert Kaufman – Patriote, Musicien, Agde • Michel Kurz – Patriote, Ligue du Midi • Jean Lafitte - Chevalier de la Légion d’honneur, Commissaire colonel de l’Armée de l’Air en retraite • Bruno Lafourcade - Ecrivain • Gilles Laigre – Patriote Occitanie •Michaël Lasjunie - Entrepreneur textile • Myriam Lecharlier – Ligue du Midi Béziers • Jean Yves Le Gallou - Polémia • Dominique Lescure - Administrateur Bloc Identitaire • Ivy Leseigneur– Ligue du Midi Hérault • Frédéric Lizé – Ligue du Midi Béziers • Geneviève Lods-Mellet – Ligue du Midi Gard • Yves Maillard - Capitaine de vaisseau honoraire • Régis Maitre – Ligue du Midi Montpellier • Patricia Margand – Conseil en communication • Philippe Martel - CNRE • Antoine Martinez – Général CR • Marcel Meyer - Membre du CNRE, Ploëzal • Nicole Mina - Conseillère régionale Rassemblement national • Jean Bernard Molles – Conseil en communication • Loïc Morell – Conseil en communication • Stéphan Mourard – Patriote Provence • Véronique Naudé – Ligue du Midi Ariège • Claire Navarro - Administrateur Cercle algérianiste Rhône-Ardèche • Karim Ouchikh - Président du SIEL • Flavien Pfeiffer – animateur sportif, patriote • Martine Pincemin – Patriote CNRE • Christian Piquemal – Président CCP • Daniel Pollett – Ligue du Midi, Résistance Républicaine Cévennes • Félix Robert - Patriote libournais • Nicolas Robert – Patriote, Montpellier • Gregory Roose – CNRE, ré information • Olivier Roudier - Porte-Parole Ligue du Midi • Richard Roudier – Président de la Ligue du Midi • Guy Sebag – Avocat à la cour retraité, Président de Riposte Laïque • Jacques Soulis - Patriote, Poitiers • Christine Tasin – Présidente Résistance Républicaine • Jean Théron - Vice-Président de Résistance républicaine • Jean Louis Trainar - Minurne • Evelyne Tschirhart - écrivain. • Sybil Vergnes - Présidente Entraide et Solidarité • Maryvonne Villard – Femmes en Colère • Jordi Vives - Journaliste de ré information • Alain Wagner – Essayiste 
      
    Deuxième liste de signataires de l’appel :
     
    • Sieghilde Adam – Responsable des ventes • Colonia Agripinensis - Rédacteur de Résistance républicaine • Corinne Bardou – Conseillère régionale RN Occitanie • Pierre Berson – Patriote, Villeréal • Jean Claude Blanchard - Conseiller régional RN, conseiller municipal de Saint-Nazaire • Sylvia Bourdon - Chef d'entreprise • Jean-Yves Briend – Ligue du Midi Provence • Christophe Bugeau – Patriote, Bordeaux • Paul Delorme – Ligue du Midi Vallée du Rhône • Raphaël Delpard - Patriote • Jean Claude Faffa – Ligue du Midi Périgord • Jérémy Fontaine – Technicien sanitaire social • Bernard Gay – Patriote, Arcachon • Olivier Gillot– Ligue du Midi Gironde, viticulteur • Enzo Giornale – Citoyen de Provence • Michel Hospital – Vétérinaire, Conseiller municipal Marmande • André Jahan – Ligue du Midi Hérault • Nicolas Lacave - CNRE • Christian Lesur – Patriote Gard • Jean Louis Levoux – Patriote, Ligue du Midi • Henri Lods-Mellet – Ligue du Midi Gard • Serge Lopez – Technicien Bâtiment • Cédric Mabille – Ligue du Midi Hérault • Jean Miclot – Patriote Gard • Jean Ninot – Patriote Occitanie • Lucien Samir Oulahbib - Auteur, enseignant • Lalanne Michel Pastor - Médaillé Patriote de France • Cécile Peyridieux – Ligue du Midi Hérault • Bojo Pinek – Patriote, Ligue du Midi • Thierry Puech – Patriote, Montpellier • Philippe Randa - Editeur • Edmond Richter - Psychothérapeute • Yohann Rimokh - Avocat • Francis Rognon – Ligue du Midi Lyon • Guy Rolland – Ecrivain, Occitanie • Jean Paul Saint Marc - Enseignant à la retraite • Pierre Saladin – Patriote Vallée du Rhône • Michel Salanon – Chroniqueur « le Phare fouilleur » • Albert Salon - Ancien ambassadeur, docteur d’État ès lettres • Jean Baptiste Santamaria - Philosophe • Anne-Marie Schaapman – Ligue du Midi, Alès • Ann Seban – Ligue du Midi Gard • Luc Sommeyre– Occitanie, ré information • Thierry Vincent – Patriote Occitanie • Vincent Vidal – Responsable SIEL Provence • Hildegard von Hessen Am Rhein - Rédacteur de Dreuz
     
    Le texte du pacte que Macron veut signer cliquez ici
     
    Vous voulez signer cet appel, envoyez vos coordonnées avec la mention "Je soutiens l'appel contre le Pacte mondial de l'ONU sur les migrations" à : 
     
    synthesenationale@club-internet.fr
     
    Votre réponse sera transmise aux organisateurs.
  • Edition Spéciale Gilets Jaunes – Journal du lundi 3 décembre 2018

     
    Edition Spéciale Gilets Jaunes. Samedi, la mobilisation est repartie de plus belle. Alors que tous les commentateurs prévoyaient un rapide essoufflement du mouvement, les rangs étaient plus larges que la semaine précédente.
    Dans la Capitale, de nombreux incidents ont eu lieu face à des forces de l’ordre souvent impuissantes… Le gouvernement lui, fait le choix de l’entêtement, misant sur une atomisation et une diabolisation du mouvement. Une attitude risquée qu’Emmanuel Macron fait porter à son gouvernement tout en restant en retrait.

    Société / Gilets Jaunes : Les cris de la France silencieuse

    Politique / Gilets Jaunes : L’exécutif dans l’impasse

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/edition-speciale-gilets-jaunes-journal-du-lundi-3-decembre-2018 

  • La France des gilets jaunes, c’est la Commune de Paris à l’envers

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    À l’heure où notre Brigitte (Bardot) nationale porte le gilet jaune, à l’heure où – fantastique nouvelle – François Hollande et moi serions (presque) d’accord à propos du mouvement des gilets jaunes, il est temps d’éclairer ce qui se passe dans notre pays à la lumière de l’Histoire de France, c’est-à-dire de resituer en toute objectivité cette affaire.

    Premier constat : l’Histoire de France n’est pas remplacée par celle de l’Europe, n’en déplaise à Macron. Elle existe bel et bien et s’écrit, semble-t-il, sous nos yeux.
    Second constat, de taille : le divorce entre certaines couches de la classe mondialisée au pouvoir et la « France qui se lève tôt » tourne au conflit ouvert.

    Mais ce n’est pas la seule surprise !

    Castaner ne connaît pas l’Histoire. C’est une certitude, nul besoin de décrire ses multiples bourdes. Macron croit la connaître et il s’y noie dès la première phrase, démontrant à longueur de discours et de décisions son insuffisance « en même temps » que sa suffisance en la matière. Griveaux les vaut…

    Alors, puisque ces grands personnages de la Macronie ne comprennent rien à l’Histoire qui s’écrit malgré eux, expliquons-leur doucement.

    Contrairement aux sempiternelles « années trente », allusions complètement à côté de la plaque, le mouvement des gilets jaunes m’inspire une autre analogie. Avec la Commune de Paris, mais une sorte de Commune de Paris à l’envers.

    En 1871, un Paris ouvrier, invaincu et revanchard, s’insurge contre le gouvernement élu par une Assemblée majoritairement monarchiste et pacifiste et qualifiée, par les Parisiens, d’« Assemblée de ruraux ». Le gouvernement fuit Paris et s’installe à Versailles.

    En fait se dessine une vraie coupure entre Paris et le reste de la France, une opposition qui deviendra vite irréductible et tragique.

    Aujourd’hui, une autre coupure entre Paris et la province se dessine, mais en sens inverse.

    Le Paris bobo-écolo des jeunes cadres branchés profite de la mondialisation. Son intérêt bien compris s’oppose à celui des départements éloignés, des zones d’emploi menacé et précaire, des petites villes, de la France des gilets jaunes. Paris s’est enrichi, le moindre appartement acheté il y a trente ou quarante ans a vu sa valeur multipliée par un coefficient bien supérieur à l’inflation correspondante.

    La famille de province qui vit dans son lotissement, dont l’emploi est vulnérable au gré des fusions, des rachats ou des faillites, qui dépend de sa voiture pour toute sa vie quotidienne et qui travaille dur ne peut comprendre ces urbains qui ne connaissent rien de la vie contraignante des zones rurales. Là-bas, les renards égorgent encore les poules, les corbeaux sont toujours nuisibles, les souris y bouffent les fils électriques, les activistes vegans seraient des Martiens qui pourraient y connaître de graves ennuis. Les réactions des vacanciers, qui ne supportent pas le son des cloches ou le chant du coq, exaspèrent et ne font plus sourire. Les radars sont devenus des cibles.

    Tout oppose ces deux France-là, comme les deux France de 1871. Nul ne sait comment se terminera cet antagonisme.

    Jean-Charles Mignard

    http://www.bvoltaire.fr/la-france-des-gilets-jaunes-cest-la-commune-de-paris-a-lenvers/

  • Zoom – Laurent Cassiau : « Un commandant de police à visage découvert »

    Laurent Cassiau-Haurie est commandant de police. Il vient d’être suspendu pour avoir raconté dans un livre-choc « La police m’a tué », la terrible bureaucratie qui étouffe policiers et gendarmes, la violence, les zones de non-droit, les suicides. Suspendu pour avoir brisé son devoir de réserve, il persiste et livre un témoignage puissant sur TV Libertés.

     
  • Des militants de la France insoumise exclus pour avoir voulu débattre de la montée de l’islamisme dans le XVIIIe arrondissement

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Le groupe du XVIIIe arrondissement « Jacques-René Hébert » du nom d’un journaliste pamphlétaire du Club des Cordeliers, guillotiné en 1794, est très engagé sur le thème de la laïcité au sein de la France insoumise ». Mais il vient de se faire exclure de la plateforme numérique du parti de Jean-Luc Mélenchon. Leur tort ? Avoir voulu organiser dans un café de la rue l’Olive, un débat sur « l’entrisme islamiste dans le mouvement syndical ».

    Il est vrai que, par exemple, la RATP offre en la matière, un cas d’école tout trouvé ! L’adjoint communiste à la Mairie du XVIIIe, Gérald Briant fut le premier à s’en offusquer sur Twitter, suivi par la Confédération Nationale du Travail, d’obédience anarchiste, qui a appelé à arracher les affiches annonçant l’événement. Puis ce fut au tour de la CRI (Coordination contre le racisme et l’islamophobie, de tendance islamiste) de réagir, en se permettant d’intimider par téléphone des militants du groupe Hébert. Enfin, d’autres indignés de la France Insoumise, comme Fabien Marcot, ont pointé sur Twitter, « une dangereuse dérive ».

    Cette bisbille à l’intérieur du parti est emblématique de la bataille des gauches

    Elle oppose en effet, la gauche républicaine traditionnelle, attachée aux valeurs de la Troisième République qui a vu naître les bases de la laïcité et la gauche soixante-huitarde bien-pensante qui fait de la défense des minorités sa priorité, avant la question sociale.

    Que l’une ou l’autre gauche gagne, il semble pour l’instant, que la France insoumise doive clarifier sa ligne par rapport au projet d’islamisation de l’Europe, tel qu’approuvé à Doha par le Sommet islamique de 2000 et qui explique notamment qu’il faille protéger les enfants de migrants de « l’influence occidentale » !

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  • Si les gilets jaunes n’aiment pas les journalistes, peut-être faut-il se demander pourquoi ?

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    Si le mouvement des gilets jaunes ébranle le gouvernement, il ébranle aussi, même si peu le soulignent, la presse « mainstream », qui se voit remise en cause dans sa légitimité… au même titre que nos dirigeants parce que, pour beaucoup de manifestants, à tort ou à raison, ils en sont les dociles valets.

    La preuve par l’agression – « la tentative de lynchage », ce sont leurs mots – subie par des journalistes de BFM TV, samedi, à Toulouse, qui ont eu, semble-t-il, la peur de leur vie : « Ils avaient la bave aux lèvres », décrit l’un d’eux, comme s’il avait croisé la bête du Gévaudan.

    Les gilets jaunes criaient « C’est l’autre enfoiré de BFM, la chaîne de Macron, ces bâtards de BFM », « BFM collabo, BFM collabo »… « Ça, c’est le premier truc qu’on n’oublie pas », commente le journaliste. Et puis : « Au bout d’un moment, un mec a donné le top départ, en criant : dégagez, sinon on vous défonce. »

    Il affirme ne plus pouvoir mettre la bonnette identifiant son média sur son micro lorsqu’il fait un reportage. Il faut qu’il passe incognito.

    Si l’agression de cette équipe est, évidemment, absolument condamnable, elle en dit long sur l’état de délitement du lien entre la presse et les Français et sur la fin d’un règne sans partage depuis des dizaines d’années : celui de la télé.

    Celle-ci a envahi les foyers, devenant la baby-sitter des enfants quand ils rentrent, à 4 heures, avec leurs clés, dans un appartement déserté, la demoiselle de compagnie dans les EHPAD à toute heure du jour et de la nuit des personnes âgées, le seul ami venant visiter quotidiennement bien des personnes isolées.

    Sauf que, comme dans le fameux roman Une chanson douce de Leïla Slimani (Goncourt 2016), la confiance est rompue. La nounou m’a tuer !

    Une grande partie de la « grosse » presse papier et des sites qui lui sont affiliés souffrent du même désamour.

    Comment justifier, il est vrai, que le site du Point, magazine sérieux s’il en est, titre, le 24 novembre « EN DIRECT #Gilets Jaunes : l’extrême droite fait basculer la manifestation dans la violence » ? Puis, le 26, sans sembler embarrassé : « Gilets jaunes : les meneurs des casseurs appartiendraient à l’extrême gauche. » On notera, au passage, dans le premier cas, l’emploi de l’indicatif, dans l’autre, du conditionnel…

    N’avaient-ils pas des yeux pour voir ? Trouvaient-ils cette manifestation trop insignifiante pour y dépêcher un reporter ? Ou ont-ils bu aveuglément les paroles de Christophe Castaner ?

    Qui, s’il n’y avait pas eu les réseaux sociaux, aurait relayé les photos prises sur le vif de slogans antifas et de drapeaux de Che Guevara ? La grande presse court, derrière, lourdement, à son corps défendant (sans jamais la rattraper), derrière la presse alternative, furtive et toujours sur le qui-vive. Et c’est cette vieille dame fatiguée, de mauvaise volonté, bourrelée de préjugée, que les impôts des Français – puisque c’est le cœur du sujet – devraient continuer à subventionner ?

    Bien sûr, L’Express a beau jeu de souligner – et c’est une réalité – que de fausses images circulent sur Facebook : des visages molestés antérieurement, dans un autre contexte que celui, samedi, des Champs-Élysées, ou un messages de soutien des forces de l’ordre destiné à d’autres manifestants, il y a deux ans.

    Et il est indéniable qu’il est de la responsabilité des médias alternatifs d’être attentifs et de veiller à ne pas relayer des images vieilles ou bidonnées. Il en va de leur honnêteté et de leur crédibilité. Certes, l’oligarchie subclaquante qu’est l’information devenant peu à peu joyeuse anarchie, on trouve, sur la Toile, un peu n’importe quoi. Mais pour qui veut bien trier le bon grain de l’ivraie surgit, dans ce virtuel fatras, un bout de vérité. Que l’on cherchait parfois, il faut bien le dire, désespérément autrefois.

    Gabrielle Cluzel

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Gilets jaunes : crise sociale, crise de légitimité, crise de régime

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    Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples ♦ Nombreux sont les commentateurs à pointer le caractère social de la révolte des Gilets Jaunes. Mais les Gilets Jaunes montrent aussi que nos institutions démocratiques ne fonctionnent plus : la révolte sociale ouvre aussi, fatalement, une crise de légitimité et donc une crise de régime.

    Bonne nouvelle : avec les Gilets Jaunes, les commentateurs ont découvert l’eau chaude

    Depuis que les Gilets Jaunes se sont rendus visibles, les commentateurs attitrés rejoignent, même si c’est un peu tard, les analyses de Christophe Guilluy sur la France Périphérique, celle que le Système a décidé d’ignorer et même de remplacer.

    La révolte des perdants de la mondialisation heureuse les a surpris et il est plaisant de voir tous ces « experts » médiatiques découvrir brusquement l’eau chaude : il y a des Français qui n’en peuvent plus. Et les défavorisés ne sont pas issus de l’immigration.

    Comme il est aussi plaisant de voir les anciens leaders socialistes se découvrir une sympathie pour le petit peuple qui manifeste, alors qu’ils ont hier contribué largement au déclassement des « sans dents », en prenant le parti des Autres contre les Nôtres.

    Une révolte qui n’est pas que sociale

    Cet aspect social de la révolte des Gilets Jaunes ne doit cependant pas occulter son versant institutionnel, surtout si on le met en regard du large soutien dont elle bénéficie dans l’opinion[1].

    Car la critique, justifiée, de la politique conduite par Emmanuel Macron, ne saurait résumer toute la question.

    En effet si l’on en croit les sondages d’opinion, une écrasante majorité des personnes interrogées conteste les taxes imposées sur les carburants[2] et, d’une façon générale, le poids des impôts en France et leur mauvaise répartition.

    Or, le consentement à l’impôt a toujours été au fondement de la démocratie et des libertés publiques en Europe. On le trouve même dans la Grande Charte de 1215, adoptée par Jean Sans Terre, largement reprise de plus anciennes déclarations  d’ailleurs.

    Si autant de Français contestent désormais l’impôt, cela résulte non seulement de son poids élevé dans notre pays – plus de 1000 Mds de prélèvements obligatoires en 2017 ! – mais aussi qu’il y a, à l’évidence, un problème institutionnel en France qui vide le consentement à l’impôt de son sens.

    Une démocratie d’apparence

    Apparemment, en effet, notre système politique est démocratique. Comme le dit notre Constitution, il repose sur « le gouvernement du peuple, pour le peuple et par le peuple ». Les élections sont organisées régulièrement et le Parlement contrôle l’action du Gouvernement.
    Mais en réalité il en va tout autrement : car ce sont les minorités qui désormais gouvernent la France.

    Prenons l’exemple des élections de 2017 :

    • Seule une minorité de Français a votéce qui laisse supposer que l’offre politique ne leur convenait pas.Emmanuel Macron n’a donc été élu que par 43,6% des inscrits[3] et aux législatives de 2017, seuls 38,4% des Français ont voté
    • Les élus ne sont donc plus représentatifs de la majorité de la population : ni le Président de la République ni les députés.

    Ce que l’on persiste à appeler la « majorité » parlementaire est donc minoritaire dans l’opinion, avec la circonstance aggravante qu’une part importante des votants n’est au surplus pas représentée du fait du régime électoral reposant sur le scrutin majoritaire de circonscription. Ainsi, avec 1,59 Millions  de voix au second tour des législatives de 2017, le FN n’a obtenu que 8 élus, quand la France Insoumise obtenait 17 élus avec 880 000 voix et le Parti Communiste 10 élus avec… 200 000 voix !

    A ce constat inquiétant s’ajoute le fait qu’Emmanuel Macron ne s’appuie sur aucun mouvement politique réel, puisqu’il doit avant tout son élection, que lui-même qualifie d’ailleurs d’effraction[4], au soutien des médias et de la Davocratie.

    République en Marche ? Non tyrannie des minorités !

    En d’autres termes, nos institutions sont désormais dans la main de minorités, dans des proportions inconnues jusqu’alors ; mais des minorités qui se servent d’elles pour conduire une politique qui ne correspond pas à l’attente des Français.

    De très nombreux sondages montrent en effet que sur les questions d’immigration, de justice, de sécurité ou de mœurs, la majorité de nos concitoyens n’approuve pas les politiques conduites par les gouvernements.

    Si on y ajoute la représentativité déclinante des syndicats, même dans le secteur public, et le caractère monocolore des médias de propagande, il ne faut donc pas s’étonner que la France des Gilets Jaunes « n’arrive pas à se faire entendre » ou estime que « personne ne l’écoute ».

    Une démocratie vide de sens

    C’est pourquoi aussi nos concitoyens estiment à juste titre que la démocratie ne fonctionne pas bien.

    « La démocratie française fonctionne bien » aux yeux de seulement 34 % des personnes interrogées contre 61 % qui jugent qu’elle « fonctionne mal » ;les plus insatisfaits sont les moins de 35 ans et les catégories populaires: seuls 20 % des ouvriers estiment que la démocratie française fonctionne bien [5].

    Pour couronner cette dépossession des majorités par les minorités politiques, l’exécutifa perdu l’essentiel des moyens de gouverner du fait des transferts de compétences à l’Union Européenne, de la dérégulation économique et financière et du gouvernement des Juges.

    Dans un tel système, le pouvoir obéit d’abord aux consignes de la Davocratie, de Bruxelles, de Mme Merkel, des médias et des lobbies et accessoirement ensuite, aux électeurs.

    C’est pourquoi il donne le sentiment, comme le Président de la République, de vivre sur une autre planète et de « ne pas comprendre les Français » même s’il prétend encore les « entendre », mais comme on entend la mer : un ressac lointain.

    Crise sociale, crise de légitimité, crise de régime

    Aujourd’hui la dépossession politique du peuple français est donc double : non seulement les élus ne le représentent qu’à la marge, mais au surplus l’essentiel de la politique conduite n’est plus vraiment déterminé en France ni pour la France.

    La crise des Gilets Jaunes fait apparaître au grand jour que la démocratie ne fonctionne plus dans notre pays. Et que par conséquent la légitimité du pouvoir est faible.

    A la crise sociale s’ajoute donc un crise de légitimité et à terme, une crise de régime

    Un constat lourd de conséquences pour l’avenir politique d’Emmanuel Macron.

    Michel Geoffroy 01/12/2018

    [1] 77% des personnes interrogées qualifient de «justifié» l’appel des «gilets jaunes» à bloquer Paris le 24 novembre 2018 (sondage odoxa, le Figaro , France Info des 21 et 22 novembre 2018) . Ce chiffre passe à  84 % la semaine suivante (sondage  publié le 28 novembre).

    [2] 78% des personnes interrogées réclament l’annulation des taxes sur le carburant  (Sondage Opinion Way pour LCI, RTL, Le Figaro du 27 novembre 2018)

    [3] En n’oubliant pas que 43% de ceux qui ont voté pour lui ont déclaré vouloiravant tout faire barrage à Marine Le Pen

    [4] « Je ne suis pas l’enfant naturel des temps calmes de la vie politique. Je suis le fruit d’une forme de brutalité de l’histoire. Une effraction parce que la France était malheureuse et inquiète. »   conférence de presse du 13 février 2018

    [5] Sondage Viavoice  La Croix, institut Marc Sangnier, la Revue critique des 13 et 14 septembre 2018

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : presidenciaperu via Flickr (cc)

    https://www.polemia.com/gilets-jaunes-crise-sociale-crise-legitimite-crise-regime/

  • Ils ont tout cassé

    rodin-le-penseur.jpgSortir de la crise... mais comment? Le Premier ministre reçoit aujourd’hui à la demande du président de la république les chefs ou représentants des principaux partis politiques, dont Marine Le Pen, après les manifestations de gilets jaunes qui ont de nouveau dégénéré samedi. Elles auraient rassemblé 119 500 personnes, selon le décompte toujours un peu surréaliste dans sa précision effectué par le ministère de l’Intérieur. Dimanche, à son retour de la réunion du G20 à Buenos Aires,  Emmanuel Macron s’est rendu sur les Champs-Elysées,  quelques heures après les émeutes qui ont saccagé aussi de nombreuses villes de province -la préfecture du Puy-en-Velay a notamment été ravagée par les flammes- mais aussi, de manière emblématique pour les médias étrangers, Paris. Ce sont principalement les artères proches de la plus belle avenue du monde, l’Arc de Triomphe, les VIIIe, XVIe et XVIIe qui ont le plus souffert et dans une moindre mesure les Ier, IIe, IVe et IXe arrondissements. Rien que dans la capitale, une centaine de voitures ont été incendiées, des dizaines de boutiques  ont été pillées; on  déplore 133 blessés (dont 23 dans les rangs des forces de l’ordre) et  378 personnes ont été  placées en garde à vue (630 dans toute la France).

    Accompagné par le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner et du secrétaire d’État Laurent Nuñez, Emmanuel Macron,  hué par une  partie des badauds réclamant sa démission , a tenu à se recueillir  sur la tombe du soldat inconnu.  La flamme en avait été éteinte par des individus qui l’ont piétiné, sales types qui ont aussi souillé l’Arc de Triomphe par des déprédations et des graffitis, malgré les efforts des gilets jaunes pour protéger ce monument des  profanateurs. Ce qui donne déjà une indication sur l’identité des casseurs. Les profils des manifestants/émeutiers arrêtés hier tout au long de la journée  seraient très divers d’après les informations qui ont filtré : des gilets jaunes trentenaires ou quadragénaires, souvent pères de famille, habitants de la France des oubliés au bout du rouleau et qui voulaient en découdre; des militants d’ultra gauche rompus à l’exercice, certainement les plus nombreux;  des jeunes de banlieues attirés par les potentiels pillages et paraît-il, quelques manifestants appartenant à la mouvance de l’ultra droite. Notons quand même que quels que soient les reproches que l’ont peut adresser à l‘extrême droite, ses activistes les plus énervés n’auraient jamais attaqué l’Arc de triomphe et n’ont pas pour habitude de s’en prendre aux boutiques pour faire leur course…

    Samedi, sur BFMTV,  Christophe Castaner a confessé que le gouvernement n’avait pas su expliquer aux Français ses réformes et ses actions, le dossier de la transition énergétique, bref avait « mal géré un certain nombre de séquences de communication. » Les petits Machiavel de l’exécutif ont aussi mal géré,  mal dosé leurs actions visant à priver les gilets jaunes du soutien populaire dont il bénéficie en associant cette mobilisation citoyenne  aux désordres, à l’anarchie, aux violences. Il est bien connu que l’extension du chaos profite en général au régime en place.  Les craintes d’un basculement révolutionnaire a pour effet de souder l’opinion autour d’un gouvernement, de relégitimer le pouvoir porteur de la violence légale pour rétablir l’ordre.

    Existe-t-il une stratégie de la tension pensée et voulue par la caste qui règne sur notre démocratie  confisquée comme nous  l’évoquions dernièrement? Invité de l’émission dimanche en politique sur France 3 hier midi, Marine s’est en tout cas  interrogée à l’instar des Français: « Y a-t-il une volonté politique de laisser les choses dégénérer ? Pourquoi les groupuscules d’extrême gauche ne sont pas dissous, pourquoi les laisse-t-on venir casser ? » Beaucoup de nos compatriotes estiment aussi qu’il y a bien eu une volonté délibérée du pouvoir politique, si ce n’est peut-être d’utiliser des agents provocateurs infiltrés,  du moins  de ne pas protéger l’Arc de Triomphe (qui l’avait été lors des manifs précédentes) contrairement aux boutiques de luxe sur les Champs-Elysées qui étaient, elles,  sécurisées. Ou doit-on en conclure  que 5000 CRS, gendarmes mobiles et policiers seraient dans l’incapacité de mettre hors d’état de nuire quelques centaines de casseurs? Ce qui ne serait pas rassurant quand on connait la situation qui règne dans les centaines de zones de non droit que les gouvernements successifs ont laissé s’étendre un peu partout sur notre territoire.

    Pour autant, la volonté sous-jacente de refiler le mistigri de la haine aux gilets jaunes ne fonctionne pas, dans une France tabassée par la violence économique, sociale, fiscale, qui compte huit millions de pauvres, six millions de chômeurs, et des millions de foyers qui basculent (ou craignent de basculer) dans la paupérisation, le déclassement. Selon le sondage Harris interactive pour RTL et M6, si 85 % des sondés désapprouvent le recours à la violence,  « les gilets jaunes sont (toujours) soutenus par 72% de Français après le rassemblement du samedi 1er décembre. Ce chiffre est similaire à celui mesuré juste avant le 17 novembre, première journée de mobilisation des gilets jaunes. Par ailleurs, près de 90% de Français estiment que le gouvernement n’a pas été à la hauteur des événements

    « E. Macron est dans la situation d’un gamin buté, qui refuse d’entendre ce que le peuple lui dit ! » notait la présidente du RN  hier qui réclamait une dissolution de l’Assemblée pour sortir de la crise.  Incapacité de se remettre en question que l’on constate aussi avec l’approbation  par le gouvernement français du  Pacte International sur les migrations, dit pacte de Marrakech. Celui-ci a été  refusé par l’Australie, l’Autriche, les pays baltes, la Belgique, la Bulgarie, la Croatie,  la Hongrie, les Etats-Unis,  Israël,  l’Italie, la Pologne, la Serbie   la République Tchèque, la Slovaquie, la Suisse... Un pacte    qui, malgré la double langage consistant à nous dire qu’il s’agit de réguler et d’encadrer les flux migratoires, établit  une volonté de poursuivre l’immigration de peuplement. Ce qu’un article des Echos  qui lui est consacré résume benoitement :  «Beaucoup de bruit pour rien, estiment les partisans du pacte, les pays africains en tête, ainsi que Paris ou Berlin, où le consensus des dirigeants est favorable à l’immigration pour compenser la dénatalité. »

    Là aussi la caste méprise les voeux du peuple français. Le JDD confirme dans sa dernière livraison que « selon une vaste étude sur l’immigration en France, réalisée par l‘Ifop en partenariat avec la Fondation Jean-Jaurès et l’American Jewish Committee », les Français ont le ras-le-bol de l’immigration planétaire qu’ils subissent. Quel scoop! Après des dizaines d’enquêtes allant toutes dans le même sens ces dernières décennies et qui n’ont jamais été prises en compte par les Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron,  ce sondage indique (confirme) que l’immigration est perçue négativement  quant à son impact sur nos finances, notre sécurité,  notre identité, le statut de  la femme, la  cohésion  et l’avenir de notre pays…

    Selon, cette nouvelle enquête détaille le JDD,« le  verdict  (est) sans appel» : «une majorité de Français (52%) estiment que l’on accueille trop d’étrangers, et un peu plus d’un quart (27%) qu’on en accueille “suffisamment”. Cela veut dire, par déduction, que 79% ne veulent pas accueillir davantage de ces personnes. Dans le même esprit, 64% de nos concitoyens adhèrent à l’idée selon laquelle notre pays compte déjà beaucoup d’étrangers et accueillir des immigrés supplémentaires n’est pas souhaitable. Ce refus s’explique largement (77%) par la crainte qu’une politique trop accueillante n’attire encore davantage d’étrangers (la fameuse théorie de l’appel d’air), que la main-d’œuvre immigrée ne contribue à “tirer les salaires vers le bas (71%), que la différence de valeurs ne provoque des problèmes de cohabitation (60%) (…). 84% des Français pensent qu’on ne peut pas parler de l’immigration sereinement (…) près des trois quarts considèrent que l’immigration coûte plus à la France qu’elle ne lui rapporte tandis que 7 sur 10 estiment que le pays n’a plus les moyens d’accueillir des immigrés. L’impact de l’immigration est perçu comme négatif sur les comptes publics par 64% des répondants (…) Le lien prétendu (sic)  entre l’insécurité et l’immigration, agité (sic)  par le Front National depuis les années 1980, fait l’objet d’une adhésion majoritaire…»

     Le fiscalisme confiscatoire a été le  point de départ, la mèche qui a allumé la  révolte, voire l’insurrection populaire des gilets jaunes. Ce qui conduit  experts et autres spécialistes à deviser doctement  sur les impôts, les taxes à baisser (ou non), les impôts pour les plus riches à rétablir (ou non). Or, cela fait des années que l’opposition nationale évoque non seulement les dégâts sécuritaires et identitaires générés par l’immigration massive, mais aussi son monstrueux coût financier dont nos compatriotes les plus modestes sont là aussi les premières victimes.

    Abstraction  faite de la grossière propagande de ceux qui, avec un  fanatisme sectaire assez inquiétant, tordent les chiffres pour nous prouver que l’immigration serait stable et serait  est une chance   pour la France, les travaux sérieux affirment l’inverse;  ce que même une démographe de gauche  comme Michèle Tribalat  admet  aujourd'hui.  Le site Polemia,  le relevait,  le  surcoût budgétaire dû à l’immigration est mis en lumière par de nombreux travaux: de 17 milliards dans une  étude de Jean-Paul Gourévitch (2012); de 42 milliards chez Pierre Milloz (1997) dont l’étude ancienne continue de faire référence par sa rigueur méthodologique, de 73 milliards chez Yves-Marie Laulan (2012), de 84 milliards chez André Posokhow. Jean-Yves Le Gallou a  évalué à 18 milliards (en 2014 )le seul coût d’entrée et d’accueil des 200.000 immigrés supplémentaires annuels (coût en infrastructure notamment)».« Ces écarts de chiffres peuvent légitimement surprendre mais ils s’expliquent de trois façons : d’abord, par l’omerta statistique qui rend l’accès aux données difficile et qui implique de poser des hypothèses; ensuite, par les définitions retenues pour les populations étudiées; enfin, par le périmètre des dépenses et des recettes analysé. »

    Alors oui, constate Bruno Gollnisch, ce sont les partis qui se succèdent au pouvoir depuis trente ans qui ont tout cassé,  abîmé la France, enlaidi nos communes et nos paysages,  détruit des pans entiers de notre économie, liquidé notre industrie, paupérisé nos services publics,  nos territoires, pressuré les contribuables,  répandu partout  l‘enfer multiculturaliste et communautariste, méprisé le vote des Français    par idéologie et/ou pour se plier aux injonctions de Bruxelles et du lobby immigrationiste. Ce sont les mêmes qui, pour reprendre la formulation de feu le  grand sociologue Jules Monnerot, se livrent à des « rites d’exécrations », à  des « malédictions collectives à la mode du xxe siècle réputé civilisé » à l’encontre des résistants, traitent les gilets jaunes de suppôts de la peste brune, les  nationaux d’extrémistes  en les accusant de répandre la haine!   Mais encore une fois que peuvent leurs mensonges, armature de ce système vacillant,   face au choc du réel? Ce qui doit tomber, il ne faut pas le retenir mais le pousser. Avec tous les hommes et les femmes de bonne volonté, nous sommes prêts à assurer l’alternative. Pour le peuple et avec lui.

    https://gollnisch.com/2018/12/03/ils-ont-tout-casse/

  • En Allemagne, les Gilets Jaunes manifestent contre le pacte mondial des migrations de l’ONU

    En Allemagne, le mouvement des Gilets Jaunes est apparu dans différentes villes. Mais ici, les revendications sont différentes. S’il est aussi question du niveau de vie, les Gilets Jaunes allemands mettent l’accent sur le coût de l’immigration. Ils militent contre le pacte mondial pour les migrations de l’ONU. Ils dénoncent aussi la dictature de l’Union Européenne. Et ils veulent la démission d’Angela Merkel.

    Avec de tels objectifs, rien d’étonnant à voir le mouvement Pegida prendre le gilet jaune.

    Et l’AfD n’est pas en reste. L’une des responsables régionales du parti a publié sur sa page Facebook ce visuel avec pour message : “Il faut bien le reconnaître : en matière de mode, les Français ont bon goût ! Je porte le gilet jaune. Et vous ?”

    Les images des manifestations allemandes de ce 1er décembre ne montrent pourtant qu’une minorité de manifestants arborant le gilet jaune.

    Ci-dessous, le rassemblement à Berlin.