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anti-national - Page 538

  • Les Gilets jaunes restent en position de force, par Ivan Rioufol

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    Le gouvernement ment. Alors qu’il vient de faire voter la loi anti-fake news voulue par Emmanuel Macron, il s’est prêté samedi à des désinformations grossières dans le but de diaboliser les Gilets jaunes, qui manifestaient à Paris. Passons sur le chiffre grotesque donné par Christophe Castaner de 106.301 manifestants qui auraient été précisément comptabilisés sur toute la France : que le ministre de l’Intérieur avalise une telle farce, mimant puérilement l’exactitude, en dit long sur la pratique du bidonnage mise en œuvre au sommet de l’Etat. Il n’est donc guère étonnant d’avoir entendu Castaner qualifier les protestataires des Champs Elysées de “séditieux”, en tentant une analogie loufoque avec la manifestation du 6 février 1934 place de la Concorde et en accusant “l’ultra-droite” d’être à l’origine des déplorables violences. Gérald Darmanin y est allé de son couplet : “Ce ne sont pas les Gilets jaunes qui ont manifesté (sur les Champs Elysées), c’est la peste brune qui a manifesté“.

    Pour sa part, le chef de l’Etat lui-même, dans un premier tweet, n’a pas eu un mot à l’adresse du peuple en colère, sinon pour l’accabler de sa “honte”. Ce lundi, les médias révèlent que les 101 gardes à vue sont largement constituées de jeunes hommes venus des provinces et n’ayant rien à voir avec l’ultra-droite. En revanche, les Black Blocs (ultra-gauche) ont signé nombre des saccages commis contre des vitrines ou des cafés. C’est donc sciemment que le gouvernement a travesti les faits afin de tenter de couper les Gilets jaunes de l’opinion. Peine perdue évidemment.

    Le recours à de telles désinformations illustre l’isolement du pouvoir, qui n’a plus que l’insulte et le mensonge à la bouche. En mars, Macron assurait : “Je ne sens pas la colère dans le pays”. Depuis, il se comporte comme s’il ne voulait toujours pas l’entendre. Quand il encourage ses ministres à évoquer des séditieux ou une peste brune chez les Gilets jaunes, il fait voir le mépris qu’il porte aux Oubliés, ces braves gens qui n’en peuvent plus de se faire insulter. D’autant que le chef de l’Etat, tout à son combat contre “la lèpre qui monte”, fiche la paix au nazislamisme qui gangrène les cités. En fait, Macon ne cesse de se mettre en position de faiblesse en dévoilant son incapacité à admettre ses erreurs. Jamais le pays n’a été aussi tendu, prêt à exploser de rage tant le mépris des “élites” semble inépuisable. L’urgence commanderait au pouvoir qu’il cesse ses provocations incendiaires et ses fake news, indignes d’une démocratie. Les Gilets jaunes, en dépit des incidents sur les Champs Elysées, sont en position de force.

    Mardi, la réponse attendue de Macron ne saurait être de convoquer des experts, de créer des commissions ou d’imaginer des usines à gaz. Les Gilets jaunes exigent, dans l’urgence, la suppression immédiate des taxes supplémentaires sur les carburants. Ceux qui leur annoncent – grelin ! grelin ! – la fin du monde ressemblent aux illuminés d’une secte millénariste qui verraient partout des complots fascistes. La France n’a besoin ni d’un gourou, ni de cinglés.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 26 novembre 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/212752/les-gilets-jaunes-restent-en-position-de-force-par-ivan-rioufol/

  • Gilets Jaunes : entreprise de diabolisation massive – Journal du mardi 27 novembre 2018

    Société / Gilets Jaunes : entreprise de diabolisation massive

    Face à l’importante mobilisation des Gilets Jaunes, le gouvernement mise sur la diabolisation. “Peste brune”, factieux, séditieux, les termes ne manquent pas pour attacher une image négative au mouvement populaire dénigré par la caste politico-médiatique.

    Politique / Emmanuel Macron : une heure d’annonces pour rien

    Le président de la république s’est exprimé pendant près d’une heure pour tenter d’apaiser la situation face aux gilets jaunes. Un rendez-vous manqué et des annonces pas très concrètes.

    Politique / Loi mobilités : le contre-feu timide

    International / Immigration : Trump face à l’épreuve du réel

    Première épreuve de force pour Donald Trump. Alors que des centaines de clandestins ont tenté de forcer la frontière au Mexique, le président américain a mis ses menaces à exécution repoussant les migrants hors des Etats-Unis.

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-entreprise-de-diabolisation-massive-journal-du-27-novembre-2018

  • Le mouvement va se durcir, car cette France-là a de moins en moins à perdre

    Le mouvement va se durcir, car cette France-là a de moins en moins à perdre

    Lu dans Politique Magazine, à propos de la manifestation du 24 novembre :

    […] Ce que nous avons vu samedi, ce sont les difficultés, voire la détresse, de cette France rurale et périphérique. Une France abandonnée par nos gouvernants au profit du commerce avec la Chine, au profit de la finance mondialisée, au profit des banlieues immigrées aussi. Une France qui bosse et qui ne peut plus s’en sortir. Une France manuelle qui paye la désindustrialisation, le retrait des services publics, la concentration du travail et du capital dans les grandes métropoles. Mais une France qui vit, une France souriante malgré tout, une France qui dégage beaucoup de dynamisme.

    Ce que nous avons compris, c’est que le mouvement va se durcir. Car cette France-là a de moins en moins à perdre. La froideur inflexible de l’exécutif, de plus en plus perçue comme de l’arrogance, n’a rien arrangé. Dans le cortège, nous pouvions sentir du dégoût envers le président de la République. Du dégoût aussi pour l’accueil musclé qui leur a été réservé, avec des centaines de camions de CRS, des grenades assourdissantes et des canons à eau. « Vous êtes payés avec nos impôts ! » avons-nous entendu des dizaines de fois. « Vous êtes fiers de vous ?! Vous attaquez le peuple ! », criaient en bon nombre des manifestants qui découvraient ce type de rapport de force.

    Des « casseurs », ces Gilets jaunes ? Ben voyons… Certains médias industriels mettent en avant des incidents qui ont eu lieu à 21h ou plus tard, alors que la manifestation était terminée. Mais tout observateur présent lors du grand chamboulement des Champs-Elysées (les forces de gendarmerie ont usé de gaz lacrymogène dès 11 heures du matin) a pu constater qu’aucune vitrine n’a été cassée, qu’aucune voiture n’a été visée. Il a vu les pompiers se faire protéger par des Gilets jaunes. Oui, nous avions bien affaire à une France habituellement sans histoires.

    Elle était venue pour se montrer près du palais présidentiel, pour descendre les Champs-Élysées, et pour obtenir gain de cause. En face, les forces de l’ordre avaient pour mission d’effacer leur visibilité et de faire évacuer les lieux. Le face-à-face a été musclé. Six heures durant, les CRS ont usé de gaz hyper-irritants à forte dose, balancé des grenades assourdissantes dans le public, usé de canons à eau jusqu’à plus soif, et même utilisé quelques fois des flash-ball. Pendant ce temps, les manifestants et quelques habitués de la castagne ont tenté d’avancer, ont mis le feu à leurs barricades, ont jeté des projectiles pour défendre leurs positions.

    Cette journée du 24 novembre laissera des traces. Car l’on voit mal le gouvernement se protéger derrière de tels barrages de CRS tous les week-ends. On le voit mal accepter de voir « la plus belle avenue du monde » en feu un samedi de fréquentation. Surtout, on le sent vulnérable aux pertes associées aux blocages des grandes chaines de magasin – les Sephora, les Casino, les Carrefour, les H&M et autres textiles fabriqués à 3 euros en Thaïlande – presque tous détenus par des fonds financiers situés aux Etats-Unis, au Qatar, en Chine, à la Barbade, aux îles Caïmans… La seule journée de blocage du 17 novembre avait provoqué des manques à gagner de plusieurs millions d’euros pour ces multinationales. Celles-là même qui influent tant sur la politique de l’Union européenne et auprès desquelles le président Macron porte une oreille très attentive. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/le-mouvement-va-se-durcir-car-cette-france-la-a-de-moins-en-moins-a-perdre/

  • Sous les pavés, la grosse boulette de BFM

    Sous les pavés, la grosse boulette de BFM

    Dimanche, au lendemain de la grande manifestation des Gilets jaunes sur les Champs-Élysées, un journaliste de BFM TV est en direct des Champs-Élysées. Après avoir montré les camions de nettoyage à l’œuvre, il dit :

    « Pour vous montrer aussi un peu la violence et ces traces qui restent encore ce matin, ce sont ces zones totalement dépavées sur les Champs-Elysées, ça c’est sur une centaine de mètres, plus aucun pavé que les manifestants ont jeté sur les forces de l’ordre. Des pavés qu’ils ont jetés également sur les vitrines de certains magasins. ».

    Vidéo à l’appui, un internaute précise que les pavés ont été enlevés non pas par des gilets jaunes… mais avant la manifestation pour des travaux : une piste cyclable est en construction sur les Champs-Elysées, les travaux étant prévus entre le 12 novembre et le 20 décembre.

    Le journaliste de BFM interpellé sur Twitter s’est fendu d’un message d’excuse.

    « J’ai fait une erreur et je le reconnais volontiers […] Une erreur cela peut arriver aussi en exerçant son métier.»

    Conclusion : ne croyez pas tout ce que l’on vous raconte à la télévision.

    https://www.lesalonbeige.fr/sous-les-paves-la-grosse-boulette-de-bfm/

  • On fait cracher les automobilistes, mais les gros pollueurs sont dans l’air et sur mer !

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    L’affaire est donc entendue pour le gouvernement : les automobilistes sont des cochons. Cochons de pollueurs et cochons de payeurs. Et à moins qu’Emmanuel Macron ne soit visité par le Saint-Esprit la nuit prochaine dans son sommeil – douteux, car il paraît que ce surhomme ne dort pas ou si peu –, il va rester accroché à sa surtaxe sur le diesel comme la bernique sur son rocher. Et l’automobiliste paiera.

    Pourtant, si pollution il y a, les voitures ne sont pas – et de loin – les véhicules les plus polluants de notre atmosphère. Et non, je ne parle pas, non plus, du pet des bovins ou du rototo des ovins. Non, je parle des 20 % de locomotives diesel du parc SNCF, des avions cracheurs de kérosène et des bateaux de croisière itou (je laisse même de côté les navires de commerce et les superpétroliers).

    Le 22 novembre dernier, en plein mouvement des gilets jaunes, le député LREM de Gironde, Benoît Simian, a remis à Élisabeth Borne un rapport parlementaire sur « le verdissement des matériels roulants du transport ferroviaire ». Il y a urgence à verdir, en effet, car 20 % du parc roulant de la SNCF tourne au diesel. C’est Guillaume Pepy qui l’a déclaré l’autre matin sur RTL. Or, « on ne peut pas demander à nos concitoyens de sortir du diesel et continuer à faire circuler des trains diesel sur nos dessertes fines du territoire » (les petites lignes), a dit M. Simian.

    Quelle lucidité ! En effet, la moitié des voies ferrées ne sont pas électrifiées et le gazole de la SNCF n’est pas meilleur que celui de votre Twingo. Donc, il faut « verdir » nos trains en espérant retarder la fin du monde prophétisée par Nicolas Hulot. Solution : passer à l’hydrogène. Alstom équipe déjà les chemins de fer allemands, mais ne rêvons pas : il faudra bien encore dix ans avant que la traction gazeuse ne franchisse la frontière…

    Il y a pire encore que nos trains : ce sont les ferries et les bateaux de croisière qui crachent aussi noir que feu nos locos à vapeur.

    Au printemps dernier, l’association France nature environnement est allée poser ses capteurs à cochonneries irrespirables dans le port de Bastia. Elle aurait pu tout aussi bien les mettre à Toulon, Marseille ou Gênes, ces ports qui voient entrer et sortir quotidiennement nos trains de la mer. Les résultats publiés le 25 juillet sont croquignolets : « Il apparaît que la pollution est 37 fois plus élevée à Bastia quand des ferries partent ou arrivent au port, et encore 10 fois plus élevée dans un périmètre de deux kilomètres autour du port que dans une ville sans bateaux. » Voilà, voilà…

    On rappellera ici que le transport maritime n’est pas concerné par l’accord de Paris sur le climat. Et maintenant, respirez un bon coup car le pire est à venir…

    Le pire, c’est le transport aérien, bien qu’on assure que l’avion est moins polluant sur la distance que la voiture ou le train. Quand il est en vitesse de croisière à 11.000 mètres d’altitude, c’est possible, mais quand il décolle ou quand il purge ses réservoirs avant l’atterrissage, c’est bien le pire des pollueurs : ça crache lourd au décollage – sur quatre kilomètres environ – et on largue le superflu à l’arrivée. Les forêts autour de Paris et des grandes métropoles sont inondées des retombées de particules toxiques qui impactent aussi bien la faune (dont nous, pauvres rampants) que la flore. Au final, nous dit-on, « 2 % des rejets mondiaux de CO2 sont émis par les avions de ligne » ! À quoi il faut ajouter d’autres gaz comme « l’oxyde d’azote (NOx), le monoxyde de carbone (CO), les hydrocarbures (HC), le dioxyde de soufre (SO2) et les particules en suspension PM10 et PM2,5″. Miam-miam…

    Mais on ne va certes pas réduire le trafic aérien. Au contraire, on se réjouit fort de sa croissance : 6,7 % d’augmentation en France en 2017, et l’on prévoit une croissance annuelle de 4,5 à 6 % en moyenne mondiale jusqu’en 2035.

    Allô tonton, pourquoi tu tousses ?

    Marie Delarue

    http://www.bvoltaire.fr/on-fait-cracher-les-automobilistes-mais-les-gros-pollueurs-sont-dans-lair-et-sur-mer/

  • GILETS JAUNES, AMPLIFIEZ LE MOUVEMENT

  • Menaces de la commission européenne sur l’Italie : et ensuite ?

    En commission conjointe des finances et des affaires européennes de l’Assemblée nationale ce jeudi 22 novembre 2018, Bruno Gollnisch interrogeait le commissaire européen Pierre Moscovici sur les menaces faites à l’encontre de l’Italie sur la présentation de son budget.

    Voir la video

  • Mépris de classe : Macron stigmatise celle des « laborieux » !

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    Emmanuel Macron est mal, très mal. Devant la jacquerie qu’on sait, il ne peut décemment reculer, ni davantage s’entêter. Seule solution ? Jouer l’entre-deux, le fameux « en même temps ». Quoique, « en même temps », cette martingale ait depuis longtemps fait le sien… « Manifestement, on a loupé quelque chose dans l’explication de la taxe carbone », affirme Gérald Darmanin. Plus clairvoyant, on ne fait pas. Ce type devrait être ministre ; de l’Action et des Comptes publics, par exemple.

    À en croire l’Élysée, le Président entendrait donc créer une nouvelle instance représentative, chargée de statuer sur le problème et de fournir un rapport ; lequel devrait, n’en doutons pas, fourmiller de propositions concrètes, susceptibles d’être ensuite évaluées par les autorités compétentes, en vue d’un chiffrage éventuel. Bref, un Haut Conseil pour le climat composé de dix personnalités éminentes et issues des mondes économique, scientifique et associatif ; soit tous les peigneurs de girafes dont personne n’a voulu jusqu’à aujourd’hui, même au Conseil économique, social et environnemental. Voilà qui devrait faire rire jaune chez les gilets.

    En attendant cette acmé de la vie démocratique – la prestation télévisuelle annoncée ce mardi 27 novembre -, il est murmuré dans ces milieux donnés pour « bien informés » qu’Emmanuel Macron serait prêt à « dialoguer » avec ceux que François Hollande, l’indépassable humaniste progressiste que l’on sait, surnommait les sans-dents. Comme on disait jadis, au temps du service militaire, le soldat Macron a devancé l’appel ce dernier week-end, lors d’une causerie donnée au Conseil européen, à Bruxelles.

    Il serait ainsi question « d’apporter une réponse économique, sociale, mais aussi culturelle et de sens à nos classes moyennes et à nos classes laborieuses ». De cette déclaration de principe, on retiendra surtout l’emploi du vocable de « classes laborieuses ». Pour ceux qui avaient cru comprendre qu’Emmanuel Macron, souhaitant faire de la France de Clovis une « start-up nation », entendait clore le chapitre de notre pays d’hier, voilà qu’il renoue avec le vocabulaire de la société d’avant-hier. « Classes laborieuses » ? Et pourquoi pas « classes sociales dangereuses », tel qu’on disait alors, au siècle dernier, en plein exode rural, quand nos paysans rechignaient à la déportation vers de vastes ensembles urbains en devenir afin de servir de chair à obéir dans les usines, révolution industrielle aidant ?

    En ce troisième millénaire, initialement promis à une mondialisation heureuse et manifestement loin de tenir ses promesses, un autre exode : celui de ces ouvriers qui, loin d’exiger de meilleures conditions de travail, en sont désormais tous réduits à seulement trouver un travail et qui, dès le Graal du CDI atteint, en viennent à se demander comment boucler les fins de mois, au contraire de ceux qui font semblant de s’inquiéter, à heures de RTT perdues, de la fin du monde – pour paraphraser ce pauvre Nicolas Hulot.

    Qu’il soit néanmoins rendu grâce au mari de Brigitte Trogneux de se préoccuper de cette dimension « culturelle » faisant « sens ». À raison, Jean Jaurès assurait que « la nation est le seul bien des pauvres », tant il est vrai que le sentiment d’appartenance à une même communauté demeure le trésor de tous. Ce legs commun, Emmanuel Macron et ses prédécesseurs n’auront eu de cesse de le dilapider tout en semant la discorde entre ses héritiers. En dressant retraités contre actifs (il fait passer les uns comme « privilégiés » aux dépens des autres, et inversement), hommes contre femmes (post-féminisme bourgeois visant à en finir avec le « patriarcat » fantasmatique du mâle blanc hétérosexuel et de basse extraction sociale), Français de souche contre Français de papiers (tout pour les immigrés clandestins et rien pour les « souchiens »), Emmanuel Macron, même entendant « redonner aux classes populaires et aux classes moyennes des perspectives, une capacité à construire le progrès », paraît bien loin des objectifs affichés.

    « Si je ne réussis pas, ce sera un, ou une, populiste qui me succédera », assurait-il en substance. Pour une fois, il était lucide.

    Nicolas Gauthier

    http://www.bvoltaire.fr/mepris-de-classe-macron-stigmatise-celle-des-laborieux/

  • Gilets jaunes. Des grenades mortelles GLI-F4 utilisées : un journaliste désorienté tombe au sol !

    Réputées mortelles, elles ont causé de nombreuses mutilations, notamment à Bure.La France est le seul pays européen à utiliser de telles grenades.

    Nous relayons ici une vidéo prise au cours de la manifestation de samedi relayée par Adèle Löffler, photographe, sur sa page Facebook. On y voit la photographe être désorientée et tomber au sol après l’usage par les forces de l’ordre d’une grenade GLI-F4 – qui contient 25 grammes de TNT !

    Parmi les armes employées par les forces de l’ordre samedi pour réprimer la manifestation des gilets jaunes, on trouve la grenade GLI-F4 – qui contient 25 grammes de TNT ! Doucement nommée « grenade assourdissante » elle est en réalité la cause de multiples blessures graves et mutilations, notamment à Bure.

    Comme l’écrit Libération :1 « En particulier la GLI-F4, réputée mortelle du propre aveu de la police et de la gendarmerie, est censée être soumise à un protocole très strict. Celui-ci s’était même durci en échange du refus exposé par Bernard Cazeneuve d’interdire la GLI-F4 simultanément à la grenade offensive (OF-F1) responsable de la mort de Rémi Fraisse, le 24 octobre 2014 à Sivens. »

    Malgré les multiples mutilations causées, la France est le seul pays européen qui continue à utiliser une telle arme de guerre contre les manifestants.

    http://www.revolutionpermanente.fr/Gilets-jaunes-Des-grenades-mortelles-GLI-F4-utilisees-un-journaliste-desoriente-tombe-au-sol?fbclid=IwAR2rieozwsXfk1MNNm_m0AXiyKU6Md-QZ_f5rhc9iuKBCMlvfoHX5xRFIUo