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anti-national - Page 536

  • Sous les pavés, la grosse boulette de BFM

    Sous les pavés, la grosse boulette de BFM

    Dimanche, au lendemain de la grande manifestation des Gilets jaunes sur les Champs-Élysées, un journaliste de BFM TV est en direct des Champs-Élysées. Après avoir montré les camions de nettoyage à l’œuvre, il dit :

    « Pour vous montrer aussi un peu la violence et ces traces qui restent encore ce matin, ce sont ces zones totalement dépavées sur les Champs-Elysées, ça c’est sur une centaine de mètres, plus aucun pavé que les manifestants ont jeté sur les forces de l’ordre. Des pavés qu’ils ont jetés également sur les vitrines de certains magasins. ».

    Vidéo à l’appui, un internaute précise que les pavés ont été enlevés non pas par des gilets jaunes… mais avant la manifestation pour des travaux : une piste cyclable est en construction sur les Champs-Elysées, les travaux étant prévus entre le 12 novembre et le 20 décembre.

    Le journaliste de BFM interpellé sur Twitter s’est fendu d’un message d’excuse.

    « J’ai fait une erreur et je le reconnais volontiers […] Une erreur cela peut arriver aussi en exerçant son métier.»

    Conclusion : ne croyez pas tout ce que l’on vous raconte à la télévision.

    https://www.lesalonbeige.fr/sous-les-paves-la-grosse-boulette-de-bfm/

  • On fait cracher les automobilistes, mais les gros pollueurs sont dans l’air et sur mer !

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    L’affaire est donc entendue pour le gouvernement : les automobilistes sont des cochons. Cochons de pollueurs et cochons de payeurs. Et à moins qu’Emmanuel Macron ne soit visité par le Saint-Esprit la nuit prochaine dans son sommeil – douteux, car il paraît que ce surhomme ne dort pas ou si peu –, il va rester accroché à sa surtaxe sur le diesel comme la bernique sur son rocher. Et l’automobiliste paiera.

    Pourtant, si pollution il y a, les voitures ne sont pas – et de loin – les véhicules les plus polluants de notre atmosphère. Et non, je ne parle pas, non plus, du pet des bovins ou du rototo des ovins. Non, je parle des 20 % de locomotives diesel du parc SNCF, des avions cracheurs de kérosène et des bateaux de croisière itou (je laisse même de côté les navires de commerce et les superpétroliers).

    Le 22 novembre dernier, en plein mouvement des gilets jaunes, le député LREM de Gironde, Benoît Simian, a remis à Élisabeth Borne un rapport parlementaire sur « le verdissement des matériels roulants du transport ferroviaire ». Il y a urgence à verdir, en effet, car 20 % du parc roulant de la SNCF tourne au diesel. C’est Guillaume Pepy qui l’a déclaré l’autre matin sur RTL. Or, « on ne peut pas demander à nos concitoyens de sortir du diesel et continuer à faire circuler des trains diesel sur nos dessertes fines du territoire » (les petites lignes), a dit M. Simian.

    Quelle lucidité ! En effet, la moitié des voies ferrées ne sont pas électrifiées et le gazole de la SNCF n’est pas meilleur que celui de votre Twingo. Donc, il faut « verdir » nos trains en espérant retarder la fin du monde prophétisée par Nicolas Hulot. Solution : passer à l’hydrogène. Alstom équipe déjà les chemins de fer allemands, mais ne rêvons pas : il faudra bien encore dix ans avant que la traction gazeuse ne franchisse la frontière…

    Il y a pire encore que nos trains : ce sont les ferries et les bateaux de croisière qui crachent aussi noir que feu nos locos à vapeur.

    Au printemps dernier, l’association France nature environnement est allée poser ses capteurs à cochonneries irrespirables dans le port de Bastia. Elle aurait pu tout aussi bien les mettre à Toulon, Marseille ou Gênes, ces ports qui voient entrer et sortir quotidiennement nos trains de la mer. Les résultats publiés le 25 juillet sont croquignolets : « Il apparaît que la pollution est 37 fois plus élevée à Bastia quand des ferries partent ou arrivent au port, et encore 10 fois plus élevée dans un périmètre de deux kilomètres autour du port que dans une ville sans bateaux. » Voilà, voilà…

    On rappellera ici que le transport maritime n’est pas concerné par l’accord de Paris sur le climat. Et maintenant, respirez un bon coup car le pire est à venir…

    Le pire, c’est le transport aérien, bien qu’on assure que l’avion est moins polluant sur la distance que la voiture ou le train. Quand il est en vitesse de croisière à 11.000 mètres d’altitude, c’est possible, mais quand il décolle ou quand il purge ses réservoirs avant l’atterrissage, c’est bien le pire des pollueurs : ça crache lourd au décollage – sur quatre kilomètres environ – et on largue le superflu à l’arrivée. Les forêts autour de Paris et des grandes métropoles sont inondées des retombées de particules toxiques qui impactent aussi bien la faune (dont nous, pauvres rampants) que la flore. Au final, nous dit-on, « 2 % des rejets mondiaux de CO2 sont émis par les avions de ligne » ! À quoi il faut ajouter d’autres gaz comme « l’oxyde d’azote (NOx), le monoxyde de carbone (CO), les hydrocarbures (HC), le dioxyde de soufre (SO2) et les particules en suspension PM10 et PM2,5″. Miam-miam…

    Mais on ne va certes pas réduire le trafic aérien. Au contraire, on se réjouit fort de sa croissance : 6,7 % d’augmentation en France en 2017, et l’on prévoit une croissance annuelle de 4,5 à 6 % en moyenne mondiale jusqu’en 2035.

    Allô tonton, pourquoi tu tousses ?

    Marie Delarue

    http://www.bvoltaire.fr/on-fait-cracher-les-automobilistes-mais-les-gros-pollueurs-sont-dans-lair-et-sur-mer/

  • GILETS JAUNES, AMPLIFIEZ LE MOUVEMENT

  • Menaces de la commission européenne sur l’Italie : et ensuite ?

    En commission conjointe des finances et des affaires européennes de l’Assemblée nationale ce jeudi 22 novembre 2018, Bruno Gollnisch interrogeait le commissaire européen Pierre Moscovici sur les menaces faites à l’encontre de l’Italie sur la présentation de son budget.

    Voir la video

  • Mépris de classe : Macron stigmatise celle des « laborieux » !

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    Emmanuel Macron est mal, très mal. Devant la jacquerie qu’on sait, il ne peut décemment reculer, ni davantage s’entêter. Seule solution ? Jouer l’entre-deux, le fameux « en même temps ». Quoique, « en même temps », cette martingale ait depuis longtemps fait le sien… « Manifestement, on a loupé quelque chose dans l’explication de la taxe carbone », affirme Gérald Darmanin. Plus clairvoyant, on ne fait pas. Ce type devrait être ministre ; de l’Action et des Comptes publics, par exemple.

    À en croire l’Élysée, le Président entendrait donc créer une nouvelle instance représentative, chargée de statuer sur le problème et de fournir un rapport ; lequel devrait, n’en doutons pas, fourmiller de propositions concrètes, susceptibles d’être ensuite évaluées par les autorités compétentes, en vue d’un chiffrage éventuel. Bref, un Haut Conseil pour le climat composé de dix personnalités éminentes et issues des mondes économique, scientifique et associatif ; soit tous les peigneurs de girafes dont personne n’a voulu jusqu’à aujourd’hui, même au Conseil économique, social et environnemental. Voilà qui devrait faire rire jaune chez les gilets.

    En attendant cette acmé de la vie démocratique – la prestation télévisuelle annoncée ce mardi 27 novembre -, il est murmuré dans ces milieux donnés pour « bien informés » qu’Emmanuel Macron serait prêt à « dialoguer » avec ceux que François Hollande, l’indépassable humaniste progressiste que l’on sait, surnommait les sans-dents. Comme on disait jadis, au temps du service militaire, le soldat Macron a devancé l’appel ce dernier week-end, lors d’une causerie donnée au Conseil européen, à Bruxelles.

    Il serait ainsi question « d’apporter une réponse économique, sociale, mais aussi culturelle et de sens à nos classes moyennes et à nos classes laborieuses ». De cette déclaration de principe, on retiendra surtout l’emploi du vocable de « classes laborieuses ». Pour ceux qui avaient cru comprendre qu’Emmanuel Macron, souhaitant faire de la France de Clovis une « start-up nation », entendait clore le chapitre de notre pays d’hier, voilà qu’il renoue avec le vocabulaire de la société d’avant-hier. « Classes laborieuses » ? Et pourquoi pas « classes sociales dangereuses », tel qu’on disait alors, au siècle dernier, en plein exode rural, quand nos paysans rechignaient à la déportation vers de vastes ensembles urbains en devenir afin de servir de chair à obéir dans les usines, révolution industrielle aidant ?

    En ce troisième millénaire, initialement promis à une mondialisation heureuse et manifestement loin de tenir ses promesses, un autre exode : celui de ces ouvriers qui, loin d’exiger de meilleures conditions de travail, en sont désormais tous réduits à seulement trouver un travail et qui, dès le Graal du CDI atteint, en viennent à se demander comment boucler les fins de mois, au contraire de ceux qui font semblant de s’inquiéter, à heures de RTT perdues, de la fin du monde – pour paraphraser ce pauvre Nicolas Hulot.

    Qu’il soit néanmoins rendu grâce au mari de Brigitte Trogneux de se préoccuper de cette dimension « culturelle » faisant « sens ». À raison, Jean Jaurès assurait que « la nation est le seul bien des pauvres », tant il est vrai que le sentiment d’appartenance à une même communauté demeure le trésor de tous. Ce legs commun, Emmanuel Macron et ses prédécesseurs n’auront eu de cesse de le dilapider tout en semant la discorde entre ses héritiers. En dressant retraités contre actifs (il fait passer les uns comme « privilégiés » aux dépens des autres, et inversement), hommes contre femmes (post-féminisme bourgeois visant à en finir avec le « patriarcat » fantasmatique du mâle blanc hétérosexuel et de basse extraction sociale), Français de souche contre Français de papiers (tout pour les immigrés clandestins et rien pour les « souchiens »), Emmanuel Macron, même entendant « redonner aux classes populaires et aux classes moyennes des perspectives, une capacité à construire le progrès », paraît bien loin des objectifs affichés.

    « Si je ne réussis pas, ce sera un, ou une, populiste qui me succédera », assurait-il en substance. Pour une fois, il était lucide.

    Nicolas Gauthier

    http://www.bvoltaire.fr/mepris-de-classe-macron-stigmatise-celle-des-laborieux/

  • Gilets jaunes. Des grenades mortelles GLI-F4 utilisées : un journaliste désorienté tombe au sol !

    Réputées mortelles, elles ont causé de nombreuses mutilations, notamment à Bure.La France est le seul pays européen à utiliser de telles grenades.

    Nous relayons ici une vidéo prise au cours de la manifestation de samedi relayée par Adèle Löffler, photographe, sur sa page Facebook. On y voit la photographe être désorientée et tomber au sol après l’usage par les forces de l’ordre d’une grenade GLI-F4 – qui contient 25 grammes de TNT !

    Parmi les armes employées par les forces de l’ordre samedi pour réprimer la manifestation des gilets jaunes, on trouve la grenade GLI-F4 – qui contient 25 grammes de TNT ! Doucement nommée « grenade assourdissante » elle est en réalité la cause de multiples blessures graves et mutilations, notamment à Bure.

    Comme l’écrit Libération :1 « En particulier la GLI-F4, réputée mortelle du propre aveu de la police et de la gendarmerie, est censée être soumise à un protocole très strict. Celui-ci s’était même durci en échange du refus exposé par Bernard Cazeneuve d’interdire la GLI-F4 simultanément à la grenade offensive (OF-F1) responsable de la mort de Rémi Fraisse, le 24 octobre 2014 à Sivens. »

    Malgré les multiples mutilations causées, la France est le seul pays européen qui continue à utiliser une telle arme de guerre contre les manifestants.

    http://www.revolutionpermanente.fr/Gilets-jaunes-Des-grenades-mortelles-GLI-F4-utilisees-un-journaliste-desoriente-tombe-au-sol?fbclid=IwAR2rieozwsXfk1MNNm_m0AXiyKU6Md-QZ_f5rhc9iuKBCMlvfoHX5xRFIUo

  • Le système contre les Gilets Jaunes : la finance contre le peuple

  • Gilets jaunes : une délégation qui se dit “officielle”

    Le mouvement des Gilets jaunes essaye, difficilement, de se structurer. Huit porte-paroles officiels ont été nommés ce lundi matin pour entamer une « prise de contact sérieuse et nécessaire » avec les autorités et porter une série de revendications, annonce un communiqué publié lundi 26 novembre.

    Cette délégation adresse « deux propositions principales » au gouvernement : « revoir à la baisse toutes les taxes » et créer « une assemblée citoyenne » pour débattre de la transition écologique, de la « prise en compte de la voix des citoyens », de l’augmentation du pouvoir d’achat ou encore de la précarité. « L’unique volonté est que l’ensemble de ces propositions soit soumis à un référendum populaire », précise le texte. « Nous demandons aux représentants de l’État et du gouvernement de nous recevoir dans un délai raisonnable. À défaut de rencontre ou de propositions sérieuses lors de cet éventuel échange, les actions se poursuivront et se renforceront. »

    Le communiqué précise que les huit délégués ne sont que des « porteurs de messages et […] pas des leaders et des décisionnaires ».

    Ces nominations ont cependant étonné les représentants officieux, dans les régions, de ce mouvement spontané. Ils affirment n’avoir pas été mis au courant.

    Des nominations qui se disent donc officielles mais qui présagent surtout d’une probable et future récupération politique. Ce qui aurait comme résultat premier de noyer la contestation au sein du système politicien.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/gilets-jaunes-une-delegation-qui-se-dit-officielle/101576/

  • Général Soubelet : «Si le gouvernement veut l'effort des Français, qu'il commence par donner l'exemple !»

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    FIGAROVOX/TRIBUNE - Pour le Général Soubelet, il devient insupportable d'entendre le gouvernement demander des efforts aux Français alors même que ce dernier n'est en rien exemplaire. Et si c'était aux Français d'exiger des efforts de nos dirigeants ?

    Général de corps d'armée, ex-numéro trois de la gendarmerie nationale, Bertrand Soubelet est l'auteur de Tout ce qu'il ne faut pas dire (Plon, 2016), ouvrage sans concessions sur la situation de la France, et Sans autorité, quelle liberté? (éd. de l'Observatoire, 2017).

    Une fois de plus, au cours de cette rentrée, le gouvernement demande des efforts aux Français.

    Le premier des ministres, Edouard Philippe, n'a pas failli à cette règle qui consiste à inciter les Français à faire des sacrifices au nom de la solidarité pour le redressement de la France.

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  • Victoire des Gilets jaunes ? Le Sénat gèle les tarifs de la fiscalité des carburants

    Victoire des Gilets jaunes ? Le Sénat gèle les tarifs de la fiscalité des carburants

    Voici un communiqué de la Commission des Finances du Sénat :

    Ce lundi 26 novembre 2018, sur proposition de la commission des finances du Sénat, dont le rapporteur général est M. Albéric de MONTGOLFIER (Les Républicains – Eure-et-Loir), le Sénat gelé les tarifs de la taxe intérieure de consommation des produits énergétiques (TICPE) à leur niveau de 2018.

    En conséquence, il a supprimé la trajectoire des tarifs de la TICPE prévue jusqu’en 2022, confirmant ainsi le vote du Sénat l’an dernier, lors de l’examen de la loi de finances initiale pour 2018 qui comportait cette trajectoire.

    Ce vote est intervenu après avoir constaté que le recours à la fiscalité écologique et énergétique a surtout une finalité de rendement au profit du budget général de l’État, avec en particulier une hausse cumulée de 46 milliards d’euros de la TICPE sur le quinquennat.

    Le Sénat a ainsi affirmé la nécessité de soutenir le pouvoir d’achat des ménages, compte tenu du niveau déjà très élevé des prélèvements obligatoires.

    https://www.lesalonbeige.fr/victoire-des-gilets-jaunes-le-senat-gele-les-tarifs-de-la-fiscalite-des-carburants/