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anti-national - Page 538

  • "Violences" à Paris, un seul responsable : le gouvernement et sa politique au service du mondialisme

  • MOBILISATION DES GILETS JAUNES AUX CHAMPS-ÉLYSÉES / LA RÉPONSE CONSTERNANTE DU GOUVERNEMENT

  • Une lettre de Jean-Claude Michéa à propos du mouvement des Gilets jaunes 

    Jean-Claude Michéa

    Une lettre à propos du mouvement des Gilets jaunes

    Le 21 novembre 2018

    Chers Amis,

    Juste ces quelques mots très brefs et donc très lapidaires – car ici, on est un peu débordés par la préparation de l’hiver (bois à couper, plantes et arbres à pailler  etc.). Je suis évidemment d’accord avec l’ensemble de vos remarques, ainsi qu’avec la plupart des thèses de Lieux communs (seule la dernière phrase me paraît un peu faible en raison de son « occidentalisme » : il existe aussi, bien entendu, une véritable culture de l’émancipation populaire en Asie, en Afrique ou en Amérique latine !).

    Le mouvement des « gilets jaunes » (bel exemple, au passage, de cette inventivité populaire que j’annonçais dans Les Mystères de la gauche) est, d’une certaine manière, l’exact contraire de « Nuit Debout ». Ce dernier mouvement, en simplifiant, était en effet d’abord une tentative – d’ailleurs encouragée par une grande partie de la presse bourgeoise – des « 10 % » (autrement dit, ceux qui sont préposés – ou se préparent à l’être – à l’encadrement technique, politique et « culturel » du capitalisme moderne), pour désamorcer la critique radicale du Système, en dirigeant toute l’attention politique sur le seul pouvoir (certes décisif) de Wall Street et des fameux « 1 % ». Une révolte, par conséquent, de ces urbains hypermobiles et surdiplômés (même si une fraction minoritaire de ces nouvelles classes moyennes commence à connaître, ici ou là, une certaine « précarisation ») et qui constituent, depuis l’ère Mitterrand, le principal vivier dans lequel se recrutent les cadres de la gauche et de l’extrême gauche libérales (et, notamment, de ses secteurs les plus ouvertement contre-révolutionnaires et antipopulaires : Regards, Politis, NP“A”, Université Paris VIII etc.). Ici, au contraire, ce sont bien ceux d’en bas (tels que les analysait Christophe Guilluy – d’ailleurs curieusement absent, jusqu’ici, de tous les talk-shows télévisés, au profit, entre autres comiques, du réformiste sous-keynésien Besancenot), qui se révoltent, avec déjà suffisamment de conscience révolutionnaire pour refuser d’avoir encore à choisir entre exploiteurs de gauche et exploiteurs de droite (c’est d’ailleurs ainsi que Podemos avait commencé en 2011, avant que les Clémentine Autain et les Benoît Hamon du cru ne réussissent à enterrer ce mouvement prometteur en le coupant progressivement de ses bases populaires).

    Quant à l’argument des « écologistes » de cour – ceux qui préparent cette « transition énergétique » qui consiste avant tout, comme Guillaume Pitron l’a bien montré dans La Guerre des métaux rares, à délocaliser la pollution des pays occidentaux dans les pays du Sud, selon lequel ce mouvement spontané ne serait porté que par « une idéologie de la bagnole » et par « des gars qui fument des clopes et roulent en diesel », il est aussi absurde qu’immonde : il est clair, en effet, que la plupart des Gilets jaunes n’éprouvent aucun plaisir à devoir prendre leur voiture pour aller travailler chaque jour à 50 km de chez eux, à aller faire leurs courses au seul centre commercial existant dans leur région et généralement situé en pleine nature à 20 km, ou encore à se rendre chez le seul médecin qui n’a pas encore pris sa retraite et dont le cabinet se trouve à 10 km de leur lieu d’habitation. (J’emprunte tous ces exemples à mon expérience landaise ! J’ai même un voisin, qui vit avec 600 € par mois et qui doit calculer le jour du mois où il peut encore aller faire ses courses à Mont-de-Marsan, sans tomber en panne, en fonction de la quantité de diesel – cette essence des pauvres – qu’il a encore les moyens de s’acheter !) Gageons qu’ils sont au contraire les premiers à avoir compris que le vrai problème, c’était justement que la mise en œuvre systématique, depuis maintenant 40 ans, du programme libéral par les successifs gouvernements de gauche et de droite, a progressivement transformé leur village ou leur quartier en désert médical, dépourvu du moindre commerce de première nécessité, et où la première entreprise encore capable de leur offrir un vague emploi mal rémunéré se trouve désormais à des dizaines de kilomètres (s’il existe des « plans banlieues » – et c’est tant mieux – il n’y a évidemment jamais eu rien de tel pour ces villages et ces communes – où vit pourtant la majorité de la population française – officiellement promis à l’extinction par le « sens de l’histoire » et la « construction européenne » !).

    Ce n’est donc évidemment pas la voiture en tant que telle – comme « signe » de leur prétendue intégration dans le monde de la consommation (ce ne sont pas des Lyonnais ou des Parisiens !) – que les Gilets jaunes défendent aujourd’hui. C’est simplement que leur voiture diesel achetée d’occasion (et que la Commission européenne essaye déjà de leur enlever en inventant sans cesse de nouvelles normes de « contrôle technique ») représente leur ultime possibilité de survivre, c’est-à-dire d’avoir encore un toit, un emploi et de quoi se nourrir, eux et leur famille, dans le système capitaliste tel qu’il est devenu, et tel qu’il profite de plus en plus aux gagnants de la mondialisation. Et dire que c’est d’abord cette gauche kérosène – celle qui navigue d’aéroport en aéroport pour porter dans les universités du monde entier (et dans tous les « Festival de Cannes ») la bonne parole « écologique » et « associative » qui ose leur faire la leçon sur ce point ! Décidément, ceux qui ne connaissent rien d’autre que leurs pauvres palais métropolitains n’auront jamais le centième de la décence qu’on peut encore rencontrer dans les chaumières (et là encore, c’est mon expérience landaise qui parle !).

    La seule question que je me pose est donc de savoir jusqu’où un tel mouvement révolutionnaire (mouvement qui n’est pas sans rapport, dans sa naissance, son programme rassembleur et son mode de développement, avec la grande révolte du Midi de 1907) peut aller dans les tristes conditions politiques qui sont les nôtres. Car n’oublions pas qu’il a devant lui un gouvernement thatchérien de gauche (le principal conseiller de Macron est d’ailleurs Mathieu Laine – un homme d’affaires de la City de Londres et qui est, en France, le préfacier des œuvres de la sorcière Maggie), c’est-à-dire un gouvernement cynique et impavide, qui est clairement prêt – c’est sa grande différence avec tous ses prédécesseurs – à aller jusqu’aux pires extrémités pinochetistes (comme Maggie avec les mineurs gallois ou les grévistes de la faim irlandais) pour imposer sa « société de croissance » et ce pouvoir antidémocratique des juges, aujourd’hui triomphant, qui en est le corollaire obligé. Et, bien sûr, sans avoir quoi que ce soit à craindre, sur ce plan, du servile personnel médiatique français. Faut-il rappeler, en effet, qu’on compte déjà 3 morts, des centaines de blessés, dont certains dans un état très critique. Or, si ma mémoire est bonne, c’est bien à Mai 68 qu’il faut remonter pour retrouver un bilan humain comparable lors de manifestations populaires, du moins sur le sol métropolitain. Et pour autant, l’écho médiatique donné à ce fait effarant est-il, du moins pour l’instant, à la hauteur d’un tel drame ? Et qu’auraient d’ailleurs dit les chiens de garde de France Info si ce bilan (provisoire) avait été l’œuvre, par exemple, d’un Vladimir Poutine ou d’un Donald Trump ?

    Enfin, last but not the least, on ne doit surtout pas oublier que si le mouvement des Gilets jaunes gagnait encore de l’ampleur (ou s’il conservait, comme c’est toujours le cas, le soutien de la grande majorité de la population), l’État benallo-macronien n’hésitera pas un seul instant à envoyer partout son Black Bloc et ses « antifas » (telle la fameuse « brigade rouge » de la grande époque) pour le discréditer par tous les moyens, où l’orienter vers des impasses politiques suicidaires (on a déjà vu, par exemple, comment l’État macronien avait procédé pour couper en très peu de temps l’expérience zadiste de Notre-Dame-des-Landes de ses soutiens populaires originels). Mais même si ce courageux mouvement se voyait provisoirement brisé par le PMA – le Parti des médias et de l’argent (PMA pour tous, telle est, en somme, la devise de nos M. Thiers d’aujourd’hui !) ; cela voudra dire, au pire, qu’il n’est qu’une répétition générale et le début d’un long combat à venir. Car la colère de ceux d’en bas (soutenus, je dois à nouveau le marteler, par 75 % de la population – et donc logiquement stigmatisé, à ce titre, par 95 % des chiens de garde médiatiques) ne retombera plus, tout simplement parce que ceux d’en bas n’en peuvent plus et ne veulent plus. Le peuple est donc définitivement en marche ! Et à moins d’en élire un autre (selon le vœu d’Éric Fassin, cet agent d’influence particulièrement actif de la trop célèbre French American Fondation), il n’est pas près de rentrer dans le rang. Que les Versaillais de gauche et de droite (pour reprendre la formule des proscrits de la Commune réfugiés à Londres) se le tiennent pour dit !

    Très amicalement,
    JC

    Source : Les Amis de Bartleby, Jean-Claude Michéa, 21-11-2018

    https://www.les-crises.fr/une-lettre-de-jean-claude-michea-a-propos-du-mouvement-des-gilets-jaunes%e2%80%89/

  • Les quartiers flambent, mais la police est envoyée contre les Gilets jaunes

    Les quartiers flambent, mais la police est envoyée contre les Gilets jaunes
  • Vers un acte 3 de la mobilisation des Gilets jaunes ? Un nouvel appel émerge sur Facebook

    Vers un acte 3 de la mobilisation des Gilets jaunes ? Un nouvel appel émerge sur Facebook
    © XAVIER LEOTY Source: AFP
    Des Gilets jaunes manifestent le 24 novembre à Rochefort en Charente maritime (image d'illustration).

    Alors que la mobilisation nationale des Gilets jaunes s'achève ce 24 novembre, un appel à l'organisation d'une autre manifestation le 1er décembre est apparu sur Facebook. Son but : pousser le chef de l'Etat à démissionner.

    «Acte 3 Macron démissionne !» : un événement Facebook appelant à la tenue d'une nouvelle manifestation parisienne sur l'avenue des Champs-Elysées a été créé ce 24 novembre. Organisé par un groupe nommé Les Gilets jaunes, l'événement intéresse plus de 38 000 personnes. Près de 7 000 personnes affirmaient par ailleurs vouloir y participer, peu avant 22h, ce 24 novembre. 

    Vers un acte 3 de la mobilisation des Gilets jaunes ? Un nouvel appel émerge sur Facebook
    © Facebook
    Capture d'écran d'un groupe Facebook appelant à une nouvelle manifestation le 1er décembre sur l'avenue des Champs-Elysées.

    «La lutte a commencé, elle ne s’arrêtera pas sans contreparties importantes redonnant la dignité aux citoyens», ont averti les organisateurs dans une publication s’apparentant à un communiqué. 

    La mobilisation du 24 novembre avait également découlé d’un appel sur Facebook lancé quelques jours après la première initiative des Gilets jaunes du 17 novembre. Le 19 novembre, 24 000 «gilets jaunes» se disaient partants et 169 000 personnes se déclaraient alors intéressées pour converger vers Paris.

    Si le mot d'ordre peut paraître radical : «Rencontre entre gilets jaunes pour assister à la démission de MACRON !!!», l'événement Facebook semble être l'occasion d'organiser une troisième mobilisation de grande ampleur, cette fois encore sur les Champs-Elysées. Simple effet d'annonce amplifié par les réseaux sociaux ou sérieux appel à la mobilisation ? Réponse le 1er décembre prochain. 

    https://francais.rt.com/france/55832-vers-acte-3-mobilisation-gilets-jaunes-nouvel-appel-emerge-facebook

  • D’après Florian Bachelier, député LaREM, des NAZIS se cachent « sous beaucoup de gilets jaunes »

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    Délire total. Le premier questeur de l’Assemblée nationale, Florian Bachelier, député LaREM d’Ille-et-Vilaine, appelle à «accélérer la transformation» et dénonce «l’irresponsabilité des pseudo-responsables politiques qui jouent avec la colère».

    « Sous beaucoup de «gilets jaunes», les chemises brunes sont de plus en plus visibles. »

    Craignez-vous une radicalisation du mouvement ?

    Je reçois avec humilité les colères, même si dans un contexte de menace terroriste, les forces de l’ordre sont très mobilisées. Je suis moi-même en colère pas contre les «gilets jaunes», mais contre le fait que des pseudo-responsables politiques – d’extrême droite et pas seulement –jouent avec ça. Je pense à Marine Le Pen, à Nicolas Dupont-Aignan. Car sous beaucoup de «gilets jaunes», les chemises brunes sont de plus en plus visibles. Il y a ceux qui sont en colère, et ceux qui s’en servent et engendrent des situations inacceptables, insupportables, des pressions, du racisme, de l’homophobie. Ces responsables légitiment une forme de violence. Il faut sanctionner tous les comportements de violence et les propos qui ne doivent pas être tenus. Je dénonce une récupération par des milices factieuses d’extrême droite. Quand le lien est rompu, c’est la République des milices. Quand j’entends qu’il existe cette colère parce qu’on est aux responsabilités depuis 18 mois, c’est se moquer des Français. Ce que l’on paye aussi, c’est la vacuité des oppositions, qui ne proposent plus rien. Nous n’avons plus le temps ni pour la naïveté, ni pour le cynisme.

    Source : Le Figaro

    https://news.suavelos.eu/dapres-florian-bachelier-depute-larem-des-nazis-se-cachent-sous-beaucoup-de-gilets-jaunes/?fbclid=IwAR3IMXag6e-mXft7qI67fg0yD6u81hWZaB2yVuzK_eJXwTAtv-sNiK0Y9KQ

  • La presse étrangère démonte Macron : « Les Français ont l’impression d’être pris pour des imbéciles. À juste titre ».

    La presse étrangère démonte Macron : « Les Français ont l’impression d’être pris pour des imbéciles. À juste titre ».

    Même depuis l’intérieur désormais, Macron décrédibilise la France. Mais plus personne n’est dupe, et le personnage en prend pour son grade. De Valeurs actuelles :

    “Serait-ce la fin de la lubie macronienne consistant à dénigrer les Français hors de leurs frontières ? Pas si sûr. Ce qui est plus certain, en revanche, c’est que la presse étrangère, de l’Italie à l’Angleterre en passant par l’Espagne, n’est pas tendre avec Emmanuel Macron, jugé déconnecté des réalités dans le dossier des « gilets jaunes ». Le Parisien a recensé quelques-unes des citations les plus tranchantes” (suite).

    https://www.lesalonbeige.fr/la-presse-etrangere-demonte-macron-les-francais-ont-limpression-detre-pris-pour-des-imbeciles-a-juste-titre/

  • Têtes à Clash n°38 : L’épuration historique est-elle en marche ?

    Franck Tanguy reçoit Gérard Delépine, Samuel Lafont, Valérie d’Aubigny et Jean-Philippe Tanguy de Debout la France. Ils débattent des gilets jaunes, des augmentations de salaires des collaborateurs de certains ministres, de la création d’une armée européenne et de l’épuration historique en marche.

    https://www.tvlibertes.com/tetes-a-clash-n38-epuration-historique

  • Violences sur les Champs-Élysées

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    Un reportage exclusif de Boulevard Voltaire

    Samedi 24 novembre, Boulevard Voltaire était présent sur les Champs-Élysées à l’occasion de la manifestation des gilets jaunes.

  • Castaner prend ses désirs pour des réalités

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    Après avoir annoncé pendant toute la semaine que les manifestations d'aujourd'hui allaient être récupérées par "l'ultra droite", Castaner veut maintenant imputer à celle-ci les incidents qui se sont produits à Paris. Trop facile...

    Ce matin, les 3 000 flics chargés de disperser les 100 "extrémistes de droite" attendus ont laissé les milliers de manifestants venir exprimer leur juste colère sur les Champs-Elysées et les ont ensuite aspergés d'eau et de gaz lacrymogène. Ne voulant pas se laisser faire et s'estimant en état de légitime défense, nombre d'entre eux se sont défendus avec les moyens du bord. Il fallait s'y attendre...

    Lamentablement, l'incapable qui sert de ministre de l'Intérieur veut faire gober aux naïfs que ce serait les nationalistes qui porteraient la responsabilité des événements. Du grand n'importe quoi. 

    Le seul responsable, c'est le gouvernement et sa politique au service de la finance mondialiste qui asphyxie notre peuple. Castaner a voulu monter un stratagème vaseux pour enfumer les Gilets jaunes en les accusant d'être manipulés. Ça n'a pas marché. Les nationalistes ne sont pas là pour casser, ils sont là pour aiguiller nos compatriotes et leur ouvrir les yeux sur les véritables responsables de leurs malheurs.

    Soulignons au passage qu'il n'y a pas eu cet après-midi de scènes de pillages. Ce soir, les racailles de banlieue vont peut-être prendre le relais et se livrer à leurs violences habituelles, mais ceux-ci n'ont pas vraiment, n'en déplaise à Castaner, des têtes de nationalistes français...

    Au-delà de la révolte, c'est une nouvelle révolution qui se prépare. Le peuple français en a assez d'être exploité, il veut retrouver sa liberté et son identité. Cela, Macron, Castaner et leur clique ne l'ont pas encore compris... Il est vraiment temps que ces apprentis sorciers se cassent.

    Synthèse nationale

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/11/24/castaner-prend-ses-desirs-pour-des-realites-6107928.html