Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

anti-national - Page 542

  • Le gouvernement apeuré par les gilets jaunes mobilise tous les CRS pour la manifestation de samedi à Paris !

    51 compagnies de CRS sur les 61 opérationnelles convergent actuellement vers Paris. Certaines compagnies en repos ont été rappelées d’urgence. Au total, environ 11.500 policiers anti-émeute vont être déployés pour protéger le chef de l'État et les centres névralgiques du pouvoir.

    Cette fébrilité et cette défiance du peuple français de la part de nos gouvernants ressemblent à s'y méprendre aux derniers soubresauts d'un régime à bout de souffle, terrorisé par une menace révolutionnaire dont la caste dominante n'avait pas prévu l'ampleur.

    Laurent Nunez, secrétaire d’État auprès du ministre de l'Intérieur (mais en fait le véritable Ministre de l'Intérieur), a d’ores et déjà interdit l’accès à la Place de la Concorde au peuple français.

    Vidéo intégrée
    Laurent Nunez
     
    @NunezLaurent

    Lorsqu'on ne déclare pas une manifestation, les forces de l'ordre ne peuvent l'encadrer, et c'est à ce moment précis que l'on recontre des difficultés et des violences.
    
</section>
<section class=

  • Gilets Jaunes : quand les blocages payent – Journal du jeudi 22 novembre 2018

    Société / Gilets Jaunes : quand les blocages payent 
    Alors que le gouvernement joue le pourrissement face à la mobilisation des gilets jaunes, les manifestants réunionnais ont obtenu gain de cause. Un motif d’espoir qui pourrait inspirer le mouvement en métropole

    Politique / La loi fake news votée
    Après deux rejets au Sénat, la loi contre les fausses informations, plus connues sous le nom de fake news, a été adoptée mardi par l’Assemblée Nationale. Retour sur une loi liberticide

    Conso / Black Friday : les soldes 2.0
    C’est parti pour la cyber Grand messe de la consommation. Vendredi débute le black friday, un événement commercial mondial en ligne qui séduit de plus en plus de français.

    Social / SNCF élections

  • “Gilets Jaunes” : Une obligation et trois objectifs

    “Gilets Jaunes” : Une obligation et trois objectifs

    Témoignage-réflexion d’un lecteur du Salon beige :

    J’étais comme de nombreux Français ce 17 novembre sur un carrefour, en blocage au milieu des “Gilets jaunes”. J’ai vu des gens de couches sociales très  différentes unis dans la même colère. Un peuple heureux de se retrouver de se parler et d’être présent sur les terres de France  pour affronter le gouvernement. Mais aussi j’ai pu observer des groupes inorganisés et indécis dont la seule logique était de continuer coûte que coûte de tenir en bloquant les routes. Or ce combat sera long car l’Etat ne cédera pas facilement de peur d’ouvrir la boîte de pandore. Il faut donc apporter plus d’efficience sans user les bonnes volontés des G J (Gilets Jaunes) et lasser commerçants et automobilistes.

    C’est en tenant compte de ces considérations que je me permets de donner sur les prochaines opérations un avis de “professionnel”.

    Celui-ci peut paraitre spécieux mais il est vital d’avoir une vue à long terme même si la nature et la taille du processus qui s’est mis en marche engendre des difficultés.

    Pour cela une obligation et trois objectifs principaux :

    L’obligation est double :

    • s’abstenir d’irriter les conducteurs et les commerçants et retourner leur colère contre le gouvernement.
    • être exemplaires en étant unis et solidaires (incarner un contre-pouvoir)

    *En premier, la structuration :

    1) Créer au niveau départemental un vrai maillage en utilisant le bouche à oreille mais aussi les téléphones mobiles les adresses mails et les réseaux sociaux. Il faut établir un listing interactif avec cursus et disponibilité de chacun des contributeurs.

    2) Il faut une mutation des groupes de G J en passant de la structure actuelle informelle à un mouvement légal avec des Comités Départementaux des G J. Un mouvement dont les revendications seront précises, non démagogiques et élargies. Elles évolueront vers un “Cahier des Doléances” qui couvrira aussi bien la problématique des taxes et impôts que la vision d’une nouvelle souveraineté populaire.  Chaque responsable de barrage sera de fait membre de ces Comités. Une assemblée départementale se constituera avec des GJ volontaires et représentatifs de la base (Demander une salle à la Mairie du lieu de réunion) Nommer à l’issu des chargés de trésorerie, de communication, de réflexions et d’opérations.

    3) Un peu d’imagination peut suppléer le manque d’argent : quête sur les barrages, fabrications de pin’s “gilets jaunes” vendus exclusivement par ces derniers et dont les bénéfices seront reversés à la structure, création en accord avec les municipalités d’associations subventionnées (Réflexions pour une meilleure représentation), démarchage auprès des entreprises, cotisations, etc.)

    * En deuxième, la communication :

    1) Chaque “gilet jaune” doit montrer les ambitions du mouvement à ses connaissances et à sa famille (Cahiers de Doléances) et ainsi augmenter les effectifs. Des porte-paroles par département doivent être choisis pour obtenir des relations privilégiées notamment avec les médias régionaux, les politiques (Maires, députés) et les forces de l’ordre, le but : diffuser la “bonne parole”.

    2) Il faut que Chantal Mazet, la victime de 63 ans devienne l’héroïne de la contestation. (Exiger des maires qu’ils donnent son nom à une rue). Le 17 de chaque mois symboliquement une action est planifiée dans une région donnée en sa mémoire. Exemple : Dépôt de gerbes aux monuments aux morts)

    * En troisième, les actions :

    Elles peuvent être locales ou nationales.

    1) Locales :

    • Manifester dans le calme devant les permanences des députés de la République en Marche (remettre les doléances) mais aussi les interpeller sur les marchés au moment des élections.
    • Manifester devant les préfectures ou sous-préfecture ou devant les Mairies notamment celles tenues par des politiciens de l’UDI, des Verts ou de la République en Marche.
    • Organiser des rassemblements à  chaque sortie des ministres lors des visites en région. Rendre ces regroupements encore plus imposants pour la venue du premier ministre ou cerise sur le gâteau de notre président “bien aimé”. Il faut arriver à les dégouter de sortir de Paris.

    2) Nationales :

    • Le jaune doit être partout et s’afficher, en dehors du drapeau tricolore, comme la nouvelle couleur de la France (peinture sur les routes, drapeaux jaunes, affiches, tracts, pin’s).
    • Si l’Etat ne nous écoute toujours pas, entreprendre de nouvelles opérations sur les routes de France mais sans bloquer les commerces ou les grandes surface, au contraire dialoguer avec les conducteurs et leurs demander ce qu’ils aimeraient que l’on inscrive dans le cahier de doléance) entrecoupées de temps assez long pour communiquer et ne pas émousser la détermination de gens qui ont aussi un emploi et une famille.
    • Si les participants veulent aller plus loin et si les finances des comités le permettent planifier un rassemblement sur Paris avec à la clé une grande mobilisation nationale.
    • Envisager la réunion à Paris des Etats Généraux des G J suite au recueille  des “Cahiers de doléances établis sur les routes ou dans chaque village au niveau des Comités départementaux.

    Il y a bien évidemment d’autres possibles actions à mener mais il me parait essentiel d’indiquer aux responsables qu’une organisation exemplaire et ordonnée doit précéder toute action, surtout avec des groupes aussi disparates répartis aux quatre coins du pays. Se structurer c’est le meilleur moyen de minimaliser de nouveaux incidents mais aussi de contrer l’infiltration par les services spécialisés de l’Etat.

    Voilà quelques idées que je voulais lancer car la viabilité des “Gilets jaunes” est une question de survie pour la France d’en bas, cette France périphérique qui est l’essence même de notre nation.

    https://www.lesalonbeige.fr/gilets-jaunes-une-obligation-et-trois-objectifs/

  • Faut-il vraiment en passer par là?

    Horace_Vernet-Barricade_rue_Soufflot-300x234.jpgEmmanuel Macron est en opération de reconquête de la France des terroirs.  Mercredi, 2024 maires pour être précis étaient invités à l’Elysée par le président de la République qui a décidé de  changer de braquet…du moins dans le vocabulaire employé. Il a ainsi tenté de récupérer l’épithète de   populiste;   populisme désigné jusqu’alors par lui comme par ses amis marcheurs et/ou progressistes comme la marque d’un projet politique infâme et condamnable. De manière très emblématique et symbolique, le ministre républicain macroniste Bruno Le Maire avait  déclaré lors de sa participation en janvier dernier au 48e  Forum Économique Mondial(iste) de Davos:   «Nous ne devons pas oublier que le populisme et l’extrémisme sont à la porte de chaque pays européen ! » Or, M. Macron a affirmé mercredi devant les maires: «Nous sommes de vrais populistes, nous sommes avec le peuple, tous les jours. »  Un article de RT  s’est penché sur  ce changement: « Cette nouvelle approche sémantique semble faire partie du plan de communication du président de la République avant les élections européennes. »  «Depuis plusieurs jours, Emmanuel Macron prépare de fait le terrain pour les élections européennes de mai 2019, s’appropriant le terme populisme qu’il souhaite différencier de la démagogie et du nationalisme.   La veille, lors d’un débat à l’Université catholique de Louvain, Emmanuel Macron avait ainsi estimé que les élections européennes viseraient à départager «ceux qui croient encore à l’Europe et ceux qui n’y croient plus», jugeant fondamentale l’opposition entre d’une part les progressistes et d’autres part les nationalistes et les démagogues, termes qu’il a dit donc préférer à celui depopulistes. »

    La séance de calinothérapie des maires voulue par Emmanuel Macron a été accueillie pour le moins avec une grande réserve et sans beaucoup d’illusions mercredi soir par les élus qui avaient fait le déplacement. Elle  a été également  boycottée par beaucoup d’entre eux qui n ‘avaient pas envie d’entendre  à quel point on les aime …malgré les désengagements financiers de l’Etat. La réalité là encore est implacable et les maires ruraux sont en première ligne pour la constater: la France périphérique est en voie de paupérisation accélérée  sur fond de disparition/destruction des commerces de proximité, des  emplois, des lignes de chemin  de fer, des  services publics…

    Toutes choses, c’est désormais une évidence admise par tous, qui expliquent la colère et l’angoisse exprimées  par le  mouvement des gilets jaunes,   la   flambée du prix du pétrole n’étant qu’une donnée parmi d’autres. Coïncidence des dates, une étude de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE)   publiée mardi  sur le site de l’Insee, a confirmé  que les politiques sociales et fiscales menées par les gouvernements européistes et immigrationnistes  appauvrissent les Français.  Ainsi, sous  les quinquennats de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, entre 2008 et 2016, les hausses d’impôts ont dépassé 21 milliards d’euros. Le revenu disponible moyen des ménages a ainsi  baissé de 1,2 %, soit 440 euros, une  perte se montant à  470 euros pour  la classe moyenne.

    Les maires de France ont été très nombreux à manifester leur sympathie pour les gilets jaunes, et M. Macron avait  jugé habile  de  recevoir les édiles  sur son terrain à l’Elysée. Et ce, plutôt que de se rendre au congrès de l’Association des maires de France (AMF)  qui débutait la veille, auquel  il avait pourtant promis  de se rendre l’année dernière…Dans ce palais de l’Elysée,  lieu solennel et qui en impose , il était en effet plus facile de maintenir un   dialogue avec les élus sous une forme  plus policée, moins directe. 

    Cela sera-t-il suffisant pour désarmer leur  colère ?   Car si la fonction de maire, d’élu de proximité,  reste celle  pour laquelle nos compatriotes manifestent le plus d’attachement et d’empathie, le ras-le-bol des élus, notamment dans les petites communes rurales,  est patent. Selon le sondage réalisé par l‘Association des maires ruraux de France (AMRF), près de 6 maires sur 10  disent que  si l’élection avait lieu aujourd’hui, ils décideraient ne pas se représenter. Au nombre des principales raisons  de la sinistrose des élus ruraux, ces derniers  pointent     « la toute-puissance des intercommunalités qui rogne les pouvoirs des maires», «les contraintes budgétaires (baisse des dotations, absence de visibilité, etc.) », «Les normes (contraintes réglementaires et complexité des démarches », «le mépris des représentants de l’État»…

    Enfin, et nous conclurons sur cette remarque, Emmanuel Macron et son gouvernement sont dans leur rôle quand ils promettent   que  l’Etat sera « intraitable »  vis-à-vis des voyous et autres gilets noirs  encagoulés qui ont phagocyté depuis samedi  sur l‘île de la Réunion le  mouvement des gilets jaunes pour casser du flic (on déplore de nombreux blessés au sein des forces de l’ordre), piller, brûler, saccager, détruire .

     L’Afp le rapporte,  à la Réunion  « île (qui)  affiche un taux de chômage de 22,8% et un taux de pauvreté de 40%, selon l’Insee »,   « toutes les tentatives pour désamorcer le mouvement se sont avérées jusqu’à présent vaines. Dernière en date, celle du président de région Didier Robert, qui a annoncé le gel de la hausse d’une taxe spécifique à La Réunion sur les carburants, sans dissuader pour l’heure les gilets jaunes. »

    Faut-il en arriver à de telles extrémités pour se faire entendre? La tentation de le croire existe en tout cas dans un pays comme la France où beaucoup, et pas seulement chez les militants de  la gauche de la gauche, expliquent que depuis l’épisode révolutionnaire de  1789les avancées sociales ont toujours été conquises par l’épreuve de  force, la violence, l’insurrection pour faire plier ou se débarrasser du   pouvoir en place. Le chemin des urnes est pourtant  bien moins douloureux et dangereux pour peu qu’on ait le simple courage de voter pour une véritable alternative au Système. C’est-à-dire comme Bruno Gollnisch le croit, pour un RN porteur dans son programme de l’indispensable  Révolution patriotique que nous appellons de nos voeux. Les millions d’abstentionnistes de France et de Navarre – et ils sont nombreux chez les sympathiques gilets jaunes! -, seraient  bien inspirés de s’en souvenir.

    https://gollnisch.com/2018/11/22/faut-il-vraiment-en-passer-par-la/

  • Gilets jaunes : l’Acte II, par Caroline Parmentier

    gilets-jaunes-nord-pas-calais-854x572-600x402.jpg

    Après quatre jours de mobilisation, des blocages se poursuivent, notamment sur les autoroutes et les dépôts pétroliers. Avec une réclamation massue : le départ d’Emmanuel Macron. Samedi prochain, 24 novembre, un « Acte II » est envisagé à Paris.

    Alors que Christophe Castaner a assuré que les derniers déblocages auraient lieu dans les prochaines heures, un événement intitulé « Acte II Toute La France à Paris » a été lancé sur Facebook par Eric Drouet, chauffeur routier et père de famille de 33 ans, originaire de Melun. Il est l’une des figures des Gilets jaunes. Il appelle au « coup de grâce » sous la forme d’une grande mobilisation à Paris samedi 24 novembre : « Il faut mettre un coup de grâce et tous monter sur Paris par tous les moyens possibles (covoiturage, train, bus). Paris parce que c’est ici que se trouve le gouvernement ! Nous attendons tout le monde, camions, bus, taxis, VTC, agriculteurs etc. Tout le monde ! » L’opération compte déjà 30 000 participants déclarés et 200 000 personnes intéressées. Selon les chiffres minorés du ministère de l’Intérieur, ils étaient encore 20 000 manifestants lundi, répartis en 350 points dans toute la France.

    Parmi les analyses les plus intéressantes que l’on peut lire sur le mouvement, celle du géographe Christophe Guilluy auteur de La France périphérique : Comment on a sacrifié les classes populaires, qui a théorisé dans plusieurs ouvrages la fracture grandissante entre la France des métropoles et de la mondialisation et celle des territoires périphériques : « Les conflits sociaux ont toujours existé mais c’est la première fois dans l’histoire qu’il y a une perte de contact aussi grande entre le haut et le bas de la société. La France d’en haut a fait sécession avec la France d’en bas. Je crois que nous sommes face à un processus de réaffirmation culturelle des classes moyennes. »
    Et ils sont où… les musulmans ?

    Christine Tasin appuie en effet dans Riposte Laïque sur ce que « tous les témoignages reçus, toutes les images, toutes les vidéos montrent » et ce que Présent constatait dans notre édition spéciale. Il n’y a pas ou très peu de musulmans dans les rangs des Gilets jaunes : « La France du 17 novembre est la France des “de souche”, la France des lépreux, la France d’il y a 50 ans, blanche, mixte, goguenarde, aimant rire et persifler, aimant danser, hommes et femmes main dans la main, et se révolter. (…) Mais où étaient-ils, ces immigrés et notamment ces musulmans qui occupent tant nos dirigeants et qui intéressent tellement les politiques qu’ils obsèdent ? Les musulmans se fichent de nos demandes, de nos contestations, ils ne se joignent pas à nous. Pourquoi ? Ne seraient-ils pas concernés par le prix de l’essence ? Ne vont-ils pas travailler ? Ne circulent-ils pas ? Cochez la bonne réponse. On peut en cocher plusieurs. »

    Contrairement à ce que voudraient nous faire croire le gouvernement et les médias de gauche et malgré leurs efforts de disqualification et de diabolisation du mouvement, les enquêtes d’opinion indiquent un soutien massif des Français aux Gilets jaunes. Sur la route, aux ronds-points, aux barrages, les Français les saluent chaleureusement avec des concerts de klaxons, des pouces levés ou des gilets jaunes agités aux fenêtres. La classe invisible est devenue visible.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 20 novembre 2018

    https://fr.novopress.info/212662/gilets-jaunes-lacte-ii-par-caroline-parmentier/

  • Gilets Jaunes : La contestation commence à s’attaquer au nœud du problème : le coût de l’immigration

    Gilets Jaunes : La contestation commence à s’attaquer au nœud du problème : le coût de l’immigration
     
    Vidéo intégrée
    Romain Espino@RomainEspino

    La contestation commence à s'attaquer au nœud du problème : le coût de l'immigration. La révolte s'étend. 

    905 personnes parlent à ce sujet
     
  • Gilets jaunes: Macron,étouffez une révolution pacifique, et vous la rendez inévitablement violente.

  • Ce gueux de Jean Lassalle qui ose porter le gilet jaune à l’Assemblée !

    Capture-44.png

    Qui a eu cette idée folle d’inventer le gilet jaune ! Utiliser un ustensile obligatoire pour manifester son opposition à une décision gouvernementale, fallait y penser quand même ! Blanche-Neige voyait des nains partout. Voilà que le gouvernement voit du jaune partout.

    La semaine dernière, à la réunion plénière du conseil régional d’Occitanie, ce sont les conseillers Rassemblement national qui se vêtirent de l’élégant vêtement, histoire de pousser l’ire de la présidente Delga à l’hystérie et la mettre dans le rouge ! Vite, un règlement pour interdire le port du jaune en plénière ! Et sur les routes de France ? Lorsque nous étions gamins, histoire de passer le temps, nous comptions les voitures selon leur couleur ou leur plaque d’immatriculation. Alors, une idée pour les parents qui doivent conduire leurs enfants à l’école ou au foot en bagnole, s’ils ont l’incongruité d’habiter un bled où le métro ne passe pas en bas de chez eux : leur faire compter les gilets jaunes déposés sur le tableau de bord des voitures croisées. Ils vont être occupés et apprendre rapidement les centaines.

    En France, c’est bien connu, tout ce qui n’est pas interdit est autorisé. Or, si le Code de la route impose au « conducteur d’un véhicule à deux ou trois roues à moteur ou un quadricycle à moteur non carrossé » (rien n’est précisé pour les véhicules hippomobiles, cynomobiles ou à autres tractions animales comme le mulet ou le chameau) de disposer de cet équipement de protection individuelle [EPI, comme on dit au CHSCT !] sur lui ou dans un rangement du véhicule, rien ne lui interdit de le porter en toutes circonstances. C’est là le problème. Ironie du sort, malice du petit peuple, l’instrument obligatoire devient symbole de révolte. Va-t-il falloir préciser les conditions de port du gilet jaune, voire le restreindre ? User de la même sévérité républicaine que celle, bien connue, vis-à-vis du port de la burka et autres voiles intégraux qui sont, à bien y regarder, eux aussi, des EPI ? On y réfléchit peut-être déjà dans les rangs imaginatifs de La République en marche.

    D’autant que ce péquenot de Jean Lassalle a osé, en ce mercredi après-midi, revêtir un gilet jaune dans l’enceinte sacrée de l’Assemblée nationale et, ainsi, distraire les questions au gouvernement. Ne bougeant pas un cil, le député des Pyrénées-Atlantiques est resté imperturbable aux injonctions du garde-champêtre Richard Ferrand, contraint d’ordonner une suspension de séance. La jacquerie des gilets jaunes ose provoquer, par Jean Lassalle interposé, Christophe Castaner, celui que, désormais, Marine Le Pen qualifie de garde du corps d’Emmanuel Macron, en remplacement de Benalla. « M. Lassalle, allez manifester hors de cet Hémicycle », ordonne Richard Ferrand. En vain. Mais, au fait, qui a dit que porter un gilet jaune dans l’Hémicycle est signe que l’on manifeste ? Après tout, Jean Lassalle n’a pas dit un mot. Qui sait s’il n’avait pas décidé de porter ce gilet par extravagance ou s’il n’avait pas oublié tout simplement de l’enlever en descendant de sa trottinette ? On a bien un député de La République en marche qui porte une lavallière et niche une araignée, non pas dans la tête, mais à la boutonnière ? Et si Jean Lassalle avait porté son gilet sous la veste, comme les messieurs très bien, qu’aurait dit M. Ferrand ?

    S’il faut, maintenant, interdire ce qui est obligatoire dans ce pays, ça va devenir vraiment très compliqué. Mais résumons : 135 euros d’amende si vous ne portez pas le gilet jaune lors d’un arrêt d’urgence. 1500 euros d’amende (retenus sur ses indemnités) à Jean Lassalle pour avoir porté le gilet jaune dans l’hémicycle. Ubu roi voit des gilets jaunes partout…

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/ce-gueux-de-jean-lassalle-qui-ose-porter-le-gilet-jaune-a-lassemblee/

  • «BFM menteurs !» : une cinquantaine de «gilets jaunes» protestent devant la rédaction de BFM TV

    «BFM menteurs !» : une cinquantaine de «gilets jaunes» protestent devant la rédaction de BFM TV© BERTRAND GUAY Source: AFP
    La chaîne d'information BFM TV est dans le collimateur des «gilets jaunes».

    Latentes depuis des années, les critiques contre la presse trouvent un exutoire avec le mouvement des «gilets jaunes» et BFM TV, notamment, dont l'honnêteté journalistique est remise en question par les manifestants, devient la cible de leur colère.

    D'abord concentré sur la hausse du prix des carburants, le mouvement des «gilets jaunes» est en train de changer de dimension pour exprimer un mécontentement beaucoup plus large envers le pouvoir. Et, pour beaucoup de manifestants, la presse, accusée de mal représenter le mouvement et de faire in finele jeu du gouvernement, se retrouve sous le feu des critiques.

    Ainsi, le 19 novembre au soir, une cinquantaine de «gilets jaunes» se sont rendus devant la rédaction de BFM TV pour y crier leur colère. Sous un concert de klaxons, les manifestants ont scandé à plusieurs reprises «BFM menteurs !», avant de huer des personnes sortant du bâtiment.

    Vidéo intégrée
    Patriote de France NN@NicolasNoto1
     
     

    @BFMTV alors on ne montre pas ça à la télé ? !!! !! Le 17 c’est maintenant !! Nous sommes tous des gilets jaunes !! !! 

     
    Voir les autres Tweets de Patriote de France NN
      
    Une action qui fait écho à de nombreuses autres depuis le début du mouvement, où les journalistes de la chaîne d'information – et d'autres médias traditionnels – ont pu constater leur impopularité. «BFM c'est des experts de merde», avait par exemple lancé une personne en plein direct de la chaîne, le 17 novembre sur les Champs-Elysées.
  • Liberté d’expression : la France derrière la Hongrie et la Russie

    Liberté d’expression : la France derrière la Hongrie et la Russie

    France, pays de la liberté de la presse ? Plus vraiment, avec son CSA, ses médias subventionnés, voire étatiques, ses journalistes monochromes, ses censeurs politiques, sur Twitter, Facebook, ses informations vérolées, ses lois liberticides, sa délégation interministérielle contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT, la liberté de la presse est réduite à peau de chagrin.

    C’était l’un des moments forts du 4e Forum de la Dissidence : “Face à la censure, tous dissidents !” La présentation a été chaleureusement saluée par les plus de 400 personnes présentes. Le Libertex, c’est un indice de la liberté d’expression préparé et présenté par Polémia tous les ans. Prenant en compte de multiples facteurs détaillés sur le rapport publié, cet indice ce veut un état des lieux exhaustif de la liberté d’expression dans plusieurs pays du monde.

    Il s’agit de la première édition et quelques éléments sont perfectibles. Reste que le travail le plus rigoureux et le plus sérieux possible a été réalisé afin de fournir un classement un classement réel de la liberté d’expression. Même si ce n’est pas véritablement une surprise, les résultats sont très inquiétants.

    Les données utilisées pour la mise en place de l’indice Libertex 2018 sont récoltées via des sources multiples : Instituts de recherche américains (Freedom House), données ouvertes de l’Union Européenne, organisations internationales (World Economic Forum), codes pénaux des pays étudiés, etc.

    Les indices résultats de l’étude de chaque facteur, pour chaque pays, sont ramenés à une échelle sur cent, permettant ainsi de calculer des moyennes pour chaque facteur et chaque pays.

    Plus un pays est libre plus son score final totalisant tous les facteurs étudiés est proche de 100.

    La somme des indices sur 100 est ensuite divisée par le nombre de facteurs étudiés pour chaque pays, qui donne ainsi l’indice Libertex 2018, qui s’étend théoriquement de 0 (pas libre du tout) à 100 (parfaitement libre) – bien sûr les pays peuvent seulement s’approcher de ces scores absolus.

    Certains des indices utilisés proviennent donc de sources américaines ou occidentales (UE), ceux-là peuvent parfois être biaisés contre la Russie et/ou la Hongrie. L’utilisation de données brutes (codes pénaux des pays étudiés, faits de censures, etc.) permet d’aider à la correction de ces biais.

    Retrouvez le rapport complet ici.

    Pour toute question ou demande d’information au sujet de l’indice LIBERTEX, vous pouvez écrire ici.

    https://www.lesalonbeige.fr/liberte-dexpression-la-france-derriere-la-hongrie-et-la-russie/