Richard Haddad reçoit l’essayiste britannique Bat Ye’or pour évoquer le califat et le statut des minorités religieuses (les dhimmis) dans le monde arabo-musulman.
https://www.tvlibertes.com/geopoles-n21-la-dhimmitude-en-question-avec-bat-yeor
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Richard Haddad reçoit l’essayiste britannique Bat Ye’or pour évoquer le califat et le statut des minorités religieuses (les dhimmis) dans le monde arabo-musulman.
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Le billet de Patrick Parment
Il serait tentant de faire un parallèle entre Mai 1968 et les manifestations des Gilets jaunes. En mai 68, c’est la classe ouvrière – qui existait encore - et la petite bourgeoisie qui ont exigé de toucher les dividendes de la reconstruction du pays entreprise depuis 1945. Car, si la IVe République a connu une forte instabilité gouvernementale, elle a su remplir les caisses de l’Etat. La France de 1958 était riche. Et l’une des conditions qui ont fait que De Gaulle a pris le pouvoir, c’était bien parce que les caisses étaient pleines et qu’il allait pouvoir mener une politique d’indépendance nationale en nous dotant, entre autres, de l’arme nucléaire.
En revanche, l’échec du gaullisme est total en matière culturelle, car il a laissé aux mains d’une clique socialo-marxisante les clés d’une éducation nationale et du débat intellectuel qu’elle ne tardera pas à pourrir. La culture n‘entrait pas dans les préoccupations du gaullisme qui avait vendu son âme à Londres au camarade Staline et qui a toujours marché, main dans la main, avec le parti communiste.
Toute différente est la révolte des gilets jaunes. C’est une révolte contre le système, celui du capitalisme financier qui est en train d’appauvrir toute la classe moyenne, la classe ouvrière ayant disparu. C’est aussi la révolte d’un peuple qui est ignoré de ses dirigeants et d’une démocratie qui ne fonctionne plus, où ses corps intermédiaires que sont, entre autres, ses représentants dans les assemblées cotisent aux abonnés absents. C’est une révolte populaire qui gagne l’Europe entière et notamment Bruxelles aux ordres de ce capitalisme financier et d’un imperium américain qui est en train de sortir de ses gongs avec Donald Trump.
En l’état actuel des choses, et à l’heure où nous écrivons ces lignes, il semble bien qu’Emmanuel Macron n’ait rien compris aux événements qui se déroulent sous ses yeux. Et la détermination des gilets jaunes est totale dans la mesure où l’immense majorité des Français – pas seulement ceux qui manifestent – connaît des conditions de vie de plus en plus difficiles suite à la multiplication de taxes qui pénalisent leur vie quotidienne. Nul ne sait où l’on va, mais on y va.
Bizarrement, cette semaine, dans Le Monde et Closer paraissent des articles sur l’entreprise de restauration des 365 pièces du palais présidentiel, menée par Mme Macron et, « pour rien au monde, Emmanuel Macron ne raterait l’accrochage d’un nouveau tableau dans sa demeure » (sic). Le journaliste du Monde explique qu’ont commencé les travaux dans la salle des fêtes de l’Élysée, mais depuis son arrivée, l’épouse de M. Macron s’est « attelée » à la tâche et dans l’ameublement comme dans la décoration (tableaux, tapis, objets…), bien des choses ont déjà été changées : dans le bureau, par exemple, « une pièce de béton signée Francesco Passaniti, commandée par Renaud Donnedieu de Vabres »… Alors, même si ces articles (surtout dans le très sérieux Monde) sont justifiés par l’actualité, sont-ils vraiment opportuns lorsque les gilets jaunes sont partout et que le Président est attaqué de toutes parts, sa majorité même branlant dans le manche ? Faut-il y voir perfidie, pour donner du grain à moudre à ses détracteurs ? Il suffit de lire les commentaires pour penser que le calcul est bon, si calcul il y a.
Pourtant, en soi, pas grand-chose à redire : il est fort probable que les ajouts et échanges se font à partir des réserves de l’État, sans coûter beaucoup plus que l’installation (enlever la moquette, redonner son lustre au parquet « en point de Hongrie » et installer les tapis). Et, dans tous les cas, des entreprises françaises sont sollicitées et, donc, du travail est fourni à nos concitoyens : c’est un argument que j’ai déjà lu sous la plume de macroniens convaincus et il n’est pas faux.
Où est, alors, le problème ? Le Président aurait-il oublié les travaux de son maître Paul Ricœur sur le symbole et la symbolique ? Ce que décryptent les gens derrière le sens premier, littéral, « l’épouse du Président s’attelle à dépoussiérer le palais de l’Élysée » et « bras croisés sur son costume bleu nuit, Emmanuel Macron scrute les moulures dorées du plafond, son chien Nemo à ses pieds. Cinq jours après la première journée d’action des gilets jaunes »…, c’est que ce couple s’occupe d’abord de son confort, de ses plaisirs, de sa satisfaction, de son image. Et ils repensent à la piscine de Brégançon, aux courses à Jet Ski® dans des coins interdits aux véhicules à moteur (Valeurs actuelles du 29/8/18), aux innombrables déplacements, aux paroles lourdes de mépris d’Emmanuel Macron pour les petits, les sans-grade. Alors ils pensent pouvoir conclure à l’indifférence radicale, sans appel, de ce jeune Président, chouchouté par banquiers et médias, enivré de ses succès, drogué aux vapeurs d’encens, indifférent au sort de ses compatriotes pas logés dans les bonnes cases. Ils ne sont pas ravis de savoir qu’« Emmanuel adore le béton » et qu’il faut « que la lumière entre », qu’ils sont tous deux « amoureux du noir ». À vrai dire, ils avaient cru s’en apercevoir…
Commentaire d’un lecteur :
En tant que Français amoureux de son pays, comme chacun d’entre nous, et en particulier en tant qu’officier, je suis outré (et le mot est faible) de constater que notre ministre de l’intérieur a bien davantage privilégié la protection des lieux de commerce, que du lieu de mémoire de la gloire et du sacrifice de nos aïeux, que constitue l’Arc de triomphe !
Privilégier exclusivement la préservation des vitrines de verre des lieux de consommation à celle des piliers de pierre des lieux de mémoire et d’histoire est emblématique de l’aveuglement consumériste, doublé d’ignorance culturelle et historique, de nos gouvernants que l’on ne peut plus qualifier d'”élites”. Ceci est illustratif d’une société “de marché”, qui a perdu le sens profond du symbole et qui vacille.
Vandalisé par une convergence d’anarchistes de gauche et de voyous de banlieue aux accents méprisants ! Notre honneur et celui des forces de sécurité, aurait été de défendre sans esprit de recul ce symbole, ce monument. Pour notre part, nous n’avons pas l’habitude dans les armées d’abandonner à l’adversaire, ni nos drapeaux, ni nos emblèmes. Nous préférons donner notre vie plutôt que céder !
Je le dis avec beaucoup d’amertume : ce ministre ne mérite ni notre respect, ni notre fidélité… Les “séditieux” qu’il évoque, comme pour masquer son incompétence et pour discréditer les Français indignés, ne sont pas ceux que l’on croit…
Cela, ajouté au récent et inédit “débaptême” d’une promotion de Saint Cyr, pèse lourdement dans les esprits de bon nombre d’officiers et finit de discréditer à leurs yeux un pouvoir qui ne comprend plus ce qu’est la politique au sens noble : le service, exigeant, du bien commun et non celui, délétère, des intérêts partisans et dévoyés.
Le 2 décembre 1805 est désormais bien loin…
Le 2 décembre 2018 est un dimanche sans gloire et sans honneur…
Une fois de plus, comme samedi de la semaine dernière, le sinistre ministricule Castaner a piteusement essayé hier de mettre sur le dos de "l'ultra droite" les scènes de violences qui ont émaillé les manifestations de Gilets jaunes. Il s'agit là d'une véritable imposture.
La tarte à la crème du "complot d'extrême droite", maintes fois servie par les cénacles de paranos incapables qui depuis des décennies servent de "gouvernements" à la France et relayée par la presse aux ordres, ne fait plus son effet escompté. Castaner a beau essayer de la remettre sur la table, plus personne n'est dupe.
Le 24 novembre, sur les 140 interpelés, n'en déplaise au pouvoir chancelant, aucun n'était fiché "extrême droite". Samedi 1er décembre, ceux qui ont saccagé en toute impunité et devant les caméras de télévision l'Arc de Triomphe ou brûlé des voitures dans Paris n'étaient pas des nationalistes. C'était, d'une part, les supplétifs d'ultra gauche du ministère de l'Intérieur envoyés par Castaner et sa clique pour discréditer le soulèvement populaire et, d'autre part, les bandes ethniques venues en découdre et, éventuellement, "faire leurs provisions" à moindre frais. Assez de mensonges, le jour approche où ces tristes sires devront enfin rendre des comptes.
L'extrême gauche mélanchoniste et son excroissance intitulée "antifa" ne sont que les petits domestiques serviles du Parti de la Finance mondialisée incarné par Macron, Castaner et consort... Ils sont là pour exécuter les basses œuvres que leur commandent leurs maîtres. Rien de tel qu'un gauchiste internationaliste pour servir les intérêts d'un financier mondialiste. Cette mascarade a assez durée...
Seul le gouvernement porte la responsabilité des événements :
• En conduisant le peuple français à la précarité en multipliant les taxes et les vexations, il a suscité la juste et saine colère des Gilets jaunes. Et lorsque l'on tabasse son peuple, il ne faut pas s'étonner que celui-ci réagisse parfois de manière violente. Cela, Macron ne l'a visiblement pas appris à l'école (fut-elle de la république)...
• En ayant laissé se développer une immigration incontrôlée engendrant dans les banlieues des bandes de racailles semi-sauvages qui font régner la terreur et qui sont complètement dépourvues de toute éducation, il ne faut pas s'étonner que celles-ci viennent saccager les villes et piller les magasins...
• En envoyant ses sbires gauchistes provoquer des débordements, le pouvoir joue aux apprentis sorciers... Avec de telles sottises, il ne faut pas s'étonner si l'on se retrouve dans une situation qualifiée "d'insurrectionnelle".
Et les nationalistes dans tout cela ?
Conscients de leur rôle d'aiguilleurs du peuple, les nationalistes étaient bien-sûr présents hier, à Paris comme dans plusieurs villes de province, pour expliquer au Gilets jaunes que, au-delà de leur légitime révolte, c'est une véritable révolution qu'il faut préparer. Une révolution nationale, sociale, populaire et identitaire... Au-delà du combat contre le fiscalisme, il faut informer les Français que le gouvernement veut nous imposer le grand remplacement. D'un côté on étrangle les Français, de l'autre on laisse la France recevoir des populations venues de partout. Dernier exemple : le gouvernement s'apprête, en toute discrétion (à croire que les émeutes tombent à pic pour faire passer la pilule), à ratifier, les 10 et 11 décembre prochains à Marrakech) le pacte de l'ONU sur les migrants qui légitimera une immigration encore plus massive vers l'Europe.
Synthèse nationale a publié un tract cliquez là qui a été abondamment distribué dans les cortèges (et qui le sera à nouveau dans les prochains) pour expliquer aux manifestants le soutien que les nationalistes apportent à leur action. L'accueil enthousiaste que nous ont réservés les Gilets jaunes montre que ceux-ci ont pris conscience du véritable combat qu'il faut mener. Nous n'en sommes plus au stade des négociations ou des compromis. Le Système est au bout du rouleau. Il n'y a plus rien à attendre. Il faut une véritable rupture avec les dogmes qui sont ceux des politicards, de gauche comme "de droite", qui se partagent depuis trop longtemps le pouvoir. Il faut que notre pays retrouve son indépendance vis à vis des conglomérats multinationaux, il faut une politique au service de la France et des Français d'abord.
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
Le tract distribué ce samedi dans les manifs cliquez ici
Au fur et à mesure que la crise qui a éclaté avec le mouvement des gilets jaunes s’aggrave, les hommes politiques de tous bords – eux-mêmes dépassés – tentent de proposer une issue institutionnelle à une crise devenue politique.
Après un nouveau samedi marqué à la fois par une recrudescence des violences parisiennes, que Christophe Castaner ne sait pas maîtriser, et une mobilisation toujours forte en province, plusieurs responsables ont fait leurs propositions. Laurent Wauquiez a lancé l’idée d’un référendum sur la transition écologique ; Jean-Luc Mélenchon veut « un vote démocratique pour sortir de la crise » ; Marine Le Pen avait déjà plaidé pour la dissolution. Pour les manifestants, c’est « Macron démission » qui fait le plus recette.
Tout ce petit monde s’emballe un petit peu et il est quasiment certain qu’Emmanuel Macron n’aura recours à aucune de ces solutions-là. Tout comme François Hollande, il est tenu par les institutions de la Ve République. Même si elles l’ont laissé, au bout de cinq ans, entièrement lessivé, à 5 %, elles l’ont tenu. Voilà au moins quelque chose de solide et de bien pensé en France : sa Constitution. Merci, grand Charles ! Quant à Emmanuel Macron, il a été élu par 20 millions de Français, quoi qu’on puisse ergoter sur les blancs, les nuls, l’affaire Fillon et l’épouvantail Marine Le Pen. Il a une véritable légitimité démocratique. Idem pour sa majorité parlementaire, quoi qu’on puisse dire, là encore, des conditions de l’élection (une abstention historique de plus de 50 %). On ne voit pas pourquoi le Président renoncerait à ces deux éléments clefs de sa légitimité. Et de stabilité pour le pays. En outre, un référendum est bien trop risqué.
En revanche, les observateurs ont oublié le levier politique le plus classique de la Ve République qui permet à un Président confronté à une crise sociale et politique de reprendre la main : le changement de Premier ministre. Tout le monde reconnaît qu’Édouard Philippe a été à la fois trop terne et trop ferme, voire fermé. C’était peut-être sa feuille de route. Mais voilà, sous la VeRépublique, le Premier ministre est là pour protéger le Président, encaisser les coups, même quand le Président a la plus grande part de responsabilité. Édouard Philippe va devoir jouer son rôle de fusible.
Certains remarquaient que les courbes de popularité d’Emmanuel Macron et de François Hollande étaient identiques. Pour tenter de se relancer, François Hollande avait dû renvoyer M. Ayrault, moins de deux ans après sa nomination. C’est un sort identique qui attend Édouard Philippe.
Mais, alors, qui pour remplacer Édouard Philippe dans le monde d’Emmanuel Macron ?
Il commettrait une lourde erreur en promouvant l’un de ses lieutenants discrédités par leur attitude durant cette crise : Castaner, Griveaux ou Darmanin. Il ferait encore fausse route en appelant l’un de ces Macron boys tellement aux antipodes de la France des gilets jaunes comme MM. Denormandie ou Guerini. Mais alors, qui ?
Un homme politique centriste, sage, provincial, qui s’est toujours rêvé en grand réconciliateur des France fracturées. Vous avez tous reconnu son panache grisonnant. Tiens, ne vient-il pas d’adresser ce conseil limpide au Président de ne pas « gouverner contre le peuple » ?
Et, comme par hasard, Le Monde publie, samedi, un article au titre et au contenu à peine subliminaux : « Philippe et Bayrou, la mésentente cordiale. » Sous-titre : « Entre le Premier ministre et le maire de Pau, piliers du dispositif macronien, les relations se sont envenimées. » Dans la panique, heureusement que Le Monde est encore là pour écrire le storytelling du quinquennat : Bayrou, le recours.
Le départ d’Édouard Philippe n’est plus, maintenant, qu’une question de temps : avant ou après Noël ?
http://www.bvoltaire.fr/dissolution-demission-referendum-non-voici-ce-que-va-faire-macron/
La révolte des gilets jaunes est parfaitement révélatrice du fossé profond qui existe actuellement entre les élites politiques et médiatiques parisiennes et le peuple de France. Ce mouvement spontané et populaire est loin de constituer une saute d’humeur ponctuel et le gouvernement a tort de le traiter par le mépris.
En réalité, cette révolte est l’expression, par la population, d’une goutte d’eau qui a fait déborder le vase, face à une attitude désinvolte des hommes qui ont acquis le pouvoir, souvent par des manœuvres politiques ou par des manipulations des règles électorales. Si bien que, depuis des années, de très nombreux citoyens ont ouvert les yeux sur le déficit démocratique grandissant existant dans notre pays.
Le constat est désormais clair : Les élus au pouvoir ne sont plus les représentants du peuple !
Cette dure réalité a déjà pu être constatée par des citoyens dans un nombre important de combats depuis quelques années, et le mouvement spontané des gilets jaunes n’est, en fait, que le révélateur de ce déficit démocratique qui s’est installé dans notre pays depuis trop longtemps, tant à l’échelle locale dans les municipalités qu’au niveau national.
C’est pourquoi ce mouvement est profond, et le gouvernement a tort d’espérer son essoufflement.
Ce déni de démocratie a été parfaitement exprimé lors des Manifs pour tous qui ont montré que des millions de personnes ne souhaitaient pas de changement de civilisation par une marchandisation et une manipulation de l’humain. Il est également relevé dans le cadre des combats contre la multiplication des implantations d’éoliennes en France, imposée par des gens des villes où elles sont inexistantes au détriment des ruraux qui en subissent les conséquences et sont les victimes d’une corruption généralisée des élus. Il a également pu être constaté lors de la mise en œuvre des mesures fiscales confiscatoires des familles privées de leurs allocations familiales et spoliées fiscalement avec la baisse du quotient familial.
Compteurs Linky imposés, radars multipliés, contrôles techniques renforcés, essence augmentée, paysage dénaturé : à tous les niveaux, les citoyens français en ont assez et l’expriment avec force et détermination.
Cette colère, aujourd’hui, doit être démultipliée, les bourgeois doivent rejoindre les gens du peuple, les citadins doivent s’allier aux campagnards, les anti-éoliens, les manifestants de la Manif pour tous, les anti-Linky, les familles nombreuses : tout le monde doit s’unir dans un mouvement de résistance face à cette oligarchie mondialiste qui, sous prétexte de transition écologique, veut nous maintenir en esclavage en détruisant notre civilisation et notre environnement.
C’est pourquoi nous tous qui combattons dans ces différents mouvements et avons depuis des années eu conscience de ces trop nombreux dénis de démocratie, nous devons rapidement nous joindre aux gilets jaunes pour que, par la cristallisation de nos colères, notre force soit démultipliée et que nous, le peuple, retrouvions enfin notre souveraineté perdue.
Nombreux sont les Gilets Jaunes qui, au pied du mur, ne bouclant plus leur fin de mois, n’ont plus rien à perdre. La morgue des énarques qui nous gouvernent les poussent à se mobiliser. Ce site a tenté de recenser les nombreuses manifestations de province :
• Alpes-Maritimes : opération péage gratuit à Antibes et des rendez-vous prévus également à Nice, Cagnes-sur-Mer, etc.
• Alsace : des rassemblements ont débuté dès 7h dans le Bas-Rhin. A Strasbourg, des « Gilets Jaunes » se retrouvent devant la Cour européenne des droits de l’homme.
• Ardennes : à Charleville-Mézières, une partie des manifestants a quitté la préfecture et organise désormais un barrage filtrant au pont des Deux-Villes, l’un des principaux carrefours de la ville
• Aveyron : le viaduc de Millau est fermé
• Béarn : au moins cinq stations Total bloquées à Pau
• Berry : des « Gilets Jaunes » ont rejoint une marche de défense de la maternité du Blanc dans l’Indre
• Bouches-du-Rhône : les « Gilets Jaunes » se rassemblent sur le vieux port de Marseille, bloquent le rond-point de Saint-Menet, Pertuis et Meyrargues : les manifestants tiennent le péage ouvert, …
• Bretagne : diverses actions sont prévues dans les trois départements bretons
• Charente et Charente-Maritime : plusieurs manifestations des « Gilets Jaunes » annoncées
• Corrèze et Haute-Vienne : de nouveaux barrages filtrants sont en cours
• Creuse : plusieurs barrages filtrants à Guéret
• Drôme-Ardèche : plusieurs actions sont menées sur l’ensemble de la région
• Franche-Comté : une dizaine de rassemblements sont prévus pour ce samedi
• Gard : barrages filtrants et marche prévus ce samedi notamment à Nîmes
• Gironde : opérations « péage gratuit », barrages filtrants et manifestation à Bordeaux
• Hérault : des rassemblements aux sorties de l’autoroute A9 à Lunel, Montpellier, Sète, Agde et Béziers
• Indre-et-Loire : les « Gilets Jaunes » ont commencé à se rassembler dans plusieurs villes du département
• Loiret : plusieurs actions des « Gilets Jaunes » en cours
• Mayenne : les « Gilets Jaunes » préparent notamment une opération escargot à Laval
• Meurthe-et-Moselle : plusieurs rassemblements en cours
• Normandie : plusieurs blocages en cours en Seine-Maritime et dans l’Eure. A Caen, les « Gilets Jaunes » chantent la Marseillaise sur la place du Théâtre
• Pays Basque : les poids-lourds sont bloqués au péage de la Négresse sur l’A63 à Biarritz
• Picardie : une dizaine de rassemblements des « Gilets Jaunes » sont signalés
• Poitou : des « Gilets Jaunes » ont passé la nuit autour d’un feu de camp sur le rond-point d’Auchan sud à Poitiers
• Var : les « Gilets Jaunes » sont partout !
– La Seyne sur Mer, rond-point de Brégaillon
– Bandol, péage de A50 dans les 2 sens
– Bandol, échangeur d’entrée dans Bandol
– Brignoles, rond-point avant l’autoroute A8
– Fréjus, rondpoint du Gargalon
– Le Muy, rond-point d’entrée sur l’autoroute A8
– Puget sur Argens, sur l’autoroute A8 vers Nice au PK 131
– Puget Ville, péage de l’autoroute A57 en direction de Toulon
– Saint Maximin, rond-point avant l’autoroute A8
• Yonne : les « Gilets Jaunes » sont sur le pont à Sens et à Auxerre
Deux tracteurs avec remorques et une vingtaine de manifestants se sont présentés devant la permanence du député LREM Emmanuelle Fontaine Domeizel à Manosque. Devant celle-ci, ils ont déversé des tonnes de terre alliée à du purin et des légumes.
Au Puy-en-Velay, la préfecture était en état de siège. Plusieurs dizaines de manifestants ont forcé le portail d’honneur de la préfecture. Une centaine de personne se sont ensuite introduites dans la cour du bâtiment et y ont empilé des pneus. Les forces de l’ordre sont intervenues pour évacuer les manifestants et pendant près d’une heure, une trentaine de personnes se sont opposées aux policiers et aux gendarme. Le préfet a trouvé refuge dans ses bureaux. “Si le préfet était venu discuter, on n’en serait pas là”, a témoigné une manifestante. Aux alentours de 16h, des manifestants étaient toujours présents et certains d’entre eux ont allumé un feu devant la préfecture.
D’abord ciblé sur les réseaux sociaux, Christophe Lejeune, député LREM de Haute-Saône, a été pris à partie jusqu’à la porte de son domicile.
“Ils étaient une vingtaine à venir sonner et tambouriner pour que je leur ouvre. Eu égard au nombre, aux propos ‘Macron démission’, ‘députés dehors’, j’ai bien sûr immédiatement appelé la gendarmerie et monsieur le préfet”.
Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale dénonce
“Des appels au blocage de députés et de leurs familles, la publication d’adresses personnelles devenant ainsi des cibles d’action sont intolérables”
https://www.lesalonbeige.fr/mobilisation-massive-des-gilets-jaunes-en-province/